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Jack Lang

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Jack Lang
Illustration.
Jack Lang en 2008.
Fonctions
Président de l'Institut du monde arabe
En fonction depuis le
(12 ans, 9 mois et 27 jours)
PrédécesseurRenaud Muselier(président du Haut Conseil)
Bruno Levallois(président du conseil d'administration)
Ministre de l'Éducation nationale

(2 ans, 1 mois et 9 jours)
PrésidentJacques Chirac
Premier ministreLionel Jospin
GouvernementJospin
PrédécesseurClaude Allègre
SuccesseurLuc Ferry
Président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale

(3 ans, 2 mois et 3 jours)
Élection17 juin 1997
LégislatureXIe(Cinquième République)
PrédécesseurValéry Giscard d'Estaing
SuccesseurFrançois Loncle
Député européen

(3 ans et 13 jours)
Élection12 juin 1994
CirconscriptionFrance
Législature4e
Groupe politiquePSE
SuccesseurHenri Weber
Ministre d'État
Ministre de l'Éducation nationale etde la Culture

(11 mois et 27 jours)
PrésidentFrançois Mitterrand
Premier ministrePierre Bérégovoy
GouvernementBérégovoy
PrédécesseurLionel Jospin(Éducation nationale)
Lui-même(Culture)
SuccesseurFrançois Bayrou(Éducation nationale)
Jacques Toubon(Culture)
Porte-parole du gouvernement

(10 mois et 16 jours)
PrésidentFrançois Mitterrand
Premier ministreÉdith Cresson
GouvernementCresson
PrédécesseurLouis Le Pensec
SuccesseurMartin Malvy
Maire de Blois

(11 ans et 7 jours)
Élection19 mars 1989
Réélection18 juin 1995
PrédécesseurPierre Sudreau
SuccesseurBernard Valette
Conseiller général deLoir-et-Cher

(1 an et 18 jours)
Élection29 mars 1992
CirconscriptionCanton de Blois-4
PrésidentRoger Goemaere
Groupe politiquePS
PrédécesseurDanièle Alléaume
SuccesseurJean-Pierre Copois
Ministre de la Culture et de la Communication

(3 ans, 10 mois et 21 jours)
PrésidentFrançois Mitterrand
Premier ministreMichel Rocard
Édith Cresson
GouvernementRocard I etII
Cresson
PrédécesseurFrançois Léotard
SuccesseurLui-même(Éducation nationale et Culture)
Député français

(10 ans)
Élection16 juin 2002
Réélection17 juin 2007
Circonscription6e du Pas-de-Calais
LégislatureXIIe etXIIIe(Cinquième République)
Groupe politiqueSOC(2002-2007)
SRC(2007-2012)
PrédécesseurDominique Dupilet
SuccesseurBrigitte Bourguignon

(2 ans, 10 mois et 15 jours)
Élection1er juin 1997
Circonscription1re de Loir-et-Cher
LégislatureXIe(Cinquième République)
Groupe politiqueSOC
PrédécesseurMichel Fromet
SuccesseurMichel Fromet

(8 mois et 7 jours)
Élection
Circonscription1re de Loir-et-Cher
LégislatureXe(Cinquième République)
Groupe politiqueSOC
PrédécesseurMichel Fromet
SuccesseurMichel Fromet

(1 mois et 5 jours)
Élection23 juin 1988
Circonscription1re de Loir-et-Cher
LégislatureIXe(Cinquième République)
Groupe politiqueSOC
PrédécesseurProportionnelle par département
SuccesseurMichel Fromet

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection16 mars 1986
CirconscriptionLoir-et-Cher
LégislatureVIIIe(Cinquième République)
Groupe politiqueSOC
Ministre de la Culture[a]

(4 ans, 9 mois et 26 jours)
PrésidentFrançois Mitterrand
Premier ministrePierre Mauroy
Laurent Fabius
GouvernementMauroy I,II etIII
Fabius
PrédécesseurMichel d'Ornano
SuccesseurFrançois Léotard
Conseiller de Paris

(6 ans et 6 jours)
Élection13 mars 1983
MaireJacques Chirac
Groupe politiquePS
Biographie
Nom de naissanceJack Mathieu Émile Lang[1]
Date de naissance(86 ans)
Lieu de naissanceMirecourt (France)
NationalitéFrançaise
Parti politiquePS
EnfantsValérie Lang
Diplômé deFaculté de droit et Centre universitaire d'études politiques de l'université de Nancy
Institut d'études politiques
faculté de droit de l'Université de Paris

Image illustrative de l’article Jack Lang
Maires de Blois
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Jack Lang, né le àMirecourt (Vosges), est unhomme politiquefrançais.

Membre duParti socialiste, il est notammentconseiller de Paris dans les années 1980,maire deBlois de 1989 à 2000 etdéputé (duLoir-et-Cher puis duPas-de-Calais) entre 1986 et 2012. Il est battu lors desélections législatives de 2012 dans les Vosges.

Sous les présidences deFrançois Mitterrand puis deJacques Chirac, il est plusieurs fois ministre dans des gouvernements de gauche, détenant plusieurs fois les portefeuilles de laCulture et de l’Éducation nationale, ainsi que leporte-parole du gouvernement. Il participe notamment au lancement de laFête de la musique.

En 2013, il est nommé président de l'Institut du monde arabe.

Biographie

Origines familiales et enfance

Jack Mathieu Émile Lang, né le àMirecourt dans lesVosges, est issu d'une riche famillejuive athée[2] deNancy ; son père, Roger Lang (1902-1955), est le directeur commercial de l'entreprise familiale fondée et dirigée par le grand-père de Jack, Albert Lang (1874-1964)[3], qui avait fait fortune à la fin de laPremière Guerre mondiale, à la tête de cette entreprise derécupération et de traitement des déchets industriels[4]. Roger et Albert sont tous deuxfrancs-maçons. La mère de Jack, Marie-Luce Bouchet, dont les grands-parents étaientcatholiques, est née en 1919 et décédée en 2003, et était la fille d'Émile Bouchet, instituteurathée etfranc-maçon[5], mort en 1926, et de Berthe Boulanger,infirmière, égalementfranc-maçonne[6] et née dans une famille de convictionmonarchiste[5].

Dès 1938, en raison du risque de guerre avec l'Allemagne, Albert et Roger avaient envoyé leurs épouses àVichy[7]. Après l'invasion allemande, Albert Lang et sa femme s'installent àBrive-la-Gaillarde, enCorrèze. Le jeune Jack et sa mère partent pourCholet chez son arrière-grand-mère, la mère de Berthe Boulanger, puis àBordeaux, alors que son père Roger est tout d'abord mobilisé àLunéville, puis rejoint ses parents et son beau-frère Luc Bouchet à Brive-la-Gaillarde[7]. Jack et sa mère rejoignent également Brive-la-Gaillarde après le bombardement de Bordeaux.

Son père est condamné par le tribunal de Brive-la-Gaillarde pour non-déclaration de ses enfants comme juifs, avant d'être relaxé par laCour d'appel de Limoges[8] du fait que la mère des enfants est catholique. Roger Lang soutient, sur l'avis durabbin de Brive-la-Gaillarde,David Feuerwerker, que seule la filiation maternelle détermine l'adhésion à lareligion juive[9]. Roger Lang est cependant placé en résidence surveillée. Berthe Bouchet vient voir la famille Lang en avril 1942 alors que sa fille est sur le point d'accoucher de son troisième enfant, Marianne. Berthe, vénérable de la premièreloge maçonnique mixte, est arrêtée par laGestapo à la suite d'une dénonciation en 1943 à Nancy. Condamnée pour faits de propagande et derésistance, elle est déportée àRavensbrück, où elle estgazée le[10].

Jeunesse et études

Jack Lang fait desétudes secondaires aulycée Henri-Poincaré de Nancy. Entré en sixième en 1949, il redouble cette classe, puis est envoyé deux ans en pension au collège deLunéville. Il revient en classe de quatrième au lycée Henri-Poincaré. Placé en section scientifique au premier trimestre de la classe de seconde, il demande à passer en section économique et sociale en cours d'année. Jack Lang perd son père à l'âge de 15 ans, en 1955.

Il obtient le baccalauréat en 1957, puis s'inscrit à la faculté de droit de l'université de Nancy et au centre universitaire d'études politiques, dépendant de l'Institut d'études politiques de l'université de Paris. Ayant réussi avec mention ses deux premières années d'études au centre, il peut entrer directement en 1959 en deuxième année d'études à l'IEP de Paris. Il en est diplômé en 1961 (section Service public)[11]. Il continue en parallèle ses études de droit à lafaculté de droit de l'université de Paris, et y obtient lalicence de droit, également en 1961.

Il obtient en 1964 lesdiplômes d'études supérieures enscience politique[12] et endroit administratif[13]. Il est titulaire d'un doctorat en droit depuis[14]. Après deux échecs successifs, il est lauréat du concours d'agrégation de droit public et sciences politiques.

C'est auConservatoire d'art dramatique de Nancy, en 1957, qu'il fait la connaissance de Monique Buczynski, issue d'une famille juive polonaise, fille de Jacques Buczynski, né enLituanie en 1900[15], et d'Elvire Kahn[2], qu'il épousera le. Ils auront deux filles. L'aînée est Caroline, née en 1961, senior vice-présidente deWarner Bros. International Television Distribution[16], avec une brève carrière d'actrice[17], son rôle le plus fameux étant dansL'Argent deRobert Bresson qui l'aurait choisie pour remercier son père d'avoir accordé l'avance sur recettes[18],[19],[20]. La cadette est la comédienneValérie Lang (1966-2013), compagne deStanislas Nordey, fils deJean-Pierre Mocky.

