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Javier Solana

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Javier Solana
Illustration.
Javier Solana en 2007.
Fonctions
Haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune
Secrétaire général du Conseil de l'Union européenne

(10 ans, 1 mois et 13 jours)
PrédécesseurJürgen Trumpf
SuccesseurCatherine Ashton(Haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité)
Pierre de Boissieu(Secrétaire général)
9esecrétaire général de l'OTAN

(3 ans, 10 mois et 1 jour)
PrédécesseurSergio Balanzino(Intérim)
Willy Claes
SuccesseurGeorge Robertson
Ministre espagnol des Affaires étrangères

(3 ans, 5 mois et 25 jours)
Président du gouvernementFelipe González
GouvernementGonzález III etIV
PrédécesseurFrancisco Fernández Ordóñez
SuccesseurCarlos Westendorp
Ministre espagnol de l'Éducation et de la Science

(3 ans, 11 mois et 12 jours)
Président du gouvernementFelipe González
GouvernementGonzález II etIII
PrédécesseurJosé María Maravall
SuccesseurAlfredo Pérez Rubalcaba
Porte-parole du gouvernement espagnol

(3 ans et 7 jours)
Président du gouvernementFelipe González
GouvernementGonzález I etII
PrédécesseurEduardo Sotillos
SuccesseurRosa Conde
Ministre espagnol de la Culture

(5 ans, 7 mois et 9 jours)
Président du gouvernementFelipe González
GouvernementGonzález I etII
PrédécesseurSoledad Becerril
SuccesseurJorge Semprún
Biographie
Nom de naissanceFrancisco Javier Solana de Madariaga
Date de naissance(83 ans)
Lieu de naissanceMadrid (Espagne)
NationalitéEspagnole
Parti politiquePSOE
Diplômé deUniversité complutense de Madrid
Université de Virginie
ProfessionPhysicien

Signature de

Image illustrative de l’article Javier Solana
Ministres des Affaires étrangères d'Espagne
Ministres de l'Éducation d'Espagne
Ministres de la Culture d'Espagne
Porte-parole du gouvernement espagnol
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Francisco Javier Solana de Madariaga (né le àMadrid) est unhomme politique,physicien etdiplomateespagnol, qui entre 1999 et 2009 exerça la fonction deHaut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) de l'Union européenne[1]. Précédemment il avait occupé le poste desecrétaire général de l'OTAN (1995–1999), après une carrière politique nationale à la tête de divers portefeuilles, tels que Culture, Éducation et Science, porte-parole du gouvernement et, finalement, ministre des Affaires étrangères dans les gouvernementssocialistes deFelipe González.

En 2007, Solana a reçu leprix Charlemagne pour sa contribution à laconstruction européenne.

Carrière de physicien

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Javier Solana vient d'une famille espagnole célèbre. Sa mère était cousine du responsable de la Ligue pour le Désarmement des Nations, diplomate, écrivain et partisan de l'intégration européenneSalvador de Madariaga. Son père était professeur de chimie. Son grand frère Luis fut emprisonné pour son opposition à ladictature deFranco.

Il est étudiant auColegio del Pilar de Madrid avant d'aller à l'Université complutense de Madrid (UCM). Il est sanctionné en 1963 par les autorités de l'université pour l'organisation d'un forum d'opposition à la Semaine de la rénovation de l'Université.

En 1964, il rejoint clandestinement leParti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), qui sous Franco est devenu illégal depuis la fin de laGuerre d'Espagne en 1939. Il est diplômé en 1964 d'une licence en chimie et passe une année à compléter ses études au Haut Conseil espagnol pour la Recherche scientifique (CSIC) et auRoyaume-Uni. En 1965, il va auxÉtats-Unis où il passe six années à étudier dans diverses universités.

Il étudie pendant un temps à l'Université de Chicago et à La Jolla enCalifornie et il rejoint la lutte contre laGuerre du Viêt Nam. Il reçoit son doctorat en physique avec une thèse sur lasuperfluidité en 1971 de la Graduate School of Arts & Sciences de l'Université de Virginie où il est assistant de recherche et d’enseignement jusqu'en 1971.

De retour en Espagne, il devient maître de conférences enphysique du solide à l'Université autonome de Madrid (UAM). Ensuite en 1975, il devient professeur à l'Université Complutense. Pendant ces années, il publie plus de trente articles de recherche. Il travaille un temps comme assistant deNicolás Cabrera qu'il a rencontré lorsque Cabrera était professeur à l'Université de Virginie. Il encadre sa dernière thèse de doctorat au début des années 1990.

