Pour les articles homonymes, voirJSK.
| Nom complet | Jeunesse sportive de Kabylie |
|---|---|
| Surnoms | La JSK LesCanaris LesLions duDjurdjura LaJeunesse (Shabiba) |
| Noms précédents | Jeunesse sportive de Kabylie (1946-1974) Jamiat sari' Kawkabi (1974-1977) Jeunesse électronique de Tizi-Ouzou (1977-1987) Jeunesse sportive de Tizi-Ouzou (1987-1989) |
| Fondation | (79 ans, 3 mois et 23 jours) |
| Couleurs | Jaune etvert |
| Stade | Stade Hocine-Aït-Ahmed (50 766 places) |
| Siège | Boukhalfa,Wilaya de Tizi-Ouzou |
| Championnat actuel | Ligue 1 |
| Propriétaire | |
| Président | |
| Entraîneur | |
| Joueur le pluscapé | |
| Meilleur buteur | |
| Site web | jskabylieclub.com |
| National[2] | Championnat d'Algérie (14) Coupe d'Algérie (5) Coupe de la Ligue (1) Supercoupe d'Algérie (1) |
|---|---|
| International[2] | Ligue des champions (2) Coupe des coupes (1) Coupe de la CAF (3) Supercoupe d'Afrique (1) |
Actualités
LaJeunesse sportive de Kabylie (enkabyle : Ilemẓiyen inaddalen n leqbayel, en caractèrestifinaghs : ⵉⵍⵎⵥⵢⵏ ⵉⵏⴰⴷⴰⵍⵏ ⵏ ⵍⵇⵠⴰⵢⵍ, enarabe :شبيبة القبائل), couramment abrégée enJS Kabylie ouJSK, est un clubomnisports algérien,Kabyle, fondé le et basé àTizi-Ouzou enKabylie,Algérie.
Créée pendant la période coloniale, la JSK évolue dès sa fondation en 1946 au sein de laLigue d'Alger de Football Association (LAFA), laquelle organise des championnats annuels confrontant des clubs majoritairement composés de colons à des clubs majoritairement musulmans. Répondant à l'appel au boycott lancé par leFront de Libération National, la JS Kabylie cesse comme tous les autres clubs musulmans de participer aux compétitions coloniales en 1956.
Rapidement après l'indépendance de l'Algérie, le club parvient à accéder à l'élite du football national et intègre, en1969, laDivision 1. N'ayant jamais été reléguée de son histoire, la JS Kabylie a atteint une longévité record au sein duChampionnat d'Algérie (57ème saison consécutive dans l'élite) où elle a eu tôt fait de s'imposer, remportant son premier titre dès la saison1972-1973 et parvenant à le conserver l'année suivante.
Considéré comme le plus grand club de football d'Algérie, la JS Kabylie a accumulé de multiples trophées et son palmarès est le plus étoffé de tout le pays, tant sur le plan national (21 titres nationaux). Il s'agit d'un record qu'elle partage avec leCR Belouizdad.
Sacréchampion d'Algérie à 14 reprises en 56 participations consécutives, elle est l'équipe la plus titrée dans cette compétition. Elle a remporté 5 fois la Coupe d'Algérie, parvenant même à réaliser le doublé Coupe-Championnat lors de ses premier et deuxième succès, en1977 et1986 et s'est adjugée uneSupercoupe d'Algérie en1992. Connaissant des performances en berne depuis une quinzaine d'années et son dernier sacre en championnat d'Algérie lors de la saison2007-2008, laCoupe d'Algérie 2011, et, plus récemment, laCoupe de la Ligue2021 sont les deux derniers titres qu'elle a remportés.
Sur la scène internationale, le palmarès de la JS Kabylie surpasse celui de tous ses rivaux algériens. Comptant parmi les clubs africains les plus couronnés dans les compétitions continentales, elle s'est distinguée par deux victoires enLigue des champions de la CAF en1981 et1990. Elle décrocha ensuite laCoupe d'Afrique des vainqueurs de coupe lors de l'édition1995 avant de réussir un triplé historique en soulevant laCoupe de la CAF trois fois d'affilée, lors des éditions2000,2001 et2002 ainsi que laSupercoupe d'Afrique en 1982. En outre, elle a également disputé deux finales continentales sans les remporter (Supercoupe de la CAF 1996 et laCoupe de la Confédération 2021).
Ce bilan aussi prolifique que complet (7 titres continentaux accumulés en l'espace de deux décennies dans tous les niveaux de compétition : C1, C2, C3 et Supercoupe) lui vaut d'être classée par laCAF au rang des dix meilleurs clubs africains duXXe siècle[3] et d'être considérée parl'IFFHS comme l'un des meilleurs clubs africains du siècle précédent[4],[5].
Ce club dont la popularité s'étend bien au-delà des frontières de Tizi Ouzou est supporté avec ferveur dans toute la Kabylie. Son histoire et ses couleurs sont très présentes dans l'imaginaire populaire et le folklore kabyles. Elles participent d'une symbolique transcendant le domaine sportif et sont souvent revendiquées comme un marqueur identitaire de la cause berbère[6],[7].
Dans les années 1920, les jeunes Kabyles qui s'adonnaient à la pratique du football dans les rues de la ville de Tizi-Ouzou avaient organisé un mini championnat inter quartier sous la houlette d'Ahmed Astouati[8]. Chaque quartier de la ville haute (la ville indigène,taddart ou tribu) avait son équipe ; participaient à ce tournoi, les jeunes des quartiers d'Aïn Hallouf, Tazegourt, Ihammoutène, Zellal et Tabnahlit. C'est de ces quartiers que sortira un groupe de jeunes qui aspirait à la création d'un club de football différent de l'Olympique de Tizi-Ouzou, club créé par les Européens d'Algérie. Ces jeunes formèrent une sélection de quartier composée des frères Mesbahi Saïd et Ramdane, des frères Sebti Samir et Sofiane et frères Rafaï Mohamed et Hocine, Harchaoui Omar, Zemirli Saïd, Souibes Rabah, Loukab Mohamed, Mekacher Amar, Boussad Ouamar, Mammar Mohamed, des cousins Hammoutène Abderezak et Mohamed, Belhadj Khelifa, Chabaraka Ahmed, Assas Hocine, regroupés autour de leur doyen Chikhaoui Mohamed Seghir alors âgé de vingt ans, pour créer une société sportive afin de participer à un championnat officiel[8].

Dès le début de l'année 1929 et après moult difficultés, les jeunes kabyles qui s'étaient regroupés pour former une association sportive, parvinrent à finaliser et déposer leur statut. La société sportive dénommée Rapid Club de Tizi-Ouzou était née, le nom de l'association était emprunté au club autrichien duRapid Vienne, ainsi que ses couleurs : vert et blanc. La déclaration de l'association apparaît également dans leJORF[9]. Pour les Frais d'engagements au championnat de la saison1929-1930 et l'achat d'équipement, chaque sociétaire ramenena son propre équipement (souliers, bas, short). Pour ce qui est des maillots et des frais, ils furent l'objet d'une quête auprès de leurs parents, alliés et amis et chez certains notables du village. Le ballon de football fut acheté et offert gracieusement par Chikhaoui Mohamed Seghir, capitaine de l'équipe.
La première saison fut très difficile non pas du point de vue des résultats sportifs mais du point de vue financier. L'argent manquait cruellement, c'est alors que conscient qu'ils ne pouvaient pas s'en sortir seuls ; ils prirent contact avec des personnalités de la ville à même de leur apporter une aide financière et une représentativité auprès de l'administration pour avoir une éventuelle subvention et certaines facilités d'accès au stade municipal pour les entraînements. C'est ainsi qu'ils confièrent leur association à Nouri Mohamed Saïd;nj élu président et à Derridj Idir et Kezzoul Ahmed chargés des finances et de l'administration. Les fonctions d'assesseur sont occupées par les joueurs eux-mêmes chargés notamment du matériel et de l'organisation. Belhadj Khelifa et Chikhaoui Mohamed Seghir sont chargés du volet technique (entraîneurs).
La saison 1930-1931 fut pleine de promesses, les résultats sportifs étaient encourageants ; les jeunes et l'association commençaient à faire parler d'eux dans la région. Ce début de notoriété suscita quelques interrogations chez les dirigeants de l'OTO qui ne tardèrent pas à se manifester, durant la saison 1931-1932. Ils approchèrent les dirigeants duRCTO afin de les intégrer dans les rangs de l'OTO tout en manifestant de l'intérêt pour certains joueurs. Finalement ne pouvant plus s'assumer avec leurs moyens dérisoires, les jeunes duRapid ne purent assurer l'entame de la saison 1932-1933 et durent déclarer forfait et dissoudre leur société sportive. Devant l'insistance et les menaces des dirigeants de l'OTO et de certains élus locaux, certains joueurs rejoignirent l'OTO, d'autres laJSII, tandis que d'autres encore mirent fin à leur aventure.

Il fallut attendre dix ans après la dissolution du Rapid Club de Tizi-Ouzou pour que l'on reparle de la création d'un club de football « indigène » dans la ville de Tizi-Ouzou, et ce, à la suite de l'installation de MaîtreSidi Saïd Hanafi, avocat d'affaires criminelles, à la rue Saint-Eustache en 1942. Sa rencontre avec quelques personnalités nationalistes qui se regroupaient chez le libraire Keddache Youcef, permit de relancer le projet de création d'une société sportive, dénommée Association sportive de Kabylie (ASK) représentant toute la région en remplacement de l'ancienne société duRapid qui avait manqué de soutien de ses dirigeants. L'idée commença à prendre forme et Sidi Saïd Hanafi fut chargé d'entamer la procédure de création de la société sportive par la préparation des statuts et la constitution d'un dossier d'agrément. Des anciens joueurs duRapid et de l'OTO ont été approchés pour faire partie de la nouvelle société, mais à la suite de la mort de Sidi Hanafi en, le projet s'arrêta.
Le projet fut repris par un groupe d'anciens joueurs de l'Olympique de Tizi-Ouzou, qui tentèrent d'achever les dispositions d'affiliation[A 1].
Lesmassacres de Sétif, Guelma et Kherrata mirent en péril ce projet : moins d'une semaine après, le, un arrêté fut promulgué dans lequel une interdiction à tout musulman de créer une association et de se réunir est imposée. En effet, des militants nationalistes de laCARNA avaient infiltré les différentes associations culturelles et sportives pour promouvoir l'idée d’indépendance, à la suite des événements survenus àSétif. La crainte fut alors qu'il serait aussitôt assimilé à un complot visant la sûreté de l’État. Finalement, afin de calmer les esprits, le l'interdiction faite aux musulmans de créer des associations fut levée : par ce geste l'administration française tenta de ramener l'ordre et d'apaiser les tensions au sein du pays.
Durant l'année1946, la section syndicale de laCGT deTizi Ouzou lance le projet de la création d'un club de football dans le cadre corporatif. Parallèlement à cette initiative, quelques jeunes « indigènes » de la même localité pratiquant ce sport et intéressés par le projet, sautent sur l'occasion afin d’accélérer le processus. Des contacts sont très vite noués et quelques réunions sont ainsi organisées au siège de la CGT, présidé par Hamouda Abbas avec le parrainage de Saadi Ouakli, ancien directeur d'école à la retraite et président des anciens combattants de l'arrondissement. Celui-ci, fort connu et respecté par les autorités coloniales, est souvent appelé pour présider des réunions de conciliations ou des réunions de la société civile de droite ou de gauche. Les autorités coloniales ne prêtèrent pas trop d'intérêts à ces regroupements à but syndical et la création d'une équipe de football dans le cadre corporatif ne risquait aucun désagrément.
À l'issue de la dernière réunion tenue au siège de la CGT ayant pour but de finaliser le projet par la préparation des statuts avec la constitution de la première assemblée générale du club, une remise en cause de l'objectif de la création de la nouvelle société sportive divisa les responsables et les jeunes. En effet, ces derniers proposèrent plutôt l'affiliation de la future société à laFFFA au lieu d'en faire une équipe corporative. Cette divergence entraîna la colère d'Abbas qui menaça de se retirer et par la même de priver la domiciliation de la future association sportive ainsi que les éléments de la CGT. Néanmoins, après un ultime débat, il convia l'ensemble des acteurs présents à finaliser la préparation de constitution de la société sportive et de laisser aux membres de l'assemblée le choix de l'objectif.
La séance est présidée par Abbas Hamouda, membre de la CGT.
Étaient présents :
À la veille du mois deramadan de l'année1946, c'est au café nommé « La Jeunesse Sportive » situé rue de l'ancienne poste[11] tenu par Mohamed Seghir Baïlèche dit Dris et Rezki Bournane dit Diouni, que les invitations des membres de l'assemblée générale constitutive ont été regroupées et distribuées par Saïd Amirouche, Ali Benslama, Boualem Iratni et Ali Stambouli. Lelundi coïncidant avec le début du ramadan, la majorité des personnes invitées se présentèrent au rendez-vous au siège de la CGT malgré quelques absents excusés car retenus par des obligations professionnelles ou familiales.
