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Jardin des Tuileries

48° 51′ 49″ nord, 2° 19′ 36″ est
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Pour les articles homonymes, voirTuileries.

Jardin des Tuileries
Image illustrative de l’article Jardin des Tuileries
Vue en hauteur avec, au loin, lemusée d'Orsay.
Géographie
PaysDrapeau de la FranceFrance
Subdivision administrativeÎle-de-France
CommuneParis
Arrondissement1er
QuartierSaint-Germain-l'Auxerrois
Superficie25,5 ha
Gestion
PropriétaireÉtat, placé sous la tutelle dumusée du Louvre
ProtectionLogo monument historique Classé MH(1914)
Logo des sites naturels français Site inscrit(1975)
Patrimoine mondial Patrimoine mondial
Logo affichant deux demies silhouettes d'arbre Jardin remarquable(2019)
Lien Internethttps://www.louvre.fr/departments/jardins-du-carrousel-et-des-tuileries
Accès et transport
Métro(M)(1)(8)(12)Concorde
(M)(1)Tuileries
(M)(1)(7)Palais-Royal - Musée du Louvre
Bus(BUS)RATP212739424567686972739495
Localisation
Coordonnées48° 51′ 49″ nord, 2° 19′ 36″ est

Carte

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Lejardin des Tuileries, parfois appeléjardins des Tuileries au pluriel, est unparc grillagé parisien du1er arrondissement créé auXVIe siècle, à l'emplacement d'anciennestuileries qui lui ont donné son nom. La gestion dudomaine national du Louvre et des Tuileries est confiée à l'établissement public du musée du Louvre.

Situation et accès

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Il est délimité par lepalais du Louvre au sud-est, larue de Rivoli au nord-est, laplace de la Concorde au nord-ouest et laSeine au sud-ouest. Il est le plus important et le plus ancienjardin à la française de la capitale qui, autrefois, était celui dupalais des Tuileries, anciennerésidence royale et impériale, aujourd'hui disparu. Le jardin des Tuileries est classé au titre desmonuments historiques depuis 1914, au sein d'unsite inscrit et inclus dans la protection dupatrimoine mondial de l'UNESCO concernant les berges de la Seine[1]. Le jardin fait aujourd'hui partie du domaine national du Louvre et des Tuileries[2].

Il accueille plusieurs manifestations comme lesRendez-vous aux jardins et laFoire internationale d'art contemporain (FIAC).

La superficie du jardin est de 25,5 hectares, très comparable à celle dujardin du Luxembourg (22,5 hectares).

Historique

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Aménagement du jardin sous l'Ancien Régime

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AuXIIIe siècle, se trouvent ici des terrains vagues et desfabriques de tuiles. AuXIVe siècle, le prévôt de ParisPierre des Essarts y possède unlogis et quarantearpents deterre labourable. Puis auXVIe siècle,Neufville de Villeroy, secrétaire aux Finances, y fait bâtir un hôtel queFrançois Ier achète pour sa mère,Louise de Savoie[3].

Catherine de Médicis rachète ces terrains situés entre l'enceinte de Charles V et l'enceinte des Fossés Jaunes[3]. À partir de 1564, elle y fait commencer la construction dupalais des Tuileries, tout en débutant l'aménagement d'unjardin à l'italienne à l'ouest jusqu'auglacis de l'enceinte (actuelleplace de la Concorde). Il est constitué de six allées dans le sens de la longueur et huit dans le sens de la largeur, qui délimitent des compartiments rectangulaires comprenant des plantations différentes (massifs d'arbres, quinconces, pelouses, parterres de fleurs, etc.). Une fontaine, une ménagerie et une grotte décorée par le célèbre céramisteBernard Palissy décorent le jardin. Dans les années 1605-1625 sont ajoutées uneorangerie et unemagnanerie.

Dans le bastion au nord de laporte de la Conférence, un terrain est conservé commegarenne. En 1630, le roi offre ce terrain àM. Renard[3], ancien valet de chambre d'Augustin Potier,évêque de Beauvais. Il y fait construire un pavillon qui devient le lieu d'agrément pour la bonne société[3]. Certains épisodes de lacabale des Importants puis de laFronde (provocation deBeaufort) s'y déroulent.

