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Jacques Henri Lartigue

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Pour les articles homonymes, voirLartigue.

Jacques Henri Lartigue
Biographie
Naissance
Décès
(à 92 ans)
Nice
Nom de naissance
Jacques Henry Charles Auguste LartigueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
française
Formation
Activités
Enfant
Dany Lartigue(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique
Site web
Plaque commémorative, 102rue de Longchamp (Paris).

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Jacques Henri Lartigue, né le àCourbevoie et mort le àNice, est unphotographe,peintre etécrivainfrançais.

Biographie

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Jacques Henri Charles Auguste Lartigue naît au 27,rue Saint-Denis àCourbevoie[1] dans une famille fortunée. Son père, Henri Frédéric Hippolyte Lartigue (1859-1953), a exercé des fonctions dirigeantes dans divers secteurs (banque, compagnie de chemin de fer, presse)[2]. Sa mère est Marie Eugénie Henriette Haguet (1868-1953).

Il apprend la photographie avec son père dès 1900. Répondant à l’enthousiasme de son fils, Henri Lartigue lui offre pour ses 8 ans, en 1902, son premier appareil photographique. Dès lors, il ne cesse de photographier sa vie d’enfant rythmée par les voyages en automobile, par les vacances en famille et, surtout, par les inventions de son frère aîné, Maurice, surnommé « Zissou ». Les deux frères sont passionnés par l’automobile, l’aviation et tous les sports alors en plein essor que Jacques Henri enregistre grâce à son appareil photographique. Il continuera adulte à fréquenter les manifestations sportives et à pratiquer lui-même quelques sports réservés à l'époque aux personnes aisées : ski, patinage, tennis, golf.

Il pratique la photographie en couleurs, par le procédéautochrome, et la photographie en relief.

Parallèlement, il entreprend la rédaction d’un journal qu’il poursuivra toute sa vie et commence à dessiner et à peindre. La peinture devient et restera son activité professionnelle, mais son œuvre peinte, mondaine et conventionnelle, ne connaîtra jamais la notoriété de son œuvre photographique où il exprime toute son originalité.

À partir de 1922, il expose dans plusieurs salons à Paris et dans le sud de la France. Entre-temps, en 1919, il a épousé Madeleine Messager (1896-1988), dite « Bibi », fille du compositeurAndré Messager et de la compositrice irlandaiseHope Temple, connue pour ses chansons. Ils ont eu un fils, Dany, né en 1921. Ils divorcent en 1931. Entre 1930 et 1932, il a une liaison intermittente avec Renée Perle, une jeune mannequin d’origine roumaine, avant d'épouser, en 1934, Marcelle Paolucci (dite « Coco ») dont il divorcera au bout de trois ans. Début 1942 il rencontre Florette Orméa qu'il épouse en 1945 et avec qui il finira sa vie[3].

Jusqu’au début desannées 1930, il mène une vie luxueuse et mondaine. Mais la fortune des Lartigue s’étiole et Jacques Henri est contraint de trouver d’autres sources de revenus. Il vit alors chichement de sa peinture durant les années 1930 et 1940. Dès les années 1950, il commence à exister comme photographe tout en continuant à peindre.

En 1962, avec Florette, sa troisième épouse, Lartigue embarque à bord d’un cargo à destination deLos Angeles. Lors d'un détour par la Côte Est, ils rencontrentCharles Rado, de l’agenceRapho, qui contacteJohn Szarkowski, alors jeune conservateur du département photographique duMoMA àNew York. L’enthousiasme est général ; en 1963, Jacques Henri Lartigue expose pour la première fois à l'âge de 69 ans au MoMA quelques-uns des nombreux clichés qu’il a réalisés au cours de sa vie. La même année, le magazineLife lui consacre unportfolio et ce numéro, qui annonce la mort du présidentJohn Fitzgerald Kennedy, fait le tour du monde : Lartigue devient du jour au lendemain l’un des grands noms de la photographie duXXe siècle.

En 1975, la première rétrospective de son œuvre a lieu aumusée des Arts décoratifs à Paris. Un an auparavant, Lartigue a réalisé en photographie leportrait officiel du président de la République,Valéry Giscard d'Estaing.

En 1979, l’acte de donation est signé : Lartigue est le premier photographe français à faire don, de son vivant, de son œuvre à l’État français. Il charge l’Association des amis de Jacques Henri Lartigue de conserver et de diffuser le fonds. En 1980, l’exposition parisienne « Bonjour Monsieur Lartigue » auGrand Palais célèbre la donation.

En 1971, il reçoit la mention du prix du livre desRencontres d'Arles pourJournal d'un siècle. En 1985, le ministreMichel Poniatowski lui remet avec Alain de Tilière, Président du Comité de France, « la Coupe d'Or du Bon Goût Français » à l'occasion de la rétrospective de ses œuvres auGrand-Palais. Jusqu’à ses derniers jours, il poursuit son œuvre à travers la photographie, la peinture et l’écriture.