Parcours professionnel

Après ses études àParis, il entame une carrière universitaire à la faculté de droit de l'université de Nancy. Il devient assistant du professeur dedroit international Charles Chaumont.

Il devient chargé de cours après avoir obtenu son doctorat. Ayant été reçu à l'agrégation, il est nommémaître de conférences le à l'université Nancy-II.

Il est nommé professeur titulaire de droit international en 1976, et est doyen de l'unité d'enseignement et de recherche de sciences juridiques et économiques de 1977 à 1980. Il obtiendra ensuite sa mutation à l'université Paris X-Nanterre puis, pour quelques mois en 2019-2020, sa mutation sur emploi occupé auConservatoire national des arts et métiers à Paris avant d'entrer au Gouvernement Jospin.

Théâtre et débuts dans l'exécutif culturel

Très tôt attiré par la scène théâtrale, Jack Lang fonde, en 1958, avec Édouard Guibert, la troupe universitaire de Nancy[21] ; la première année, il interprète le rôle-titre deCaligula. Il suit également des cours durant trois ans au conservatoire d'art dramatique de Nancy.

Dès 1963, il obtient la permission de recevoir des équipes d'amateurs étrangers et crée le Festival de théâtre universitaire de Nancy, qu'il présidera jusqu'en 1973 (où il sera remplacé par Lew Bogdan). Dès l'édition de 1968, l'événement dépasse la sphère artistiquelorraine pour acquérir une réputation nationale et mondiale, qui accueille notammentRoland Grünberg, leBread and Puppet Theatre,Bob Wilson,El Teatro Campesino (en)[22].

En 1972, il est appelé par le présidentGeorges Pompidou à la direction duthéâtre de Chaillot. Jugé subversif, il se voit retirer la direction de Chaillot[23] en par le nouveau secrétaire d'État à la Culture,Michel Guy, au prix d'un scandale médiatique.

Dans les années 1980, il contribue à la création duPrix Europe pour le théâtre, né en 1986[24], dont il est l'actuel Président[25].

En1997, il est le président du jury du47e Festival de Berlin[26].

Parcours politique

Débuts

Dans sa jeunesse, Jack Lang est, à la suite de son père radical franc-maçon[27], un fidèle dePierre Mendès France. Membre duConseil du développement culturel de 1971 à 1973, il s'engage à partir de 1974 aux côtés deFrançois Mitterrand, le faisant profiter de son carnet d'adresses international[28]. Il entre auParti socialiste en 1977, et devient secrétaire national à la culture en 1979[29]. Élu en 1977 conseiller municipal du3e arrondissement de Paris dans le sillage deGeorges Dayan, il milite contre le réaménagement desHalles de Paris.

Il est révélé au grand public en 1981 quand il est nomméministre de la Culture, poste qu'il occupera pendant dix ans sous tous les gouvernements socialistes des deuxseptennats de François Mitterrand. Au début du mois de, il présente sa démission du ministère après que son frère, ivre, a tué un homme d'un coup de poignard dans le dos dans un bar de Nancy ; cette démission est refusée par François Mitterrand, qui use par la suite de sondroit de grâce présidentielle en faveur du frère de son ministre, pour en réduire la peine de prison de 12 à 10 ans[30],[31]. C'est à ce poste qu'il institutionnalise en 1982 laFête de la musique qui existait auparavant sous forme associative. Cettefête populaire, qui est l'occasion deconcerts de rue gratuits et de manifestations culturelles, connut rapidement un grand succès enFrance au point que de nombreux pays en reprirent l'idée. De même, en 1984, avec lesJournées nationales du patrimoine (actuellesjournées européennes du patrimoine).

Il propose sa démission à François Mitterrand en 1985 par opposition au projet de privatisation des chaînes de télévision françaises et aux privilèges accordés à la5e chaîne[32]. Mitterrand refuse sa démission, ne souhaitant pas rompre la « solidarité gouvernementale » à moins de six mois desélections législatives de 1986.

Pendant les années decohabitation (1986-1988 et 1993-1995), il retrouve son poste de professeur dedroit à l'Université de Paris X Nanterre. En 1988, Lang revendique un grand ministère « de la Beauté et de l'Intelligence »[33].

Ministre de la Culture

Jack Lang (à gauche) avecAlain Meilland lors duPrintemps de Bourges de 1986.

Durant les deux mandats de Jack Lang, de à, puis de à, le ministère connaît d'importantes transformations. Il va accélérer sa modernisation et s'ouvrir à la société contemporaine : augmentation du budget, élargissement de son champ d'action à de nouvelles formes d'art, insertion dans le monde économique, développement de l'audiovisuel. Le ministre de la Culture bénéficie du soutien constant du président de la République, notamment dans la réalisation des Grands Travaux à Paris (Grand Louvre,Arche de la Défense,Opéra Bastille,Bibliothèque nationale de Franceetc.) et en province, qui donneront un nouvel élan à l'architecture contemporaine en France (Christian de Portzamparc,Jean Nouvel,Dominique Perrault…).

Le budget du ministère est doublé en 1982, puis progressivement mis à niveau afin de tendre vers 1 % du budget de l'État, passant de 2,6 milliards de francs en 1981 à 13,8 milliards en 1993.

Cette croissance budgétaire, à un rythme double de celle de l'État, touche tous les domaines du ministère et favorise leurs actions :monuments historiques, dont le budget double également (reconnaissance des patrimoines industriels et duXXe siècle) ; décentralisation théâtrale (La Criée, etc.) et de la danse (création desCentres chorégraphiques nationaux), accompagnées de nombreuses nominations comme celles dePatrice Chéreau,Giorgio Strehler,Rudolf Noureev,Jean-Claude Gallotta, etc. ; archéologie (généralisation desfouilles préventives, à la suite de celles duLouvre, grâce à la consultation desConservateurs régionaux de l'archéologie sur lespermis de construire[34]) ; jardins (création duFestival de Chaumont) ; aide et appel aux créateurs, notamment lors de manifestations nationales (Jean-Paul Goude,Philippe Decouflé, etc.) et création de nouvelles manifestations culturelles (Fête de la musique en 1982, Journées du Patrimoine en 1984,Fête du cinéma en 1985,La fureur de lire en 1989) ; arts plastiques (création duCentre national des arts plastiques, des 22 fonds régionaux d'art contemporain ouFRAC, dotations exceptionnelles d'acquisition duMusée national d'art moderne de 1981 à 1984, relance de la commande publique contemporaine de décors, vitraux et mobiliers, parPierre Soulages,Jan Dibbets[35],Pierre Alechinsky[36],Daniel Buren[37],Pierre Paulin,Andrée Putman, etc., notamment auprès desmanufactures nationales et appel à de jeunes designers, telsPhilippe Starck,Sylvain Dubuisson[38]…) ; recherche scientifique (AGLAE) ; musées (création des 22 fonds régionaux d'acquisitions pour les musées ou FRAM, qui renouent avec les achats d'art ancien à un rythme inconnu depuis le début duXXe siècle, comme en témoignent désormais les cimaises des principaux musées des beaux-arts de province).

En 1988, Jack Lang propose à François Mitterrand de créer un ministère de l'Intelligence et de la Beauté, qui regrouperait les ministères de la Recherche, de la Culture et de la Communication, ainsi que cinq secrétariats d'État. Le projet n'aboutit pas[39].

La déconcentration du ministère s'accélère parallèlement à ladécentralisation, avec l'achèvement du réseau des directions régionales des affaires culturelles ou la création des centres régionaux de documentation du patrimoine de l'Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Une politique de contrats et de conventions État-collectivités territoriales est relancée au rythme d'une centaine chaque année. Avec l'aide financière de l'État, une modernisation des équipements culturels est alors perceptible à l'échelle du territoire national (rénovation des musées des Beaux-arts deLyon,Lille,Nantes,Rouen, etc., construction ou rénovation de musées, en particulier d'art contemporain, àGrenoble,Saint-Étienne,Nîmes,Bordeaux…).

Plusieurs grandes institutions de formation sont créées ou rénovées : l'École nationale du Patrimoine,La Fémis, l'École Nationale Supérieure de la Photographie d'Arles, leConservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, leConservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, l'École de danse de l'Opéra de Paris àNanterre, l'École du Louvre… En 12 ans, plus de 8 000 postes sont créés dans le domaine culturel.

L'éducation artistique en milieu scolaire se modernise. De nouvelles disciplines sont enseignées (théâtre, cinéma, histoire des arts…), alors qu'est engagée la réalisation du futurInstitut national d'histoire de l'art. Des opérations de sensibilisation se développent pour les enfants : classes culturelles, collège au cinéma, classes du patrimoine. La lecture est favorisée par l'achèvement du réseau desBibliothèques départementales de prêt et par l'augmentation de leurs moyens dans le cadre de la décentralisation.

