« Issue d'une famillejuive décimée », Janine chasseguet-Smirgel inaugure« des échanges où se confrontent, sur le plan clinique, des cures d'enfants de victimes et d'enfants de bourreaux »[3].
Dans le domaine théorique, elle analyse et critique, parmi les premières, les positions « sur la primauté de l'organe viril » dans les théories deSigmund Freud sur la sexualité[4] tout en s'écartant des positions deKaren Horney[5]. Son livreLe corps comme miroir du monde est un exemple des positions qu'elle défendait notamment contre les idées deWilhelm Reich, contre lequel elle avait déjà écrit avec son mari[6]. Elle se montre critique à l'égard des idées deLacan[7]. Dans la même veine, elle s'en prend à la vision actuelle sur la sexualité et l'indifférenciation des sexes qu'elle ramène à « la haine du féminin maternel »[8].
Pour une psychanalyse de l'art et de la créativité, Paris, Payot, 1971; éd. poche, Paris, Payot, coll. "PBP", 1977.
« Essai sur l'Idéal du Moi. Contribution à l'étude psychanalytique de " la maladie d'idéalité " », Rapport présenté au XXXIIIe Congrès des psychanalystes de langues, dansRevue française de psychanalyse, Tome XXXVII - Sept.-Déc.1973, « XXXIIIe Congrès des psychanalystes de langues romanes L'Idéal du Moi », Presses universitaires de France,[lire en ligne].
La maladie d'idéalité. Essai psychanalytique sur l'idéal du moi, Paris, L'Harmattan, 2000, coll. « Émergences »,(ISBN2-7384-8701-7).
avecBela Grunberger,Freud ou Reich. Psychanalyse et illusion, Paris, Tchou, 1976, coll. "Les Abysses".
Sous la direction,Les stades de la libido, Paris, Tchou, 1978,(ISBN2-7107-0083-2).
Le cri des enfants sans voix : l'Holocauste et la deuxième génération, une perspective psychanalytique, Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 2001.
Le corps comme miroir du monde, Paris, PUF, 2003,(ISBN2-13-053922-X).
Les deux arbres du jardin : essais psychanalytiques sur le rôle du père et de la mère dans la psyché, Paris, Éditions des Femmes, 2005,(ISBN2-7210-3593-2).