Javerdat | |||||
L'église et la mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Haute-Vienne | ||||
Arrondissement | Rochechouart | ||||
Intercommunalité | CC Porte Océane du Limousin | ||||
Maire Mandat | Valérie Parpeix 2023-2026 | ||||
Code postal | 87520 | ||||
Code commune | 87078 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 702 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 28 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 57′ 15″ nord, 0° 59′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 228 m Max. 336 m | ||||
Superficie | 25,52 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Limoges (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Junien | ||||
Législatives | 2e circonscription de la Haute-Vienne | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Haute-Vienne Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine | |||||
Liens | |||||
Site web | https://javerdat.fr/ | ||||
modifier ![]() |
Javerdat est unecommune française située dans ledépartement de laHaute-Vienne, enrégionNouvelle-Aquitaine.
Javerdat est un bourg de Haute-Vienne limitrophe de laCharente, situé au sud desMonts de Blond, à une trentaine de kilomètres à l’ouest deLimoges, entreOradour-sur-Glane etSaint-Junien.
Il fait partie de l'Aire d'attraction de Limoges, et de lazone d'emploi ainsi que dubassin de vie deSaint-Junien[I 1]
Les communes limitrophes sontBrigueuil,Cieux,Montrol-Sénard,Montrollet,Oradour-sur-Glane etSaint-Brice-sur-Vienne.
Montrollet (Charente) | Montrol-Sénard | Cieux |
Brigueuil (Charente) | ![]() | Oradour-sur-Glane |
Saint-Brice-sur-Vienne |
La superficie de la commune est de 25,52 km2 ; son altitude varie de228 à 336 mètres[2].
La commune est drainée par plusieurs cours d'eau : d'ouest en est, le ruisseau du Pont à la Planche, la Chabrette qui reçoit les eaux du Peyrabout, l'Oncre et- la Vergogne.
Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat de la Haute-Vienne.
Historiquement, la commune est exposée à unclimat océanique limousin[3]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiquePoitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,4 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 965 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deSaint-Junien à 9,87 km àvol d'oiseau[6], est de12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 957,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au, Javerdat est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (82,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50 %), zones agricoles hétérogènes (23,4 %), forêts (18 %),terres arables (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %), zones urbanisées (1,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune de Javerdat comprend 28 lieux-dits : Bellevue, les Betoulles, la Brousse, les Cassines, la Cati, la Chauvie, le Chêne-Pignier, le Chêne-Vert, la Clautre, le Courtieux, Fontanas, Grand-Champ, la Grande-Rouffanche, la Jaberland, Laplaud, Lascaux, le Moulin-de-Peyrahout, le Nicoulaud, Peyrahout, le Pic, Puy-de-Bos, la Quérandie, Rebeyrat, les Rouffanches, Rouffignac, la Tuilière, la Valette, Villemonteix.
Elle compte également des habitations isolées qui ne sont pas considérées comme des villages.
En 2020, le nombre total delogements dans la commune était de 360, alors qu'il était de 353 en 2015 et de 334 en 2010[I 2].
Parmi ces logements, 82,1 % étaient desrésidences principales, 9,5 % des résidences secondaires et 8,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,4 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 0,6 % desappartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Javerdat en 2020 en comparaison avec celle de la Haute-Vienne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (9,5 %) supérieure à celle du département (7,7 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %).
Typologie | Javerdat[I 3] | Haute-Vienne[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 82,1 | 82,6 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 9,5 | 7,7 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,4 | 9,7 | 8,2 |
Le territoire de la commune de Javerdat est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse) etséisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque deradon[14]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[16]. 37,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveaunational métropolitain)[Carte 2]. Depuis le, en application de laloi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[17].
La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Javerdat est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[18].
La commune est dénomméeJaverdac enoccitan[réf. nécessaire].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Rochechouart du département de laHaute-Vienne[I 1]
Elle faisait partie de 1793 à 1973 ducanton de Saint-Junien, année où celui-ci est scindé et la commune rattachée aucanton de Saint-Junien-Est[2]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour lesélections départementales, la commune fait partiedepuis 2014 d'un nouveaucanton de Saint-Junien[I 1]
Pour l'élection des députés, elle fait partie de ladeuxième circonscription de la Haute-Vienne.
Javerdat était membre de lacommunauté de communes Vienne-Glane, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le, lacommunauté de communes Porte Océane du Limousin, dont est désormais membre la commune[I 1].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1791 | M. Marchadier | |||
1804 | 1811 | M. Chalaix (ou Chalais) | ||
1812 | 1830 | M. P. Dejames | ||
1832 | 1835 | Joseph, Léon Labarre | ||
1836 | 1837 | M. Blanchon | ||
1838 | 1840 | Léonard Peyretou | ||
1841 | 1843 | Marie Eugène Dejames | ||
1844 | 1848 | M. Peyratout | ||
1850 | 1851 | M. Darnajou | ||
1852 | 1858 | Joseph Teillet | ||
1861 | 1865 | François Montazeaud (aîné) | ||
1971 | 1900 | Jean Raymond | ||
1901 | 1914 | M. Tournois | ||
1920 | 1924 | Léonce Tournois | ||
1925 | 1933 | Pierre Savy | ||
1934 | 1935 | Jean Blanchon | ||
1936 | 1939 | Jean Melon | ||
mai 1945 | mars 1965 | Jean Melon | ||
mars 1965 | mars 1977 | Guy Belair | ||
mars 1977 | mars 1983 | Henri Chabroux | ||
mars 1983 | mars 2001 | Michel Merigot[20] | ||
mars 2001 | mai 2007 | William Verdugier | ||
mai 2007 | printemps 2023[21] | Annie Dardilhac[22] | ADS | Cadre retraitée Démissionnaire |
juin 2023[23],[24] | En cours (au 16 décembre 2023) | Valérie Parpeix | Profession intermédiaire administrative de la fonction publique |
Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux deCieux dans le cadre d'unregroupement pédagogique intercommunal (RPI)[20].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2022, la commune comptait 702 habitants[Note 3], en évolution de −3,7 % par rapport à 2016 (Haute-Vienne : −0,68 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 019 | 826 | 907 | 1 019 | 1 044 | 1 078 | 1 021 | 1 064 | 1 145 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 171 | 1 187 | 1 137 | 1 089 | 1 063 | 1 144 | 1 176 | 1 149 | 1 114 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 161 | 1 152 | 1 147 | 1 043 | 989 | 900 | 881 | 850 | 724 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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624 | 591 | 559 | 555 | 528 | 523 | 600 | 622 | 711 |
2018 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
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705 | 702 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() | Blason | D'or à l'arbre terrassé de sinople ; au chef fascé ondé d'argent et de gueules[31]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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