Pour les articles homonymes, voirAntonin.
| Naissance | Belfort |
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| Décès | (à 72 ans) Belfort |
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Jean-Baptiste Antonin ( -Belfort (Alsace) ✝ -Belfort), était unmagistratfrançais desXVIIIe et XIXe siècles.
Avocat auconseil souverain d'Alsace, Jean-Baptiste Antonin fut nommé, en1792,commissaire dupouvoir exécutif près le tribunal du district de Belfort.
Nommé commissaire près letribunal d'appel duHaut-Rhin le24prairialanVIII, Jean-Baptiste Antonin prit le titre deprocureur-général en lacour d'appel de Colmar à l'organisation des tribunaux du mois defloréalanXII, et celui deprocureur-général impérial à la même cour lors de la réorganisation du mois de. À cette dernière époque, il présida lecollège électoral deBelfort.
Ii étaitmembre de la Légion d'honneur depuis le25prairialanXII, et avait cessé les fonctions de sa magistrature depuis le mois de, lorsqu'il mourut àColmar le.
| Figure | Blasonnement |
| Armes du chevalier Antonin et de l'Empire D'azur chargé des tables de la loi d'or et de huit mouchetures d'hermines d'argent en orle ; à la bordure de gueules, chargée du signe des chevaliers légionnaires.[1],[2] | |
| Armes du baron Antonin et de l'Empire Écartelé : au1er d'azur à un coq d'argent, surmonté d'une étoile d'or ; au2e des barons procureurs de Cours d'appel ; au3e de sinople à un livre ouvert d'or, à l'orle de huit mouchetures d'hermines d'argent ; au4e d'or à un lion rampant de sable, tenant de la patte dextre un glaive du même et de la senestre une branche d'olivier de sinople.[2],[1] |
La famille Antonin, qui comptait jadis au nombre des plus considérables du pays, a vu tous ses membres élevés aux honneurs et aux dignités.
Issu de la principale souche, l'un des frères, Jean-Baptiste, a été procureur général à la Cour impériale de Colmar, baron de l'Empire, etofficier de la Légion d'honneur[Quand ?]. Il eut une fille, Eugénie, qui épousa Jean Baptiste Vérité. Ils eurent deux fils Henri Vérité et Louis Vérité.
L'autre frère du baron, appelé Christophe, fut revêtu autrefois de hautes fonctions dans la magistrature, et a été longtempsmaître des forges du pays en société avec la maison Viellard, famille également considérée à juste titre dans la contrée. M. Antonin avait été nommé, sous l'Empire, président dutribunal de première instance deBelfort, et plus tard président dutribunal de commerce de cette ville. Il fut pour ses bons et longs services, récompensé de la croix de laLégion d'honneur.