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Jacqueline Pascal

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Jacqueline Pascal
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 35 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Mère
Antoinette Begon(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Autres informations
Ordre religieux

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Jacqueline Pascal, née àClermont (aujourd'huiClermont-Ferrand) le et morte le àPort-Royal des Champs, est unepoétesse etreligieusejansénistefrançaise. Elle est la sœur deBlaise Pascal[1].

La jeune poétesse

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Son père,Étienne Pascal, devient président à laCour des aides deMontferrand en1626. Veuf, cet homme d'une grande culture littéraire et scientifique décide de s’installer à Paris avec ses enfants en 1631 et s'occupe de leur éducation[1].

Jacqueline est très jeune fascinée par la poésie, compose des vers à l’âge de huit ans, et compose à l’âge de treize ans unsonnet sur la grossesse de lareine. L'année suivante, elle joue une pièce devantRichelieu et obtient la grâce de son père, alors en disgrâce[1].

La famille s'installe àRouen en1639 car Étienne Pascal y a été nommé par le roi commissaire pour la réforme des impôts. Jacqueline y poursuit ses travaux littéraires, encouragée parCorneille, et remporte notamment un prix duPuy des Palinods. À partir de1646, sous l’influence de deux disciples deSaint-Cyran, les Pascal se rapprochent dePort-Royal[1]. Ainsi, quand Jacqueline et Blaise reviennent àParis en1648, ils fréquentent les jansénistes. Jacqueline pense à se faire religieuse, renonce à la poésie et se place sous la direction d’Antoine Singlin[1].

Religieuse à Port-Royal

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Son père s’oppose d’abord à sa vocation, mais elle entre à Port-Royal, peu après le décès de ce dernier, le et fait profession dès le, sous le nom de sœur Sainte-Euphémie[2]. Elle a alors une grande influence sur sa famille, en particulier sur son frère Blaise, alors mondain, brillant, mais qui ressent un « grand mépris du monde » : ce dernier se rapproche des jansénistes et se place sous la direction spirituelle deSinglin[1].

Elle-même reprend la plume pour célébrer le miracle de la Sainte-Épine, où sa nièceMarguerite Périer joue le premier rôle.

Elle se voit parallèlement confier des missions au sein de l’abbaye : le soin des postulantes (1655), l’éducation des enfants (1657), le sous-prieurat (1659)[1].

Lorsque les religieuses doivent signer leFormulaire d'Alexandre VII en1661, elle se montre parmi les plus opposées à la signature, refusant de transiger. Elle écrit alors àAntoine Arnauld une lettre où se trouve la célèbre formule : « Puisque les évêques ont des courages de filles, les filles doivent avoir des courages d’évêques »[1]. Elle finit cependant par être contrainte de signer et meurt peu après, en octobre1661[1].

Œuvres

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Poèmes

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Éditions en recueils

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Postérité

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Pierre Viallet a tourné en 1963 un film sur la vie de Jacqueline Pascal, interprétée parMarie Versini.

Pierre Ordioni a consacré au drame de la signature du Formulaire par Jacqueline Pascal (« conflit entre la conscience et l'obéissance »), une tragédie,Le Chant des ténèbres, donné à deux reprises par la Radiodiffusion Française les 25 octobre 1962 et 27 octobre 1963 par les Comédiens Français (publié sous le patronage des Amis de Port-Royal, Paris, Nouvelles Éditions Latines,1965)

Notes et références

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  1. abcdefgh etiA. McKenna et J. Lesaulnier (dir.),Dictionnaire de Port-Royal, Paris : H. Champion, 2004,p. 789-791. (art. de Ph. Sellier).
  2. Raymond Picard, dansRacine,Œuvres complètes, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », Paris, Gallimard, 1966, t. II,p. 78,note 3. — Thérèse Goyet,« Une poétesse de douze ans : Jacqueline Pascal », sur amisdeportroyal.org,p. 131 (consulté le 25 mai 2018).
  3. Laurence Plazenet, « Les femmes de Jean Mesnard »,Quaderni LEIF,no Actes du Colloque "Hommage à Jean Mesnard", 18-19 janvier 2019 « 17 »,‎,p. 100(lire en ligne[PDF])

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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