Restitution du parterre des Tuileries vu depuis la chambre à coucher de Louis XIV,XVIIe siècle.
Départ du ballon des Tuileries (1783).

En 1664,Jean-Baptiste Colbert et Louis XIV ordonnent que le jardin soit entièrement redessiné parAndré Le Nôtre, qui s'était déjà illustré àVaux-le-Vicomte. Le jardin s'agrandit vers l'ouest en incorporant le jardin Renard[3]. Le petit-fils de Pierre Le Nôtre, architecte deCatherine de Médicis et paysagiste, donne à celui-ci l'aspect qu'il va conserver, dans ses grandes lignes, jusqu'à nos jours : il perce dans l'axe du palais une allée centrale délimitée à l'est par un bassin rond, à l'ouest par un bassin octogonal ; il construit la terrasse du Bord de l'eau le long des quaisdes Tuileries etAimé-Césaire et la terrasse des Feuillants, cette terrasse doit son nom à l'ordre religieux desFeuillants qui avaient rue Saint-Honoré uncouvent proche, c'est le long de cette terrasse que sera tracée la futurerue de Rivoli ; enfin, il bâtit sur le tracé de l'enceinte de Charles IX deux terrasses le long desquelles sera placée la futureplace de la Concorde, avec deux rampes en courbe permettant d'y accéder.

Craignant que le public n'abîme le jardin ainsi aménagé, Colbert veut en réserver l'accès à la famille royale. MaisCharles Perrault le convainc de la sagesse des Parisiens et de la nécessité que constitue pour eux l'accès à un jardin : on y« parlait d'affaires, de mariages et de toutes choses qui se traitent plus convenablement dans un jardin que dans une église, où il faudra[it] à l'avenir se donner rendez-vous. Je suis persuadé, poursuit-il, que les jardins des rois ne sont si grands et si spacieux qu'afin que tous les enfants puissent s'y promener ». Et le jardin reste accessible à tous, les entrées étant toutefois gardées. Les terrasses sont occupées par des cafés et des restaurants. Des chaises sont à disposition des promeneurs dans la grande allée contre deux sous[4].

De nombreuses statues de marbre viennent par ailleurs orner le jardin. En 1719, l'entrée principale est flanquée de deux statues d'Antoine Coysevox, représentant Mercure et la Renommée chevauchant un cheval ailé.

En 1716, unpont tournant piétonnier est installé pour rejoindre la place Louis XV (aujourd'huiplace de la Concorde), en franchissant le fossé de l'enceinte de Louis XIII. Il est démoli en 1817.

En 1783 a lieu la première ascension de personnes dans un ballon à gaz (Jacques Charles et lesMarie-Noël Robert). Une plaque de l'Aéro-club de France, située aujourd'hui à droite en entrant dans le jardin, marque le souvenir de cet événement[5],[6].

Vue du jardin depuis lepalais des Tuileries dans la seconde moitié duXVIIe siècle. Le jardin a déjà en grande partie son plan actuel, bien que les broderies des parterres aient aujourd'hui disparu. L'avenue des Champs-Élysées, visible en arrière-plan, est alors une perspective tracée dans la campagne pour agrémenter la vue depuis le jardin et le palais.

De la Révolution auXXIe siècle

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Vue du jardin national lors de la fête de l'Être suprême en 1794, (musée de la Révolution française).
Vue dupalais des Tuileries sous le Second Empire, encore fastueusement mis en scène par ses jardins.

Sous laRévolution, le jardin est le témoin des grands événements dont le palais est lui-même le théâtre, notamment laprise des Tuileries le. Le bassin rond est utilisé pour la cérémonie de l'Être suprême le. On y place des effigies représentant l'Athéisme entouré de l'Ambition, de l'Égoïsme, de la Discorde et de la Fausse Simplicité.Maximilien de Robespierre y met le feu, dans une apothéose de cris et d'applaudissements. Le cortège se dirige ensuite vers leChamp-de-Mars. Le, ce même bassin accueille le cercueil deJean-Jacques Rousseau, drapé d'un drap parsemé d'étoiles (exhumé d'Ermenonville pour être porté auPanthéon).

