Lejardin de la paix est un espace de mémoire et de réflexion conçu par des artistes et des paysagistes originaires des nations belligérantes de laPremière Guerre mondiale et disposé sur le lieu des combats.
Les jardins de la paix sont conçus en 2018 pour le centenaire de laPremière Guerre mondiale par l'association Art & Jardins Hauts-de-France et sont initialement situés en régionHauts-de-France. Ils sont ensuite étendus à laBelgique et à la régionGrand Est.
D’après Gilbert Fillinger, directeur d’Art et Jardins Hauts-de-France« l’idée était de donner une pérennité aux commémorations du centenaire, autour de la question de la paix […] c’était important d’avoir, à côté des lieux de mémoire d’un événement extrêmement violent, un endroit où s’asseoir, où souffler, respirer, s’apaiser. Un jardin est un lieu où on peut se retirer pour penser. »[1],[2].
Un premier « Jardin de la paix » avait été imaginé à Riga en Lettonie dès 1872 et réalisé finalement en 1908[3].
Passchendaele : jardin de la paix français « Le jardin de 100 ans », réalisé en 2019 par Mathieu Gontier & Pierre David - Wagon Landscaping, proche du Mémorial Muséum Passchendaele 1917.
Vouziers : jardin de la paixtchèque etslovaque "Le Jardin du silence", réalisé en 2022 par SLLA Architects & Atelier Divo, proche du nécropole nationale de Chestres.
Amiens : jardin de la paixaustralien "Le jardin des songes", réalisé en 2024 par ChartierDalix & JMDDesign, proche de lacitadelle
Arras : jardin de la paixécossais « La paix des sonneurs », réalisé en 2018 par Anna Rhodes & Melissa Orr, proche du cimetière militaire du Faubourg d’Amiens.
Compiègne : jardin de la paix franco-allemand « Le jardin du troisième train », réalisé en 2018 par Marc Blume, Gilles Brusset & Francesca Liggieri, proche de laclairière de l'Armistice.
jardin de la paix allemand « Cultiver la mémoire », réalisé en 2018 par Thilo Folkerts
jardin de la paix italien « 592 », réalisé en 2018 par Lorenza Bartolazzi, Luca Catalano & Claudia Clementini
jardin de la paixmarocain « Jardin des Hespérides », réalisé en 2018 par Karim El Achak & Bernard Depoorter
Flesquières : jardin de la paix franco-britannique « Do Not Take Peace For Granted », réalisé en 2021 par Sébastien Perret, Sandrine Verrando, James Hartley, Caroline Bellette-Gleize, Vivian Jolivet, proche du musée du Tank.
jardin de la paix tchèque et slovaque « La Marche de la Paix », réalisé en 2019 par Lenka Drevjaná, Zuzana Nemecková & Miroslava Staneková, proche de la nécropole nationale ;
jardin de la paixpolonais « Le Jardin des bleuets », réalisé en 2020 par Aleksandra Gierko, proche du monument aux volontaires polonais.
Notre-Dame-de-Lorette : jardin de la paix français « Promenade en sous-bois, lumières et transparences », réalisé en 2020 par Élise & Martin Hennebicque, proche de l’Anneau de la Mémoire.
Péronne : jardin de la paixirlandaisetnord-irlandais « Le jardin d’Eutychia », réalisé en 2018 par Peter Donegan & Ian Price, dans les douves du château.
jardin de la paix néo-zélandais « Rangimarie », réalisé en 2018 par Xanthe White, dans les douves des fortifications Vauban.(Ce jardin est innaccessible actuellement, il a subi des inondations et des dégradations. La réflexion autour de sa restauration est actuellement en cours.)
jardin de la paix belge "À l’assaut du rempart", réalisé en 2018 par Thomas Van Eeckhout & Mathieu Allain, dans les douves des fortifications Vauban.