Pour les articles homonymes, voirArmand.
Ne doit pas être confondu avecArmand Jean-François.
| Conseiller général de l'Aube | |
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| Député français | |
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Jean-François Armand (,Bar-sur-Aube -,Gravières), est un homme politique français,député deAube sous laMonarchie de Juillet.
Fils d'unmaître de poste, il avait été élève de l'École polytechnique et appartint quelque temps à l'administration desPonts et Chaussées. Sous lePremier Empire, il fut, en cette qualité chargé d'ouvrir une route deParis àMadrid ; il fit à travers lesPyrénées le tracé de ce travail, puis fut employé enBelgique jusqu'à la paix. En 1826, il compta parmi les promoteurs duchemin de fer de Saint-Étienne à Lyon, qui fut l'une des premières tentatives de voie ferrée réalisée enFrance, à l'exemple de l'Angleterre, desÉtats-Unis, de laBelgique, etc.
Après avoir donné sa démission d'ingénieur, il s'occupa de travaux agricoles et de diverses spéculations. Il fut notamment un des gérants de l'entreprise des diligences Armand, Lecomte et Compagnie dont la liquidation fit grand bruit.
Le, le4e collège électoral de l'Aube (Bar-sur-Aube), l'envoya siéger à la Chambre des députés, en remplacement deGuillaume Pavée de Vendeuvre, nommépair de France. L'élection ayant été annulée, il dut se représenter aux suffrages des électeurs de Bar, qui lui confirmèrent son mandat.
Ses premiers votes furent en opposition avec le ministère ; mais cette attitude dura peu. Rallié au pouvoir, il fit partie de la majorité du ministère Molé, et opina dès lors pour toutes les mesures réclamées par le gouvernement.
Il fut réélu le et le.
Gendre deNicolas-Joseph Marey, il est le père d'Ernest Armand.