Carrière politique espagnole

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De retour enEspagne en 1971, Javier Solana adhère à la Coordination démocratique de Madrid en tant que représentant du PSOE.

En 1976, lors du premier congrès national du PSOE en Espagne depuis la fin de la guerre civile, il est élu Secrétaire de la Commission exécutive fédérale et également Secrétaire pour l'information et la presse, restant en poste pendant cinq ans.

Il est un ami proche du chef du partiFelipe González et est considéré comme un des dirigeants du PSOE responsable de la transformation du parti dans l'ère post-Franco. En 1976, il représente le PSOE au congrès de l'Internationale socialiste qui s'est tenu àSuresnes, et de même lorsqu'il s'est tenu en Espagne en 1977. Le, il accompagne González pour rencontrer le roiJuan Carlos au palais de Zarzuela.

Il devient représentant du syndicat des enseignants de l'Université de Complutense, et à ce titre il gagne un siège au parlement pour le PSOE le. Le, il est auxCortes lorsque l'immeuble, siège de la Chambre basse du Parlement espagnol, fut contrôlé pendant 18 heures par des militaires armés dans le cadre d'une tentative de coup d'État.

Le, le PSOE obtient une victoire historique avec 202 des 350 sièges à la chambre basse. Le 3 décembre, Javier Solana est nommé ministre de la Culture (il instaure par exemple la gratuité des visites de musées publics), il reste à ce poste jusqu'en 1988 où il devient ministre de l'Éducation. Le, il est également nommé Porte-Parole du Gouvernement pour trois ans.

Il devientministre des Affaires étrangères le, la veille de l'ouverture de la conférence Ibéro-Américaine des chefs d'État, en remplacement deFrancisco Fernández Ordóñez gravement malade. Les 27 et, alors que l'Espagne préside le Conseil de l'Union européenne, Javier Solana convoque la Conférence deBarcelone. En permettant d'aboutir à un traité entre les vingt-sept nations présentes, il met en valeur ce qu'il appelle « un processus pour susciter l'unité culturelle et économique du bassin Méditerranéen » (le futurPartenariat Euromed)[2].

C'est pendant ces trois années comme ministre que sa réputation d'homme politique diplomate et discret s'est accrue. En devenant le ministre des Affaires étrangères, il put éviter des scandales de corruption et celui de la guerre sale contreETA (notamment les « Grupos Antiterroristas de Liberación »), qui marquèrent tellement les dernières années de l'ère González. Vers la fin 1995, la presse espagnole parlait de Solana, seul survivant du premier cabinet de Felipe González, comme étant un possible candidat à le remplacer et à mener le PSOE aux élections demars 1996. Il se dirigea plutôt vers la politique internationale.

Pendant, mais aussi après, son mandat de secrétaire général de l'OTAN, Solana continue à jouer un rôle actif auPSOE et dans la politique espagnole. Enjuin 1997, auXXXIVe Congrès du PSOE, Solana quitte la commission exécutive et rejoint le Comité fédéral, étant réélu en seconde place trois plus tard. En soutenant le discours deColin Powell, le auconseil de sécurité des Nations unies où il affirmait que l'Irak possédait des armes de destruction massive, Solana contredit la position du chef de son partiJosé Luis Rodríguez Zapatero, opposé à l'appui duPP et du gouvernement deJosé María Aznar à l'intervention américaine en Irak en 2003. Solana est considéré, avec González, comme représentant la vieille garde du parti. Le, il critique le planJuan José Ibarretxe pour sa position sur l'indépendance duPays basque, affirmant que cet appel pour séparer la représentation basque au travers de l’UE n’avait pas de place dans la constitution de l’union proposée.

Il a été nommé responsable de l'élaboration de la Stratégie espagnole de sécurité (EES) par legouvernement espagnol le.

En 2018, lesÉtats-Unis lui refusent l'entrée sur leur territoire en raison d'un voyage qu'il avait effectué enIran[3].

OTAN

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Le, M. Solana devient le nouveausecrétaire général de l'OTAN, remplaçantWilly Claes qui a été poussé à la démission à cause d'un scandale decorruption[4].