Le champ d'action du ministère s'élargit à d'autres formes d'art : chanson, rock (programme de construction desZéniths, soutien au Centre d'Information du Rock (CIR) et création duFAIR sous la responsabilité deBruno Lion, chargé de mission sur le rock et les variétés au ministère)[40], jazz (orchestre national), musiques traditionnelles, cirque (Centre national des arts du cirque), arts de la rue, la mode qu'il promeut commepatrimoine français[41], design, création industrielle, tandis que se créent de nouveaux lieux de diffusion (Centre national de la Chanson,Centre national de la bande dessinée d'Angoulême…).

Cette époque sera aussi celle des mutations dans le paysage audiovisuel : multiplication des chaînes, privatisation d'une partie du secteur public,ouverture des ondes, instauration d'institutions de régulation audiovisuelle (Haute autorité).

Tenant compte de la modernité économique, et du développement de la« culture d'appartement », grâce aux bonds en avant de l'électronique le ministère est conduit à se préoccuper davantage des industries culturelles (cinéma, livre, disque, audiovisuel) dans un souci de régulation du marché : mécanisme d'aides à l'industrie cinématographique avec le renforcement de l'avance sur recettes et la création desSOFICA,prix unique du livre, quotas de diffusion de chansons francophones à la radio. Ce rapprochement culture-économie se traduit également par l'encouragement au mécénat (incitations fiscales).

Accès à la députation

Parallèlement à sa carrière ministérielle, il est conseiller municipal etconseiller de Paris de 1983 à 1989, puis à partir de 1986 il s'implante enLoir-et-Cher et en devientdéputé (réélu en 1988 ainsi qu'en 1993 mais démis d'office et rendu inéligible pour un an sur décision du Conseil constitutionnel à la suite d'irrégularités dans ses comptes de campagne[42], puis réélu en 1997) etmaire de Blois de 1989 à 2000, date à laquelle il abandonne son poste de maire à son adjoint, Bernard Valette. Il ambitionne alors ouvertement de se présenter à lamairie de Paris, puissant bastion de la droite. Cependant, quelques jours avant la désignation du candidat socialiste, il est nommé ministre de l'Éducation nationale parLionel Jospin. Entre 1997 et 2000, il préside laCommission des affaires étrangères[43] et, c'est en 1998 qu'il y invita leDalaï Lama[44],[45].

Élection présidentielle de 1995

Initialement candidat à laprimaire présidentielle socialiste de 1995, il doit finalement se retirer sous les critiques de certains socialistes, le rocardienManuel Valls et une vingtaine de premiers secrétaires fédéraux ayant mené une campagne interne contre lui.Daniel Vaillant renchérit en le traitant de« déshonneur de la gauche ». Lang qualifie alors Lionel Jospin de« loser », lequel s'oppose à l'entrée de Jack Lang au gouvernement en 1997, après la victoire de la gauche aux législatives[33].

En 1997, il est appelé par le personnel duPiccolo Teatro di Milano etWalter Veltroni, vice-premier ministre italien, pour assurer bénévolement l'intérim de la direction après la démission de son fondateur, le metteur en scèneGiorgio Strehler, après une série d'attaques de la part de la municipalitéLN de Milan. Il prendEmmanuel Hoog à ses côtés[46].

Actions à l'Éducation nationale

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En,Pierre Bérégovoy lui confie leministère de l'Éducation nationale en plus de celui de la Culture. Arrivé en pleine période de contestation étudiante et lycéenne, il commence pour « épurer l'atmosphère » par suspendre le projet de réforme universitaire de son prédécesseur, Lionel Jospin. Il assouplit leprojet de réforme pédagogique des lycées[47],[48],[49],[50] et propose de faire appel à des appelés du contingent pour lutter contre la violence à l'école. Il reprend aussi les négociations et réussit à trouver un accord avec le pèreMax Cloupet, alors secrétaire général de l'enseignement catholique, permettant le règlement d'une partie du contentieux sur le paiement de la contribution de l'État aux dépenses de fonctionnement des écoles privées. Il fait aussi retapisser l'antichambre du bureau du ministre de l'Éducation nationale avec un papier peint signéPierre Alechinsky, mais préfère le bureau d'André Malraux,rue de Valois.

En, à la suite du large remaniement ministériel qui voit le retour des« éléphants » du PS au gouvernement, il succède àClaude Allègre comme ministre de l'Éducation nationale. Le Premier ministre Lionel Jospin le nomme pour son côté consensuel et sa popularité auprès des jeunes, en cette période préélectorale, afin de calmer les esprits :« C’est la hantise de tout ministre d’avoir les lycéens dans la rue », raconte-t-il, nommé à deux reprises (1992-1993 ; 2000-2002) pour pacifier le monde éducatif, calmer les syndicats et les représentants des parents d'élèves. Il est d'autant plus disponible qu'il renonce à solliciter l'investiture socialiste pour les élections municipales de la capitale.

Durant les deux années de son ministère, il fait en sorte de calmer le « mammouth », comme l'appelait son prédécesseur. Il réforme légèrement le baccalauréat et relance le recrutement d'enseignants, en panne depuis 1997. Il crée en uneCommission sur le racisme et le négationnisme à l'université Jean-Moulin Lyon III, présidée par l'historien Henri Rousso.

Battu aux municipales de 2001 par l'UDFNicolas Perruchot, en vue deslégislatives de 2002, il quitte définitivement Blois, et réussit son « parachutage » dans lePas-de-Calais. Il devient député dans la6e circonscription du Pas-de-Calais (Boulogne Nord-Calais ouest), circonscription très populaire, qui compte l'un des taux les plus importants de bénéficiaires duRMI en France.

Dans l'opposition après la défaite du PS aux élections de 2002

Jack Lang auBrésilen 2005.

En 2004, il est nommé porte-parole national de la campagne du PS pour les électionsrégionales etcantonales. À la fin de l'année, il réintègre la direction du parti en étant chargé, avecMartine Aubry etDominique Strauss-Kahn, du projet socialiste pour les échéances électorales de 2007.

Porte-parole du PS lors de la campagne pour leréférendum sur le traité établissant une constitution pour l'Europe, il défend le « oui » aux côtés de l'équipe dirigeante du parti. Après la victoire du « non », il lance un club de réflexion,Inventons demain, ce qui est considéré comme un premier pas vers l'annonce de sa candidature à l’élection primaire devant désigner le candidat socialiste à l'élection présidentielle de 2007. Il annonce plusieurs fois son souhait de se présenter.

En, il publie l’ouvrageChanger, dans lequel il propose notamment que le président de la République soit élu pour quatre ans et soit responsable devant l’Assemblée nationale, que soit instauré le non-cumul des mandats, que le Sénat soit supprimé et les sans-papiers régularisés. Au printemps 2006, dansTout ce que vous avez toujours voulu savoir sur moi, Jack Lang écrit :« Ségolène Royal n’a aucune expérience ni à l’international, ni dans un grand ministère. […] On ne peut pas jouer uniquement de son charme, ne rien dire, et espérer devenir présidente » ; il estime que le couple Hollande-Royal« a privatisé le parti à son profit », ce qui constitue selon lui« un déni de démocratie »[51].

S'il venait à être désigné candidat du Parti socialiste, Jack Lang est donné largement perdant face àNicolas Sarkozy dans les sondages[52]. Le, il annonce finalement qu’il renonce à se présenter à la primaire socialiste. Il dit dans un premier temps ne soutenir aucun des trois candidats en lice (Ségolène Royal,Dominique Strauss-Kahn,Laurent Fabius), puis appelle à voter pour Ségolène Royal, estimant qu’elle est seule à même de battre la droite. Après ce ralliement, il renonce à la publication deTout ce que vous avez toujours voulu savoir sur moi, dans lequel il se montrait critique envers Royal ; son éditeur l'attaque alors en justice pour« rupture de contrat et rétention abusive de droits d'auteur »[53]. Il fait ensuite partie de l'équipe restreinte de campagne de Ségolène Royal, en qualité de « conseiller spécial ».

Fonctions sous la présidence de Nicolas Sarkozy

Lors desélections législatives de 2007, Jack Lang est réélu député de lasixième circonscription du Pas-de-Calais, obtenant 54,72 % des voix au second tour.

À partir de cette élection, il prend ses distances avec les instances de son parti, et accepte des missions proposées par le président de la République Nicolas Sarkozy, tout en se défendant de vouloir entrer dans un gouvernement d'ouverture à l'instar des anciens socialistesBernard Kouchner etÉric Besson[54].

Jack Lang, à laMarche des fiertés de Paris, en 2008.

Il rejoint, à titre personnel, leComité de réflexion et de proposition sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions en, ce qui entraine les critiques deJean-Marc Ayrault etFrançois Hollande et l'amène à quitter le bureau national du Parti socialiste le. SelonRémi Lefebvre, professeur de sciences politiques à l'Université de Reims, cette nomination permet à Nicolas Sarkozy de déstabiliser le PS, et à Jack Lang, populaire mais sans courant organisé, de sortir de son isolement hors du parti[55].

Dans le cadre de cette commission, il préconise la suppression du poste dePremier ministre et la limitation à deux du nombre des mandats présidentiels[56]. Un an plus tard, il est le seul parlementaire socialiste à voter la réforme lors ducongrès du Parlement français du réuni en vue de modifier laConstitution française dans le sens proposé par le comité de réflexion. Le vote, obtenu par deux voix d'écart, entraîne la formulation de nombreuses critiques à son encontre de la part du Parti socialiste[57].

