Rentré à Paris vers 1629, il épouse le Marie Grégoire, fille d'unapothicaire de Lagny et de Marie Vouet, sœur des peintresSimon Vouet etAubin Vouet. La sœur de Marie Grégoire, Marguerite Grégoire se marie par contrat du 16 novembre 1632 avecMichel Corneille[1]. Il a travaillé sous la direction de Simon Vouet pendant une dizaine d'années. De ce mariage sont nés seize enfants. Le troisième fils de Jacques Sarrazin, Bénigne, baptisé le, a été peintre du roi. Il est mort aux galeries du Louvre, le dans le logement de son père qu'il avait obtenu par un brevet après sa mort[2]. Par le brevet du, il a obtenu une pension annuelle de300 livres du roi pour étudier à l'académie du roi à Rome[3]. Il est présent à Rome en 1664 et étudie à l'Accademia di San Luca[4]. Il est connu pour un séjour à Marseille où il a exécute des peintures dans la chapelle de l'hôtel de ville, en 1674[5],[6]. Le second fils de Jacques Sarrazin, Pierre-Jean, baptisé le, a aussi été peintre[7].
↑OlivierMichel,« III - Les peintres français et les concours de l'académie de Saint-Luc au XVIIe siècle », dansVivre et peindre à Rome auXVIIIe siècle, Rome, Publications de l'École Française de Rome (no 217),(lire en ligne),p. 66
Geneviève Bresc-Bautier, Isabelle Leroy-Jay Lemaistre (sous la direction deJean-René Gaborit, avec la collaboration de Jean-Charles Agboton, Hélène Grollemund, Michèle Lafabrie, Béatrice Tupinier-Barillon),Musée du Louvre. département des sculptures du Moyen Âge, de la Renaissance et des temps modernes. Sculpture française II. Renaissance et temps modernes. Vol. 2 Goujon - Warin et Anonymes, Paris, Éditions de la Réunion des musées nationaux, 1998.
Françoise de La Moureyre, « Décor sculpté au château de Maisons (1642-1664) : l'équipe de Jacques Sarazin »,Les Cahiers de Maisons, 1996, 25, p. 42-61.
Claudine Lagoutte, « L'Œuvre de Jacques Sarazin au château de Maisons »,Les Cahiers de Maisons, 1993, 22, p. 16-25.
Geneviève Bresc-Bautier, « Jacques Sarazin, 1592-1660 »,Les Cahiers de Maisons, 1993, 22, p. 6-15.
Geneviève Bresc-Bautier, Barbara Bréjon de Lavergnée et Françoise de La Moureyre Françoise,Jacques Sarazin, sculpteur du Roi (1592-1660), catalogue d’exposition (Noyon, musée du Noyonnais, 4 juin-15 août 1992), Paris, Réunion des musées nationaux,.
Françoise de La Moureyre, « Fortune critique de Jacques Sarazin, 1592 - 1660 : Sarazin et l'évolution du goût »,Gazette des Beaux-Arts, 1992, 134, 1485, p. 229-260.
Barbara Brejon de Lavergnée, Françoise de La Moureyre, « Drawings by the sculptor Jacques Sarazin »,Master drawings, 1991, 29, 3, p. 284-300.
Françoise de La Moureyre, Joël Perrin, Geneviève Bresc-Bautier, « Mieux vaut un vrai Delabarre qu'un faux Sarazin : le tombeau de Donadieu de Puycharic et le sculpteur Gervais Delabarre »,Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français, 1991, p. 65-90.
André Girodie,Jacques Sarazin, sculpteur. Sa vie et ses œuvres,, 31 p., compte-rendu parPaul Vitry, « Girodie (André). Jacques Sarazin, sculpteur. Sa vie et ses œuvres, 1934 - Digard (Marthe), Jacques Sarrazin. Son œuvre. Son influence »,Bulletin Monumental,t. 93,no 2,,p. 261-264(lire en ligne)
Simone Hoog, avec la collaboration de Roland Brossard (préf. Jean-Pierre Babelon),Musée national de Versailles. Les sculptures. I - Le musée, Paris, Réunion des musées nationaux,.
Auguste Jal,« Sarazin (Jacques) ?1590-1660, (Pierre) ?1601-16.., (Pierre-Jean) 1633- , (Bénigne ou Benoît) 1635-1685 », dansDictionnaire critique de biographie et d'histoire : errata et supplément pour tous les dictionnaires historiques, Paris, Henri Plon imprimeur-éditeur,,2eéd.(lire en ligne),p. 1102-1103
Pierre Kjellberg,Le Nouveau guide des statues de Paris, Paris, La Bibliothèque des Arts,.
Marthe Digard,Jacques Sarrazin, Son œuvre - Son influence, Paris, Librairie Ernest Leroux,.