Après un débat, les membres présents se sont mis d'accord pour la création d'une société civile omnisports dans le cadre civil représentant la jeunesse de Kabylie. Ainsi l'association sportive porterait le nom de Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) après avoir rejeté ceux de « Association Sportive de Kabylie » et de « Union Sportive Musulmane de Tizi-Ouzou », et les couleurs retenues sont le vert et le rouge. L'affiliation se ferait à laFFFA dans le cadre civil et deux équipes (senior et réserve) seraient engagées en compétitions.
Parmi les membres de la CGT présents à cette réunion, Hamouda Abbas qui souhaitait faire du club une société sportive à but corporative et donc une affiliation à laFSGT, signifia son désaccord et le retrait de son institution. Ceci eut pour conséquence le refus de domiciliation de la nouvelle société sportive au siège de la CGT. Mohamed Seghir Baïleche proposa son local commercial pour abriter le siège de la nouvelle association en attendant de trouver mieux, et c'est ainsi que le « Café de la Jeunesse » servit de regroupement à la JSK. Quelques jours plus tard, le[A 2], le club est officiellement fondé en tant qu'association dont la décision est publiée dans l'éditionno 196 duJournal officiel de la République française paru le à la page 7348 ; ainsi qu'à laFFFA sous le numéro 8153.
L'année1946 vit donc les débuts du club en compétition àTizi Ouzou austade Arsène Weinmann, qui débuta dans un contexte particulier car il s'agissait de la première saison depuis la fin de laSeconde Guerre mondiale, après des années de critériums régionaux.

La saison 1946-1947 est une saison charnière : elle marque la fin des critériums de guerre pour un retour à la normale, mais aussi de l'entrée en lice de la JSK en compétition sportive. Le Bureau de la Ligue d’Algérie, lors d’une réunion en août 1946, décide de reprendre l’organisation générale des compétitions en prenant en compte l’arrivée de nouveaux clubs comme la JSK. Le championnat régional est réformé pour proposer dix clubs en Division Honneur, dix-huit clubs en Première Division et seize clubs de Deuxième Division. La Troisième Division regroupe tous les autres clubs.
La JSK, nouvelle affiliée à la FFFA intègre la troisième division de la Ligue d’Alger le septième niveau en Algérie. Lors de sapremière saison d’existence, le club finit3e de son championnat, ce qui lui permet de monter en deuxième division de la ligue d'Alger[Ad 1]. La deuxième saison permet au club de sécuriser sa place. Lasaison suivante, la JSK assure son maintien[Ad 2].
En 1948-1949, le club parvient à gagner son groupe et se qualifie ainsi pour les barrages inter-groupes afin d'accéder en deuxième division. Qualifié en compagnie duWidad Adabi Boufarik, duGS Hydra et de l'OM Saint-Eugénois, la JSK doit éviter la dernière place de cette poule afin de monter en première division d'Alger. En perdant à chacun de ses trois matchs, la JSK n'accède pas à l'échelon supérieur et reste donc en seconde division d'Alger[Ad 3].
La saison suivante, le club s'adjuge encore le titre de champion de groupe qui lui permet d'arriver au même stade que la saison passée. Cette fois-ci le club finit premier de sa poule (1 victoire et 1 nul) et est sacré champion. La JSK accède donc en division une[Ad 4]. La première saison en1re division de la Ligue d'Alger se conclue par une deuxième place en championnat, ce qui permet au club de disputer des barrages de montée qui sont finalement infructueux. La montée en division pré-honneur n’est obtenue qu’au terme de la saison1953-1954[Ad 5].
Laguerre d'indépendance de l'Algérie entraîne l'interruption de toutes les compétitions sportives. Le, à la demande du FLN, toutes les associations algériennes cessent de participer aux compétitions officielles des 3 ligues régionales : la JSK arrête ses activités. Durant le gel des activités sportives prôné par leFLN entre1956 et1962, la JSK rentre en veilleuse jusqu'à l'indépendance en1962[12].
Plusieurs joueurs de la JSK sont morts durant laGuerre d'Algérie. À partir de la saison 1956-1957 tous les clubs musulmans mettent en sommeil leurs associations et gèlent leur participation aux différents championnats qui se déroulaient sur l'ensemble du territoire algérien. En cette fin d'année 1956, la guerre est partout et la JSK comme tous les clubs musulmans ne reprendront pas part aux différents championnats pour la saison 1956-1957 ni les suivantes. Tous ont mis en sommeil leurs sociétés sportives en déclarant forfait général. Seuls les clubs coloniaux (européens) participèrent aux championnats.
À Tizi-Ouzou, l'olympique reprend ses activités, quelques éléments musulmans arrêtent leurs activités et rejoignent les rangs de l'organisation FLN et de sa branche armée l'ALN au même titre que certains joueurs de la JSK.
Beaucoup de membres de laJSK : dirigeants, joueurs et supporters étaient des militants du Front de Libération National à l'image du secrétaire général, Mohamed Baïlèche, qui était responsable politico-militaire de Tizi-Ouzou. Plusieurs d'entre eux rejoindront les rangs de l'Armée de Libération Nationale pour l'indépendance de l'Algérie. Beaucoup d'entre eux mourront au combat, les uns les armes à la main, d'autres sous la torture, ou sous la guillotine.
Au lendemain de l'indépendance enAlgérie, les associations sportives reprennent le chemin des terrains[13] où plusieurs tournois amicaux sont organisés en vue de préparer la reprise des compétitions. Le, les représentants des ligues régionales (Oran, Alger et Constantine) se réunissent au siège de la ligue d'Alger pour débattre du lancement et de l'organisation des compétitions de football à travers le territoire national, en attendant l'installation d'une fédération nationale. Ils se mettent d'accord pour lancer un premier championnat de grande envergure, où chaque ligue organise son championnat regroupant tous les clubs algériens existants. Ceux qui ont évolué durant l'époque coloniale dans les quatre premiers niveaux (Division Honneur, Promotion Honneur,1re division et2e division) forment le Critérium Honneur ; tous les autres ainsi que les nouveaux clubs affiliés forment le Critérium Régional, sorte de deuxième niveau, dans le but de créer une hiérarchisation du football. La JSK appartenant à la région centre, dont le football est régi par la Ligue d'Alger, dispute donc le Critérium Honneur de la région centre lors de la saison1962-1963.
Le tirage au sort place la JSK dans le groupe I de cette région en compagnie de neuf autres clubs, où seul le premier a l'occasion de disputer le tournoi final de la région (avec les vainqueurs des autres groupes) puis éventuellement le tournoi national s'il se qualifie. La JSK termine finalement la saison à la deuxième place du groupe I, bien qu'ex æquo derrière leMC Alger à la différence de but, à la suite d'un parcours honorable dont elle fut championne d'hiver. Ce dernier dispute le tournoi régional et s'incline face à l'USM Alger. Le tournoi national final ayant lieu à Alger, le vainqueur de la région centre et son dauphin sont donc tous deux qualifiés. Finalement, on retrouve les deux représentants de la région centre en finale de la compétition et c'est une nouvelle fois l'USMA qui s'impose face au MCA, faisant d'elle le premier champion d'Algérie de football.
En coupe d'Algérie de football, dont c'est également la première édition, la victoire finale va à l'ES Sétif qui s'impose deux buts à zéro face à l'ES Mostaganem. La JSK, quant à elle, s’arrête au quatrième tour de la compétition face au Stade Guyotville, défaite par la règle du premier but inscrit, alors que la rencontre s'était achevée sur le score nul de trois buts partout.

Après une première saison complexe sur le plan de l'organisation, le football algérien connait un changement majeur dans l'organisation de ses compétitions pour la saison1963-1964. Celui-ci procède à l'instauration d'une nouvelle division appelée "Division Honneur" délaissant le système complexe des critériums régionaux. Une nouvelle hiérarchisation du football algérien apparaît, qui est alors composée de cinq niveaux que sont les championnats de la Division Honneur, de la Promotion Honneur, de la1re division, de la2e division et de la3e division.La détermination du groupe de la Division Honneur s'effectue en fonction des classements obtenus par les clubs dans les différents groupes lors de la phase de groupe de la saison précédente. Ainsi nous avons pour le groupe centre de la Division Honneur les premiers, deuxièmes et troisièmes de chacun des cinq groupes du Critérium Honneur de lasaison passée, plus une équipe repêchée des barrages à l'issue d'un tournoi. La JSK ayant terminé deuxième de son groupe l'an passé est donc qualifiée pour disputer la compétition sous cette nouvelle formule. De plus le système du maintien et de la relégation tel qu’il avait été arrêté, va permettre pour cette deuxième saison, d’avoir un championnat en phase aller et retour constitué: d'un groupe de seize clubs pour la région centre, d'un groupe de dix-sept clubs pour la région ouest et de deux groupes de huit clubs chacun pour la région Est qui est chargé de l'organisation du tournoi final. Au terme de la compétition les vainqueurs de chacun des quatre groupes (la région Est ayant deux groupes), s'affrontent pour le titre de champion d'Algérie de football, qui a lieu à Constantine.Les dirigeants de la JSK font appel à une ancienne gloire du club, Hassoun Saïd pour succèder à Hassan Hammoutène et reprendre les rênes de l'équipe. Celui-ci prône la politique du rajeunissement de l'effectif et intègre les ex-juniors du club que sont Djaffar Harouni, Ferhat Merad, Smaïl Karamani et Aziz Tamine. D'autres joueurs venus d'ailleurs que sont: Rabah Ziane, Ramdane Djezzar et Yahia Ouahabi, complètent les arrivées dans l'effectif. Cette jeunesse inexpérimentée, démarre timidement la saison et enregistre trois nuls et une défaite pour ses quatre premiers matchs de la saison. À la fin de la phase aller, le premier bilan est mitigé puisque la JSK se retrouve à la onzième place du classement avec six nuls, cinq défaites et seulement quatre victoires. La phase retour est nettement meilleur, l'équipe joue mieux et comptabilise cette fois-ci, six victoires, cinq nuls et quatre défaites. Elle se permet même d'accrocher à son tableau de chasse une victoire de prestige face au champion d'Algérie en titre l'USMA et une autre face à un sérieux prétendant au titre le NAHD, sacré par la suite vainqueur du groupe Centre. Finalement les jeunes joueurs de la JSK parviennent à se maintenir au milieu du classement et terminent la saison à la huitième place, de quoi espérer mieux pour l'avenir. LeNA Hussein Dey premier au classement représente la région centre au tournoi national mais est vaincu en finale par l'USM Annaba sur le score d'un but à zéro, succédant ainsi à l'USM Alger. En coupe d'Algérie, l'ES Sétif récidive et conserve le trophée en s'imposant en finale face auMO Constantine sur le score de deux buts à un. Quant à la JSK, son parcours s'arrête au même stade que l'an passé, c'est-à-dire au quatrième tour de la compétition vaincue un but à zéro par l'ESM Alger.
La saison1964-1965 voit apparaître un nouveau système de compétition avec la création de laDivision Nationale. Après deux premières saisons de championnats régionaux suivit d'un tournoi national final, les dirigeants du football algérien décidèrent de la création d'une élite nationale regroupant les quatre premiers au classement des groupes Centre et Ouest de la Division Honneur lors de la saison1963-1964 et les deux premiers de chacun des deux groupes Est. À cela s'ajoute des barrages de promotion pour les équipes ayant terminé cinquième dans les groupes Centre et Ouest et troisième et quatrième dans les deux groupes Est, donnant en tout un total de seize équipes pour composer l'élite. La JSK ayant terminé la saison passée à la huitième place du classement ne peut prétendre intégrer l'élite pour cette saison. Elle reste en Division Honneur qui devient alors le deuxième niveau dans la nouvelle hiérarchisation du football algérien. L'entraîneur Hassoun Saïd ne reprend pas la direction technique du club cette saison pour reprendre sa place de dirigeant et suivre la progression de l'équipe. Celui qui prit la responsabilité de faire confiance aux jeunes du club cède sa place au nouvel entraîneur hongrois Guela Leneïr que la direction du club est allée chercher pour encadrer cette nouvelle génération.Ce dernier importe une innovation européenne dans la conception et l'organisation des entraînements. Il fit construire un mur sur lequel sont tracés des carrés pour améliorer la précision des passes et des tirs au but, et avant de démarrer les entraînements il enfonce des pieux sur la ligne de touche permettant aux joueurs de faire des slaloms avec ou sans ballons. Ces nouveaux changements ne tardent pas à montrer des résultats probants puisque les jeunes de la JSK terminent la phase aller du championnat de la Division Honneur à la première place avec dix victoires pour deux nuls et une seule défaite. Malheureusement lors de la phase retour, bien que les résultats de la JSK demeurent corrects, celle-ci dégringole à la troisième place du classement à la suite de sa défaite deux buts à zéro contre leWAB, place qu'elle ne quitta plus jusqu'à la fin de la saison. LeRCK est finalement sacré champion de la Division Honneur pour la région Centre et accède en Division Nationale; suivent au classement l'OMR deuxième du classement à un point du leader, et la JSK troisième à cinq points. En coupe d'Algérie, elle s'arrête au cinquième tour de la compétition en s'inclinant lourdement quatre buts à un face auCR Belcourt, dans une édition qui a vu leMC Saïda vainqueur du trophée en finale face à l'ES Mostaganem qui lui s'incline pour la deuxième fois à ce stade de la compétition.