Dans le même temps, il fait des déclarations bienveillantes envers le gouvernement, jugeant par exemple« plutôt positive » la politique internationale du gouvernement, tout en émettant de virulentes critiques des actions de son successeur à l'Éducation nationale,Xavier Darcos[54].

Lors ducongrès de Reims du, il prend position en faveur deMartine Aubry, qui sera élue premier secrétaire[54].

Le, il se rend àCuba en qualité d'« émissaire spécial du président de la République » pour relancer le dialogue franco-cubain, cette fois sans critique de la part de la direction de son parti[58].

Il apporte son soutien, au printemps 2009, au projet deloi Hadopi, en désaccord avec les députés de son groupe présents lors des débats[59]. Malgré cette prise de position, il ne participa pas aux débats à l'Assemblée nationale, de sorte que le, son collègue socialisteChristian Paul prétendra dans l'hémicycle que Jack Lang n'aurait pas lu le texte[60]. Le, lors du vote solennel à l'Assemblée, Jack Lang est le seul membre du groupe PS à se prononcer pour[61].

Le, Jack Lang se rend enCorée du Nord en tant qu'« émissaire spécial du président de la République » afin notamment d'explorer une éventuelle reprise des relations diplomatiques entre Paris etPyongyang[62].

Pressenti un moment pour le poste d'ambassadeur de France à l'Organisation des Nations unies (ONU), il est nommé conseiller spécial pour les questions juridiques liées à lapiraterie au large de laSomalie auprès du secrétaire général de l'ONU l'année suivante, le.

En, il s'affiche aux meetings de campagne électorale de son amiLaurent Gbagbo[63], dont il avait tenté de réhabiliter l'image auprès des socialistes français[64]. Le, il critique à mots couverts la victoire d'Alassane Ouattara[65]. Quelques jours plus tard, il invite finalement Laurent Gbagbo à reconnaître les résultats[66].

Défaite aux élections législatives de 2012

Il apporte dans un premier temps son soutien à la candidature de Dominique Strauss-Kahn à laprimaire présidentielle socialiste de 2011. Celui-ci étant accusé d'agression sexuelle à New-York, Jack Lang condamne la justice américaine et dénonce un « lynchage »[67]. Il annonce, peu avant le premier tour de la primaire, son soutien àFrançois Hollande.

En, alors qu'il avait refusé de se présenter au vote des militants socialistes dans la sixième circonscription du Pas-de-Calais, dont il est le député sortant, il n'est pas investi par le Parti socialiste dans cette circonscription en vue desélections législatives de 2012. Dans les semaines qui suivent, il cherche une circonscription où se présenter[68]. Le, il est finalement investi par les militantsPS dans ladeuxième circonscription des Vosges[69]. Lors du second tour de l'élection législative, le, il est battu par le député UMP sortant,Gérard Cherpion.

Président de l'Institut du monde arabe

Nommé ambassadeur itinérant chargé de lapiraterie par François Hollande en, il devient, le, président de l'Institut du monde arabe[70],[71] et succède ainsi àRenaud Muselier.

Critiqué au moment de sa nomination pour ses10 000 euros de rémunération mensuelle, il hérite d'une situation interne difficile, de problèmes financiers récurrents et d'une fréquentation en baisse. Il prend la tête du haut conseil et du conseil d'administration, historiquement dévolu à deux présidents différents, s'entoure entre autres de l'expert culturelClaude Mollard et du diplomate Gilles Gauthier. Un an après sa nomination, il présente le« renouveau » de l'Institut, à travers trois grandes expositions annuelles, des travaux dont la restauration desmoucharabiehs, et une nouvelle gouvernance[72].

Dans le filmBelle du Seigneur (2013), il joue un rôle secondaire de délégué français à laSociété des Nations[73].

En, il critique dans une tribune l'ordonnance Dieudonné du Conseil d'État, jugeant cette décision comme« une profonde régression ». Il y voit« un retournement de jurisprudence »« qui tend à instaurer une sorte de régime préventif, voire de censure morale préalable à la liberté d'expression »[74],[75].

Sa gestion de l'Institut du monde arabe est critiquée : l'IMA présente, en effet, une perte record de 2,5 millions d'euros en 2015 alors même que la fréquentation a baissé d’un million de visiteurs en 2014 à 757 000 en 2015[76]. Incapable de redresser les comptes de l'Institut dus à des importants coûts de fonctionnement, ceux-ci ont été aggravés par de nouvelles dépenses telles des frais de bouche particulièrement élevés[76]. Le magazineCapital pointe également du doigt les « compagnons des années Mitterrand » dont s'est entouré Jack Lang comme sa communicante Catherine Lawless ou son conseiller culturel Claude Mollard ainsi que son épouse Monique Buczynski, qui bien qu'ayant un contrat de bénévolat, bénéficie de notes de frais dont les comptes de l'Institut ne donnent pas le détail[76].

Début,L’Obs révèle que Jack Lang aurait reçu pour près de 195 600 euros de costumes et pantalons du couturier italien Smalto entre 2013 et 2018. Son avocat confirme en précisant que « ses cadeaux n’ont jamais eu aucune contrepartie ». Uneenquête préliminaire est ouverte le pour « abus de biens sociaux »[77].

Il s'engage régulièrement en faveur de l'enseignement de la langue arabe[78],[79]. Il pousse ainsi la création deCIMA, une certification en langue arabe sur le modèle duTOEFL[80], et publie en un manifeste en sa faveur,La Langue arabe, trésor de France.

En 2022, il participe avec la ministre de la cultureRima Abdul Malak à la campagne de sensibilisation pour laFête du cinéma et l'incitation à retourner dans les salles obscures. Sa figure tutélaire est au centre du projet, tournant en dérision son omniprésence depuis plus de 40 ans au sein du ministère[81]. Cette même année, ses archives personnelles rejoignent officiellement lesArchives nationales[82].

Début 2024, Jack Lang est reconduit pour un quatrième mandat consécutif à la direction de l'Institut du monde arabe, par le président de la République,Emmanuel Macron. C'est la plus longue nomination à ce poste depuis la création de cette structure, la présidence de Jack Lang étant prolongée jusqu'en 2026[83].

Politique culturelle

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Jack Lang est désigné secrétaire national du PS à l'action culturelle en 1973. Il devientministre de la Culture en 1981. LeParti socialiste, suivi par les autres partis politiques, désire accentuer la démocratisation de la culture, commencée parAndré Malraux sans qu'il ait jamais prononcé ce terme. Cette politique est appuyée par les mouvements associatifs et syndicaux qui prennent conscience de l'importance d'une « cohabitation » socio-politique pour la diffusion de la culture.

Ainsi, au niveau local, les budgets liés à la culture éclatent et deviennent un réel enjeu politique, au même titre que l'économie du pays au profit du Parti socialiste. De la même manière, le budget pour la promotion de la culture passe pour la première fois à 1 % du budget national. Les politiques culturelles, soutenues par le président,François Mitterrand, leur donnent un caractère légitime. Les objectifs principaux de la politique de Jack Lang sont à la fois de diminuer la hiérarchisation traditionnelle qui sépare les « arts majeurs » des « arts mineurs » et d'intégrer aux derniers des activités alors non considérées comme faisant partie du domaine culturel.

Ainsi, Jack Lang permet la mise en avant :

  • ducirque (avec la création d'un Centre national des arts du cirque et d'une association nationale chargée de gérer les subventions du ministère),
  • de laphotographie (ouverture d'une École nationale),
  • de lamusique autre que classique.
  • l'éducation artistique

Il accorde une place très importante au créateur, dans tous les milieux artistiques :

  • au cinéma, il développe des aides financières à l'écriture ;
  • au théâtre sont créées des subventions pour soutenir les compagnies.

Ces financements sont attribués après une évaluation du projet. Il désire diffuser les actions culturelles en masse mais au moyen d'une production artistique diversifiée et de qualité.

Laloi Lang du fixe un prix du livre unique en déclarant lutter ainsi contre la monopolisation du marché par les magasins de grande distribution comme laFnac ou les hypermarchés.

Jack Lang parOlivier Meyer en.

Jack Lang est également à l'origine du concept deZénith, salle sécurisée de grande capacité destinée à l'organisation de concerts de « rock » (terme employé à l'époque pour désigner tout ce qui n'est pas du classique ou du jazz).

Parallèlement, sous pression de l'économie générale qui se libéralise et malgré deux ans de lutte contre l'américanisation, il accorde à la mode, à lapublicité et au design une dimension culturelle. Il diffuse la notion de « démocratie du goût », où chacun choisit la culture qu'il veut et est « créateur » de culture. Des œuvres d'art aux gestes de la vie quotidienne, tout est considéré comme « culture ».

Prises de position et polémiques

Sur des crimes et délits de nature sexuelle

Article connexe :Pétition dansLe Monde du 26 janvier 1977.

