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Jacques François

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Jacques François
Description de cette image, également commentée ci-après
Jacques François en 1941 (photostudio Harcourt).
Données clés
Nom de naissanceHenri Jacques Daniel Paul François
SurnomJacques François
Naissance
16e arrondissement de Paris (Seine,France)
NationalitéDrapeau de la FranceFrançaise
Décès (à 83 ans)
18e arrondissement de Paris (France)
ProfessionActeur
Films notablesLe Jouet
Je suis timide mais je me soigne
Confidences pour confidences

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Jacques François est unacteurfrançais, né le àParis 16e et mort le àParis 18e[1].

En plus d'une longue carrière théâtrale, il est très connu du grand public pour ses seconds rôles au cinéma à partir desannées 1970.

Il a incarné, souvent dans des comédies, des personnages de pouvoir, sérieux et droits : ministres, généraux, préfets, commissaires de police, avocats, hommes d'affaires, etc.

Biographie

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Origines, jeunesse et débuts

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Henri Jacques Daniel Paul François naît le dans le16e arrondissement de Paris[2],[3] dans une famille très aisée ; son père, Paul François, est avocat, sa mère est américaine[4]. Il connaît une enfance et une jeunesse difficiles, ainsi qu'il le déclare :« J'ai vécu une enfance pénible. Pas matériellement, non. Mais affectivement. Mes parents se haïssaient. Ils déversaient leur rancœur sur moi. Mon père, avocat de renom, était terriblement autoritaire[5]. » Il reste fâché avec lui pendant vingt années. Il trouve du réconfort auprès de son beau-père, chirurgien connu, qui le soutient.

Il fait ses études aulycée Condorcet, à l'école Fénelon à Paris et à lavilla Saint-Jean àFribourg[6] en Suisse.

Il suit les cours de théâtre deCharles Dullin,René Simon etRaymond Roulleau. Il débute sur scène avec la pièceLa Fureur d'aimer[4] avant la Seconde Guerre mondiale.

Parcours militaire

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Au début de la Seconde Guerre mondiale, Jacques François est engagé dans la marine. Il est rapidement démobilisé à la suite dela défaite française de et retrouve Paris[4].

À l'été 1944, à l'arrivée de l'armée française pour lalibération de Paris, il redevient militaire en étant nommé capitaine de la1re armée dugénéral de Lattre, où il est officier de liaison : il escorte notamment le généralWeygand, lors de sa libération duchâteau d'Itter dans le Tyrol, en[7].

Carrière

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Engagé comme assistant dans le cabinet d'avocats de son père, Jacques François quitte le domicile paternel le jour de ses21 ans[réf. nécessaire].

Il retrouve le théâtre en travaillant avecMarcel Herrand auxMathurins. En 1941, il tourne dans son premier film,Les affaires sont les affaires, aux côtés deCharles Vanel.

En 1946 aux côtés dePierre Fresnay authéâtre des Noctambules, l’acteur participe à la création de la pièce deMaurice Clavel, Les Incendiaires[4]. Toujours en 1946, il interprétera le comte d 'Artois, dans le film deMarcel L'HerbierL'Affaire du collier de la reine.

En 1947, il est engagé àHollywood[8], expérience qu'il juge décevante. Il part en 1948 pour jouer le rôle principal deLettre d'une inconnue : le rôle échoit àLouis Jourdan. Il découvre la vie des acteurs des grands studios, pas toujours passionnante au quotidien, et fait la connaissance des « Français de Hollywood », dont le plus connu d'entre eux,Charles Boyer. Jacques François croiseMarlene Dietrich ; lors d'un dîner, elle le confond avecGérard Philipe. Il est aussi le cavalier d'Hedy Lamarr, très belle et sulfureuse actrice de six ans son aînée, au cours de diverses soirées. Seule son apparition dansEntrons dans la danse (1949), aux côtés deFred Astaire etGinger Rogers, témoigne de son passage à laMetro-Goldwyn-Mayer (MGM), son contrat ayant été entretemps vendu àUniversal.

Il racontera plus tard à ce sujet qu'excédé par le fait que la MGM ne le faisait plus tourner, il est monté jusqu'au bureau du directeur après avoir bousculé la secrétaire pour demander ce que signifiait ce « bordel » et s'entendre dire que son contrat avait été vendu à Universal.