Peu avant le début de la saison1965-1966 le technicien hongrois Leïner qui avait apporté à l'équipe rigueur et discipline l'an passé décide de ne pas renouveler son contrat. Le président du club Hassan Hamoutène qui avait officié lors de la première saison poste indépendance en tant qu’entraîneur, reprend donc du service afin d'en assurer l'intérim. Durant la période des matchs amicaux la JS Kabylie est invitée à un tournoi organisé par l'OM Ruisseau qu'elle remporte. Pour cette saison, le groupe Centre de la Division Honneur est composé de l'OMR, champion déclassé de la saison passé au profit du RCK et viennent s'ajouter deux anciennes connaissances de la JSK, à savoir le MCA et l'USMA qui rétrogradent de la Nationale. La JSK commence la saison par trois nuls et deux victoires et termine la phase aller à la quatrième place du classement derrière l'USMA, le WAB et le MCA qui trustent les trois premières places du classement. Lors de la phase retour la JSK enregistre des résultats en dents de scie et ne s'impose jamais contre les trois premiers du classement; une défaite face au WAB sur le score de trois buts à un à l'occasion de la vingt-deuxième journée du championnat et une autre face à l'USMA sur le score de quatre buts à un à l'occasion de la vingt-septième journée. Elle réussit au mieux le partage des points à domicile contre le MCA, trois buts partout alors qu'elle menait trois buts à deux à une minute du terme du match. Finalement l'équipe termine la saison à la cinquième place du classement avec la satisfaction d'avoir su se maintenir dans un groupe très relevé de la Division Honneur. Pour l'histoire l'USMA et le MCA qui finissent aux deux premières places n'accèdent pas en Division Nationale mais dans un nouvel échelon du football algérien la Nationale II. En coupe d'Algérie, leCR Belcourt remporte le trophée pour la première fois face auRC Kouba, édition qui vit la JS Kabylie s'incliner au stade des trente-deuxièmes de finale face à sa bête noire leWA Boufarik sur le score de deux buts à zéro.
En1966, le football algérien fait sa mue et connait une nouvelle hiérarchisation de son élite avec la création d'un palier inférieur à laDivision Nationale, appeléeNationale II. Celle-ci est composée des deux premiers de chacun des groupes de la Division Honneur plus les quatre équipes reléguées de la Division Nationale l'an passé. La JSK ayant terminé l'exercice précédent à la cinquième place du classement ne peut prétendre en faire partie et reste une nouvelle fois dans le groupe Centre de la Division Honneur qui devient alors le troisième niveau dans la nouvelle hiérarchisation du football algérien. De nouveaux dirigeants intègrent le comité directeur de la JSK qui comptent alors cinqsections sportives (Athlétisme,Basketball,Boxe,Football et maintenantVolley-ball). Omar Bouzar ancien joueur de l'Olympique de Tizi-Ouzou devient dirigeant de la section football de la JSK. Il va convaincreAbderrahmane Defnoun, l'ancien défenseur duSCO Angers et de l'Équipe du FLN de football, de quitter l'équipe duNAHD dont il était l'entraîneur, afin de prendre en charge celle de la JSK. Pour son premier match de la saison, le JSK se déplace sur le terrain duHydra AC qui la défait sur le score de trois buts à zéro. Néanmoins des réserves sont déposées par le secrétaire de la JSK sur l'identité, la participation et la qualification des joueurs du HAC, réserves qui furent appuyées par des justifications et qui donnèrent le gain du match sur tapis vert par pénalité (trois buts à zéro) au profit de la JSK. La défaite sur le terrain ne va pas influer sur le moral des joueurs de la JSK qui vont enchaîner quatre victoires et trois nuls, les propulsant en tête du championnat suivit de près par leWAB et l'OMR. Lors de la sixième journée, la JSK reçoit le WAB, l'un de ses concurrents direct pour le titre mais la partie se solde par le score nul de zéro partout. Il fallut attendre la neuvième journée de championnat pour voir la JSK perdre son premier match de la saison et en même temps son fauteuil de leader; se fut face à l'OMR sur le score de deux buts à un permettant au WAB de prendre les commandes du championnat. Au soir de la onzième journée et ce malgré une victoire d'un but à zéro chez le voisin deBordj Menaïel, laJSBM, la JSK termine la phase: Aller, à la deuxième place derrière le WAB mais devant l'OMR.
La douzième journée du championnat qui est le premier de la phase retour, la JSK perd contre toute attente sur son terrain face AUHAC qui prend sa revanche sur le score d'un but à zéro. Il en sera de même lors de la journée suivante avec l'USMMC au Stade Lavigerie. La JSK est en crise et l'entraîneur est mis à l'index non pas à cause de ses choix mais parce qu'il se trouve loin de son groupe. En effet, Defnoun habite Alger et le va-et-vient régulier entre Alger et Tizi-Ouzou n'est pas fait pour souder et suivre son équipe. L'effectif finit par se ressaisir et le club enchaîne par la suite deux victoires et un nul, avant de se déplacer sur le terrain de sa bête noire, leWAB.
La partie débute sur un rythme engagé et soutenu, les premiers à se signaler sont les Kabyles qui grâce à un magnifique tir du pied gauche de Karamani permet à son club de mener au score à la douzième minute. Les boufarikois nivelle ensuite la marque, un dès leurs, bien qu'en position de hors-jeu, égalise donc car le but fut accordé par Aouissi, l'arbitre de la rencontre. Néanmoins juste avant la mi-temps les kabyles réagissent de nouveau, une frappe de Ouahabi accompagné par Kolli permet à la JSK de mener deux buts à un. Mais la rencontre fut inhabituellement longue car l'arbitre fit jouer les deux équipes durant cent cinq minutes[14]. Le coup de sifflet final retentit soixante minutes plus tard alors que le ballon venait de rentrer dans les filets de la JSK, score final deux buts partout. ÀBoufarik c'est la folie, ce résultat permet au WA Boufarik de revenir à hauteur des Kabyles et de prétendre encore au titre.
À la suite de cette rencontre rocambolesque qui s'est soldée par un nul, suivront deux victoires sur le même score d'un but à zéro, dont le buteur n'est autre que Karamani qui marque respectivement face à l'AS Orléansville puis leWO Rouïba. Aux deux victoires succèdent deux défaites, l'une, sur le même score d'un but à zéro face à l'OM Ruisseau soit sa deuxième défaite de la saison face au même club, puis une, de trois buts à un face auMS Cherchell qui lui aura pris cinq points cette saison. La JSK terminera finalement la saison par une victoire face à laJS Bordj Menaiel, sur le score de trois buts à un, condamné à la relégation. Cette dernière victoire sera insuffisante, l'OM Ruisseau termine Champion du Groupe centre de la Division Honneur avec quatre points d'avance et accède seul enNational II. Sa seule satisfaction fut de devancer au classement sa bête noire d'un point et ce malgré le résultat et le déroulement du match ayant compté pour la dix-septième journée du championnat.
En coupe d'Algérie, la JSK sera battue au stade des trente-deuxièmes de finale, par l'AS Orléansville àMouzaia, dans une édition marquée par la victoire finale de l'ES Sétif, qui décrocha son troisième titre.

La JSK dispute donc leNationale II en1968-1969. Dès sa première saison, le club couronné du titre de champion accède à la première division duchampionnat d'Algérie durant la saison1969-1970 et ceci en gagnant contre l'équipe de widad de Boufarik 2/1[Ad 6], pour ensuite ne plus la quitter jusqu'à aujourd'hui[Ad 7].
Pour sa première apparition en première division, la JSK réalise un parcours honorable en terminant à la sixième place.
La JSK réalise une saison difficile en terminant à la septième place, marquée notamment par la mort de son entraîneurAbdelaziz Ben Tifour mais aussi du président de laFédération algérienne de football, le docteurMohand Amokrane Maouche.
Lors de la saison1972-1973, pour sa4e saison dans l'élite[15], la JSK gagne son premier titre de champion d'Algérie. Le club est ensuite renomméJamiat Sari' Kawkabi par le président de l'époque,Houari Boumédiène.
Lasaison suivante, la JSK est sacrée championne d'Algérie pour la deuxième fois consécutive. Les deux saisons suivantes sont mitigées, avec une septième place en1974-1975 et une troisième place en1975-1976.
La saison1976-1977 voit le club reprendre le titre de champion d'Algérie. L'attaquantMokrane Baïleche termine meilleur buteur de la compétition avec20 buts. Le club réalise par la même occasion son premier doublé Coupe - Championnat.

Pendant la saison1977-1978[16], l'équipe change une nouvelle fois de nom, pour être nommée cette fois ciJeunesse Électronique de Tizi-Ouzou. Cette saison se termine à la2e place du championnat et marque les débuts du tandemMahieddine Khalef -Stefan Zywotko. À la suite de son titre de champion lors de la saison1976-1977, la JSK dispute pour la première fois une coupe internationale de clubs. Elle s'inclinera en quart de finale de laCoupe d'Afrique des clubs champions face au club congolais de l'AS Vita Club. La saison1978-1979 se termine sur une double déception, puisque la JSK finit2e du championnat et finaliste de la coupe d'Algérie. Lors de la saison1979-1980[17], la JE Tizi Ouzou (JSK) termine à la première place du championnat, devenantchampion d'Algérie pour la quatrième fois de son histoire.
En1980, le club se déplace dustade Oukil Ramdane vers lestade du1er novembre 1954. La premièresaison dans ce nouveau stade se termine par une seconde place.
Pendant la saison1981-1982[18] la JSK (qui se nomme toujours à cette époque JE Tizi-Ouzou), termine la saison à la première place du classement.

Ce titre de champion s'accompagne de laCoupe d'Afrique des clubs champions gagnée sans perdre un match[19] en battant en finale les Congolais de l'AS Vita Club 5-0 sur les deux matchs (4-0 à l'aller puis 1-0 au retour). Le club rejoint donc son rival duMC Alger, seul autre club algérien vainqueur de cette compétition africaine en 1976 (l'ES Sétif la gagnera en1988), et réalise le doubléCoupe d'Afrique des clubs champions-Championnat.
En1982, de par son statut de champion d'Afrique en1981, le club reçoit une invitation à participer auTournoi de la Fraternité enCôte d'Ivoire. La JSK gagne ce trophée face à l'Union Douala, club camerounais vainqueur de laCoupe d'Afrique des vainqueurs de coupe sur le score de 1-1 après prolongations,4 tirs au but à 3[20]. Ce trophée est une compétition amicale et non officiel[1].
La défense de son titre de champion d'Afrique sera infructueuse car la JSK s'inclinera dès son entrée en lice face au club soudanais d'Al Hilal Omdurman. Au niveau national, l'année suivante[21], le club réussit pour la2e fois de l'histoire à conserver son titre de champion d'Algérie. C'est le sixième titre du club.
La JET finit à la3e place en1984, à2 points du champion leGCR Mascara et est défaite en demi-finale de la coupe d'Algérie en demi-finale par leMC Oran, vainqueur de l'épreuve.
la JSK redevientchampionne pour la septième fois de son histoire[22] en 1985.
L'année1986[23] se termine par un nouveau titre avec98 points au compteur (record pour un championnat à 20 clubs). Le club remporte aussi laCoupe d'Algérie, etNaçer Bouiche finit meilleur buteur du championnat pour la deuxième fois de sa carrière avec36 buts, record inégalé à ce jour.
Suivent deux saisons sans titres, achevées aux6e
et2e places.
Pour leur dernière année ensemble, les deux techniciens gagnent un nouveau titre dechampion[24] en 1989.
| Onze titulaire en finale retour de laCoupe d'Afrique des clubs champions 1990[25]. |
Le club conserve son titre lors de la saison1989-1990[26] et connait son dixième sacre en championnat. À noter que laCoupe d'Algérie ne s'est pas tenue cette année-là. La saison1990-1991[27] s'achève par une quatrième place du championnat et par unefinale de coupe perdue face à l'USM Bel-Abbès. La JSK réalise parallèlement une belle compétition africaine en gagnant pour la deuxième fois de son histoire laCoupe d'Afrique des clubs champions aux tirs au but face au clubzambien desNkana Red Devils[28] (1-1 sur les deux matchs puis 5-3 aux tirs au but). C'est le premier club algérien à avoir remporté deux fois la prestigieuseCoupe d'Afrique des clubs champions (l'ES Sétif la gagnera en1988 et 2014).

En 1990, après douze années d'une fructueuse collaboration, le duo d'entraîneurs formé parMahieddine Khalef etStefan Zywotko se retire tout en continuant d'assister le club en qualité de conseillers. Leur départ signifie la fin d'un premier âge d'or de la JSK, lequel a été marqué par une moisson impressionnante de trophées : six championnats, une coupe nationale, une coupe d'Afrique des clubs champions et une Supercoupe d'Afrique. Signe de l'écrasante domination kabyle sur le football algérien dans ces années, la JSK n'aura fini qu'une seule fois hors du podium en championnat au cours des 12 saisons écoulées.
