Pour les articles homonymes, voirJacques Hébert etHébert.
| Sénateur canadien Wellington | |
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Paul Desruisseaux(en) |
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Jacques Hébert (né le à Montréal - mort le dans la même ville) était unjournaliste,essayiste,éditeur ethomme politiquequébécois, membre duParti libéral du Canada, qui fut égalementsénateur deWellington de 1983 à 1998.
Jacques Hébert a fait ses études auCollège Sainte-Marie de Montréal, à l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard et à l'École des hautes études commerciales de Montréal.
Il a été le directeur fondateur de l'hebdomadaireVrai, secrétaire et administrateur de la revueCité libre et directeur fondateur desÉditions du Jour[1]. Il fonda également la Ligue des droits de l'homme, qui devint par la suite laLigue des droits et libertés, avecPierre Elliott Trudeau, Gérard Labrosse et J.Z. Léon Patenaude, en 1963[2].
Tout au long de sa vie, il fut un farouche adversaire et détracteur deMaurice Duplessis. Il était également opposé aunationalisme québécois sous toutes ses formes[3].
Il a écrit et plaidé publiquement en faveur de l'innocence deWilbert Coffin lors de l'Affaire Coffin, notamment dans un ouvrage intituléCoffin était innocent publié auxÉditions de l'Homme, en 1958, qu'il fonde la même année. Trois ans plus tard, il fonde lesÉditions du Jour[4], maison d'édition qui sera très influente dans le milieu littéraire québécois dans les années 1960 et au début des années 1970. Il quitte en 1974.
En 1971, il fondeJeunesse Canada Monde, alors que c'est en 1977 qu'il a fondéKatimavik. Ces deux organismes ont un point en commun : réunir des jeunes de partout, d'origines différentes, de langues et cultures différentes. Le programme de Jeunesse Canada Monde a un volet international (en général, trois mois dans une communauté canadienne et trois mois à l'étranger), alors que Katimavik propose une meilleure compréhension du Canada en proposant trois communautés canadiennes. En général, ces programmes sont d'une durée de cinq à neuf mois.
Il adoraitCuba et, dans les dernières années de sa vie, il y vivait la plupart de ses hivers.
Décédé le àMontréal à l'âge de 84 ans, il a légué son corps à l'Université de Montréal.
Il y a unfonds Jacques Hébert àBibliothèque et Archives Canada[5].