Pour les articles homonymes, voirGourault.
| Jacqueline Gourault | ||
Jacqueline Gourault en 2017. | ||
| Fonctions | ||
|---|---|---|
| Membre duConseil constitutionnel français | ||
| En fonction depuis le (3 ans, 8 mois et 11 jours) | ||
| Président | Laurent Fabius Richard Ferrand | |
| Prédécesseur | Nicole Maestracci | |
| Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales | ||
| – (3 ans, 4 mois et 17 jours) | ||
| Président | Emmanuel Macron | |
| Premier ministre | Édouard Philippe Jean Castex | |
| Gouvernement | PhilippeII Castex | |
| Prédécesseur | Jacques Mézard(Cohésion des territoires) | |
| Successeur | Joël Giraud | |
| Ministre auprès du ministre d'État, ministre de l'Intérieur | ||
| – (1 an, 3 mois et 25 jours) | ||
| Président | Emmanuel Macron | |
| Premier ministre | Édouard Philippe | |
| Ministre | Gérard Collomb | |
| Gouvernement | PhilippeII | |
| Prédécesseur | Fonction créée | |
| Successeur | Laurent Nuñez(secrétaire d’État) | |
| Vice-présidente du Sénat | ||
| – (2 ans, 8 mois et 13 jours) | ||
| Élection | ||
| Président | Gérard Larcher | |
| Présidente de la délégation sénatoriale aux Collectivités territoriales et à la Décentralisation | ||
| – (2 ans, 10 mois et 29 jours) | ||
| Prédécesseur | Claude Belot | |
| Successeur | Jean-Marie Bockel | |
| Première vice-présidente de l'Association des maires de France | ||
| – (4 ans et 9 jours) | ||
| Prédécesseur | Jacques Pélissard | |
| Successeur | André Laignel | |
| Sénatrice française | ||
| – (1 mois) | ||
| Réélection | 24 septembre 2017 | |
| Circonscription | Loir-et-Cher | |
| Successeur | Jean-Paul Prince | |
| – (15 ans, 9 mois et 21 jours) | ||
| Élection | 23 septembre 2001 | |
| Réélection | 25 septembre 2011 | |
| Circonscription | Loir-et-Cher | |
| Groupe politique | UDI-UC | |
| Présidente de lacommunauté d'agglomération de Blois-Agglopolys | ||
| – (4 ans et 11 jours) | ||
| Prédécesseur | Collectivité créée | |
| Successeur | Nicolas Perruchot | |
| Conseillère générale deLoir-et-Cher | ||
| – (3 ans, 9 mois et 9 jours) | ||
| Élection | 22 mars 1998 | |
| Circonscription | Canton de Blois-1 | |
| Prédécesseur | Yves Genet | |
| Successeur | Marie-Hélène Millet | |
| Conseillère régionale duCentre | ||
| – (9 ans et 1 jour) | ||
| Élection | 22 mars 1992 | |
| Circonscription | Loir-et-Cher | |
| Successeur | Jean-Luc Schnoering | |
| Maire deLa Chaussée-Saint-Victor | ||
| – (25 ans et 10 jours) | ||
| Prédécesseur | Danièle Charron | |
| Successeur | Stéphane Baudu | |
| Biographie | ||
| Nom de naissance | Jacqueline Germaine Marthe Doliveux | |
| Date de naissance | (75 ans) | |
| Lieu de naissance | Montoire-sur-le-Loir (France) | |
| Nationalité | Française | |
| Parti politique | UDF puisMoDem | |
| Profession | Professeure d'histoire-géographie | |
| Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur(1997) | |
| modifier | ||
Jacqueline Gourault, née le àMontoire-sur-le-Loir (Loir-et-Cher), est unefemme politiquefrançaise.
Sénatrice de 2001 à 2017 et vice-présidente du Sénat de 2014 à 2017, elle est nommée ministre auprès du ministre d'État, ministre de l'Intérieur,Gérard Collomb, en 2017. Issue de l'UDF, elle est également vice-présidente duMouvement démocrate (MoDem) chargée de la formation et des élus. En 2018, elle est nommée ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales. Elle est nommée auConseil constitutionnel par leprésidentEmmanuel Macron en 2022.