Lechampionnat 1991-1992[29] est catastrophique pour la JSK qui finit13e et premier non relégable. Le club parvient malgré tout à sauver sa saison en remportant cette année-là sa troisièmeCoupe d'Algérie. Le club affronte un pensionnaire de deuxième division, l'ASO Chlef, dans une finale délocalisée àOran[30] que les chélifiens abordent avec l'insouciance d'une équipe au palmarès encore vierge de tout titre majeur[31]. De fait, profitant d'une erreur du portier adverse, Hakim Amaouche, ne parvient à donner l'avantage aux siens que dans les dernières minutes du temps réglementaire et permet ainsi à la JS Kabylie de s'imposer sur le même score qu'en1986 (1-0)[32]. Aux termes d'un parcours corsé où la JSK remporta toutes ses victoires sur la plus petite des marges et disputa deux séances de tirs au but (en seizième de finale et en demi finale), l'inépuisable gardien de but et capitaine des Canaris,Mourad Amara, gravit la tribune présidentielle pour soulever le dernier trophée de son opulente carrière. Il le reçoit des mains du chef de l'Etat,Mohammed Boudiaf, quatre jours seulement avant son funeste assassinat[33],[34].
Durant la saison1992-1993[35], la JSK accroche un nouveau trophée national à son palmarès en remportant laSupercoupe d'Algérie face auMC Oran (2-2 après prolongations puis 6-5 aux tirs au but).
| Onze entrant en finale retour de laCoupe d'Afrique des vainqueurs de coupe 1995[36]. |
Côté africain, elle participe pour la toute première fois à laCoupe d'Afrique des vainqueurs de coupe. Le club réalise un parcours honorable dans cette compétition en échouant en quart de finale. La saison1993-1994[37] est conclue à la troisième place du classement. Le club conserve laCoupe d'Algérie (il n'y avait pas eu de coupe la saison précédente). L'année1994-1995[38] voit l'arrivée d'un nouveau président à la JSK,Mohand Chérif Hannachi, qui fait confiance au duo Djaâfar Harouni-Djamel Menad.
La JSK remporte durant la saison 1995, pour la première et dernière fois de son histoire (étant donné que cette compétition n'existe plus), laCoupe d'Afrique des vainqueurs de coupe (C2) face aux nigérians deJulius Berger (3-2 sur les deux matchs). Il s'agit du premier et seul clubalgérien à remporter ce trophée africain. Elle dispute également pour la première fois de son histoire, laSupercoupe de la CAF, (match opposant à l'époque le vainqueur de la Coupe des clubs champions au vainqueur de la Coupe des vainqueurs de coupe). Elle dispute cette compétition face au club sud-africain de l'Orlando Pirates, vainqueur de laCoupe d'Afrique des clubs champions 1995. Malheureusement elle s'inclinera à l'extérieur sur le score d'un but à zéro. Son titre de champion, l'autorise à jouer la Coupe d'Afrique des clubs champions, où l'équipe parvient en demi-finale, mais échoue face à l'équipe nigériane duShooting Stars FC.
Kamel Mouassa est nommé entraîneur au départ de la saison1996-1997[39]. Le club finit8e. Lasaison suivante, le championnat de football algérien se déroule sous forme de poule. En finissant2e de la sienne, la JSK ne dispute pas la finale du championnat[40]. L'année suivante1998-1999[41], le club finit à la deuxième place. Seule consolation, le joueurFarid Ghazi termine meilleur buteur du championnat avec un total de19 buts. Le club échoue aussi lors de la finale de laCoupe d'Algérie face à l'USM Alger. En1999-2000[42], l'entraîneur de la JSK,Kamel Mouassa, est remplacé par leBulgare Janko Guelov. Celui-ci emmène la JSK à une décevante sixième place. EnCoupe d'Algérie, malgré un bon parcours, le club s'arrête en demi-finale.

| L'équipe de la finale retour de laCoupe de la CAF 2002[43]. |
Venu duMC Alger puis transféré à laJS Kabylie en1999.Hocine Gasmi intéressait de près leRC Lens mais il meurt à la suite de son dernier but marqué contre l'USM Annaba dans le stade du1er novembre. Sur un centre de son coéquipierFawzi Moussouni, Gasmi réussit à marquer un but de la tête mais ne peut éviter un choc avec le défenseur adverse Mourad Slatni. Gasmi retombe violemment sur la tête et perd connaissance. Il est amené à l'hôpital deTizi Ouzou, puis à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière àParis, mais il meurt de sa blessure à la tête. Ce fut une grande perte pour le football algérien.
L'entraîneur bulgare est remercié avant le début de la saison2000-2001[44] et Nedjmeddine Belayachi le remplace alors que la JSK est en quart de finale de laCoupe de la CAF. La JSK dispose à ce stade de la compétition du club tunisien de l'Étoile sportive du Sahel (victoire 4-1 aux tirs au but enTunisie, chacun ayant gagné 1-0 à domicile) et élimine en demi-finale le club nigérian duHeratland. Après une lourde défaite contre l'Entente sportive sétifienne en championnat, Belayachi est évincé à quelques jours de la finale aller de la coupe de la coupe de la CAF, il est remplacé par le duoMahieddine Khalef etNacer Sandjak[45]. La finale oppose donc la JSK au club égyptien de l'Ismaily SC. Le, la JSK remporte la premièreCoupe de la CAF de son histoire grâce à la règle des buts inscrits à l'extérieur (1-1 puis 0-0). Il s'agit de la première C3 remportée par un club algérien. La saison suivante,2001-2002[46], marque un nouveau changement à la barre technique avec le retour de Kamel Mouassa qui réussit avec l'équipe l'exploit de conserver son titre africain deCoupe de la CAF face aux Tunisiens de l'Étoile sportive du Sahel grâce à la règle des buts à l'extérieur (2-1 puis 1-0). En2002-2003[47], le technicien françaisJean-Yves Chay est choisi pour diriger l'équipe cette saison. Le club remporte durant cette saison pour la troisième fois consécutive la C3 (premier club au monde à gagner la C3 continentale trois fois de suite), cette fois-ci face aux camerounais duTonnerre Yaoundé (4-1 sur les deux matchs). Durant, cette période leChampionnat d'Algérie est un peu délaissé car la JSK ne le gagne pas en finissant respectivement3e en 2001,2e en 2002 et4e en 2003.
Forte de son titre de vainqueur de laCoupe de la CAF, la JSK participe à l'édition de 2003, mais s'incline cette fois-ci dès les quarts-de-finale face auCotonsport Garoua.
Après neuf ans d'attente, la JSK reconquiert leChampionnat d'Algérie[48]. La JSK rate le doublé en échouant face à l'USM Alger en finale de laCoupe d'Algérie cinq tirs au but à quatre (0-0 dans le temps réglementaire). La saison2004-2005[49] voit deux duos d'entraîneurs se succéder à la tête du club (Kamel Mouassa etMoussa Saïb puisChristian Coste et Kamel Aouis), et l'équipe termine dauphine de l'USM Alger en championnat. Lors de la saison2005-2006[50], le club se hisse en phase des poules de laLigue des champions de la CAF[51], pour la première fois dans le systèmeLigue des champions, mais ne parvient pas à accéder aux demi-finales. Cette saison connait aussi un nouveau titre de champion d'Algérie pour la JSK, son13e titre.Hamid Berguiga est pour la seconde fois d'affiléemeilleur buteur du championnat avec18 buts à son compteur. Lasaison suivante, le club termine à la deuxième place du podium, et est éliminé en demi-finale de laCoupe d'Algérie par l'USM Alger.
La saison2007-2008[52] est une bonne saison pour la JSK, puisque la seule équipe capable de lui tenir la dragée haute en championnat sera le champion sortant du dernier exercice, l'ES Sétif. Le suspense du championnat reste entier, tant ces deux équipes sont proches l'une de l'autre tout au long de la saison. Finalement, un match perdu sur tapis vert par l'ES Sétif, pour avoir refusé de jouer un match contre la JSK, marque un tournant décisif dans la saison[53]. Cela permet à la JSK de décrocher son14e titre de champion d'Algérie[54]. Une nouvelle fois, un joueur du club termine meilleur buteur de la saison. Il s'agit deNabil Hemani avec un total personnel de16 buts. Autre fait marquant de cette saison, laKabylie est au sommet du football algérien avec une victoire enCoupe d'Algérie de l'autre club kabyle laJSMB. Cela augure uneSupercoupe d'Algérie entre ces deux formations, pour un derby kabyle inédit à ce niveau national, qui n'est finalement pas disputé à cause des travaux sur le terrain dustade du 5 juillet 1962, mais aussi car la JSK joue laLigue des champions de la CAF avec un calendrier particulièrement chargé et refuse donc de participer à cette compétition. Les deux formations font donc l'impasse sur ce trophée d'un commun accord.
Battu en8e de finale de la Ligue des champions de la CAF, la JSK est reversée enCoupe de la confédération, passe un tour, mais échoue à se qualifier en finale lors du tour de poules. Durant la saison2008-2009[56], la JSK obtient la troisième place de laCoupe nord-africaine des clubs champions 2008 en réalisant un match nul face au club libyenAl Ittihad Tripoli. Cependant, et malgré un début de saison catastrophique, la JSK termine la saison2008-2009 à la deuxième place du championnat pour la dixième fois de son histoire. Cette remontée n'est possible qu'au terme d'une série de onze matchs consécutifs sans défaite.
La JSK, durant la saison2009-2010[57], obtient des places d'honneur mais ne gagne aucun trophée (3e en championnat, demi-finaliste de laCoupe d'Algérie et demi-finaliste de laLigue des champions de la CAF).
En 2011, la JSK remporte sa cinquièmeCoupe d'Algérie, après17 ans, face à l'USM El Harrach (1-0).
Lors de la saison2010-2011, la JSK termine à la11e place seulement1 point devant le premier relégable (l'USM Annaba). EnCoupe de la confédération, le club parvient à la phase de poule mais elle y perd ses six matchs. La saison est sauvée grâce au gain de laCoupe d'Algérie aux dépens de l'USM El Harrach[58] (1-0). Cette victoire en coupe qualifie les canaris pour laCoupe de la confédération 2012, mais le président du clubMohand Chérif Hannachi décide de ne pas inscrire le club pour se concentrer sur le championnat[59].
La saison2011-2012 n'est pas meilleure puisqu'elle s'achève à la neuvième place[60] et par une élimination en huitième de finale de laCoupe d'Algérie.
En, l’entraîneur italienEnrico Fabbro est recruté, mais il est licencié dès novembre (à cause d'un début de saison catastrophique comprenant sept défaites en dix matchs).Nacer Sandjak le remplace et le club termine le championnat à la septième place[61]. De plus, l'équipe est éliminée dès les huitièmes de finale de lacoupe d'Algérie.

Après trois saisons difficiles, la JSK entame la saison2013-2014 avec le retour deAzzedine Aït Djoudi au poste d'entraîneur. Il a pour objectif de conquérir une place africaine pour la saison suivante. Le club termine à la deuxième place au classement final, à quatorze points de son rival l'USM Alger, et se qualifie ainsi pour laLigue des champions de la CAF 2015. Lors de laCoupe d'Algérie 2014, la JSK s'incline en finale face auMC Alger aux tirs au but.
La saison2014-2015 débute par un drame sans précédent. Le, lors de la deuxième journée du championnat, les kabyles sont défaits à domicile par l'USM Alger (1-2). Après le coup de sifflet final, l'attaquant camerounais des Canaris,Albert Ebossé, auteur du seul but de son équipe pendant la rencontre, est atteint par un projectile contendant lancé depuis les tribunes par des supporters mécontents alors qu'il regagnait les vestiaires. Grièvement blessé, il décède d'une hémorragie interne peu après son transfert à l'hôpital[62]. Les conséquences de cet acte qui a coûté la vie au meilleur buteur duChampionnat d'Algérie 2013-2014 sont retentissantes : laCAF suspend la JSK de toute compétition continentale pendant deux ans ; laFAF ordonne le huis clos austade du 1er-novembre-1954 pour six mois et interdit de déplacement les supporters kabyles pendant toute la phase allée du championnat. Ce sinistre épisode de l'histoire de la JSK est un peu plus terni par l'attitude de la direction du club kabyle, laquelle alimente les doutes sur la réalité de l'incident pour se dégager de sa responsabilité et rechigne à indemniser les proches du défunt[63],[64].
