Pour les articles homonymes, voirKahn.
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Jacqueline Eisenmann (née Zadoc-Kahn) , née le à Paris et morte le dans la même ville, est unephysicienne française. L'astéroïde1017 Jacqueline est nommé en son honneur.
Jacqueline Zadoc-Kahn est née le à Paris dans le8e arrondissement de Paris[1]. Elle est la fille du docteurLéon Zadoc-Kahn, médecin-chef de l'hôpital Rothschild de Paris, déporté et assassiné avec son épouse, Suzanne Lang, àAuschwitz. Elle est la sœur du médecin-chef de l'hôpital américain de ParisBertrand Zadoc-Kahn, la cousine deOdette Monod-Bruhl, l'épouse deJacques Monod. Elle est la petite-fille dugrand-rabbin de FranceZadoc Kahn. Elle est l'épouse de l'ingénieur[2],[3] Jacques Charles Eisenmann, né le àDijon (Côte-d'Or)[4]. Ils se marient le dans le8e arrondissement de Paris[2]. Jacques Eisenmann est mort àParis le, à l'âge de 103 ans[4].
Elle est Docteur ès Sciences physiques (Paris, 1936)[2],[3].
L'astéroïde(1017) Jacqueline est découvert le parBenjamin Jekhowsky àAlger. Il est nommé en l'honneur de Jacqueline Zadoc-Kahn, une ancienne disciple du découvreur[5],[6].
La propriétaire duWashington Post,Katharine Graham, raconte :« Avec la défaite de la France, mon père (Eugene Meyer) fit venir en Amérique deux familles de sa parenté française, qui, comme Juifs, étaient en danger. Il leur apporta soutien, aidant les hommes à se procurer un emploi et donna de l'argent pour éduquer les enfants ici. Malheureusement, son cousin Léon Zadoc-Kahn et son épouse, Suzanne, avaient déclinés l'offre de mon père pour les aider à quitter l'Europe, et sont morts finalement à Auschwitz. Leur fils Bertrand, un médecin qui dirigeait l'hôpital américain de Paris, se suicida par balles avec la défaite de la France. Sous le choc de sa perte, ils ne voulaient pas partir. La sœur de Bertrand, Jacqueline, resta en France et était cachée dans ce qui était au début la zone libre par une brave famille catholique. Elle et son mari. Jacques Eisenmann, étaient proches de mon père et sont toujours proches de moi. Ils sont bien des nonagénaires et immensément galants »[7].
Jacqueline Eisenmann meurt le dans le7e arrondissement de Paris[1].