En 1977, alors universitaire, Jack Lang fait partie des 70 personnalités[b] signataires d'une pétition parue dansLe Monde qui demande la libération d'adultes accusés d'« attentat à la pudeur sans violence surmineurs de [moins de] quinze ans » ayant« précisé aux juges d'instruction qu'ils étaientconsentants (quoique la justice leur dénie actuellement tout droit au consentement) ». Selon les pétitionnaires,« il y a une disproportion manifeste entre la qualification de « crime » […] et la nature des faits reprochés »[84],[85]. En, interrogé à ce sujet dans le cadre de l’affaire Olivier Duhamel, Jack Lang déclare :« C’était une connerie. On était très nombreux à l’époque : c’étaitDaniel Cohn-Bendit,Michel Foucault, une série d’intellectuels. C’était après 1968 et nous étions portés par une sorte de visionlibertaire fautive[86],[c]. »

Par la suite, Jack Lang apporte son soutien à plusieurs reprises à des personnalités publiques accusées dans des affaires depédocriminalité ou d'agression sexuelle :Alain Sarde etRobert De Niro en 1998[88],Frédéric Mitterrand en 2009[89],Roman Polanski en 2010[90],Dominique Strauss-Kahn en 2011[91],Woody Allen en 2018[92],Christophe Girard en 2020[93] ouBastien Vivès en 2023[94].

Rumeurs de pédophilie

À partir de 1982, son nom est cité dans des rumeurs de participation à l'affaire du Coral, un indicateur de la police qui se dit témoin oculaire accusantGabriel Matzneff,René Schérer et Jack Lang de se« livrer à des turpitudes sur des petits mongoliens soignés au centre Coral »[95]. L'enquête conclut à l'absence d'implication de Jack Lang, comme d’autres personnalités politiques incriminées.

Le nom de Jack Lang est cité en 1988 dans l'affaireRosella Hightower, une école de danse cannoise où un jeune Espagnol de 15 ans s'est suicidé, brimé pour avoir refusé des avances sexuelles de professeurs. Un des professeurs est poursuivi pourattentat à la pudeur sur des mineurs, mais est relaxé faute de témoignage.Yves Bertrand, ancien dirigeant desRenseignements généraux français, écrit dans une note blanche[96] qu'un professeur de danse« mettait des adolescents, élèves du centre, à disposition d'adultes pédophiles » ; il ajoute que« l'adjudant chargé de l'affaire aurait confié en privé, à l'époque des faits, que les écoutes judiciaires faisaient ressortir les noms de Jack et Monique Lang »[97].[réf. à confirmer]

Le, dans un entretien accordé au journalLe Gai Pied, Jack Lang déclare que« la sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs duxxie siècle d’en aborder les rivages »[97]. Mais les biographes Nicolas Charbonneau et Laurent Guimier attribuent cette phrase non pas à Jack Lang mais au journaliste de l'hebdomadaire citant le philosopheRené Schérer[98].

À l’approche de laprimaire présidentielle socialiste française de 1995, desjospinistes font courir des rumeurs sur sasexualité ; il déclare ensuite à ce propos :« On m'a traité alors depédophile. C'était immonde. J'ai trouvé les deux personnages qui racontaient cela. Le premier a fait amende honorable. Le second, je ne lui parle plus »[99]. Au début des années 2000, deschiraquiens relatent, sans apporter de preuves, une arrestation de Jack Lang auMaroc dans le cadre d’une affaire de mœurs s’étant soldée par une exfiltration discrète organisée par l'Élysée[99].

Le,Le Figaro relate que, plusieurs années auparavant, des policiers deMarrakech ont fait une descente nocturne dans une villa de lapalmeraie où des Français ont été surpris en train de « s’amuser » avec de jeunes garçons. La police marocaine aurait arrêté les adultes pris en flagrant délit, dont« un ancien ministre français ». L’affaire aurait été arrangée par l’ambassade de France et l'ancien ministre français serait aussitôt rentré en France par avion. L’affaire aurait ainsi été étouffée et aucune poursuite n’aurait été engagée, au Maroc comme en France[100]. Deux jours plus tard, surCanal+,Luc Ferry affirme à son tour, tout en admettant ne pas avoir de preuves, qu'un« ancien ministre » s'était« fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons »[101] sans pouvoir donner de nom sous peine de condamnation pourdiffamation[102],[103],[104]. Les rumeurs tournent autour de Jack Lang et de l’ancien ministre des Affaires étrangèresPhilippe Douste-Blazy[105],[106]. Les carnets d’Yves Bertrand, saisis par la justice en marge de l’affaire Clearstream, précisent :« Lang à laMamounia, ennovembre [2001], s'est tapé des petits garçons »[107].

Le,Le Parisien révèle que plusieurs témoins présents au Maroc sont venus étayer ces déclarations de pédophilie, mais sans que le nom de Jack Lang ne soit cité[108],[109]. Entendu par les policiers, Luc Ferry dit avoir eu connaissance de cette histoire à son entrée au gouvernement, en 2002[réf. nécessaire]. Un journaliste deFrance Télévisions évoque l’existence d'une dépêcheAFP — selon lui rapidement retirée — faisant état de l’arrestation de Jack Lang dans unriad, mais aucune trace d'une telle dépêche n’est retrouvée par les policiers[110]. En, Jack Lang, entendu comme témoin par laBrigade de protection des mineurs, parle d’une« histoire à dormir debout »[111]. Le nom du ministre évoqué n’est pas révélé publiquement et l'affaire est classée sans suites[111].

En 2020, à la suite de l’affaire Epstein, les médias américains puis français se font l’écho des liens entre Jack Lang etJeffrey Epstein, au domicile parisien duquel le premier s’est rendu l’année précédente. L'ancien ministre avait rencontré l'homme d'affaires lors d'un dîner organisé en l'honneur deWoody Allen, et il avait convié Jeffrey Epstein aux célébrations des 30 ans de lapyramide du Louvre[112],[113]. Il est également révélé que le criminel américain a financé, à hauteur de 58 000 dollars, une association française quasiment sans activité et composée de proches de Jack Lang[114],[115]. Celui-ci répond, sans autres précisions, que la somme en question visait à« financer un film », qu’il estime« en train d'être finalisé » mais dont le niveau d’avancement reste inconnu d'une cofondatrice de l'association[113],[116].

Le 8 février 2025, Jack Lang se rend à l’Opéra Garnier avec sa femme lorsqu’il est encerclé par une trentaine de militants d’un collectif contre la pédocriminalité. On l'accuse d'être un "pédo" et un "violeur d’enfants" : des pancartes sont brandies, l’accusant d’être un pédocriminel, selon les informations de l'AFP reprises par plusieurs médias. Il est bousculé une première fois puis poussé par un individu, Carlos R.L., et tombe à terre. Une chute dont il sortira blessé aux genoux et aux bras[117]. Son avocat Mᵉ Laurent Merlet a expliqué à l’AFP que "cette agression est la conséquence des rumeurs colportées sur lui depuis bientôt dix ans, en dépit de condamnations judiciaires pour diffamation qui montrent qu’il n’y a aucun fondement à ces mensonges". Le 18 juillet 2025, cet homme était jugé et a été condamné à une peine de huit mois d’emprisonnement avec sursis simple et une interdiction de contact avec la victime[117],[118].

Abus de biens sociaux

Leparquet de Paris ouvre le 12 mars 2019 une enquête préliminaire visant Jack Lang pourabus de biens sociaux[119]. Au cours d'une perquisitions qui a eu lieu en novembre 2019 au siège parisien deSmalto[120], labrigade financière de la Police nationale découvre dans un carnet de coupes que Jack Lang, répertorié sous le numéro client 11631, a reçu de la part de l'entreprise deprêt-à-porter500 000 euros de cadeaux entre 2003 et 2018, période durant laquelle il était député PS du Pas-de-Calais. L'ancien ministre de la Culture n'a jamais déclaré ces cadeaux[121]. L’affaire est en cours d'instruction.

Noura

À partir de 2007, le traiteur libanaisNoura est chargé de la restauration à l'Institut du monde arabe, à traversZyriab, le restaurant gastronomique de l'institut. Jack Lang avait réussi à obtenir de ne payer que25 euros ses repas au lieu de60 euros habituels. Néanmoins, le, Jack Lang se sépare des services de Noura pour manque de qualité et de diversité. Noura réclame le paiement de 74 repas à prix discount servis à« Monsieur Lang et ses invités » et à« Madame Lang et ses invités » sur une durée de deux mois[122]. Noura a obtenu gain de cause à l'amiable[123]. SelonAtlantico.fr, les employés du traiteur ont signé une pétition pour dénoncer leurs conditions de travail, et notamment le fait que les salles du restaurant ne sont plus chauffées, ou pas suffisamment, ou encore que les monte-charges destinés au restaurant sont régulièrement en panne[124].

Salaire à l'Institut du monde arabe

Jeune Afrique révèle que Jack Lang, à la tête de l'Institut du monde arabe, aurait réclamé et obtenu un salaire de10 000 euros par mois alors que l'établissement culturel connaît toujours des difficultés financières[125]. Jack Lang a déclaré que la somme exacte était« 9 000 euros bruts » tout en précisant qu'il serait« anormal que le président d'une grande institution comme celle-là soit sous-payé »[126].