Larue de Rivoli est tracée au début duXIXe siècle entre larue de Rohan et larue Saint-Florentin à l'emplacement notamment de l'impasse duManège et des terrains occupés par lesDames-de-l'Assomption[7]. Le jardin s'agrandit alors au nord-ouest. Lors de l'aménagement duquai des Tuileries, un mur d'appui est bâti le long de la terrasse du Bord de l'eau, avec des pierres extraites des carrières deChâtillon[8].

Aux angles occidentaux du jardin,Napoléon III fait construire deux bâtiments identiques :

En 1870-1871, lors dusiège de Paris, on fabrique desballons montés et certains en décollent. La fabrication quitte les Tuileries pour la gare de l'Est après un bombardement prussien. Le palais des Tuileries est détruit par un incendie durant laCommune de Paris en 1871. Le tableau deStanislas Lépine a été peint avant la démolition des ruines du Palais, réalisée entre décembre 1882 et septembre 1883. Les ruines sont visibles en arrière plan[9].

Religieuses et écolières au jardin des Tuileries, Paris,
Stanislas Lépine, 1871-1883
National Gallery,Londres.
Grande gerbe du jardin des Tuileries (), photographie d'Eugène Trutat,muséum de Toulouse.

En 1877, la rue des Tuileries, l'actuelleavenue du Général-Lemonnier, est ouverte à l'emplacement de la terrasse de l'ancien palais des Tuilerie. En 1883, les ruines des Tuileries sont rasées,ce qui rend actuellement très difficile la compréhension des lignes et de l'esthétique du jardin des Tuileries pour les visiteurs non avertis de la présence de l'ancien palais, le jardin était en effet entièrement conçu spécialement comme une mise en scène théâtrale pour mettre en valeur les volumes spécifiques du palais[réf. nécessaire]. Lejardin du Carrousel est aménagé en partie à l'emplacement du palais disparu. De ce fait, le jardin des Tuileries est désormais visible depuis l'avant de la grande cour dupalais du Louvre. L'avenue du Général-Lemonnier ayant été partiellement enterrée, les deux jardins sont dans la continuité l'un de l'autre.

À l'occasion de l'Exposition universelle de 1878,Henri Giffard fait voler des milliers de personnes dans unballon captif géant. En 1906, c'est le lieu de départ de laCoupe aéronautique Gordon Bennett[10].

Lesalon de l'automobile de Paris 1898 et celui de l'année suivante s'y déroulent. La première édition est un vrai succès, accueillant 140 000 visiteurs[11].

Lors de l'Exposition universelle de 1900, le jardin accueille en lesépreuves d'épée desJeux olympiques, puis le, unbanquet des maires réunissant plus de 22 000 d'entre eux[12].

Le, leFront populaire y organise la Fête de l'éducation physique aux Tuileries.

Le 23 mars 1918, durant laPremière Guerre mondiale, un obus lancé par laGrosse Bertha explose dans le jardin des Tuileries[13]. Le 28 mai 1918 un autre obus éclate près de la terrasse de l'Orangerie.

Pendant laSeconde Guerre mondiale, une partie du jardin est transformée en potager à cause du manque de ravitaillement durant l'Occupation. Le, le généralvon Choltitz, commandant duGroß-Paris y reçoit un ultimatum du colonelPierre Billotte de la2e DB et répond :« Je n'accepte pas les ultimatums. » Lors des combats qui suivent, le capitaine Branet s'empare de l'hôtelMeurice,rue de Rivoli, quartier-général des forces d'occupation allemande ; le capitaine Julien emprunte larue du Faubourg-Saint-Honoré pour atteindre le siège de laKommandantur,place de l'Opéra et de son côté le lieutenant Bricard nettoie le jardin des Tuileries. Les dix plaques commémoratives apposées le long du jardin à l'angle de la rue de Rivoli et de la place de la Concorde ne rendent pas complètement compte de l'intensité des combats et du nombre de victimes.

En 1995, suite à une consultation internationale organisée parJean-Paul Pigeat, un chantier de rénovation du jardin est confié à l'architecte François Roubaud et aux paysagistesLouis Benech etPascal Cribier. Un suivant se poursuit jusque 2026 (restauration des pierres, plantation d'arbres)[14],[15].

