Pour les articles homonymes, voirAllard.
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Jean-Baptiste Allard (Jean Alliot), né le àAvessac et mort le àGuémené-Penfao, est un policier et résistant français.
Il devient gardien de la paix en. Au début de la seconde guerre mondiale inspecteur chargé des transmissions. Il rejoint à plein temps dès larésistance intérieure comme agent P2.
Il rejoint l'Angleterre le en compagnie de trois autres membres du réseau derésistance intérieureAlliance comme lui. Le départ est deCarantec[1]. Après un séjour au camp de filtrage des étrangers (Patriotic School), il rejoint lesFFL. Il est révoqué de ses fonctions dans la Police le.
Volontaire pour opérer en France, il rejoint leBCRA le, et effectue une formation de parachutiste. AvecAlbert Billard, il part en mission en comme opérateur radio, indicatifIndou. Ils sont parachutés de nuit entre Angers et Château-Gontier. Ils s'établissent dans un premier temps, à Laval où ils avaient des contacts. Le but est d'organiser le réseau radio duDMR de larégion M.
Via la Résistance[2], ils créent un réseau de renseignements et d'action chargé des liaisons avec les représentants du délégué militaire de la région Bretagne-Normandie, d'assurer laboîte aux lettres et de trouver les emplacements pour émettre vers Londres. L'équipe localisée àSaint-Germain-le-Guillaume est composée de : Allard, Billard, Marcel Marquot[3], Hubert Hareau, Michel Maillard, Armand Daligault[4]. Après avoir assuré l'acheminement des messages radio du DMR sur Londres, le groupe reçoit l'ordre, en, de quitter le secteur suite de nombreuses arrestations au sein de la résistance mayennaise.
L'équipeIndou se transporte alors en Eure-et-Loir, àLa Loupe, tandis que le radio Billard rejoint lemaquis de Saint-Marcel. Fin, il se joint au maquis de l'Eure avec lequel il coordonne son action en fonction des instructions de Londres. Il poursuit son travail pendant les combats menés par le maquis, puis doit rejoindrele Bec-Hellouin en Normandie: il renseigne sa centrale sur le trafic fluvial, routier et ferroviaire et obtient le bombardement d'objectifs militaires.
Il organise des sabotages[5]. Allard devient successivement sergent-chef, puis aspirant.
Sa mission se termine le, par son retour vers Londres. Il est alorsun des huit plus méritants radios de l'action clandestine. Il rejoint laDirection générale des études et recherches, successeur duBCRA en, puis gagne Paris le.
Volontaire pour l'Extrême-Orient, il arrive à Calcutta le. Il est parachuté pour une mission au Laos, près deLuang Prabang, le. Il revient à Saïgon le, puis rejoint la France ou il est démobilisé le. Il rejoint son poste à la Préfecture de Police, où il est réintégré comme inspecteur principal. Il prend sa retraite en.