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Jacques Goddet, né le àParis[1] et mort dans la même ville le, est unsportif etjournalistefrançais.
Après ses études à Paris, puis en Angleterre, il choisit le journalisme sportif. Il devient directeur dujournalL'Auto en1931 et succède ainsi à son mentorHenri Desgrange. En1936, il devient directeur duTour de France cycliste, poste qu'il occupe jusqu'en1987. Il est également directeur duParc des Princes, dans lequel il loge même de 1949 à 1966, et duParc omnisports de Paris-Bercy.
Jacques Goddet est favorable aux innovations techniques dans les compétitions contrairement à son prédécesseur, Henri Desgrange, qui désirait conserver le caractère plus traditionnel duTour de France. C'est sous son égide que le dérailleur est autorisé dès sa première année à la tête de la course, que le classement par points (récompensé par le maillot vert) est introduit, de même que le concept du prologue au début de la course.
Il est le deuxième président d'honneur de l'Union des Audax français, succédant à Henri Desgrange. Il repose aucimetière de Passy.
Lors duTour de France 2010, un prix est décerné à la16e étape au cycliste passé le premier aucol du Tourmalet à l'occasion des cent ans du premier franchissement desPyrénées. Le gagnant dusouvenir Jacques Goddet, le FrançaisChristophe Moreau, a reçu une prime de 5 000 €.
Depuis 2004, un prix journalistique porte son nom. Fondé et organisé par Christophe Penot à la demande deJean-Marie Leblanc, alors directeur duTour de France, lePrix Jacques-Goddet récompense chaque année le meilleur article de presse écrit en langue française pendant le Tour de France.Jacques Delors,Valéry Giscard d'Estaing, le princeAlbert II de Monaco,Michel Rocard,Bernadette Chirac,Pascal Lamy,Jean-Louis Debré,Jean-Yves Le Drian ont notamment été les invités d'honneur de ce prix francophone.

Après avoir paru sous l’Occupation jusqu’au,L'Auto est frappé d’interdiction de parution. Jacques Goddet use alors de toutes ses relations avec laRésistance pour réhabiliter le journal sous un autre titre.L'Équipe, nouvelle formule, parait le (trois fois par semaine), puis quotidiennement (6 jours sur 7 dès1948, puis tous les jours à partir de 1998,coupe du monde de football en France oblige). Sa passion du sport alliée au besoin d'alimenter l'actualité sportive tout au long de l'année amène Jacques Goddet à créer des compétitions. Ainsi est-il non seulement directeur duTour de France de 1936 à 1987, deParis-Roubaix,Bordeaux-Paris etParis-Tours de 1929 à 1988 sans discontinuer, mais aussi à l'origine, avec ses collaborateurs deL'Équipe, notammentGabriel Hanot, de la Coupe d'Europe des clubs champions de football, l'ancêtre de l'actuelleLigue des champions de l'UEFA. Les rencontres de cette compétition ayant lieu à l'origine le mercredi sont générateurs de vente en semaine. Ainsi, les forts tirages ne sont plus réservés au lundi.
Jacques Goddet a également été un journaliste, dont les éditoriaux dans le journalL'Équipe, en particulier au moment duTour de France, étaient soucieux d'une langue française maniée à la perfection[2]. Les deux courts extraits présentés ici ont pour terrain le même haut lieu de la Mémoire duTour, l'ascension duPuy-de-Dôme :
Lus par des centaines de milliers de personnes, dont une part ne lisait le journal qu'en cette occasion[5], les éditoriaux de Jacques Goddet constituent par eux-mêmes un apport à la littérature cycliste, apport complété par ses mémoires,L'Équipée belle, un volume de plus de 500 pages très denses balayant un siècle de sport et de journalisme sportif. Dans cet ouvrage, il indique que« le tirage quotidien moyen deL'Équipe tourna toujours autour de 320-350 000 exemplaires »[6].
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