Iconographie

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  • Un tableau d'Eugène Lami représentant l'entrée de la duchesse d'Orléans dans le jardin des Tuileries le figure à la vente aux enchères de l'étude Tessier, Sarrou et associés à Paris-Drouot le (reprod. coul. dansLa Gazette Drouot,no 23,,p. 151).
  • Lemusée Carnavalet conserve deux dessins, l'un signéYvette Alde, l'autre signéJacques Lestrille, évoquant lakermesse aux étoiles dans le jardin des Tuileries au printemps 1955[16],[17].

Après-guerre

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De nombreuses chaises sont mises gratuitement à disposition des promeneurs dans tout le parc. Près dujardin du Carrousel, se trouvent le deuxième bassin du jardin et son loueur de bateaux à voile miniatures.

La granderoue de Paris y est installée, à quelques pas de larue de Rivoli, avant de rejoindre son emplacement initialplace de la Concorde. À l'est du jardin, près de l'arc duCarrousel, se trouvent de nombreuses statues d'Aristide Maillol. Le jardin abrite de nombreuses sculptures animalières d'Auguste Caïn.

En 1989, pour fêter le bicentenaire de la Révolution, le jardin accueille durant six moisles Tours de la Liberté des architectesJean-Marie Hennin etNicolas Normier, l'une d'elles est réinstallée ensuite àSaint-Dié-des-Vosges.

Le sculpteurAlain Kirili qui y avait exposé une de ses œuvres,Grand commandement blanc, propose au ministère de la Culture d'y installer des sculptures modernes et contemporaines, en s'inspirant de l'installation des dix-neuf statues deMaillol en 1964, à l'époque deMalraux. C'est chose faite en 1998-2000 : on peut y admirerLe Baiser, deRodin, en bronze, (liste MNR) ; uneMéditation avec bras de Rodin ; lesWelcoming Hands deLouise Bourgeois ;Reclining Figure, d'Henry Moore ;La Grande Musicienne deHenri Laurens ;Le Bel costumé deJean Dubuffet ;Personnage III, d'Étienne Martin ; l'Arbre des voyelles (1999) deGiuseppe Penoneetc.[18]. Certaines œuvres ne s'y trouvent plus en, celles deRoy Lichtenstein,Alain Kirili,Tony Cragg,Giacometti ouMax Ernst. Des expositions provisoires y ont lieu, commeMaman deLouise Bourgeois ouClara-Clara du sculpteur minimalisteRichard Serra au printemps 2008.

D'immenses tentes sont plantées deux fois par an dans le jardin dans le cadre de la semaine de la mode parisienne, ces tentes étant destinées à accueillir des défilés et lebackstage (maquillage, coiffure, habillage…).

Ce site est desservi par les lignes1,8 et12 à lastation de métroConcorde et par la ligne 1 à la stationTuileries.

  • Une vue depuis le sud sur le jardin, le bassin et les façades de la rue Rivoli.
    Une vue depuis le sud sur le jardin, le bassin et les façades de la rue Rivoli.
  • Jardin des Tuileries sous la neige.
    Jardin des Tuileries sous la neige.
  • Le petit bassin du jardin.
    Le petit bassin du jardin.
  • Le jardin.
    Le jardin.
  • Un des bassins du jardin.
    Un des bassins du jardin.

Lavasque olympique desJeux olympiques d'été de 2024 y est installée, au milieu du Grand bassin rond[6],[19].

  • La vasque olympique au cœur du jardin des Tuileries.
    La vasque olympique au cœur du jardin des Tuileries.
  • Elle devient l'une des attractions majeures des Jeux olympiques de Paris 2024.
    Elle devient l'une des attractions majeures des Jeux olympiques de Paris 2024.
  • En journée, elle est installée au milieu du Grand bassin rond.
    En journée, elle est installée au milieu du Grand bassin rond.
  • Tous les soirs, elle s'élève dans le ciel de Paris.
    Tous les soirs, elle s'élève dans le ciel de Paris.

Administration

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Contrairement à la plupart desespaces verts de Paris, le jardin des Tuileries n’est pas à la charge de la municipalité (c’est également le cas dujardin du Luxembourg, dujardin du Palais-Royal, duJardin des plantes, duparc de la Villette et duJardin d'acclimatation).