Née Jacqueline Germaine Marthe Doliveux, elle est la fille de Martial Doliveux, un marchand de bestiaux deMontoire-sur-le-Loir, et de son épouse Madeleine, travaillant avec lui. Son époux, Gérard Gourault, a repris l'élevage de chevaux de son père[1],[2].
Après unelicence d'histoire[3] à l'université de Tours[4], elle obtient leCAPES d'histoire-géographie[3] et devientenseignante au lycée Sainte-Marie deBlois, poste qu'elle occupe entre 1973[5] et 1997[6].
Elle s'engage en politique en 1974, lors de lacampagne présidentielle deValéry Giscard d'Estaing[2]. Élue conseillère municipale en 1983, elle est maire deLa Chaussée-Saint-Victor de 1989 à 2014.
C'est en 1993, lors desélections législatives, que Jacqueline Gourault émerge sur la scène politique départementale en menant campagne contreJack Lang, alors maire deBlois. Celui-ci est réélu avec 51,5 % des voix, mais elle parvient à faire annuler son élection par le Conseil constitutionnel, qui le condamne, en outre, à un an d'inéligibilité[7]. Lors de l'élection partielle de 1994, le candidat socialiste,Michel Fromet, suppléant de Jack Lang en 1993, est élu avec 59,7 % des voix[8]. En 1997, elle se présente de nouveau aux élections législatives et est défaite (46,8 %) face à Jack Lang[9].
En 1998, elle est une des rares élues deLoir-et-Cher à refuser toute alliance avec leFront national au conseil régional. Elle mène campagne pourNicolas Perruchot (UDF), qui ravit la ville deBlois auPS lors desélections municipales de 2001.
Lors desélections régionales de 2004, elle est la tête de liste de l'UDF en région Centre. Sa liste arrive en quatrième position au niveau régional au premier tour, avec 13,7 % des voix[10]. Elle fusionne au second tour avec la liste de l'UMP.
En, elle est élue conseillère municipale à La Chaussée Saint-Victor sur la liste conduite parStéphane Baudu. Elle est également conseillère communautaire de laCommunauté d'agglomération de Blois « Agglopolys ».
En 2001, elle est élue au premier toursénatrice dans leLoir-et-Cher. Elle est réélue sénatrice, également au premier tour, lors desélections sénatoriales de 2011. Elle est élue vice-présidente du Sénat en 2014[11].
Jacqueline Gourault s'oppose à laloi de 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe[12].
Après le départ de nombreux responsables centristes en 2002 pour l'UMP, Jacqueline Gourault reste fidèle àFrançois Bayrou. Elle est membre du bureau exécutif de l’UDF en tant que vice-présidente exécutive. Contrairement à la plupart des parlementaires UDF qui se rallient àNicolas Sarkozy lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007, Jacqueline Gourault ne donne pas de consigne de vote. Elle fait partie de l'équipe dirigeante duMouvement démocrate, créé le. Présidente de la fédération MoDem de Loir-et-Cher, elle ne se représente pas à cette fonction lors des élections internes de 2008.
Elle soutientAlain Juppé pour laprimaire présidentielle des Républicains de 2016[13] puis parraineEmmanuel Macron à l'élection présidentielle de 2017.

Elle est nommée ministre auprès du ministre d'État, ministre de l'Intérieur,Gérard Collomb, le, dans ledeuxième gouvernement d'Édouard Philippe. Cette nomination intervient grâce à François Bayrou, selon ses propres dires[14],[15]. Elle dispose d'un cabinet composé de huit personnes[16]. Elle partage l'ensemble des attributions de son ministre de tutelle[17].Contexte indique qu'« auprès de Gérard Collomb, à la fibre plus sécuritaire, elle incarne la voix des territoires au gouvernement. Concrètement, elle reçoit chaque semaine des associations d’élus, se déplace auprès des maires, traite le dossier Corse quasiment en direct avec le Premier ministre »[18].
En, lors desélections sénatoriales, elle est réélue sénatrice. Restant au gouvernement, elle n'exerce pas ce mandat[19], puisqu'elle occupe déjà des fonctions gouvernementales.
Le, le Premier ministre,Édouard Philippe, lui confie la fonction informelle de suivi du « dossier corse », à la suite de la victoire des nationalistes auxélections territoriales de 2017[20]. Elle utilise l'expression de « prisonniers politiques » pour désigner des détenus de droit commun[21],[22]. Les négociations restent bloquées[23].
