Pour les articles homonymes, voirBarre.
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| Activités | Graveur, dessinateur de timbres,médailleur |
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Jacques-Jean Barre est unartistefrançais, né le àParis où il est mort le.Graveur général des monnaies à laMonnaie de Paris de1843 à1855, il est à l'origine dugrand sceau de France et des deux premières séries detimbres-poste du pays.
L'ordre de ses prénoms varie selon les publications :Jean-Jacques Barre ennumismatique[1] etJacques-Jean Barre en philatélie[2].
Barre entre comme ouvrier graveur vers 1810 à laMonnaie de Paris. Après la mort en 1842 deNicolas-Pierre Tiolier, il lui succède en tant que graveur général des monnaies[3]. Le roiLouis-PhilippeIer lui commande en particulier de larges portraits en médaillon de plâtre des nombreux membres de la famille royale.

Sous laSeconde République, il est chargé du dessin et de superviser la gravure des billets de500 et1 000 francs du type 1842. Il crée en1848 la matrice pour le nouveaugrand sceau de la République et celui de l'Assemblée nationale. Il est aussi le dessinateur et graveur des premiers timbres-poste de France, à l'effigie deCérès et deNapoléon III (Présidence etEmpire), lesquels sont imprimés dans l'hôtel de la Monnaie parAnatole Hulot jusqu'en1876.
La Seconde République ayant peu frappé de monnaies, hormis notamment la pièce de cinq francs repris dutype Dupré, il doit attendre l'élection en décembre1848 comme président de la République deLouis-Napoléon Bonaparte, futurNapoléon III, pour avoir des coins à graver. Il réalise, pour la courte période républicaine avant lecoup d'État du, la gravure des pièces de 5 francs et 1 franc à l'effigie de Louis-Napoléon tête nue incluant dans la légende la mention « président de la République ». Puis, l'empire proclamé en1852, il grave les mêmes pièces mais cette fois-ci avec la légende « Empire Français » et « Napoléon III Empereur ».
Il grava également les pièces de 1 et 2 centimes pour laSuisse qui furent frappées de 1850 à 1946.
Malade, il démissionna de ses fonctions en 1855.
Son fils cadet,Désiré-Albert Barre ( -) lui succède à ce poste degraveur général des monnaies. C'est à lui que l'on doit notamment la gravure des monnaies et des timbres duSecond Empire à l'effigie de Napoléon III à tête laurée. Il est également le père de lamédaille de Sainte-Hélène. Il rompt cependant avec Anatole Hulot en 1866.
Son fils ainé,Jean-Auguste Barre, sculpteur remarqué, et portraitiste attitré de la famille impériale, succède à son frère cadet en tant queGraveur général des monnaies en 1878 sous laIIIe République mais n'occupe cette fonction qu'une année.
Une médaille posthume à l'effigie de Jacques-Jean Barre, non datée, a été gravée par ses fils. Un exemplaire en est conservé aumusée Carnavalet (ND 0164).
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