Recteur de l'université de Leyde | |
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Johannes Hoornbeeck(en) | |
Recteur de l'université de Leyde | |
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Recteur de l'université de Leyde | |
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Jacobus Trigland(en) | |
Recteur de l'université de Leyde | |
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Jacobus Trigland(en) |
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle | |
Nom de naissance | |
Formation | |
Activités | |
Fratrie | Petrus Golius(d) ![]() |
A travaillé pour | Université de Leyde( - Université de Leyde(à partir du) ![]() |
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Maître | |
Directeurs de thèse |
Arabic Latin Dictionary(d) ![]() |
Jacob van Gool (« Jacob Golius » en latin, « Jacob Gohl » en allemand et « Iacobo Golio » en italien), né en1596 àLa Haye, mort le àLeyde, est unorientaliste etmathématiciennéerlandais.
Golius vint à l’université de Leyde en 1612 pour y étudier lesmathématiques. En correspondance avecAlbert Girard, il invita son amiSamielois à le rejoindre. En 1618 il s'inscrivit dans la même université pour y étudier l’arabe et d'autres langues orientales, devenant l'étudiant préféré deThomas van Erpe et l'ami deWillebrord Snell. Après avoir terminé ses études, en 1621, il s’est rendu en France, où il a enseigné le grec àLa Rochelle.
En 1622, il accompagna, comme diplomate, la délégation des Provinces-Unies auMaroc où il étudia également, comme ingénieur, les possibilités de construction d’un port près d’Agadir. C’est de sa visite deMarrakech que date sa première acquisition de manuscrits. À son retour, il fut élu successeur à la chaire d’Erpenius, le. L’année suivante, ayant obtenu la permission de voyager au Moyen-Orient dans le but d’acquérir des manuscrits, il entreprit un voyage enSyrie et auProche-Orient, dont il ne devait revenir qu’en 1629. À cette époque, il maitrisait également le persan et le turc. Il s’est rendu en Arabie et en Syrie et, après avoir passé quelque temps à Alep, il est allé à Istanbul en 1627, où il fut temporairement secrétaire du représentant néerlandais à la Sublime Porte,Cornelius Haga. À Istanbul, il a continué d’acheter des manuscrits. En 1629, il était de retour en Hollande avec un trésor de plus de 200 manuscrits moyen-orientaux qui furent déposés à la BU de l’université de Leyde.
Au cours des trente-huit ans de vie universitaire à suivre, il succéda à Snell, à sa mort, dans sa chaire et passa le reste de sa vie à Leyde où il occupa conjointement les chaires demathématiques et d’arabe. En 1629, il a sorti le premier recueil de la poésie arabe jamais publié. En 1636, ce fut une édition de laVie et histoire de Timur Lenk ; en 1640, un catalogue des manuscrits qu’il avait acquis au nom de l’université de Leyde ; en 1653, son monumentalLexicon arabico-latinum ; en 1654, il a compilé un traité sur l’empire de Cathay, publié un an plus tard dans le cadre duNovus Atlas Sinensis par le missionnaire jésuiteMartino Martini, avec qui il avait commencé à étudier le chinois lorsque ce dernier était aux Pays-Bas afin de superviser la publication de son Atlas chez Joannes Blaeu à Amsterdam. En 1656, il a donné une nouvelle édition de la grammaire arabe de van Erpe. En 1669, deux ans après sa mort, parurent deux autres œuvres de sa main : l’édition arabe et la traduction latine des chapitres du manuel astronomique d’Al-Farghani, et son dictionnaire persan-latin, la deuxième partie duLexicon Heptaglotton d’Edmund Castell de Cambridge.
Golius était un ami personnel deConstantin Huygens, à qui il fit découvrir les manuscrits perdus de Snell, et les connaissances que celui-ci avait de laloi de la réfraction. Il fréquenta égalementRené Descartes et quelques auteurs pensent qu’il lui a fourni des traductions d’auteurs arabes, particulièrement sur lacatoptrique et lessections coniques. À sa mort, le poste de professeur de mathématiques de Golius fut immédiatement pourvu, mais il fallut une quarantaine d’années avant que l’Université ne nomme son successeur pour l’arabe en la personne de Johannes Heyman.
Sa collection de livres imprimés, plus grande que celle de la BU de Leiden, fut vendue aux enchères en 1668. Peu de gens savaient était que Golius avait l’acquisition de deux collections de manuscrits. Plus de deux cents d’entre eux étaient allés à la BU de l’Université, mais il avait également acheté sa propre collection privée, collection qui fut vendue aux enchères en 1696, à la suite de la résolution d’un conflit entre les enfants de Golius touchant à sa succession. Cette collection privée est maintenant dispersée. Les tentatives d’une reconstruction de la collection privée de Golius révèlent que la plupart des manuscrits sont maintenant à laBodléienne d’Oxford, dans le fond Marsh. Quelques-uns sont à Hambourg et à Paris. Ceux acquis par des orientalistes néerlandais circulèrent pendant de nombreuses années entre des mains privées, jusqu’à ce que la plupart d’entre eux finissent également dans les collections de Leiden.
Son œuvre la plus importante est un dictionnaire bilingue d'arabe, leLexicon Arabico-Latinum (Leyde, 1653) : cet ouvrage, empruntant pour la matière à laSihah du grammairien arabeAl-Jawhari, ne devait être supplanté que par le dictionnaire deFreytag en 1837. Auparavant, Golius avait traduit plusieurs autres livres de l'arabe (Proverbia quaedamAlis, imperatoris Muslemici, et Carmen Tograi poetæ doctissimi, necnon dissertatio quaedam Aben Synae, 1629 ; etAhmedis Arabsiadae vitae et rerum gestarum Timuri, gui vulgoTamerlanes dicitur, historia, 1636). En 1656 il publia une édition considérablement augmentée de laGrammatica Arabica de van Erpe. À sa mort, on retrouva dans ses papiers unDictionarium Persico-Latinum qui fut publié avec des commentaires dans leLexicon heptaglotton d’Edmund Castell (1669). Golius édita, traduisit et commenta le traité astronomique d’Alfraganus (Muhammedis, filii Ketiri Ferganensis, qui vulgo Alfraganus dicitur, elementa astronomica Arabice et Latine, 1669).