Pour les articles homonymes, voirBauer.
Ne doit pas être confondu avecJean-Claude Bauer
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Jean-Claude Bauer, né le àSaint-Dié (Vosges) et fusillé par lesnazis commeotage le à laforteresse du Mont-Valérien, commune deSuresnes (Seine,Hauts-de-Seine), est unmédecinrésistantcommuniste deSaint-Ouen-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), commune de la proche banlieue nord deParis, où larue du Docteur-Bauer et lestade Bauer portent son nom.
Jean-Claude Bauer[1] est né le àSaint-Dié (Vosges), dans une famillejuive. Son père, Raoul Bauer, est originaire deLille et sa mère, Flore Weiller, vient de Saint-Dié[2].
Il devient médecin[2].
En 1934, il adhère auParti communiste français (PCF). Durant laguerre d'Espagne, il milite à la Centrale sanitaire internationale[2].
Il se marie en 1937 avec Marie-Jeanne Gantou, née le, àSaint-Affrique,Aveyron, qui vient d'une famille de paysans. Ils s'installent àSaint-Ouen, au 3 rue Blanqui[2].
Jean-Claude Bauer est mobilisé. Il est gravement blessé en juin 1940 à son poste de secours régimentaire. Il est fait prisonnier mais s’évade lors d’un transfert vers un hôpital parisien[2].
Il entre alors dans la Résistance et participe, dès, à la création des comités d'intellectuels sous la responsabilité deGeorges Politzer etDanielle Casanova. Au début 1941, il prend part au lancement de la revue clandestineLa Pensée libre et fonde, avec le docteurMaurice Ténine, leMédecin français. À la demande de Georges Politzer, il entre en contact avec l'avocatJoë Nordmann pour créer la revueLe Palais libre et mettre sur pied un comité de juristes.
Il est arrêté le par laBrigade spéciale de la préfecture de police de Paris alors qu'il se rendait à un rendez-vous avecJacques Solomon. Il est emprisonné et torturé, mais ne donne aucune information. Il est fusillé au Mont-Valérien le, avecGeorges Politzer, Georges Dudach et Jacques Solomon[2].
En, la rue de la Chapelle àSaint-Ouen-sur-Seine, (Seine-Saint-Denis), est rebaptiséerue du Docteur-Bauer sur délibération du comité local de libération. Le stade de Saint-Ouen devient lestade Bauer[3],[4],[5],[6].
Jean-Claude Bauer est décoré de laLégion d’honneur et de laCroix de guerre avec palmes à titre posthume. Il est homologué FFI (no 0978) le[2].
Le mention « Mort pour la France » lui est attribuée par le Secrétariat général aux Anciens Combattants en date[7].