Détail des mandats et fonctions politiques

Militantisme

Admirateur dePierre Mendès France, il adhère auPSU à la fin des années 1960, puis rejoint leParti socialiste où il occupe plusieurs postes de responsabilité :

  • 1978-1979 : conseiller du premier secrétaire
  • 1979 : directeur de la campagne pour les élections européennes
  • 1979-1981 : délégué national chargé de la Culture
  • 1981 : délégué à la communication pour la campagne présidentielle de François Mitterrand
  • 1987-1988 : secrétaire national à la Culture et à la Jeunesse
  • 2005-2007 : secrétaire national, chargé du développement du parti au pôle vie du Parti socialiste, il gère notamment la vague d'adhésions de 2006. Le, il démissionne du bureau national (et donc du secrétariat national) en raison d'un désaccord avec le Premier secrétaireFrançois Hollande sur l'ouverture impulsée parNicolas Sarkozy.
  • Membre du conseil national du PS ; président du club « Inventons demain » (depuis)
  • Administrateur de l'association des amis de l'Institut François-Mitterrand
  • Membre du conseil national du PS
  • Membre du bureau national du PS
  • Président du clubInventons demain (2004-2007)
  • Conseiller spécial auprès deSégolène Royal, candidate à l'élection présidentielle de

Fonctions ministérielles

Carrière élective locale

Conseil municipal

Conseil général

  • 14 mars 1983 - 19 mars 1989 : membre du Conseil de Paris
  • 1992-1993 : conseiller général de Loir-et-Cher,canton de Blois-4

Conseil régional

  • - : conseiller régional duCentre
  • - : conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais, élu dans le Pas-de-Calais
  • - 14 mars 2010 : vice-président du conseil régional, chargé des universités et de la recherche

Mandats parlementaires

Député

Député européen

Fonctions culturelles

Œuvres

Ouvrages préfacés par Jack Lang

  • Mézières… de l'autre côté des étoiles deJean-Claude Mézières (Dargaud), 1980
  • Caresser Picasso (ÉditionsClaude Garrandes), 1992
  • L'actualité du génocide des Arméniens, Edipol, 1997
  • Le Gardien des âmes d’Alain Roullier (France Europe éditions), 1998
  • Le livre et le journal chez les peintres, Valentina Aker (FPL), 1999
  • Le mythe de La Joconde de Jean Margat (Favre), 2000
  • 16 ans ou l'avènement de la conscience citoyenne d’Adyl Abdelhafidi, 2002
  • Punis ! deMarc Bradfer etJean-Jacques Rouch (Elytis), 2004
  • Gay Pride de l'Histoire de Olivero Toscani (Corbis), 2004
  • La villa Cavrois deRichard Klein (Picard), 2005
  • Homosexualité : 10 clés pour comprendre, 20 textes à découvrir deBruno Perreau (Librio), 2005
  • Mitterrand : une affaire d’amitié deStéphane Trano (L'Archipel), 2006
  • Ecoutez, c'est très simple: pour une autre éducation musicale de Marc-Olivier Dupin (Tsipka-Dripka), 2007
  • Révolution - Guerre des classes deJack London (Phébus), 2008
  • La mesure du temps au travers des âges, Richard Chavigny (Icéo), 2009
  • Mikis Théodorakis par lui-même deMarie Desmeures (Actes Sud), 2011
  • Paroles et musiques: les manuscrits de la chanson française,Fabien Lecœuvre (SACEM), 2012
  • Artistes et mécènes: regards croisés sur l'art contemporain de Martine Renaud-Boullart (Ellipses), 2013
  • Max Laigneau, l'œuvre d'une vie, (PB), 2015
  • Reine de Palmyre, AB Daniel (XO Editions), 2016
  • Ar(t)bre de Martine Francillon, La Manufacture d'Art, 2016
  • Les victoires du Front Populaire, Nicole Masson, Chêne, 2016
  • Au goulag,Claude Alzon (Le Temps des Cerises), 2016
  • La culture contre la violence deGuillaume Pfister (Arfuyen), 2017
  • L'arabe, langue du monde, L'Harmattan, 2018
  • Un destin égyptien, Moustapha El Hefnaoui, Erick Bonnier, 2019
  • Paris: au cœur de la création contemporaine deJulien Baldacchino (Henry Dougier), 2020
  • L'incroyable odyssée de l'obélisque d'Axoum de Luigi Cantamessa (Favre), 2021
  • Christiane Desroches Noblecourt: la reine de l'Egyptologie deClaudine Le Tourneur-D'Ison (Babélio), 2022
  • La chaise de Jean-François Galletout (Plan B), 2022
  • Droits et homosexualité, Daniel Borillo (Dalloz), 2023
  • Une brève histoire du droit d'auteur: de l'Antiquité à l'IA de Jean-Baptiste Rendu (Flammarion), 2024

Ouvrages sur Jack Lang

  • Jack Lang: la culture en mouvement, Richard Desneux, Favre, 1990
  • Lettre recommandée à Jack Lang et aux fossoyeurs de la culture, Henry Bonnier, Éditions du Rocher, 1992
  • Les aventures de Lang de Blois, Marie Delerue, Grancher, 1995
  • L'acteur et le roi: portrait en pied de Jack Lang, Jean-Pierre Colin, Geog, 1997
  • Le dernier trompe l'oeil de l'éducation, Claude Meunnier-Berthelot, Essai, 2000
  • Les arts à l'école: le plan de Jack Lang et Catherine Tasca, Pascale Lismonde, Folio, 2002
  • Docteur Jack & Master Lang,Nicolas Charbonneau,Laurent Guimier, Le Cherche midi, 2004
  • Jack Lang: une vie entre culture et politique,Laurent Martin, Editions Complexe, 2008
  • Jack Lang: dernière campagne où éloge de la politique joyeuse, Vianney Huguenot, L'Aube, 2013
  • Origines et créations des fonds régionaux d'art contemporain: les années militantes, Claude Mollard, 2014
  • Jack Lang, batailles pour la culture: dix ans de politiques culturelles deMaryvonne de Saint-Pulgent, Documentation française, 2015
  • François Mitterrand: Jack Lang,Fabien Lecœuvre, Éditions du Rocher, 2016
  • Eclats: Jack Lang - Jean Denis-Bredin, Jean-Claude Simmogen, EDL, 2019
  • Jack Lang, David Clune, AUGM, 2022
  • Etats d'âmes: les grands entretiens: Jack Lang, Francis Van de Woestyne, Les Impressions nouvelles, 2023
  • Formidable: les années Jack Lang,Franck Bourgeron,Hervé Bourhis, Castermann, 2024

Filmographie

Jack Lang a joué dans quelques films et documentaires, le plus souvent dans son propre rôle[127],[128].

Récompenses et distinctions

Nationales

Étrangères

Notes et références

Notes

  1. Il est ministre délégué à la Culture de 1983 à 1984.
  2. DontLouis Aragon,Philippe Sollers,Jean Genet,André Glucksmann,Gilles Deleuze,Michel Foucault,Jean-Paul Sartre,Roland Barthes,Simone de Beauvoir[84].
  3. Dans son livreLe Rose et le Noir (Le Seuil, 1996),Frédéric Martel revient sur le contexte de cette pétition et, sévère, montre l'erreur de certains intellectuels sur la question pédophile, même s'il explique que le contexte de l'époque (majorité sexuelle restée à dix-huit ans pour les relations homosexuelles, alors qu'elle était de quinze ans pour les hétérosexuels) explique cette mobilisation – bien qu'elle ne l'excuse pas. À partir de 1982, et l'égalité de majorité sexuelle, ce débat n'aura plus de sens et la très grande majorité des homosexuels respecteront la majorité sexuelle à 15 ans pour tous, sans demander son abaissement[87].

Références

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  2. a etbJack Lang : une vie entre culture et politique,Laurent Martin, Complexe, 2008,p. 26.
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  6. Laurent Martin,Jack Lang. Une vie entre culture et politique, Complexe,,p. 23.
  7. a etbLaurent Martin,op. cit.,p. 25.
  8. (en)Laurent Joly. The boundary between “Judaism” and “Aryanism”: Anti-Semitic logic, litigation, and bureaucratic practices relating to the classification of “half-Jews” in Occupied France (1940-1944). Traduction de Juliette Rogers. L’Atelier du Centre de recherches historiques [En ligne, 22 Bis | 2021. Voir, Note 24.]
  9. Voir,Laurent Joly. Vichy dans la "solution finale", 2006, Note 103.
  10. http://vrijmetselaarsgilde.eu/Maconnieke%20Encyclopedie/Franc-M/fra-b-03.htm, une loge maçonnique porte son nom, cf.Anniversaire La loge maçonnique Paix et Humanité-Berthe Bouchet fête ses 100 ans et rend hommage à celle dont elle a pris le nom après guerre, Est Républicain, 16 juin 2010
  11. MarieScot,Sciences Po, le roman vrai, Sciences Po, les presses,(ISBN 978-2-7246-3915-5).
  12. Mémoire intitulé : « La Pensée politique de Sean O'Casey à travers son œuvre dramatique »
  13. Mémoire intitulé : « Le régime administratif des conservatoires nationaux de musique »
  14. thèse intitulée « L'État et le théâtre »
  15. Jean-Pierre Colin,L'acteur et le roi : portrait en pied de Jack Lang, Georg, 1994,p. 31.
  16. « Jack et Monique Lang, tandem de choc », surparismatch.com,.
  17. « Caroline Lang », surimdb.com.
  18. « L'Argent de Robert Bresson », surobjectif-cinema.com à partir d'Internet Archive.
  19. Jean-Marc Lalanne,« 1983 », dansCes Années-Là : Festival de Cannes, Stock,,p. 171.
  20. Brian Price,Neither God Nor Master : Robert Bresson and Radical Politics,p. 186.
  21. Histoire du théâtre - André Degaine - Éditions Nizet
  22. Floriane Gaber,Comment ça commença, les arts de la rue dans le contexte des années 70, Paris, Ici & Là,,p. 57.
  23. André Degaine,Histoire du théâtre, Éditions Nizet.
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  30. « Charles-Claude Lang a été interné », surlemonde.fr,.
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Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