Le, le Premier ministre lui confie la mission d'ouvrir le dialogue entre les élus locaux duHaut etBas-Rhin afin d'organiser la fusion de ces deux départements dans une « collectivité européenne » d’Alsace[24],[25] en suite du rapport du préfetJean-Luc Marx.
Le, elle est nommée ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, succédant àJacques Mézard[26].
En juillet 2021, le Sénat adopte en première lecture son projet de loi 3DS (initialement 4D)[27]. Si son objectif initial était de « donner du souffle à notre démocratie », son manque d'ambition a été critiqué initialement par les sénateurs, parmi lesquelsFrançoise Gatel[28]. Le texte regroupe des mesures variées telles que la création d'un « contrat de mixité sociale » dans le cadre de la pérennisation de laloi SRU, d'un droit de véto aux maires pour l'installation d'éoliennes, le renforcement des pouvoirs du département pour le versement duRSA et des présidents des conseils régionaux sur l'ARS qui deviendraient co-présidents du conseil d'administration[28],[27],[29].
En février 2022, Emmanuel Macron propose de nommer Jacqueline Gourault auConseil constitutionnel[30]. Cette proposition suscite la polémique sur les bancs de l'opposition de droite, car contrairement à l'usage, Jacqueline Gourault n'est ni juriste, ni publiciste[31]. Pour le souligner, lors de son audition à l’Assemblée nationale,Guillaume Larrivé présente des questions pointues. À l'inverse,Philippe Bas (ancien président de lacommission des Lois du Sénat), a précisé que « le Conseil constitutionnel n’a pas seulement besoin de juristes, mais aussi des personnalités qui connaissent la société française »[31].
Cette nomination est validée par le Parlement le 23 février 2022 par 41 voix pour, 31 voix contre et 4 abstentions (29 voix pour et 15 voix contre pour les députés, 12 voix pour et 16 voix contre pour les sénateurs)[31]. Elle prête serment le 8 mars 2022[32].
Le, Jacqueline Gourault est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de« conseiller régional, maire ; 24 ans de services civils et de fonctions électives »[33].
Sur les autres projets Wikimedia :
Membres actuels duConseil constitutionnel français | |
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| Président |
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Gouvernement Philippe II( –)après leremaniement du | |||||||||||
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| Sous laprésidence d'Emmanuel Macron | |||||||||||
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| Édouard Philippe Premier ministre | |||||||||
| Justice,garde des sceaux | Nicole Belloubet | ||||||||||
| Europe etAffaires étrangères |
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| Économie et Finances |
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| Action et Comptes publics |
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| Enseignement supérieur,Recherche et Innovation | Frédérique Vidal | ||||||||||
| Cohésion des territoires etRelations avec les collectivités territoriales |
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| Outre-Mer | Annick Girardin | ||||||||||
| Culture | Franck Riester | ||||||||||
| Agriculture et Alimentation | Didier Guillaume | ||||||||||
| Sports | Roxana Maracineanu | ||||||||||
| Ministre etsecrétaires d'État auprès duPremier ministre |
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| Ordonnancement parordre de préséance (← PHILIPPE I) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (→ CASTEX) | |||||||||||
| Sous laprésidence d’Emmanuel Macron | |||||||||||||
| Europe et Affaires étrangères |
| Jean Castex Premier ministre | |||||||||||
| Transition écologique |
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| Éducation nationale,Jeunesse etSports |
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| Économie, Finances et Relance |
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| Armées |
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| Intérieur |
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| Travail,Emploi et Insertion |
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| Outre-mer | Sébastien Lecornu | ||||||||||||
| Cohésion des territoires etRelations avec les collectivités territoriales |
| ||||||||||||
| Justice,garde des sceaux | Éric Dupond-Moretti | ||||||||||||
| Culture | Roselyne Bachelot | ||||||||||||
| Solidarités et Santé |
| ||||||||||||
| Mer | Annick Girardin | ||||||||||||
| Enseignement supérieur,Recherche et Innovation | Frédérique Vidal | ||||||||||||
| Agriculture et Alimentation | Julien Denormandie | ||||||||||||
| Transformation et Fonction publiques | Amélie de Montchalin | ||||||||||||
| Ministres délégués etsecrétaires d'État auprès duPremier ministre |
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Mouvement démocrate (MoDem) | |
|---|---|
| Président | François Bayrou (depuis 2007) |
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