La suite de la saison n'est guère plus reluisante. L'entraîneur belge du club,Hugo Broos, arrivé pendant l'été, démissionne dès la fin du mois de septembre pour dénoncer l'ingérence du président Hannachi dans ses choix sportifs[65]. La suspension infligée par la CAF à l'encontre du club le prive du droit de disputer laLigue des champions de la CAF 2015, à laquelle il s'était qualifié, et leMC El Eulma le remplace dans cette compétition[66]. Si la JSK obtient en février 2015 l'annulation de sa suspension devant leTribunal arbitral du sport, cette décision ne lui permet toutefois pas d'être réintégrée dans le tournoi[67]. Au terme de cetteannus horribilis, la JSK termine le championnat en douzième position et échappe d'un point à la première relégation de son existence. Excédés par cette saison catastrophique et menés par d'anciens joueurs et dirigeants, les supporters du club manifestent par milliers, et à plusieurs reprises, dans les rues de Tizi-Ouzou pour réclamer le départ du présidentHannachi[68].
Lors de la saison2015-2016, l'équipe se remplume en atteignant la troisième place du championnat, qualificative pour laCoupe de la confédération 2017.
Lors de la saison2016-2017, l'équipe termine à la12e place à deux points du premier relégable le club de Relizane et le club a été éliminé par leTP Mazembe lors du troisième tour de laCoupe de la confédération 2017.
En, le conseil d'administration décide de limoger le présidentMohand Cherif Hannachi à la tête du club et il est remplacé parAbdelhamid Sadmi, un ancien joueur emblématique du club mais il démissionne de son poste en novembre 2017. Noureddine Saâdi, arrivé dans les bagages du nouveau président Mellal en janvier dernier, n’a pas réussi à s’imposer à la tête de la barre technique des Canaris, ses résultats furent très maigres, est limogé.
Président du club durant24 ans, avec succès pendant la première moitié de son règne, il a depuis énormément déçu les supporters de la JSK, qui a fini par perdre son lustre d'antan à cause d'une gestion chaotique. Depuis 2010, aucun investisseur n'a pu renflouer les caisses du club. Sous la direction de Hannachi, le club a remporté dix trophées dont quatre titres africains et six titres nationaux.
Le, le conseil d'administration décide de nommer un homme d'affaires,Cherif Mellal, comme président du club. Le nouveau président décide de nommerYoucef Bouzidi comme nouvel entraîneur. Dans cette saison, avec une équipe plutôt bien remaniée en fin de championnat, le club n'est pas parvenu à remporter la Coupe d'Algérie, battu en finale par l'USM Bel-Abbes2-1.
Pour la saison2018-2019, le président Mellal nommeFranck Dumas comme nouvel entraîneur du club. Le club finit la saison à la deuxième place et se qualifie pour laLigue des champions de la CAF 2019. Le club fête donc son retour en Ligue des Champions après neuf années d'absence. Sous l'ère Mellal, le club est restructuré: plus d'importance donnée aux catégories jeunes qui finissent toutes 4es au classement ou plus haut encore. Les travaux d'un centre de formation sont lancés grâce à l'aide deIssad Rebrab, industriel kabyle et l'homme d'affaires le plus riche d'Algérie. La communication est aussi améliorée par la création de comptes officiels surFacebook,Twitter etInstagram qui couvrent toute l'actualité du club.
Neuf ans après sa dernière participation à la phase de poules de la Ligue des Champions, la JSK s'est qualifiée en éliminant les Guinéens duHoroya AC aux tirs au but 5-3, après un score de 2-2 sur les deux matchs[69]. Cependant, le club finit3e lors des phases de poule et ne parvient pas à se qualifier pour les quarts de finale.
En raison de lapandémie de Covid-19, la saison2019-2020 est figée à la22e journée (quatrième au classement) et l'annulation de la Coupe d'Algérie permet à la JSK de disputer laCoupe de la confédération 2021. La JSK se qualifie en phase de poule de laCoupe de la confédération 2021 après avoir passé les deux tours de qualification face aux Nigériens de l'USGN et face auStade malien. Le club se qualifie pour les quarts de finale après avoir fini1er du groupe où il rencontrera les Tunisiens duCS Sfaxien.
En raison de l'impossibilité des clubs amateurs de jouer la Coupe d'Algérie pour cause de pandémie de COVID-19, la FAF décida de la remplacer par laCoupe de la Ligue qui concerne les 20 clubs de Ligue 1. Le club est exempter du tour préliminaire car il joue la Coupe de la confédération et donc commence la compétition en huitième de finale où il bat leNAHD 2-0.
Le club se dote d'un site internet officiel le (en hommage au printemps berbère).
Le club se qualifie pour les demi-finales de la Coupe de la confédération après avoir battu les Tunisiens sur le score de 2-1 aux cumulés (1-0 à l'extérieur et 1-1 à domicile) ; ils retrouveront les Camerounais duCoton Sport qu'ils avaient battus deux fois en phase de groupe.
Le club se qualifie en demi-finale de la Coupe de la Ligue après avoir battu en déplacement l'US Biskra 2-0.
Le club se qualifie en finale de la Coupe de la Ligue après avoir battu a domicileTlemcen 1-0, il seront confrontés auNC Magra.
La JSK se qualifie pour la finale de la Coupe de la confédération (19 ans après sa dernière finale africaine) après avoir battuCoton Sport sur le score de 5-1 aux cumulés (victoire 2-1 à l'extérieur et victoire 3-0 à domicile) ; ils seront confrontés en finale aux Marocains duRaja Casablanca.
Le club perd la finale de Coupe de la confédération face auRaja Casablanca 2-1 dans une finale unique au Bénin à Cotonou.
Le club rajoute une nouvelle ligne à son palmarès en gagnant la Coupe de la Ligue face auNC Magra aux tirs au but 4-1 après un score de 2-2 et met fin à dix ans de disette. Avec cette victoire, le club se qualifie pour la Coupe de la confédération 2021-2022.
Le, Chérif Mellal est destitué de son poste de président par le CSA puis remplacé officiellement par Yazid Yarichene le 15 septembre 2021.
Le 1er mars 2023,ATM Mobilis prend la tête du club.
L'opérateur de téléphonie étatique a en effet acquis la majorité des actions de la SSPA, ce qui lui confère désormais un pouvoir de décision significatif sur le club.
Le 8 mars 2023, ATM Mobilis place Adbelaziz Zerrouki à la présidence du club.
Le, Achour Chelloul prend la présidence du club.
Le 20 décembre 2023, ATM Mobilis devient actionnaire majoritaire avec 80% des actions.
Le, El Hadi Ould Ali prend la présidence du club.
Le club dut attendre 14 ans après la pose de la première pierre en 2010 pour enfin découvrir le stadeHocine-Aït-Ahmed.
Le 27 septembre 2024, la JSK disputa le premier match officiel dans son nouveau stade dans un derby Kabyle contre l'Olympique Akbou, avec une victoire 2 buts à 1.
En 2025, le club finit 2e et valide sont ticket pour laLigue des champions de la CAF.
La JSK est le club le plus titré en Algérie avec 28 titres officiels :
| National | Régional | International |
|---|---|---|
Championnat d'Algérie (14)(record) :
Coupe d'Algérie (5) : Coupe de la Ligue (1)(record) :
Supercoupe d'Algérie (1) : |
| Ligue des champions de la CAF (2) : Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe (1) :
Coupe de la CAF (3)(record) : Supercoupe d'Afrique (1) :
|
| Autres compétitions - Trophées et tournois amicaux | ||
|
Trophée du Fair-play de la saison[78] : | |
Bilan de la JS Kabylie en compétitions de l'époque coloniale du au[A 3](Résultats mis à jour en fonction des dernières recherches effectuées sur l'époque coloniale).
| Championnat | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Division Honneur[A 4] | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Division Promotion Honneur[A 5] | 2 | 0 | 39 | 12 | 10 | 17 | 68 | 72 | -4 |
| Première Division[A 6] | 4 | 0 | 80 | 38 | 22 | 20 | 153 | 93 | +60 |
| Deuxième Division[A 7] | 3 | 1 | 47 | 28 | 11 | 8 | 127 | 57 | +70 |
| Troisième Division[A 8] | 1 | 0 | 23 | 17 | 4 | 2 | 76 | 21 | +55 |
| Total | 10 | 1 | 189 | 195 | 47 | 47 | 424 | 243 | +181 |
| Coupes nationales | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
| Coupe Edmond Forconi[A 9] | 8 | 0 | 27 | 17 | 2 | 8 | 75 | 52 | +23 |
| Coupe de France[A 10] | 2 | 0 | 2 | 0 | 0 | 2 | 2 | 4 | -2 |
| Coupe d'Algérie[A 11] | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Total | 10 | 0 | 29 | 17 | 2 | 10 | 77 | 56 | +21 |
| Compétitions nord-africaines | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
| Championnat d'Afrique du Nord[A 12] | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Coupe d'Afrique du Nord[A 13] | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Total | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Total Général | 20 | 1 | 218 | 112 | 49 | 57 | 501 | 299 | +202 |
La JSK créée officiellement en1946, fait son entrée dans la compétition en Septième Division et disputa son premier match officiel le. Affiliée à la fois à laFédération Française de Football Association et laLigue d'Alger de Football Association, elle participa à toutes les compétitions possibles enAlgérie régies par ces deux organismes. La JSK n'a gagné qu'un seul titre durant cette période, il s'agit d'un titre de champion de Deuxième Division acquis à l'issue de la saison 1949-1950. Figure aussi dans son palmarès un titre non officiel de champion de Première Division lorsque l'équipe accéda en Division Promotion Honneur. Enfin la JSK disputera son dernier match le et cessera toutes ses activités à la suite de l'appel duFLN.
| Championnat | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| National I / Division 1 / Ligue 1 | 56 | 14 | 1709 | 777 | 494 | 438 | 2237 | 1485 | +752 |
| National II / Division 2 / Ligue 2 | 1 | 1 | 22 | 12 | 7 | 3 | 39 | 13 | +26 |
| Division 3 | 5 | 1 | 130 | 65 | 39 | 26 | 212 | 131 | +81 |
| Division 4 | 1 | 1 | 18 | 13 | 3 | 2 | 50 | 15 | +35 |
| Total | 63 | 17 | 1879 | 867 | 543 | 469 | 2538 | 1644 | +894 |
| Coupes nationales | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
| Coupe d'Algérie | 59 | 5 | 203 | 132 | 31 | 40 | 375 | 165 | +210 |
| Coupe de la Ligue | 4 | 1 | 21 | 7 | 7 | 7 | 26 | 22 | +4 |
| Supercoupe d'Algérie | 4 | 1 | 4 | 0 | 1 | 3 | 3 | 6 | -3 |
| Total | 67 | 7 | 228 | 139 | 39 | 50 | 404 | 193 | +211 |
| Compétitions africaines | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
| Ligue des champions de la CAF | 17 | 2 | 122 | 62 | 18 | 35 | 141 | 93 | +48 |
| Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe | 2 | 1 | 14 | 8 | 1 | 5 | 27 | 17 | +10 |
| Coupe de la CAF | 4 | 3 | 30 | 14 | 8 | 8 | 34 | 19 | +15 |
| Coupe de la confédération | 5 | 0 | 45 | 22 | 8 | 15 | 51 | 43 | +8 |
| Supercoupe de la CAF | 2 | 0 | 1 | 0 | 0 | 1 | 0 | 1 | -1 |
| Total | 30 | 7 | 213 | 106 | 36 | 64 | 254 | 174 | +80 |
| Compétitions maghrébines | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
| Coupe nord-africaine des clubs champions | 1 | 0 | 3 | 0 | 2 | 1 | 2 | 3 | -1 |
| Coupe du Maghreb des clubs champions | 2 | 0 | 4 | 0 | 2 | 2 | 1 | 5 | -4 |
| Total | 3 | 0 | 7 | 0 | 4 | 3 | 3 | 8 | -5 |
| Compétitions arabes | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
| Ligue des champions arabes | 3 | 0 | 22 | 10 | 8 | 4 | 28 | 24 | +4 |
| Total | 3 | 0 | 22 | 10 | 8 | 4 | 28 | 24 | +4 |
| Total Général | 166 | 32 | 2349 | 1122 | 630 | 590 | 3227 | 2043 | +1184 |
La JS Kabylie fait son entrée dans leChampionnat d'Algérie en première division lors de la saison1969-1970, et y est restée jusqu'à ce jour. Elle a disputé la totalité des saisons en première division depuis son entrée en1969, soit 56 saisons. Le club duDjurdjura est le plus titré d'Algérie avec 14 championnats.
C'est le seul club algérien qui n'a pas connu la relégation depuis sont accession dans l'élite.
La JSK remporte cinq fois laCoupe d'Algérie en (1977,1986,1992,1994 et2011), dont deux fois lors d'un doubléCoupe-Championnat en 1977 et 1986. Elle s'incline également à six reprises en finale.
Pour laCoupe de la Ligue la JSK participe à quatre éditions et en remporte une seule en2021.
Pour laSupercoupe d'Algérie la JSK participe à quatre finales et en remporte une seule en1992.