Sur le Festival de Nancy :

Sur le ministre de la Culture :

Autres œuvres sur Jack Lang

Articles connexes

Liens externes

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SantéJack Ralite
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Urbanisme etLogementRoger Quilliot (dém) (1)puisPaul Quilès (1)
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Temps libre,Jeunesse et SportsMinistre délégué :Edwige Avice
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Relations extérieures
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Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement :Christian Nucci
Secrétaire d'État :Jean-Michel Baylet
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes (1) :Catherine Lalumière
Défense
Charles Hernu (dém) (5)puisPaul Quilès (5)
Secrétaire d'État :Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et Victimes de guerre :Jean Laurain
Intérieur et Décentralisation
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Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoires d'outre-mer :Georges Lemoine
Agriculture
Michel Rocard (dém) (2)puisHenri Nallet (2)
Secrétaire d'État chargé de l'Agriculture et de la Forêt puisministre délégué chargé de l'Agriculture et de la Forêt (2) :René Souchon
Redéploiement industriel etCommerce extérieur
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Ministre délégué chargé des PTT, puis remplacé (6) :Louis Mexandeau
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Secrétaire d'État chargé de la Santé :Edmond Hervé
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés :Raymond Courrière
Urbanisme,Logement etTransports
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Secrétaire d'État chargé des Transports, puis suspendu (5) :Jean AurouxpuisCharles Josselin (6)
Secrétaire d'État chargé de la Mer :Guy Lengagne
Commerce, Artisanat etTourisme
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Secrétaire d'État, puis supprimé (7) :Jean-Marie Bockel
Affaires européennespuismin. remplacé (1)Roland Dumas,porte-parole du Gouvernement
Travail,Emploi etFormation professionnelleMichel Delebarre
EnvironnementHuguette Bouchardeau
Recherche et TechnologieHubert Curien
CultureMinistre délégué puis ministre (1) :Jack Lang
Jeunesse et SportsMinistre délégué :Alain Calmat
Droits des Femmes (4)Yvette Roudy
Nouvelle Calédonie (4)puismin. supprimé (6)Edgard Pisani (4)puis (dém) (6)
PTT (6)Louis Mexandeau
Ministres etsecrétaires d'État
auprès duPremier ministre
Ministre délégué chargé des Droits de la femme, puis remplacé (4) :Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement :André Labarrère
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Simplifications administratives :Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé des Techniques de la communication, puis supprimé (8) :Georges Fillioud (dém) (8)
Secrétaire d'État chargé de l'Économie sociale :Jean Gatel
Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques naturels et technologiques majeurs :Haroun Tazieff
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( MAUROY III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHIRAC II)
v ·m
Gouvernement Rocard I()
Sous laprésidence deFrançois Mitterrand
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Affaires étrangères
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Justice,garde des sceauxPierre Arpaillange
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Coopération et DéveloppementJacques Pelletier
Culture et Communication
Jack Lang
Ministre délégué chargé de la Communication :Catherine Tasca
Agriculture et ForêtHenri Nallet
Postes, Télécommunications et EspacePaul Quilès
MerLouis Le Pensec
Relations avec le ParlementJean Poperen
Anciens CombattantsSecrétaire d'État aux Anciens Combattants :Jacques Mellick
Ministre délégué etsecrétaires d'État
auprès duPremier ministre
Ministre délégué chargé des Départements et Territoires d'outre-mer :Olivier Stirn
Secrétaire d'État du Plan :Lionel Stoléru
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement :Brice Lalonde
Secrétaire d'État :Tony Dreyfus
Ordonnancement parordre de préséance
( CHIRAC II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (ROCARD II)
v ·m
Gouvernement Rocard II()
Sous laprésidence deFrançois Mitterrand
Éducation nationale,Jeunesse et Sports
Lionel Jospin,ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique :Robert Chapuis
Secrétaire d'État chargé de la Jeunesse et des Sports :Roger Bambuck

Michel Rocard
Premier ministre
Économie, Finances etBudget
Pierre Bérégovoy,ministre d'État
Ministre délégué chargé du Budget :Michel Charasse
Secrétaire d'État chargé de la Consommation :Véronique Neiertz
Équipement etLogement
puisÉquipement,Logement,Transports etMer (2)
Maurice Faure,ministre d'État (dém) (2)puisMichel Delebarre (2)puisLouis Besson (7)
Ministre délégué chargé de la Mer :Jacques Mellick(changement de ministère de référence (2))
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux :Georges Sarre(changement de ministère de référence (2))
Ministre délégué chargé du Logement (3) puis supprimé (7) :Louis Besson (3)
Ville (7)Michel Delebarre,ministre d'État (7)
Affaires étrangères
Roland Dumas,ministre d'État
Ministre délégué chargé de la Francophonie :Alain Decaux
Ministre délégué :Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales :Thierry de Beaucé
Ministre délégué chargé des Affaires européennes (6) :Élisabeth Guigou (6)
Justice,garde des sceaux
Pierre Arpaillange (dém) (6)puisHenri Nallet (6)
Ministre délégué (6) :Georges Kiejman (6)
Défense
Jean-Pierre Chevènement (dém) (8)puisPierre Joxe (8)
Secrétaire d'État à la Défense (3) :Gérard Renon (3)
Intérieur
Pierre JoxepuisPhilippe Marchand (8)
Secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales puis supprimé (5) :Jean-Michel Baylet
Ministre délégué (5) puis supprimé (8) :Philippe Marchand (5)
Industrie etAménagement du territoire
Roger Fauroux
Ministre délégué chargé de l'Aménagement du territoire et des Reconversions :Jacques Chérèque
Ministre délégué chargé du Commerce et de l'Artisanat :François Doubin
Ministre délégué chargé du Tourisme :Olivier Stirn (dém) (4)puisJean-Michel Baylet (5)
Affaires européennespuismin. supprimé (6)Édith Cresson (dém) (6)puis ministre délégué (6)
Transports etMer
puis fusionné avec lemin. de l'Équipement et du Logement (2)
Michel Delebarre
Ministre délégué chargé de la Mer :Jacques Mellick
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux :Georges Sarre
Fonction publique et Réformes administrativesMichel Durafour,puisministre d'État (2)
Travail,Emploi etFormation professionnelle
Jean-Pierre Soisson
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle :André Laignel
Coopération et DéveloppementJacques Pelletier
Culture et Communication, Grands travaux et Bicentenaire
Jack Lang
Ministre délégué chargé de la Communication :Catherine Tasca
Secrétaire d'État chargé des Grands Travaux :Émile Biasini
Départements et Territoires d'outre-merLouis Le Pensec
Agriculture et ForêtHenri NalletpuisLouis Mermaz (6)
Postes, Télécommunications et EspacePaul Quilès
Relations avec le ParlementJean Poperen
Solidarité, Santé etProtection sociale
puisAffaires sociales et Solidarité (6)
Claude Évin,porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué chargé de la Santé :Léon Schwartzenberg (dém) (1)puisBruno Durieux (6)
Ministre délégué chargé des Personnes âgées :Théo Braun (dém) (6)
Secrétaire d'État chargé de la Famille puissecrétaire d'État chargé de la Famille et des Personnes âgées (6) :Hélène Dorlhac de Borne
Secrétaire d'État chargé des Handicapés et Accidentés de la vie :Michel Gillibert
Recherche et TechnologieHubert Curien
Commerce extérieur
puisCommerce extérieur etTourisme (4)
puisCommerce extérieur (5)
Jean-Marie Rausch
Droits des femmesSecrétaire d'État chargé des Droits des femmes :Michèle André
Anciens Combattants et Victimes de guerreSecrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et des Victimes de guerre :André Méric
Prévention des risques technologiques
et naturels majeurspuis supprimé (3)
Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs, puis supprimé (3) :Gérard Renon
Ministre etsecrétaires d'État
auprès duPremier ministre
Secrétaire d'État du Plan :Lionel Stoléru
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement puissecrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (3) puisministre délégué chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (6) :Brice Lalonde
Secrétaire d'État :Tony Dreyfus
Secrétaire d'État chargé de l'Action humanitaire :Bernard Kouchner
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( ROCARD I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CRESSON)
v ·m
Gouvernement Cresson()
Sous laprésidence deFrançois Mitterrand
Éducation nationale
Lionel Jospin,ministre d’État
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique :Jacques Guyard

