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Jacques-Auguste Régnier

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Pour les articles homonymes, voirRegnier.

Auguste-Jacques Régnier
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Jacques Auguste RegnierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Mouvement
Mécène
Influencé par
Distinction

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Jacques Augustin Regnier[1], ditJacques Auguste Regnier, né le àParis et mort dans la même ville le, est unpeintrefrançais.

Appartenant au mouvementromantique, il contribua, sous l'influence de lalittérature anglaise de la fin duXVIIIe siècle, à l'émergence du genretroubadour, qui connut un grand succès en France sous laRestauration.

Biographie

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Le Pont et la pompe Notre-Dame vue du quai de Gesvres (1815),Paris,musée Carnavalet.
La Voûte du quai de Gesvres (1815),Paris,musée Carnavalet.
Old Mortality (1833),Paris,musée du Louvre.
Site solitaire pris aux environs de la Grande Chartreuse de Grenoble, Salon de 1841, musée des Beaux-Arts de Chartres.
Site solitaire pris aux environs de la Grande Chartreuse de Grenoble (1841),musée des Beaux-Arts de Chartres.

Jacques Auguste Regnier appartient à la génération des artistes formés à l’école dePierre-Henri de Valenciennes (1750-1819). Élève deJean-Victor Bertin (1767-1842), il demeure fidèle à son enseignement par la pratique de lapeinture d’histoire et du paysage d’après nature.

Il expose auSalon à partir de 1812 avec des compositions romantiques et pittoresques comme :Jeune femme jetant des fleurs sur une pierre tumulaire, paysage, temps orageux (1812), ouMoines en prières, effrayés par un serpent qu’un chien découvre (1814). De ses voyages, en Auvergne, Dauphiné, Normandie, Picardie, il rapporte des sujets qui suscitent l’estime deCaroline de Bourbon-Siciles,duchesse de Berry (Vue du Puy-de-Dôme prise dans le cimetière de Royat, Salon de 1822) et duduc d’Orléans (Vue du château de Pierrefonds, Salon de 1817 etVue des environs de Riom, Salon de 1822).

Parallèlement à cette veine d'inspiration, les thèmes qu'il emprunte à l'Histoire de France :Jeanne d'Arc se dévouant au salut de la France, (Salon de 1819, galerie de Diane,palais de Fontainebleau), ou à la littérature, en particulier celle deWalter Scott, dont il est un lecteur assidu :Le tombeau du Roi Arthur (Salon de 1817) etOld Mortality (Salon de 1833.Paris,musée du Louvre), montrent son adhésion au genretroubadour et son goût pour la culture britannique (William Wallace sous les habits d'un garde écossais s'introduit dans le château de Durham. Salon de 1824. Paris,hôtel de Brienne).

Séduit par l’anglomanie qui se développe en France jusque dans les années 1830, il fut membre du cercle deBonington et il fut un des premiers de sa génération à s’intéresser àConstable, dont il possédait uneesquisse, et qui figurait au nombre de la petite vingtaine de tableaux du peintre anglais, visibles en France dans les années 1820.Eugène Delacroix qui fut son ami[2], rapporte dans sonJournal, le, alors qu’il travaille auxMassacres de Scio,« ce jour j’ai été voir Regnier, chez qui j’ai revu une esquisse de Constable : admirable chose et incroyable ! »[3].

CommeBalzac etVictor Hugo par leurs écrits, Regnier participa avec sa peinture à l’émergence d’une vision romantique du vieux Paris : (La Voute du quai de Gesvres, 1815, Paris,musée Carnavalet ;La Pompe Notre-Dame vue du quai de Gesvres, 1815, musée Carnavalet ;Vue du cimetière Saint Joseph rue Montmartre, Salon de 1850, Paris,Comédie-Française) et il s’attelle à partir de 1825 à la publication d’ouvrages illustrés sur le sujet, avec l’assistance de son élèveJean-Jacques Champin (1796-1860)[4]. Il reçoit commande du roiLouis-Philippe Ier de deux vue duchâteau de Bizy en 1841 (Vue prise de la cour etVue prise du parc,Versailles,château de Versailles).

Malgré quelques commandes officielles (décoration de l'église Saint-Roch à Paris : vitrail commandé en 1816 par les paroissiens de Saint-Roch exécuté par Ferdinand Mortelèque[5] d'après un dessin de Regnier (Christ en croix) et les tableaux deLa mission de saint Denis dans les Gaules etLe martyre de saint Denis et de ses compagnons, Salon de 1857, Paris, église Saint-Roch, chapelle Saint Denis) et la reconnaissance dont il bénéficie sous laRestauration (médaillé en 1819 et 1828, il obtient grâce à l’appui de la duchesse de Berry des commandes pour le décor de la galerie de Diane au palais de Fontainebleau), il est victime de la mode en faveur duréalisme et son succès prend fin avec laMonarchie de Juillet.

Jacques Auguste Regnier est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur pardécret du[6].

Œuvres

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Les villes et noms d'institutions sont classés par ordre alphabétique :

Salons

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Il expose auSalon à Paris de 1812 à 1857.

  • 1812 :Jeune Femme jetant des fleurs sur une pierre tumulaire, paysage, temps orageux, huile sur toile.
  • 1814 :Moines en prières, effrayés par un serpent qu’un chien découvre, huile sur toile.
  • 1817 :Vue du château de Pierrefonds, huile sur toile.
  • 1819 :Jeanne d'Arc se dévouant au salut de la France, huile sur toile, médaille de deuxième classe.
  • 1828 :Paysage, médaille de première classe.

Notes et références

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  1. Son acte de baptême à Saint-Eustache, état civil de Paris.
  2. Delacroix lui écrivit en 1856 pour le remercier d'une lithographie de leur amiCamille Roqueplan, mort en 1855 (Johnson, Further Corr., p. 137 ; Paris, bibliothèque de l’Opéra).
  3. Eugène Delacroix,Journal, p. 106, Nouvelle édition intégrale établie par Michèle Hannoosh, « Domaine romantique », Éditions Corti, 2009.
  4. Vues pittoresques des principaux châteaux et des maisons de plaisance des environs de Paris et des départements lithographié par Auguste Regnier, Éd. F. Didot, 1826 et 1835 ;La Seine et ses abords, 1836 ;Habitations des personnages les plus célèbres de France depuis 1790 jusqu'à nos jours, 16 livraisons entre 1831 et 1835 chez l’auteur ;Promenade dans les rues de Paris, Dessins d’Auguste Regnier, Lithographiés Jean Jacques Champin. Notices de Charles Nodier, 3 tomes, Éd. FG Levrault, 1838.
  5. Ferdinand-Henri Mortelèque, peintre, auteur d'un procédé de peinture émaillée sur lave de Volvic et sur verre. Cité par Charles Gabet inDictionnaire des artistes de l'école française auXIXe siècle, Paris, 1831, Éditions Vergne.
  6. « Explication des ouvrages de peinture et dessins, sculpture, architecture et gravure des artistes vivans... », surGallica,(consulté le).
  7. Château de Pierrefonds, Beauvais.
  8. « Site solitaire pris environs de la Grande Chartreuse de Grenoble ; effets du soir », noticeno M0238008500, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Joconde,ministère français de la Culture.

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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