Sa nomination a été à l'origine d'une polémique car, par le passé, il fut un opposant à l'OTAN. Il a en effet écrit un texte titré50 raisons de dire non à l'OTAN, et fut listé comme personne subversive par les États-Unis[4].

Le, l'Espagne rejoint l'OTAN. Lorsque le PSOE est arrivé au pouvoir la même année, le parti et M. Solana ont transformé leur position contre l'OTAN en atlantisme. Le, l'Espagne organise unréférendum sur le maintien du pays au sein de l'OTAN, le gouvernement et M. Solana ayant fait campagne en faveur du oui avec succès. Lorsqu'il fut critiqué en raison de son passé d'opposant à l'OTAN, M. Solana a répondu qu'il était heureux d'être son représentant, l'organisation étant désormais dissociée de laguerre froide.

Solana a dû immédiatement diriger l'opérationJoint Endeavour, mission de maintien de la paix de l'OTAN dans lesBalkans comprenant 60000 soldats, l'IFOR, qui a fait suite à la mission desNations unies le 20 décembre[4]. Cela a conduit auxaccords de Dayton, après que l'OTAN a bombardé des cibles choisies enBosnie-Herzégovine durant les mois d'août et de septembre précédents. Il l'a fait en déployant le Corps allié de réaction rapide (ARRC). En décembre 1996 l'ARRC fut réactivé, avec le remplacement de l'IFOR par une force de stabilisation de 32000 soldats (SFOR) sous les opérationsJoint Guard et ensuite (en juin 1998)Joint Forge.

Sous le contrôle de M. Solana, et en réponse à une nouvelle ère de l'après-guerre froide, l'OTAN a réorganisé sa structure politique et militaire, et changé ses stratégies de base.Il a gagné la réputation d'être un Secrétaire Général brillant et diplomate qui fut capable de négocier entre les intérêts divergents à la fois des états membres et également des interlocuteurs de l'OTAN.En, laFrance réintégre la structure militaire de l'OTAN, alors que l'Espagne la rejoint en.Le, après 5 mois de négociations longues et complexes avec leministre des affaires étrangères de RussieIevgueni Primakov, un accord a été conclu : l'Acte Fondateur OTAN-Russie signé àParis. Cet accord fut considéré comme un achèvement diplomatique considérable car il a signé formellement la fin des hostilités entre la Russie et l'OTAN[5].Le même jour, il a mis en place leConseil de partenariat euro-atlantique pour améliorer les relations entre les pays européens membres de l'OTAN et les pays non-membres.En juillet à Madrid, des pays de l'ancien bloc soviétique, laRépublique tchèque, laHongrie et laPologne furent invités à entamer des négociations d'adhésion à l'OTAN, ce qu'ils ont fait le.

Guerre du Kosovo

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Le maintien de la paix dans l'ex-Yougoslavie a continué à être à la fois difficile et controversé. L'IFOR et laSFOR ont fait l'objet de nombreuses critiques pour leur incapacité à capturer les dirigeantsserbesRadovan Karadžić etRatko Mladić.

Fin 1998, les relations dans la province serbe duKosovo entre les autorités serbes et l'armée clandestine des Albanais du Kosovo (l'Armée de Libération du Kosovo (UÇK)) se sont détériorées, avec comme point culminant lemassacre de Račak le. L'OTAN estima alors que la solution du conflit ne pourrait être trouvée que par l'envoi d'une force de maintien de la paix afin de s'interposer entre les belligérants.

Le, l'OTAN fit annoncer être prêt à lancer des frappes aériennes contre des cibles yougoslaves, ce qui fut perçu comme une menace pour les deux parties du conflit. À partir du 6 février, M. Solana rencontra les deux protagonistes lors desnégociations de Rambouillet, qui échouèrent.

Le 24 mars, L'OTAN lança des attaques aériennes sur des cibles militaires et civiles en Yougoslavie sans l'accord duConseil de sécurité des Nations unies à cause de l'opposition de laRussie. Il a justifié ces attaques par des motivations humanitaires et par la responsabilité de l'OTAN de maintenir la paix enEurope et de prévenir toutnettoyage ethnique comme ceux qui ont eu lieu pendant laguerre de Bosnie.

Les 23 et 24 avril, leConseil nord-atlantique se réunit àWashington où les chefs d'État décident d'unnouveau concept stratégique, qui modifie et amplifie la nature défensive de l'organisation. Cela a permis des interventions humanitaires dans un plus grand nombre de situations de crise. Cela a également permis l'OTAN de prévenir et de contrôler le développement des crises.