Édith Cresson
Premier ministre
Économie, Finances, etBudget
Pierre Bérégovoy,ministre d’État
Ministre délégué au Budget :Michel Charasse
Ministre délégué à l'Industrie etau Commerce extérieur :Dominique Strauss-Kahn
Ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat puisministre délégué à l'Artisanat, au Commerce età la Consommation (2) :François Doubin
Ministre délégué aux Postes et Télécommunications :Jean-Marie Rausch
Secrétaire d'État au Commerce extérieur :Jean-Noël Jeanneney
Affaires étrangères
Roland Dumas,ministre d’État
Ministre déléguée aux Affaires européennes :Élisabeth Guigou
Ministre déléguée à la Francophonie :Catherine Tasca
Secrétaire d'État à l'Action humanitaire :Bernard Kouchner
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères :Alain Vivien
Fonction publique et Modernisation de l'administration (1)Jean-Pierre Soisson,ministre d’État (dém) (4)
Ville etAménagement du territoire
Michel Delebarre,ministre d’État
Secrétaire d'État à la Ville età l'Aménagement du territoire :André Laignel
Justice,garde des sceaux
Henri Nallet
Ministre délégué à la Justice :Michel Sapin
Défense
Pierre Joxe
Secrétaire d'État à la Défense :Jacques Mellick
Intérieur
Philippe Marchand
Secrétaire d'État aux Collectivités locales :Jean-Pierre Sueur
Culture et Communication
Jack Lang,porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué à la Communication :Georges Kiejman
Secrétaire d'État aux Grands travaux :Émile Biasini
Agriculture et ForêtLouis Mermaz
Affaires sociales et Intégration
Jean-Louis Bianco
Ministre délégué à la Santé :Bruno Durieux
Secrétaire d'État aux Affaires sociales et à l'Intégration :Kofi Yamgnane
Secrétaire d'État à la Famille et aux Personnes âgées puissecrétaire d'État à la Famille, aux Personnes âgées et aux Rapatriés (3) :Laurent Cathala
Secrétaire d'État aux Handicapés et Accidentés de la vie :Michel Gillibert
Travail,Emploi etFormation professionnelle
Martine Aubry
Secrétaire d'État aux Droits des femmes puissecrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Vie quotidienne (2) :Véronique Neiertz
Équipement,Logement,Transports et Espace
Paul Quilès
Ministre délégué au Tourisme :Jean-Michel Baylet
Secrétaire d'État au Logement :Marcel Debarge
Secrétaire d'État aux Transports routiers et fluviaux :Georges Sarre
Secrétaire d'État à la Mer :Jean-Yves Le Drian
Coopération et DéveloppementEdwige Avice
Départements et Territoires d'Outre-MerLouis Le Pensec
Recherche et TechnologieHubert Curien
Relations avec le ParlementJean Poperen
Jeunesse et SportsFrédérique Bredin
EnvironnementBrice Lalonde
Anciens Combattants et Victimes de guerre (1)Secrétaire d'État aux Anciens combattants et Victimes de guerre :Louis Mexandeau
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Rectificatifs publiés le 4 juin 1991
  • (2) Ajustements du 25 mai 1991
  • (3) Ajustement du 22 juillet 1991
  • (4) Remaniement du 28 mars 1992
( ROCARD II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BÉRÉGOVOY)
v ·m
Gouvernement Bérégovoy()
Sous laprésidence deFrançois Mitterrand
Éducation nationale etCulture
Jack Lang,ministre d'État
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique :Jean Glavany
Secrétaire d'État à la Communication :Jean-Noël Jeanneney

Pierre Bérégovoy
Premier ministre
Affaires étrangères
Roland Dumas,ministre d'État
Ministre déléguée aux Affaires européennes :Élisabeth Guigou
Ministre délégué aux Affaires étrangères :Georges Kiejman
Ministre délégué à la Coopération et au Développement :Marcel Debarge
secrétaire d'État à la Francophonie et aux Relations culturelles extérieures :Catherine Tasca
Fonction publique et Réformes administrativesMichel Delebarre,ministre d'État
Justice,garde des sceauxMichel Vauzelle
Intérieur et Sécurité publique
Paul Quilès
Secrétaire d'État aux Collectivités locales :Jean-Pierre Sueur
Défense
Pierre Joxe (dém) (5)puisPierre Bérégovoy (5)
Secrétaire d'État aux Anciens combattants et Victimes de guerre :Louis Mexandeau
Secrétaire d'État à la Défense :Jacques Mellick
Économie et Finances
Michel Sapin
Ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat :Jean-Marie Rausch (dém) (3)puisGilbert Baumet (3)
Secrétaire d'État aux Droits des femmes età la Consommation :Véronique Neiertz
BudgetMichel Charasse (dém) (3)puisMartin Malvy (3)
EnvironnementSégolène Royal
Équipement,Logement etTransports
Jean-Louis Bianco
Ministre déléguée au Logement et au Cadre de vie :Marie-Noëlle Lienemann
Secrétaire d'État aux transports routiers et fluviaux :Georges Sarre
Secrétaire d'État à la mer :Charles Josselin
Industrie etCommerce extérieur
Dominique Strauss-Kahn
Ministre délégué au Tourisme :Jean-Michel Baylet
Ministre délégué au Commerce extérieur (2) :Bruno Durieux
Ministre délégué à l'Énergie (3) :André Billardon (3)
Travail,Emploi etFormation professionnelle
Martine Aubry
Secrétaire d'État à la famille, aux personnes âgées et aux rapatriés :Laurent Cathala
Secrétaire d'État à l'intégration :Kofi Yamgnane
Secrétaire d'État aux handicapés :Michel Gillibert
Agriculture et Forêt
puisAgriculture etDéveloppement rural (3)
Louis MermazpuisJean-Pierre Soisson (3)
Affaires sociales et IntégrationRené Teulade
Santé etAction humanitaireBernard Kouchner
Ville
suspension entre le (1)et le (4)
Bernard Tapie (dém) (1)puis à nouveau ministre (4)
Départements et Territoires d'outre-merLouis Le Pensec
Recherche et EspaceHubert Curien
Postes et TélécommunicationsÉmile Zuccarelli
Jeunesse et SportsFrédérique Bredin
Relations avec le Parlement (3)Louis Mermaz,porte-parole du Gouvernement (3)
Secrétaire d'État auprès duPremier ministre
Secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement jusqu'au 2 octobre 1992 (3) :Martin Malvy,porte-parole du Gouvernement
Secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire :André Laignel
Secrétaire d'État aux Grands Travaux :Émile Biasini
Secrétaire d'État à la Ville (2) jusqu'au (4) :François Loncle (2)
Secrétaire d'État au Plan (4) :François Loncle (4)
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
( CRESSON) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BALLADUR)
v ·m
Gouvernement Jospin() après le remaniement du
Sous laprésidence deJacques Chirac
Économie, Finances etIndustrie
Laurent Fabius
Secrétaire d'État au Commerce extérieur :François Huwart
Secrétaire d'État au Budget :Florence Parly
Secrétaire d'État aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce, à l'Artisanat età la Consommation :Marylise LebranchupuisFrançois Patriat (2)puis fonction fusionnée (8)
Secrétaire d'État à l'Industrie puisministre délégué à l'Industrie,aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce, à l'Artisanat età la Consommation (8) :Christian Pierret

Lionel Jospin
Premier ministre
Emploi etSolidarité
Martine Aubry (dém) (2)puisÉlisabeth Guigou (2)
Ministre déléguée à la Famille et à l'Enfance puisMinistre déléguée à la Famille, à l'Enfance etaux Personnes handicapées (4) :Ségolène Royal
Ministre délégué à la Ville :Claude Bartolone
Secrétaire d'État à la Santé etaux Handicapés :Dominique Gillotpuisministre délégué à la Santé (3) :Bernard Kouchner (3)
Secrétaire d'État aux Personnes âgées etaux Personnes handicapés (3) :Dominique Gillot (3)puis(dém) (4)puis secrétaire d'État aux Personnes âgées (4) :Paulette Guinchard-Kunstler (4)
Secrétaire d'État aux Droits des femmes età la Formation professionnelle :Nicole Péry
Secrétaire d'État à l'Économie solidaire :Guy Hascoët
Justice,garde des sceauxÉlisabeth GuigoupuisMarylise Lebranchu (2)
Intérieur
Jean-Pierre Chevènement (dém) (1)puisDaniel Vaillant (1)
Secrétaire d'État à l'Outre-mer :Jean-Jack QueyrannepuisChristian Paul (1)
Éducation nationale
Jack Lang
Ministre délégué chargé de l'Enseignement professionnel :Jean-Luc Mélenchon
Affaires étrangères
Hubert Védrine
Ministre délégué chargé des Affaires européennes :Pierre Moscovici
Ministre délégué à la Coopération età la Francophonie :Charles Josselin
Défense
Alain Richard
Secrétaire d'État à la Défense, chargé des Anciens Combattants :Jean-Pierre Masseret (dém) (6)puisJacques Floch (6)
Équipement,Transports etLogement
Jean-Claude Gayssot
Secrétaire d'État au Logement :Louis Besson (dém) (4)puisMarie-Noëlle Lienemann (4)
Secrétaire d'État au Tourisme :Michelle Demessine (dém) (7)puisJacques Brunhes (7)
Culture et Communication
Catherine Tasca
Secrétaire d'État au Patrimoine et à la Décentralisation culturelle :Michel Duffour
Agriculture et PêcheJean Glavany (dém) (8)puisFrançois Patriat (8)
Aménagement du territoire etEnvironnementDominique Voynet (dém) (2)puisYves Cochet (5)
Relations avec le ParlementDaniel VaillantpuisJean-Jack Queyranne (1)
Fonction publique etRéforme d'ÉtatMichel Sapin
Jeunesse et SportsMarie-George Buffet
RechercheRoger-Gérard Schwartzenberg
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( JUPPÉ II) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (RAFFARIN I)
v ·m
Ministres
Secrétaires d'État
v ·m
v ·m
Troisième République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
GPRF
(1944-1946)
Quatrième République
(1946-1959)
Cinquième République
(depuis 1959)
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