À noter, une double participation C1-C3 durant l'année 2008.
| Meilleurs joueurs | Meilleurs buteurs | Meilleurs gardiens de but |
|---|---|---|
Ballon d'or africain[A 15] Ballon d'or (Algérie)[A 16] (1) : DZFoot d'or[A 17] (2) : Les oscars de Maracana (3) : | Soulier d'or algérien (12) :
|
| Joueurs[A 19] | Période | Championnat | Coupe | Afrique[A 20] | Autres[A 21] | Total |
| 1971–1987 | +400 | 32 | 4 | 500 | ||
| 1970–1984 | 424 | 20 | 22 | 4 | 470 | |
| 1969–1983 | +300 | 4 | 4 | +300 | ||
| 1970–1985 | +300 | 26 | 4 | +300 | ||
| 1972–1985 | +300 | 26 | 4 | +300 | ||
| 1977–1993 | +300 | 50 | 13 | +300 | ||
| 1977–1992 | +300 | 46 | 12 | +300 | ||
| 1978–1994 | +300 | 44 | 17 | +300 | ||
| 1978–1991 | +300 | 34 | 12 | +300 | ||
| 1980–1992 | +300 | 40 | 12 | +300 |
| Joueurs[A 19] | Période | Championnat | Coupe | Afrique[A 22] | Autres[A 23] | Total |
| 1983–1990 | 113 | 13 | 11 | 137 | ||
| 1991–1996 | 70 | 10 | 9 | 5 | 94 | |
| 1965–1975 | +78 | +78 | ||||
| 1967–1976 | +70 | +70 | ||||
| 1981–1987 1994–1996 | +39 | +13 | 8 | 1 | +70 | |
| 2001–2006 | 51 | 6 | 8 | 65 | ||
| 1977–1988 | +30 | +58 | ||||
| 1974–1981 | +30 | +6 | 1 | +50 | ||
| 1987–1994 1997–1999 | 35 | 8 | 4 | 47 | ||
| 1977–1988 | +20 | +43 |
| Joueurs[A 19] | Période | Championnat | Coupe | Afrique[A 24] | Autres[A 25] | Total |
| 1977–1993 | 7 | 2 | 3 | 1 | 13 | |
| 1978–1994 | 7 | 3 | 3 | 13 | ||
| 1971–1987 | 8 | 2 | 2 | 12 | ||
| 1980–1992 | 6 | 2 | 3 | 1 | 12 | |
| 1977–1992 | 7 | 2 | 3 | 12 | ||
| 1978–1991 | 7 | 1 | 3 | 11 | ||
| 1983–1997 | 5 | 3 | 2 | 1 | 11 | |
| 1970–1985 | 7 | 1 | 2 | 10 | ||
| 1972–1985 | 7 | 1 | 2 | 10 | ||
| 1972–1985 | 7 | 1 | 2 | 10 |
La JSK a connu 21 présidents différents (Rabah Mohammedi ayant exercé 2 mandats) depuis sa création en 1946.
La direction du club est marquée par deux figures emblématiques qui ont su s'inscrire dans le temps long et sous le patronage desquels la JSK a remporté 24 des 28 titres majeurs de son palmarès.
"Doyen des présidents", comme le surnomment les supporters,Mohand Chérif Hannachi a dirigé le club pendant une durée inégalée de 24 années. Les 15 premières années de sa présidence correspondent au second âge d'or de la JSK (10 titres gagnés dont 4 sur la scène africaine) et valent à Hannachi une immense popularité qui sera toutefois écornée par les dix dernières années de son mandat, lesquelles furent polluées par les scandales et la disette de trophées (seulement 1Coupe d'Algérie).
Avant lui,Boussad Benkaci a chapeauté le club pendant les 15 années les plus prolifiques de son histoire qui correspondent au premier âge d'or de la JSK (14 titres gagnés dont 2Ligues des champions de la CAF et 1Supercoupe d'Afrique). Tout comme son prédécesseur, Abdelkader Khalef, il fut un ancien cadre indépendantiste impliqué pendant laGuerre d'Algérie.
Les magistères de ces deux icones se distinguent par leur exceptionnelle longévité, qui a donné à la JSK la réputation d'être un club stable. Cette stabilité est néanmoins tempérée par la difficile émergence d'un successeur pérenne après le départ de Benkaci (4 présidents en un an) et plus encore après celui de Hannachi (7 présidents en autant d'années).
Le président resté le moins longtemps en fonction futMouloud Iboud pour une durée de trois mois. La présidence la plus longue de la JSK est celle deMohand Chérif Hannachi qui fut en fonction pendant24 ans.
Le président le plus titré estBoussad Benkaci avec14 titres en15 ans.
Pas d'activité entre 1956 et 1962 pour cause de Guerre d'Algérie.
Les présidents qui se sont succédé à sa tête sont :
| Présidents | Périodes |
|---|---|
| 1946 - 1950 | |
| 1950 - 1951 | |
| 1951 - 1952 | |
| 1952 - 1953 | |
| 1953 - 1956 | |
| 1962 - 1963 | |
| 1963 - 1971 | |
| 1971 - 1972 | |
| 1972 - 1973 | |
| 1974 - 1976 | |
| 1977 - 1992 | |
| 1992 - 1993 | |
| 1993 - 2017 | |
| 2017 - 2018 | |
| 2018 - 2021 | |
| 2021 - 2023 | |
| 2023 - 2024 | |
| 2024 - |
Il y a eu à ce jour 33 capitaines (Mustafa Rafaï et Driss Kolli ont fait deux capitanats).Pas d'activité entre 1956 et 1962 pour cause de Guerre d'Algérie.
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DeAli Benslama en 1946 àJosef Zinnbauer en 2025, 86 changements d'entraîneurs ont eu lieu. Ils ont concerné 76 personnes différentes et le club a connu pas moins de 19 duos d'entraîneurs durant son histoire. Certains entraîneurs ont officié plusieurs fois à la tête de la JS Kabylie, à l’instar deAbderrahmane Boubekeur etMahieddine Khalef[87].
Durant cette période, un entraîneur reste en place pendant un an et quatre mois en moyenne, soit à peine plus d'une saison de championnat. L'instabilité à ce poste est particulièrement forte durant la période 1965-1977 puisque le club connait 15 changements d'entraîneurs durant cette période, ce qui équivaut à un entraîneur différent tous les sept mois et demi environ. L'arrivée du duoMahieddine Khalef etStefan Zywotko à la barre technique de la JSK pendant 13 saisons (de 1977 à 1990) stoppe cette instabilité. Cependant, après le départ de ce duo, la JSK connaît de nouveau une nouvelle valse des entraîneurs, qui dure jusqu'à nos jours, à l'image des 29 entraîneurs ou duo d'entraîneurs que le club a eu entre 1989 et 2011, soit un entraîneur tous les neuf mois environ.
Mahieddine Khalef est le plus titré des entraîneurs algériens et de la JSK (13 titres), avec huit titres de champions d'Algérie (1977, 1980, 1982, 1983, 1985, 1986, 1989 et 1990), deux Coupe d'Algérie (1977 et 1986), une Coupe d'Afrique des clubs champions en 1981 ainsi qu'une Supercoupe de la CAF en 1982. Il a également remporté la Coupe de la CAF en 2001 avecNasser Sendjak.
Le duo Khalef-Zywotko est le staff technique le plus titré (9 titres) avec la JSK puisqu'il remporte les championnats d'Algérie1980,1982,1983,1985,1986,1989 ainsi que la Coupe d'Algérie en1986, la Coupe d'Afrique des clubs champions en1981 et la Supercoupe de la CAF en1982. Ce duo est considéré comme « mythique » dans les rangs des supporters de la JSK[88].
D'autres entraîneurs apportent des titres au club : la JSK remporte ainsi la Coupe de la CAF sous les ordres du duo Sendjak-Khalef (qui ont remplacé juste avant la finale de 2000 Nadjmeddine Belayachi), Kamel Mouassa, etJean-Yves Chay en2000,2001 et2002 respectivement.Djamel Menad, en étant en même temps entraîneur-adjoint de Djaâfar Harouni et joueur, permet au club de gagner la Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe en1995 et le championnat.
Après neuf ans sans titre de champion, la JSK remporte le titre de champion d'Algérie sous la houlette deAzzedine Aït Djoudi en2004.
Après dix ans sans titre, la JSK remporte laCoupe de la Ligue en 2021 sous la direction deDenis Lavagne et rajoute une nouvelle ligne à son palmarès.
Parmi les entraîneurs de la JSK, on compte 32 techniciens étrangers qui sont douze Français, quatre Roumains, trois Tunisiens, trois Belges, deux Hongrois, un Polonais, un Yougoslave, un Suisse, un Brésilien, un Bulgare, un Italien, un Portugais et un Allemand.
Le record de longévité est attribué àStefan Zywotko (1977-,14 ans et6 mois).
Mise à jour :[89]
| Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Le nom de la JS Kabylie a connu plusieurs variations au cours de son existence. Reflet des enjeux politiques et culturels qui traversent l'histoire du club, ces mutations nominales ont eu lieu au gré dumouvement d'affirmation régionaliste (1946, 1989), de la politique d'arabisation du pays sous la présidence deHouari Boumédiène (1974)[92] ou encore de la nationalisation du sport algérien (1977).
Lorsque le club naquit officiellement lors de l'année1946, il adopta le nom de Jeunesse sportive de Kabylie et porta les couleurs rouge et vert. Les fondateurs choisirent ce nom et refusèrent ceux d'Union Sportive Musulmane de Kabylie et d'Association Sportive de Kabylie. C'est donc avec ce nom et ces couleurs que l'équipe évolua durant l'époque coloniale pendant près de dix ans entre les années1946 et1956. À l'indépendance du pays, le club garda le même nom et les couleurs jusqu'en1974, année qui la verra réaliser son deuxième titre consécutif enChampionnat.
Vers la fin de l'année1974, une réforme sportive eut lieu car voulue par leministère de la jeunesse et des sports, afin de donner aux clubs de l'élite une bonne assise financière leur permettant de se structurer de manière professionnelle (en ASP qui signifie Association sportive de performances). Le but était donc qu'ils aient une autonomie totale de gestion avec la création de leur propre centre de formation. Pour cela, beaucoup de clubs durent sacrifier leurs noms et les renommer suivant le principal sponsor. On a ainsi pu voir apparaître dans certaines noms de clubs la lettre P des pétroliers de laSonatrach sponsoriser leMC Alger, leMC Oran et l'ES Sétif, renommés MP Alger, MP Oran et EP Sétif. De même, laSonelgaz, avec le K de Kahraba (gaz), sponsorisa la JS Kabylie, qui abandonna son nom de Jeunesse sportive de Kabylie en Jamiat Sari' Kawkabi, ou l'USM Alger, renommée USK Alger. Mais aussi la CNAN (Compagnie Nationale Algérienne de Navigation) avec le M de Milaha (signifiant navigateur) qui sponsorisa leNasr Athlétique Hussein Dey devenu Milaha Athlétique de Hussein Dey, et bien d'autres encore.




Même si pendant un certain temps cela aura permis à ces clubs de se constituer en véritables clubs omnisports indépendants avec l'exemple dumouloudia d'Alger, qui survola et continue de dominer les compétitions sportives dans les autres disciplines que le football, ce sera un échec car les clubs reprendront progressivement au cours des années suivantes leurs noms d'origine et démarcheront eux-mêmes plusieurs sponsors à la fois. Sera le cas du club mais au lieu de reprendre son ancien nom optera pour celui de Jeunesse Électronique de Tizi-Ouzou (couramment abrégé en JE Tizi-Ouzou ou JET) en1977, année qui la verra réaliser son premier doubléCoupe -Championnat. Ce nom lui portera chance puisque quatre ans plus tard le club se distingua dans la plus prestigieuse des compétitions africaines de clubs en remportant son premier titre africain. Elle réalisa cette performance en s'imposant en finale de laCoupe d'Afrique des clubs champions lors de l'édition1981 avec ses nouvelles couleurs que sont le jaune et le vert, et qu'elle porte jusqu'à présent. À cette époque, l'équipe survolait toutes les compétitions, elle était quasi imbattable, ses nombreux succès lui valurent de nombreux surnoms tels que lerouleau compresseur ou bien leDjumbo JET caractérisant la grandeur de celle-ci et les deux années civiles qui arrive la JSK se nommé aussi la JSTO laJeunesse Sportive de Tizi-Ouzou la JS Tizi-Ouzou juste pour deux années civiles.
Finalement en1989 juste avant le début de saison, soit quinze ans après avoir abandonné son premier nom, les dirigeants du club le lui redonnèrent. Depuis cette saison qui la verra réaliser son premier doubléCoupe d'Afrique des clubs champions -Championnat, le club garde le nom de Jeunesse Sportive de Kabylie et qui fut sa première appellation lors de sa création en1946 et que l'on abrège couramment en JS Kabylie ou JSK.
Les couleurs de la JSK actuellement sont lejaune et levert[93]. Ces couleurs ont donné deux surnoms au club :lescanaris etles jaunes et verts[94]. Pourtant cela n'a pas toujours été le cas. En effet, les premières couleurs de la JSK sont lerouge et levert[95]. Dans les premières années de la JSK, l'équipe a en effet été aidée par Mansour Abtouche, le gardien de but du MCA, qui est d'origine kabyle, qui a aidé la JSK pour leur monter où s'acheter des maillots et shorts en fournissant les tenues et les chaussures envert etrouge. Ces couleurs sont restées les couleurs de la JSK jusqu'auxannées 1980[96]. Le MCA à grandement aidé les canaris alors que le gouvernement colonial de l'époque n'a pas voté de subventions pour aider cette jeune association sportive musulmane qu'est la JSK, préférant privilégier plutôt le club colonial de l'Olympique de Tizi-Ouzou (OTO)[97]. Afin de garder le souvenir des débuts du club, la JSK porte lors de certaines saisons des jeux de maillots à ces couleurs originelles comme maillot extérieur[98].