Le 10 juin, les forces serbes se retirent du Kosovo, et M. Solana arrête les attaques, ce qui met officiellement fin à la guerre du Kosovo. Le même jour, larésolution 1244 duConseil de sécurité des Nations unies autorise l'OTAN à activer l'ARRC avec la Kosovo Force (KFOR) et à occuper la province le 12 juin. Javier Solana quitte l'OTAN le 6 octobre et est remplacé parGeorge Robertson.

Distinctions

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Notes et références

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  1. Antoine Feron, « Le haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité »,Courrier hebdomadaire du CRISP,vol. 2183-2184,no 18,‎,p. 5-58(DOI 10.3917/cris.2183.0005,lire en ligne, consulté le).
  2. (es) « Javier Solana Madariaga », surMinisterio de Asuntos Exteriores, Unión Europea y Cooperación,(consulté le).
  3. (es) MiguelGonzález, « Estados Unidos niega el permiso de entrada a Javier Solana »,El País,‎(lire en ligne, consulté le)
  4. ab etc(es) Andreu Missé, « La red de Solana », surEl País,(consulté le).
  5. Zima Amélie, « L'Acte fondateur OTAN-Russie, négociations et influences sur la politique d'élargissement de l'OTAN à l'Europe centrale »,Revue d’études comparatives Est-Ouest,vol. 3,no 44,‎,p. 9-34(DOI 10.4074/S0338059913003033,lire en ligne, consulté le).

Voir aussi

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Bibliographie

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Consultez labibliographie sur l'Union européenne
  • L'Union européenne et la politique étrangère : le Haut Représentant pour la PESC : moteur réel ou leadership par procuration (1999-2009), Estelle Poidevin, L'Harmattan, 2010
  • Javier Solana, chef diplomate de l'Union européenne, Violaine Hacker, ministre de la Défense : l'expérience des autres Champs de marsno 18, 2007

Liens externes

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v ·m
Dictatures de Primo de Rivera et deDámaso Berenguer
(1923 -1931)
Seconde République espagnole
(1931 -1939)
État espagnol
(1939 -1977)
Monarchie parlementaire
(Depuis1977)
v ·m
v ·m
v ·m
v ·m
Vice-présidentNarcís Serra (jusqu'en1995)
Felipe González
Président du gouvernement
Affaires étrangères
JusticeJuan Alberto Belloch
Défense
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Intérieur
Travaux publics & TransportsJosep Borrell
Éducation
TravailJosé Antonio Griñán
IndustrieJuan Manuel Eguiagaray
Agriculture & Pêche
PrésidenceAlfredo Pérez Rubalcaba
Administrations publiques
CultureCarmen Alborch
SantéÁngeles Amador
Affaires socialesCristina Alberdi
Commerce & TourismeJavier Gómez-Navarro
Porte-paroleAlfredo Pérez Rubalcaba
v ·m
Vice-président
Felipe González
Président du gouvernement
Affaires étrangères
Justice
Défense
Économie & FinancesCarlos Solchaga
IntérieurJosé Luis Corcuera
Travaux publics
Éducation
Travail
IndustrieJosé Claudio Aranzadi
Agriculture & Pêche
Administrations publiques
Transports
Culture
Santé
Relations avec le ParlementVirgilio Zapatero
Affaires socialesMatilde Fernández
Porte-paroleRosa Conde
v ·m
Vice-présidentAlfonso Guerra
Felipe González
Président du gouvernement
Affaires étrangèresFrancisco Fernández Ordóñez
Justice
DéfenseNarcís Serra
Économie & FinancesCarlos Solchaga
Intérieur
Travaux publicsJavier Sáenz de Cosculluela
Éducation
TravailManuel Chaves
Industrie
Agriculture & PêcheCarlos Romero
Administrations publiquesJoaquín Almunia
Transports
Culture
SantéJulián García Vargas
Relations avec le ParlementVirgilio Zapatero
Affaires socialesMatilde Fernández (1988)
Porte-parole
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Vice-présidentAlfonso Guerra
Felipe González
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Affaires étrangères
JusticeFernando Ledesma
DéfenseNarcís Serra
Économie & Finances
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Travaux publics
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CultureJavier Solana
SantéErnest Lluch
Porte-parole
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