Il meurt àNice le.
Il laisse plus de 100 000 clichés, 7 000 pages de journal et 1 500 peintures.
il est inhumé dans le cimetière d'Opio.

Famille

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Il est le père deDany Lartigue, peintre et entomologiste[4], et le grand-père deMartin Lartigue qui joue le rôle de Petit Gibus dans le filmLa Guerre des boutons (1962) d'Yves Robert et de François Lartigue qui joue le rôle de Grand Gibus dans le même film.

Expositions

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Expositions personnelles

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Expositions collectives

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Extraits publiés du journal de Lartigue

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  • Mémoires sans mémoire, Paris,R. Laffont, 1975
  • Mon livre de photographie, avec la collaboration d'Yvette Métral, Paris,Flammarion, 1977
  • L'Émerveillé : écrit à mesure, 1923-1931, Paris,Stock, 1981
  • L'Œil de la mémoire : 1932-1985, Paris,Carrère, 1986

Postérité

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Donation Jacques Henri Lartigue

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En 1979, Jacques Henri Lartigue fait don à l'État de l'intégralité de son œuvre photographique et confie à l'Association des Amis de Jacques Henri Lartigue, dite « Donation Jacques Henri Lartigue »[8], le soin de conserver, mettre en valeur, et de diffuser cette œuvre. Seule gestionnaire des droits, la Donation assure plusieurs missions qui contribuent au rayonnement de l’œuvre dans le monde au travers des actions suivantes :

  • L’inventaire et la conservation du fonds par des opérations de sauvegarde, de conditionnement et/ou de restauration.
  • La cession des droits de reproduction de l'œuvre du photographe.
  • L'édition de livres, de catalogues d’expositions et de cartes postales.
  • La création et la location d'expositions prêtes à l’accrochage.
  • La vente de tirages de collection, relayée à l’étranger par les galeries partenaires.

Le fonds

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  • 135 albums d'un format 52 x 36 cm. Ils commencent en 1880 (avec les photographies de sa famille) et s'achèvent à sa mort en 1986.
  • L'intégralité des négatifs noir et blanc ou couleur
  • L'ensemble des appareils photographiques qu’il avait conservés
  • Le journal manuscrit et tapuscrit (de 1911 à 1986)
  • 29 peintures déposées au centre d’art Jacques-Henri-Lartigue, àL’Isle-Adam.

Fondation Jacques Henri Lartigue

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À sa mort, en 2000, Florette Lartigue, a légué ses biens à laFondation de France dans le but de financer des projets consacrés à Jacques Henri Lartigue (exposition, colloque, film…)[9]. La fondation Jacques Henri Lartigue soutient également les jeunes photographes et peintres en versant une bourse.

Hommages

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Décoration

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Notes et références

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  1. Archives départementales des Hauts-de-Seine, État civil, naissances 1894, E_NUM_COU_N1894, acte n° 226, vue 60/129.
  2. Jacques Henri Lartigue 1894-1986. L'album d'une vie[texte intégral (page consultée le 26 mars 2024)]
  3. Quentin Bajac,Alain Sayag etClément Chéroux,Lartigue : l'album d'une vie, 1894-1986 L'album d'une vie, Paris, Centre Pompidou,(ISBN 2-84426-168-X,978-2-84426-168-7 et2-02-060511-2,OCLC 300770905,lire en ligne),p. 131.
  4. « La Messardière accueille les Lartigue, père et fils », surarchives.varmatin.com(consulté le).
  5. Kevin Moore 2003.
  6. Pascal Charras, « Bram: 100 photographies étonnantes à voir à l'Espace des Essar[t]s jusqu'au 25 septembre », surladepeche.fr,(consulté le)
  7. Affiche de l'exposition, collection dumusée d'Art et d'Histoire Louis-Senlecq à L'Isle-Adam, reproduite dans le catalogueDouble je : Jacques Henri Lartigue, peintre et photographe, 1915-1939, Somogy éditions d'art, musée d'Art et d'Histoire Louis-Senlecq, 2010, 176 p.
  8. Donation Jacques Henri Lartigue.
  9. Voir surfondationdefrance.org.
  10. (en-US) « COPINE », sur大貫妙子 Taeko Onuki(consulté le)
  11. « BODMR n°10 du 25 juin 1981 page 208 », surlegifrance.gouv.fr(consulté le)

Voir aussi

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Bibliographie

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Filmographie

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  • L'Amateur de rêve - Centenaire de la naissance de Jacques Henri Lartigue, co-réalisé parRoger Pic et Patrick Roegiers, texte dit parAndré Dussollier, production Lux Modernis, 1994

Liens externes

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