Pour les articles homonymes, voirLloyd.
Cet article est uneébauche concernant unzoologiste ou unbotanistefrançais.
Directeur Jardin des plantes de Nantes |
---|
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités |
Abréviation en botanique |
---|
James Lloyd est un botaniste anglais né àLondres le[1] et mort àNantes le.
Né à Londres, James Lloyd suit sa mère et son beau-père en France à l'âge de 21 ans. Au collège, il éprouve un intérêt grandissant pour la musique et la botanique, ce qui contrarie quelque peu les projets de ses parents. La famille se fixe à Nantes en1831. J. Lloyd cesse ses études à cette époque et concentre son activité sur les plantes. Il parcourt inlassablement l'ouest de la France, en particulier laVendée, laLoire-Atlantique, leMorbihan et leFinistère. Il travaille souvent seul et n'est membre d'aucune société savante : il publie peu et par l'intermédiaire de tiers.
À l'été1841, Lloyd, qui passe souvent auJardin des plantes de Nantes, etJean-Marie Écorchard le directeur de celui-ci, auquel il envie son poste et conteste le titre de botaniste, viennent à se quereller. Mais cette discussion prend le caractère d'une rixe quand les mots « d'ignorant » et de « polisson » sont suivis d'une empoignade qui les mène directement au tribunal. À la suite de cela Lloyd est banni du jardin des plantes. C'est cet événement et son amitié pourAlexandre Boreau qui le poussa cinquante-cinq ans plus tard à léguer à la ville d'Angers sa riche bibliothèque et sonherbier (100 000 collectes parmi 24 000 espèces) qui servirent de base à ses publications. Ses collections sont aujourd'hui conservées au département botanique dumuséum des sciences naturelles d'Angers.
Les résultats de ses travaux l'amènent à rédiger uneFlore de Loire-Inférieure devenueFlore de l'Ouest de la France au cours de cinq éditions qui vont s'échelonner sur un demi-siècle (1844, 1854, 1868, 1886, 1897[2]), dans laquelle il effectue une description des espèces qu'il découvre : laRenoncule blanche (Ranunculus ololeucos) en 1844, l'Angélique des estuaires (Angelica heterocarpa) en 1859 et laCochléaire des estuaires (Cochlearia aestuaria) en 1886. Il est également reconnu pour les 25 exemplaires d'un alguier, le plus complet jusqu'alors en France qui présente 500 espèces atlantiques.
Ses distractions se résument à la musique et à la culture des tulipes. Cette dernière passion le suit jusque sur son lit de mort où par écrit, dans son français teinté d'anglais, il enjoint à un ami de passer voir ses fleurs.
Il ne doit pas être confondu avec un autre botaniste gallois,Edward Llwyd, en l'honneur de qui le genreLloydia fut nommé.
J.Lloyd est l’abréviation botanique standard deJames Lloyd.
Consulter la liste des abréviations d'auteur en botanique oula liste des plantes assignées àcet auteur par l'IPNI,la liste des champignons assignés parMycoBank,la liste des algues assignées par l'AlgaeBase et laliste des fossiles assignés à cet auteur par l'IFPNI.