Depuis 2005, la gestion du jardin des Tuileries est confiée aumusée du Louvre, qui assure la mise en valeur. Il est entretenu par la sous-direction chargée des jardins, de la direction Patrimoine architectural et jardins dumusée du Louvre et son équipe constituée de dix-sept jardiniers d’art, uneconservatrice du patrimoine, une ingénieure du paysage et deux chefs de travaux d’art[20].

Les activités commerciales sont encadrées par le service des concessions de la Direction des relations extérieures du musée, qui délivrent des conventions d'occupation temporaire du domaine. Ces évènements ont lieu sur l'esplanade des Feuillants, une bande sablée qui borde la rue de Rivoli[21].

Dans la culture

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Vu par les peintres

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À la télévision

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Des scènes de la saison 2 de la série téléviséeBaron noir (2018) y sont tournées.

À la fin de l'épisode 6 de lasaison 4 de la série téléviséeDix pour cent (2020), une scène est tournée devant le bassin nord-est du jardin, près de la statue du tigre terrassant un crocodile (cf. partie suivante).

Sculptures du jardin des Tuileries

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Lucius Quinctius Cincinnatus par Denis Foyatier (1793-1863), Jardin des Tuileries, Paris
Denis Foyatier,Lucius Quinctius Cincinnatus (1834).
Vestiges du palais des Tuileries en 1903.

Les statues mises en place antérieurement à laRégence (à l'initiative deCatherine de Médicis, d'Henri IV ou deLouis XIV), ne sont plus visibles aujourd'hui mais on peut toutefois rencontrer des cas de réalisations antérieures à la Régence (mais non de mise en place), en particulier à la suite de transferts provenant des jardins deVersailles et deMarly[24].

Les originaux de certaines statues ont été généralement remplacés par des moulages, la plupart du temps pour préserver des œuvres qui sont alors rapatriées sous zone couverte (c'est le cas duLion au serpent d'Antoine-Louis Barye, remplacé par un moulage dès 1911[25]), quelquefois pour permettre un rapatriement dans les musées ou parcs où ils étaient auparavant : c'est le cas par exemple de l'Hercule Farnèse et de laFlore Farnèse repartis auparc de Sceaux (à l'orangerie pour ce qui est des originaux). À la mi-2018, on compte 27 moulages sur 147 œuvres présentes. Cependant, certaines statues, initialement installées dans le jardin n'ont pas été remplacées lors de leur déplacement : c'est le cas duSpartacus brisant ses chaînes, deDenis Foyatier, installé en 1831 et transféré au musée du Louvre en 1877[26],[24].

En 1910, pour la première fois, deux statues marquent l'entrée de la politique dans le jardin avec leMonument àJules Ferry deGustave Michel et leMonument àWaldeck-Rousseau deLaurent Marqueste. C'est à cette même période qu'est installé leMonument du conteurCharles Perrault (1908) deGabriel Pech, représentant le buste de Perrault entouré d'une ronde d'enfants[24].

Entre 1894 et 1933 y est installée la statueQuand même !. Deux arcades vestiges dupalais des Tuileries, composées d'éléments d'origine et d'autres sculptés à l'identique, ont été installées dans le jardin près dumusée du Jeu de Paume, et retirées en 1993 pour restauration ; une seule a été réinstallée en 2011[27].

La partie occidentale du jardin comporte un ensemble d'œuvres contemporaines, installées principalement en 1998-2000 sous la direction d'Alain Kirili[28]. Parmi les artistes présents, on peut citerGiuseppe Penone, avec l'Arbre des voyelles ;François Morellet ;Jean Dubuffet, avecLe Bel costumé ;Tony Cragg ;Anne Rochette et saComptine ;Daniel Dezeuze ;Roy Lichtenstein, avec leCoup de chapeau II etGalatea ;Germaine Richier et sonÉchiquier, grand ;Eugène Dodeigne etForce et Tendresse ;Alberto Giacometti et saGrande Femme II ;Henri Laurens et saGrande Musicienne ;Max Ernst et sonMicrobe vu à travers un tempérament.

Les sculptures du jardin des Tuileries sont répertoriées sur Wikipédia dans laliste des œuvres d'art public dans le1er arrondissement de Paris.