La JSK arbore pour la première fois les couleurs jaune et vert lors de la finale de laCoupe d'Afrique des clubs champions 1981, qu'elle gagne face à l'AS Vita Club[99]. Depuis cette victoire, le club adopte définitivement ces couleurs. L'explication du choix de ces couleurs est d'ordre étymologique. En effet, la JSK est un club de la ville de Tizi-Ouzou qui signifie en berbère« col desgenêts ». Lescanaris ont donc adopté ces deux couleurs en référence à la fleur degenêt de couleur jaune et à tige verte[100].
Une des particularités de la JSK est l'affirmation de son attachement à ses racines berbères. Sur le blason du club, on voit des glyphes verts dans un rectangle vert, au milieu de bandes de couleurs jaunes et vertes. Il s'agit de lettres en caractèrestifinagh, issues de l'alphabet berbère. La première lettre entifinagh :ⵊ est équivalente à la lettre J en caractère latin, le ⵙ est équivalente à la lettre S et la lettre ⴽ est équivalente à la lettre K en alphabet latin.
En combinant ces trois lettres, on peut donc lire entifinagh :ⵊⵙⴽ, l'équivalent de JSK enlatin.
En TamazightMouloud Mammeri a fait une traduction de Jeunesse Sportive de Kabylie en Timeḍrit Tanaddalt n Leqbayel[101].
En plus de la date de fondation et de l'inscription JSK en tifinagh, l'écusson comporte le symbole amazigh entifinagh :ⵣ. En réalité, c'est la lettre « Yaz », de l'alphabet berbère en caractèretifinagh, qui est l'équivalent de la lettreZ, dans l'alphabet latin.Cette lettre à une grande signification pour les berbères : elle représente un homme libre « Amazigh », car les berbères se nomment eux-mêmesImazighen, les « hommes libres »[102]. En affichant publiquement ce symbole sur son écusson, la JS Kabylie montre clairement son appartenance à Ce peuple, car la ville du clubTizi Ouzou, fait partie de laKabylie, et les kabyles sont desBerbères.
De nombreux clubs de football dans le monde arborent des étoiles sur leur maillot, et la JSK ne fait pas exception à la règle. Les maillots de la JSK comportent 7 étoiles. Chacune de ses étoiles représente une de ses victoires en compétition africaine[103]. La première symbolise sa victoire enLigue des champions de la CAF (C1), en1981, la deuxième symbolise la Supercoupe d'Afrique de1982, la troisième celle (C1) de1990 ; la quatrième quant à elle représente sa victoire enCoupe d'Afrique des vainqueurs de coupe (C2)1995 ; et enfin la cinquième, sixième et septième ont pour signification ses trois victoires consécutives enCoupe de la CAF (C3), en2000,2001 et2002[103].
Principaux maillots utilisés à domicile par la Jeunesse Sportive de Kabylie (pas d'activité entre 1956 et 1962 pour cause de guerre d'Algérie).
LesCanaris ont connu plusieurs stades dans leur histoire.
Le stade Oukil-Ramdane est le plus vieux stade de la ville deTizi Ouzou. Datant de l'époque coloniale, il portait alors le non de stade Arsène-Weinman du nom d'un ancien avocat installé dans l'ancienne rue Saint Eustache de la ville de Tizi-Ouzou dans les années 1920. Cet homme œuvra beaucoup en son temps pour la promotion du sport dans la ville, il avait énormément contribué à l'essor du football dans la ville et fut à l'origine de la réalisation de ce Stade municipal de Tizi-Ouzou. À sa mort, on rebaptisa ce stade en son nom. Ce stade avait pour locataire à cette époque le clubcolon appelé l'Olympique de Tizi-Ouzou, qui comptait dans ses rangs les futurs fondateurs de la JSK. Dans les années 1940, lorsque JSK fit son apparition, elle l'utilisa également, il s'agit du premier stade où elle évolua, soit de1946 (depuis l'époque coloniale donc) jusqu'en1978 (date d'ouverture duStade du1er novembre 1954). Ce stade a vu les premiers sacres nationaux de la JSK, et son ascension depuis l'équivalent de la septième division de l'époque coloniale à la nationale une de l'actuelchampionnat d'Algérie de football. Il porte actuellement le nom d'un ancien joueur du club, Oukil Ramdane, qui évolua en équipe junior et réserve à l'époque coloniale. Cet honneur lui a été fait, parce qu'il mourut durant laGuerre d'Algérie. Il est considéré à la fois comme un martyr du club mais aussi et surtout comme un héros de la révolution algérienne.
Pendant laGuerre d'Algérie, il servait de camp de regroupement[104], ce qui l'a mis dans un très mauvais état[104] au sortir de la guerre. Le premier président de la JSK, Abtouche Mansour mettra tout en œuvre pour le rendre praticable en vue du premier championnat d'Algérie, le fameux « critérium »[104]. De nos jours, ce stade domicilie le club de l'AS Tizi-Ouzou, ainsi que l'Union sportive de Kabylie, des clubs de divisions inférieures. Parfois, les catégories de jeunes de la JSK y évoluent également[105].
Outre l'organisation de rencontres sportives, le stade Oukil-Ramdane accueille également de nombreux concerts et plusieurs grands noms de la chanson kabyle s'y sont produits[106]. Actuellement doté d'une capacité de 5 000 places, il a été équipé en 2009 d'un revêtement en tartan et continue d'être utilisé un siècle après son ouverture[107].
La JSK évolue au stade du 1er-Novembre-1954 depuis son inauguration, le, en présence duprésident de la République algérienne,Houari Boumédiène[108]. Il est la propriété de la municipalité deTizi Ouzou.
Ce stade connaît plusieurs liftings, comme à l'occasion de la saison2007-2008, avec la mise en place d'une nouvelle pelouse synthétique de cinquième génération et l'ajout de nouvelles places[109],[110].Le stade devient ainsi le deuxième plus grand stade deKabylie avec une capacité de 18 000 places, précédé par lestade de l'Unité maghrébine àBéjaïa, à la capacité de 30 000 places, ce qui lui a permis de réaliser plus de8 millions dedinars algériens de recettes en2009[111].
Très critiqué et peu aimé par les Kabyles notamment pour son architecture (une seule tribune couverte, grillage empêchant de voir le match) et l'insécurité qui y règne[112], le stade du1er-Novembre-1954 est constamment l'objet de plusieurs projets visant à l'améliorer[110].
La JS Kabylie a joué de nombreuses fois dans ce stade, même s'il n'a jamais été son stade officiel. Il a accueilli les rencontres de championnat face auMC Alger[113] ou les finales deCoupe d'Algérie[114] et deSupercoupe d'Algérie, ainsi que les Coupes d'Afrique des clubs[115],[116], vu que lestade n'était pas adapté aux compétitions africaines.En effet, les finales de laCoupe de la CAF remportées par la JSK l'ont toutes été au stade 5-Juillet-1962 d'Alger[115],[116], ainsi que laCoupe d'Afrique des vainqueurs de coupe. Si le record d'affluence au stade a pu être atteint, pour une rencontre de coupe d'Afrique descanaris de plus de 100 000 spectateurs face à un club tunisien, c'est en partie grâce à la capacité de ce stade[115].
Le nouveau stade de la JSK est le troisième stade de football du club après le stade Oukil Ramdane (1946-1978) et le stade du de Tizi-Ouzou (1978-2024). Ce stade a une capacité de 50 766 places.
Il est construit par un groupement d'entreprises composées du groupe espagnolFomento de Construcciones y Contratas et du groupealgérien ETRHB Haddad avec une valeur estimée à930 millions dedinars algériens (sois l'équivalent de 9 400 000 €)[117] avec une durée des travaux échelonnée sur 13 ans depuis 2010. La JSK avait réussi à obtenir la promesse de la construction de ce nouveau stade de la part de l'ancien président de la républiqueAbdelaziz Bouteflika, juste après le troisième sacre consécutif du club enCoupe de la CAF[118] de2002.
Il fut inaugurer le 10 juillet 2024 en présence du président de la républiqueAbdelmadjid Tebboune.
La JS Kabylie est un club affilié à laFAF. Le club est composé d'une association (CSA) et d'une société (SSPA). Le CSA gère la section amateur.
La société JS Kabylie possède le statut deSociété sportive par actions (SSPA) depuis 2010. Cette SSPA comporte une direction et un conseil d'administration servant d'instrument de contrôle de la gestion du club. Elle a vocation à gérer à la fois la section professionnelle de la JSK mais aussi les équipes de jeunes (des moins de douze ans jusqu'à l'équipe réserve).
| Noms | Fonctions |
|---|---|
| ATM Mobilis | Propriétaire |
| El Hadi Ould Ali | Président |
| Youcef Saadi | Coordinateur Sportif |
| Hakim Medane[119] | Directeur Général |
| Marzouk Brahimi | Secrétaire Général |
| karim Doudane | Manager Général |
| Djaffar Aït Mouloud | Président CSA |
| Mourad Karouf | Directeur Technique Sportif (DTS) Catégorie Jeunes et Section Féminine |
| Samir Ait Taleb | Coordinateur Jeunes |
| Tewfik Smail | Entraîneur Jeunes |
| Omar Hamenad | Entraîneur des gardiens de but Jeunes |
Si le budget de la JS Kabylie est conséquent et parmi les plus élevés d'Algérie et d'Afrique[120], c'est en partie grâce aux sponsors. La JSK dispose de plusieurs sponsors sur son maillot.
Le sponsor principal depuis1993, leconstructeur automobilefrançaisPeugeot, est rejoint depuis le début de la2010-2011 par l'opérateur detéléphonie mobile algérienNedjma, qui est également le partenaire de 5 autres clubs algériens[121] et qui donne son nom auchampionnat d'Algérie. Les autres sponsors sont l'entreprise publique algérienne pétrolièreSonatrach, sponsor maillot depuis 1997, situé en haut à droite du maillot au-dessus du logo de l'équipementierErreà. Le logo deNedjma présent depuisjanvier 2010 est situé sur le maillot et sur le short[122]. Il y a aussi l'entreprise agroalimentaireCevital, sur l'épaule gauche depuis2008 et celui de l'ENAP sur l'épaule droite. Le logo d'Echourouk, un journal algérien, est situé à l'arrière du maillot en dessous du groupe numéro et nom du joueur depuis2009. Enfin, au-dessus des numéros des joueurs, la laiterieHodna Lait est présente[123].
Parmi les anciens sponsors, on trouve le groupe Tahkout Mahieddine Transport entre2007 et2010, le groupeOrascom Telecom Algérie avec sa filialeDjezzy de2005 à2009, ainsi que laLaiterie Soummam avant2010.
En ce qui concerne les équipementiers,Lotto (2005-2009),Erreà (2009-2011), puis Altea (2011-2012) se succèdent à la confection des maillots du club kabyle.Adidas prend la relève fin 2012 pour trois saisons[124]. Ennovembre 2015, la JSK signe un contrat de cinq ans avec l'équipementierespagnolLuanvi[125].
Pour la saison 2020-2021, le club décide de devenir son propre équipementier à travers la création d'Uzzoo, marque qu'il créé lui-même et qu'il destine à habiller ses équipes jeunes et première. Uzzoo calque son identité visuelle sur celle de la JSK : son nom fait référence à une plante très répandue en Kabylie dont les feuilles sont de couleur jaune et verte ; son logo fait apparaitre le nom de la marque au bout duquel vient s'arc-bouter un canari aux ailes déployées. Uzzoo ambitionnait d'équiper d'autres équipes en Kabylie et en Algérie[126].
Finalement, à la suite d'un contentieux entre Uzzoo et la nouvelle direction de la JSK[127], le club retourne dès la saison suivante vers des équipementiers plus conventionnels :Joma (2021-2022)[128],Hummel (2022-2023)[129],Kappa (2023-2024)[130].
| Période | Equipementier | Sponsors Maillot |
|---|---|---|
| 1998-1999 | Uhlsport | Peugeot |
| 1999-2003 | Cirta Sport | Peugeot,Ifri,Groupe Khalifa |
| 2003-2005 | Le Coq Sportif | Peugeot,Sonatrach, Blanky |
| 2005-2009 | Lotto | Peugeot,Djezzy, Transports Tahkout Mahiedinne,Soummam |
| 2009-2011 | Erreà | Peugeot,Djezzy,Soummam |
| 2011-2012 | Altea | |
| 2012-2015 | Adidas | Nedjma,Ooredoo,Cevital |
| 2015-2020 | Luanvi | Ooredoo |
| 2020-2021 | Uzzoo | Cosider,Cevital,Soummam |
| 2021-2022 | Joma | Mobilis,Condor,Cevital |
| 2022-2023 | Hummel | Mobilis |
| 2023-2024 | Kappa | Mobilis |
La JSK est le club le plus populaire d'Algérie, son implantation régionale est complexe, à l'origine c'est le club de la ville deTizi Ouzou. Au fur et à mesure de son ascension, le club devient populaire dans l'ensemble de laKabylie ainsi que chez leskabyles d'Alger. Afin de distinguer la JSK de l'autre club kabyle de l'élite, laJSM Bejaïa, on qualifie communément la JS Kabylie de club phare de laDjurdjura, et on dit que c'est le club de laSoummam en référence à laVallée de la Soummam.
