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Jacques Dhont, dit "Thierry", né àLille (Nord) le et décédé le à Paris, fut un dirigeant régional du mouvement de RésistanceCombat, sous l'occupation allemande, pendant laSeconde Guerre mondiale.Il a épousé Jeannine Michelle Carlini dont il avait fait la connaissance à la fin de l'occupation à Pau.
En, Dhont publicitaire habiteParis. Signalé àHenri Frenay par un des premiers militants deMarseille,Robert Dupleix, Dhont entre au groupe parisien duMouvement de libération nationale. Il est un des fondateurs à Paris du journal clandestinLes Petites Ailes de France. ÀRobert Guédon, il présente son amiMaurice Bourdet.
En, recherché par laGeheime Feldpolizei, Dhont se réfugie enzone non-occupée où il apprend à Frenay le démantèlement deCombat Zone Nord. Frenay nomme Dhont adjoint d'André Hauriou chef de Combat àToulouse. Inconnu à Toulouse, Dhont est la doublure d'Hauriou, juriste de renom, personnalité locale trop connue qui ne peut se compromettre dans la clandestinité. En, se réunissent autour d’Henry Frenay chezCharles d'Aragon, responsable duTarn, outre les membres du comité directeur de Combat,Marcel Peck,Henri Aubry,René Courtin,Edmond Michelet, Hauriou et Dhont. La réunion a pour but une éventuelle fusion des grands mouvements de résistance,Combat,Libération-Sud,Franc-tireur, la création d’une force militaire commune et aussi de définir les objectifs que Combat devait proposer pour l’après libération. Un manifeste,Combat et Révolution, est rédigé par Frenay, Hauriou etClaude Bourdet.
En, Combat, Libération et Franc-tireur fusionnent dans lesMouvements unis de la Résistance (MUR). Alors membre du comité directeur de Combat, Dhont devient chef régional des MUR de la région R4.
En 1944, victime d'une campagne de calomnies orchestrée par le parti communiste, il est remplacé parFrancois Verdier. Dhont rejoint Frenay enAFN, via l'Espagne etGibraltar. Il arrive àAlger le. Écœuré, il se tient à l'écart de toute action politique.Mobilisé à Alger en à la demande du Commissariat aux affaires sociales, il travaille en qualité de Délégué Général de laCroix Rouge Française. En 1945, il devient Attaché à la direction générale pour les services d’outre-mer. À ce titre, il effectuera différentes missions, notamment enIndochine.En 1952, il rejoint le Ministère de la France d’outre-mer en qualité de Chef de service des affaires sociales de laCôte d’Ivoire.De retour à Paris en 1954, il devient avec sa femme, galeriste et éditeur d’art.
Citation du décret portant nomination au grade de chevalier de la légion d’honneur:
DHONT Jacques, Commandant sous le nom deDidier Jacques aux Forces Françaises de l’Intérieur.« Résistant de la première heure qui n’a pas cessé durant toute la durée de l’occupation de travailler à soutenir les énergies et courages défaillants. Fondateur en zone occupée, du journal clandestinLes Petites Ailes et échappé de justesse à l’arrestation générale des dirigeants de ce journal, se rallie, en zone Sud àCombat dont il devient l’un des chefs régionaux les plus actifs et les plus efficaces. Met sur pied l’organisation de la résistance dans la région de Toulouse, obtenant de magnifiques résultats surtout en ce qui concerne les évasions, les passages en Espagne, l’imprimerie et la diffusion de journaux clandestins. Devenu chef régional deCombat à Toulouse, puis chef du réseauMithridate à Paris, s’est dépensé sans compter avec bravoure et sang-froid, échappant de nouveau d’extrême justesse à plusieurs reprises, aux recherches de la Gestapo qui le traquait personnellement, et rendant, au péril de sa vie les plus signalés services à la cause française. »