ParAuguste Caïn
  • Rhinocéros attaqué par deux tigres (1882), bronze.
    Rhinocéros attaqué par deux tigres (1882), bronze.
  • Lion et lionne se disputant un sanglier (1878), bronze.
    Lion et lionne se disputant un sanglier (1878), bronze.
  • Tigre terrassant un crocodile (1869 ou 1973), bronze.
    Tigre terrassant un crocodile (1869 ou 1973), bronze.
ParPaul Gasq
  • Médée (1896).
    Médée (1896).
ParLouis Lévêque,Pierre Le Gros le jeune.
ParMathieu-Meusnier
  • La Mort de Laïs (1849).
    La Mort de Laïs (1849).

Plan du jardin des Tuileries

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Notes et références

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Notes

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  1. Pour son histoire, cf. les articlesavenue du Général-Lemonnier etquai Aimé-Césaire, à l'angle desquels elle se trouve.

Références

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  1. « Palais du Louvre et jardin des Tuileries », noticeno PA00085992, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  2. « Jardins du Carrousel et des Tuileries », surlouvre.fr,(consulté le).
  3. abcd eteFélix et Louis Lazare,Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844,p. 645-649[lire en ligne].
  4. Pierre Lavedan,Histoire de l'urbanisme à Paris, Paris,Hachette,coll. « Nouvelle Histoire de Paris »,, 740 p.(ISBN 978-2-85962-012-7),p. 292.
  5. Inès Boittiaux,« 240 ans avant la vasque olympique, l’envol spectaculaire du premier ballon à gaz aux Tuileries », beauxarts.com,1er août 2024.
  6. a etbRomane Laignel Sauvage,« Le premier ballon à hydrogène était parti des Tuileries », ina.fr, 30 juillet 2024.
  7. Félix et Louis Lazare,op. cit.,p. 591-592[lire en ligne].
  8. Répertoire des carrières de pierre de taille exploitées en 1889, Librairie Polytechnique Baudry et Cie, 1890,p. 252-253.Lire en ligne.
  9. « Noons and schooll girls », surNational Gallery(consulté le)
  10. « 1st Coupe Aéronautique Gordon Bennett - Paris (FRA) 1906 », fai.org, consulté le 26 août 2024.
  11. Mathieu Flonneau, « Cent vingt ans d'automobilisme »,L'Histoireno 452, octobre 2018,p. 78-84.
  12. Stéphane Davet, « « Un jour, un festin ». En 1900, le banquet des maires », surlemonde.fr,(consulté le).
  13. [bpt6k4605797h/f6.item lire en ligne] surGallica
  14. Alyette Debray-Mauduy, « Des jardins parisiens en mouvement »,Le Figaro, cahier « Le Figaro et vous »,,‎,p. 30.
  15. Anne Valéry, « Jean-Paul Pigeat », surEncyclopædia Universalis
  16. Muséee Carnavalet,Yvette Alde dans les collections
  17. Musée Carnavalet,Jacques Lestrille dans les collections
  18. « Sculptures duXXe siècle au jardin des Tuileries »,www.culture.gouv.fr.
  19. Yves Jaeglé, « JO Paris 2024 : comment les Tuileries vont devenir le jardin de la vasque olympique », surleparisien.fr,(consulté le).
  20. [PDF]« Musée du Louvre, rapport d'activités 2014 », surlouvre.fr.
  21. Charles Jaigu, « Tuileries : des arbres ou des forains ? »,Le Figaro Magazine,‎,p. 30(lire en ligne).
  22. Le Guignol du jardin des Tuileries,parismuseescollections.paris.fr.
  23. Kermesse aux étoiles dans le jardin des Tuileries, printemps 1955. Les spectateurs devant un stand,parismuseescollections.paris.fr.
  24. ab etcEmmanuelle Héran, « Les Tuileries, un jardin peuplé de statues »,Grande Galerie. Le Journal du Louvre, été 2018,no 44,p. 74-83.
  25. En 2018, ce moulage en pierre reconstituée est en fin de vie.
  26. Noticeno 554,base Atlas,musée du Louvre.
  27. Caroline Hauer,« Paris : Vestiges du Palais des Tuileries, jeu de piste historique à travers la ville », parisladouce.com, 15 janvier 2020.
  28. « La sculpture contemporaine au jardin des Tuileries », ministère de la Culture,.

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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