La JSK fait partie de l'Afrique du Nord géographiquement, et fait partie de la sous-confédération africaine de football, l'UNAF. Selon laFIFA, la JSK est un club très important enAfrique, d'une part parce qu'il représente le gros des victoires africaines du football algérien, mais aussi parce qu'il représente le football du peupleberbère[131]. Bien qu'il représente une place forte du football algérien et nord-africain, il n'en demeure pas moins le seul clubberbère à ce niveau enAfrique.
La localisation du club s'insère dans un contexte historique très complexe à définir. Son siège se situe àTizi Ouzou, une ville dans le Nord de l’Algérie qui se trouve dans la région de laKabylie. À sa création en1946, les dirigeants optèrent pour la dénomination "Jeunesse Sportive de Kabylie". Ceux-ci avaient pour but de donner à leur association sportive une portée et une dimension beaucoup plus large que le simple cadre de la ville de Tizi-Ouzou; que l'on peut voir comme une invitation lancée à la jeunesse kabyle pour la pratique du sport. Le terme « Kabylie » dérive de « Kabyle », que l'étymologie la plus couramment admise fait dériver de l'arabeqabā'il[132], pluriel deqabila, « tribu ». Dans l'histoire précoloniale de l'Afrique du Nord, latribu est la forme d'organisation sociale qui s'est maintenue contre ou malgré toutes les tentatives de soumission des États (makhzen) émergents[A 26]. Les berbérophones de la région la nomment enkabyle « Tamurt n Leqbayel » (entifinagh :ⵜⴰⵎⵓⵔⵜ ⵏ ⵍⴻⴽⴱⴰⵢⴻⵍ), « le pays des Kabyles »[133], ou plus simplement « Tamurt », qui signifie « la terre natale », « la patrie ».
Au milieu duXIXe siècle on considérait la Kabylie comme l'ensemble géographique formé des montagnes de l'Atlas tellien entreAlger etConstantine, autour des massifs duDjurdjura et desBabors; et kabyle toute personne berbérophone habitant dans cet espace. Le, l'administration coloniale décide de départementaliser l'Algérie et publie un arrêté[134] qui fixe les limites départementales du pays. La façade maritime est alors subdivisée en trois grands départements que sont les départements d'Oran, deConstantine et d'Alger. Ce dernier comprend à sa création cinq arrondissements que sont les villes d'Alger,Aumale,Blida,Médéa,Miliana etOrléanville. Un décret du stipule la création d'un sixième arrondissement en intégrant la ville deTizi-Ouzou. Deux autres arrondissements sont créés lors d'un décret du en intégrant les villes deBouira etFort-National[135]. La région de la Kabylie se trouve alors morcelée en deux entités, la Grande Kabylie dont le territoire se trouve sous l'autorité du département d'Alger et la Petite Kabylie sous l'autorité du département de Constantine.
C'est pour cela qu'au début de son existence, la Jeunesse Sportive de Kabylie, dont le siège se trouve à Tizi-Ouzou est considérée comme une équipealgéroise car affiliée à laLigue d'Alger de Football Association, organisme gérant les compétitions de football de tout le département d'Alger. Le, une réforme administrative visant à tenir compte de la forte croissance démographique qu'avait connu le pays, amputa le département d'Alger de son arrière-pays et créant ainsi le, trois départements supplémentaires : ledépartement de Médéa, ledépartement d'Orléansville et ledépartement de Tizi-Ouzou. Ce dernier, à l'indépendance du pays, est maintenu dans son cadre géographique et ses fonctions administratives pour devenir laWilaya de Tizi Ouzou. Lorsque le club change de nom en1977 dans le cadre d'une réforme sportive visant les clubs de football à devenir professionnels (Associations Sportives de Performances ou ASP) au travers d'un sponsor national, celui-ci prit le nom de « Jeunesse Électronique de Tizi-Ouzou » car soutenu financièrement par la compagnie nationale d'électricité, laSoneclec ; il est alors identifié comme étant le club de la ville de Tizi-Ouzou. Toutefois quand le club reprend son nom d'origine en1989, il redevient le club adopté par toute la Kabylie. C'est donc à travers ce contexte géographique et historique très complexe que se situe le positionnement de la JSK dans le paysage algérien.

La JSK a su conquérir de nombreux titres tant nationaux qu'internationaux, mais aussi le cœur de nombreux algériens et berbères à travers le monde. Le « club phare de la Kabylie »[136] comme il est surnommé, possède de nombreux supporters et fans enAlgérie mais aussi à l'étranger. Ils sont nombreux enKabylie, deBouira etTizi Ouzou àBéjaïa en passant par les grandes villes commeAlger,Oran ou encoreBordj Bou Arreridj.
À l'étranger, les amoureux de la JSK se trouvent dans deux courants principaux[137]. Il y a tout d'abord les grandes villes occidentales où les immigrés algériens d'origine kabyles sont présents. Les plus nombreux sont enFrance comme àParis,Marseille etLyon. Il y en a également auCanada àMontréal et enAngleterre àLondres. Ensuite, la réputation du club d'origineberbère se fait connaître au-delà des frontières nationales et intéresse les peuplesberbères dans d'autres pays. Ceux-ci la soutienne par fierté ethnique, comme auMaroc par exemple dont la population est à 80 % de berbère, alors que ce pays a toujours entretenu des relations diplomatiques difficiles avec l'Algérie. Ces peuples s'y intéressent donc par solidarité mais aussi par fierté et respect des supporters algériens de la JSK qui scandent et louent des slogans pour le peuple berbère ouAmazigh tout entier tel que : « Anwa wigui ? Imazighen ! » (Qui sommes nous ? Des « Imazighen » !), « Imazighen » pluriel deAmazigh enkabyle signifiant « homme libre »[138].
Parmi les nombreuses villes et villages d'Algérie connus pour leur fidélité auxCanaris, les supporters du club sont notamment présents enKabylie àAzazga,Béjaïa (Tichy,Akbou,Leflaye,Sidi-Aïch,Amizour,Takrietz etChemini),Bouïra etTizi Ouzou (dans la nouvelle ville, la Haute ville, et les quartiers des eucalyptus et des Genêts). Ils sont nombreux aussi à Ain-Oussera dans le département de Djelfa. Ils sont aussi présents àAlger (Ain Benian,El Mouradia,Birkhadem etBaba Hassen), puis àOran etBordj-Bou-Arreridj[139].
Ces derniers ont prouvé plusieurs fois leur fidélité à la JSK en élevant des banderoles qu'ils accrochent dans les tribunes duStade du1er novembre 1954, à chaque fois que l'équipe joue, que ce soit àTizi Ouzou,Alger ou dans les autres villes algériennes. Malgré la présence ces derniers temps de l'autre club deKabylie, laJSM Béjaïa, dans l'élite, la JSK continue de représenter la majorité de la population kabyle, fière de son histoire et de ses victoires historiques en compétitions[140].
L'Ultras Kabylie Boys fut créée en 2009, c'est la première organisation ultras de la JSK. Elle est connue pour sa fidélité, elle a toujours été présente avec le club soit en Algérie ou à l'étranger (l'ultras était présente en au Maroc lors du match d'ouverture du Grand stade d'Agadir). Cette organisation ultras est aussi connue pour le chauvinisme de ses membres, ils ont un grand amour pour leur club. En 2011, une autre organisation ultras est créée : " Samba Boys 11 ", elle travaille deux ans pour la JSK avant la création de deux autres Ultras : « Amazigh Crowd 13 » et « The Leader ». En 2015, une nouvelle organisation ultras a été créée sous le nom de ultras "Iflissen Umellil".
Ces cinq groupes ultras se réunissent à la tribune sud du stadeHocine-Aït-Ahmed.


Il y a cinq groupes de supporters :
| Nom | Abréviation | Date de création | Emplacement du stade |
|---|---|---|---|
| Ultras Kabylie Boys | UKB | 2009 | Tribune sud |
| Ultras Samba Boys 11 | USB 11 | 2011 | Tribune sud |
| Amazigh Crowd 13 | AC 13 | 2013 | Tribune sud |
| Ultras The Leader | UTL | 2013 | Tribune sud |
| Ultras Iflissen Umellil | UIU | 2015 | Tribune sud |
Avec l'arrivée de Chérif Mellal à la tête de la direction en 2018, il y avait un projet en cours de créer des comités de supporteurs pour chaque daïra des communes de Kabylie (Tizi-Ouzou, Bouira, Béjaïa, etc.)
LaJSM Bejaïa (Jeunesse Sportive Madinet Bejaïa) est l'autre club de laKabylie. Il existe depuis plus longtemps que celui de la JSK et sa fondation remonte à1936. Il est implanté en petiteKabylie dans la ville deBéjaïa[141].
Le deuxième club le plus titré derrière la JSK est un autre club algérois, leMC Alger. Ce sont les frères-ennemis du championnat[Ad 8], et les supporters des deux clubs refusent de voir leurs équipes perdre face à l'adversaire. Cette rivalité historique est renforcée également par l'histoire commune des deux clubs à l'époque coloniale[Ad 9]. Le MCA a grandement aidé la JSK à se structurer durant la période coloniale, en leur fournissant du matériel sportif, parce que l'administration française refusait de voter des subventions financières pour ce club musulman, préférant aider plutôt le club colonial de l'Olympique Tizi-Ouzou[Ad 10].
Mais la montée en puissance fulgurante de la JSK a contrarié les plans du MCA qui était, en première division, le club le plus titré et le plus populaire d'Algérie. Ce prestige vient sans doute du fait que le MCA avait activement participé à la contestation coloniale, d'une part en gagnant des titres à l'époque coloniale face à des clubs de football colons (deuxLigues d'Alger et deuxCoupes Forconi) et d'autre part pour avoir fourni de nombreux joueurs qui intégrèrent l'équipe de football du FLN. Le MCA est également adulé par avoir été le premier club algérien vainqueur enCoupe d'Afrique des clubs champions. Ce match est considéré comme le « classico » (classique) du football algérien. C'est le match entre les deux clubs les plus titrés d'Algérie[Ad 11].
| Palmarès des équipes de jeunes |
|---|
Équipe Espoir
Équipe Junior Équipe Cadette
Équipe Minime[143] |
| Palmarès de l'équipe féminine[144] |
|---|
|
(1)
|
De sa création lors de la saison 1994-1995 jusqu'à la saison 2009-2010, la JSK a eu une équipe féminine sous son giron.Elle s'appelait l'APDSF Tizi-Ouzou (Association pour le développement du sport féminin Tizi-Ouzou).Elle existe toujours sous ce même nom mais n'est plus affiliée à la JSK à la suite d'une décision du président de la JSKMohand Chérif Hannachi[145].L'équipe a été sacréechampionne d'Algérie en 1999 et 2002. C'est la seule équipe à avoir été championne d'Algérie hormis l'ASE Alger Centre qui a remporté les 10 autres titres féminins mis en jeu depuis 1998.
En 2024, la section féminine est remis en place suite à l'éxigence de la CAF d'avoir une section féminine pour que les clubs puissent participer aux compétitions africaines.
En 2025, elle obtienne leurs monter en premiére division et gagne laCoupe d'Algérie pour la premiere fois.
« Lors d'un point de presse à Douala samedi, les parents d'Albert Ebossé avaient affirmé par ailleurs que les promesses d'indemnités faites par son club et la Ligue professionnelle algérienne n'avaient jamais été honorées. Interrogé par la presse algérienne à ce sujet, M. Hannachi a confirmé le non-versement des indemnités en raison de procédures documentaires. »
« Le président de la JS Kabylie, Moh Chérif Hannachi, a continué, contre l'évidence, à mettre en doute le fait que le joueur camerounais ait été tué par un projectile, malgré les premiers résultats de l'autopsie. Ce déni et ce refus de responsabilité sont également critiqués par la presse, car le joueur, âgé de 25 ans, est mort des suites « d'un traumatisme causé par un objet contendant et tranchant ayant provoqué une hémorragie interne », selon les médecins. »
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| Clubs | |
|---|---|
| Football en Algérie -Wilaya de Tizi Ouzou -Stades de Tizi Ouzou | |
| Généralités | |
|---|---|
| Joueurs et staff | |
| Structures | |
| Palmarès et compétitions | |
| Autres sections | |
| Rivalités | |
JS Kabylie – Effectif professionnel actuel | |
|---|---|
| Entraîneur :Josef Zinnbauer | |
| Dernière mise à jour complète : |