Jacques François revient rapidement en France où il se consacre davantage authéâtre. Il joue dans des dizaines de pièces, dirigé par les meilleurs metteurs en scène.Jean Anouilh est l'un de ses auteurs de prédilection. Il participe à plusieurs films, dontLes Grandes Manœuvres aux côtés deGérard Philipe.

Il renoue avec le cinéma dès le début desannées 1970. Il y joue des personnages austères et autoritaires, défenseurs de l'ordre établi ou servilement respectueux de la hiérarchie, comme le directeur de radio dansTout le monde il est beau, tout le monde il est gentil (1972), de riches bourgeois comme le pharmacien colérique dansLe Père Noël est une ordure (1982). Dans ce dernier film, la production ne pouvant lui payer son cachet habituel, il préféra jouer son rôle gratuitement plutôt que d'accepter le cachet dérisoire proposé. Il s'illustre dans de nombreux autres films comiques, commeLe Gendarme et les Gendarmettes (1982),Papy fait de la résistance (1983),L'Opération Corned Beef (1990) ouLes Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 (1998) etLes Acteurs (2000) deBertrand Blier où l'on se souvient de son monologue aussi grossier qu'il était distingué.

Jacques François a également participé au doublage d'acteurs anglophones commeLaurence Olivier dansLe choc des Titans ouPhilip Stone dansShining deStanley Kubrick.

Parfaitement bilingue, il a servi d'interprète àAlec Guinness lors d'une émissionApostrophes.

Vie privée

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En 1966, Jacques François a épousé la comédienneMadeleine Delavaivre[2],[4] avec laquelle il s'était lié lors d'une tournée mondiale de la pièceLe Misanthrope. Il y jouait le rôle d'Alceste et sa future épouse celui de Célimène[9]. Ils ont un fils prénommé Cyril[6] né en 1967.

Mort

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Lacanicule de 2003 provoque chez Jacques François des problèmes pulmonaires et respiratoires. Il en meurt le de la même année, dans le18e arrondissement de Paris[2],[3],[1]. Il est incinéré aucrématorium ducimetière du Père-Lachaise[10], et ses cendres sont récupérées par la famille.

Filmographie

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Années 1940

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Années 1950

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Cinéma

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Télévision

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Années 1960

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Télévision

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Années 1970

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Cinéma

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Télévision

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Années 1980

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Cinéma

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Télévision

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Années 1990-2000

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Cinéma

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Télévision

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Théâtre

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Auteur

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Comédien

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Doublage

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Cinéma

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Films

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Distinctions

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Notes et références

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  1. a etbInsee, « Acte de décès de Henri Jacques Daniel Paul François », surMatchID(consulté le)
  2. ab etcLES GENS DU CINEMA, « Fiche de Jacques François (né Henri Jacques Daniel Paul François) », surwww.lesgensducinema.com(consulté le)
  3. a etbInsee, « Paul François dans le fichier des personnes décédées », surdeces.matchid.io(consulté le)
  4. abcd etePhilippe Pelletier, « Jacques François - CinéArtistes.com », surwww.cineartistes.com(consulté le)
  5. Télé 7 jours n° 1015, semaine du 10 novembre 1979, page 121, article de Lise Genet.
  6. a etbWho’s Who in France : dictionnaire biographique, Éditions Jacques Lafitte,.
  7. Jacques Weygand,Mon père
  8. France-Soir, 28 août 1947, p.1 : "André François (sic), un jeune comédien encore peu connu en France - mais qui s'est fait remarquer l'année dernières aux Noctambules dans "Les Incendiaires", la pièce de Maurice Clavel - vient de signer un contrat de longue durée avec la firme Universal. Et pour ses débuts il incarnera le principal rôle masculin aux côtés de la touchante héroïne de "Rebecca" dans un film dirigé par Max Ophüls."
  9. Télé 7 Jours n° 360, semaine du 11 au 17 février 1967, pages 46 et 47, article de Stéphane Epin.
  10. « Jacques François est mort », surL'Obs,(consulté le)

Liens externes

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