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J-pop

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J-pop
Données clés
Origines stylistiquesKayōkyoku,teen pop,synthpop,technopop,Eurobeat,dance,emo,new wave,RnB,hip-house
Origines culturellesAnnées 1980 et fin desannées 1990 ;Japon
Instruments typiquesChant,guitare électrique,guitare basse,boîte à rythmes,échantillonneur,synthétiseur
PopularitéÉlevée (au Japon), moyenne à faible ailleurs
Scènes régionalesShibuya-kei
Voir aussiKayōkyoku,C-pop,K-pop,V-pop,T-pop

Genres dérivés

K-pop,J-rap

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LaJ-pop (souvent épeléeJ-POP ;japonais :ジェイポップ,jeipoppu ; une abréviation depop japonaise) est ungenre demusique japonaise. La J-pop contemporaine tient ses origines de la musique traditionnelle japonaise, mais elle est significativement inspirée par lateen pop, lapop, l'emo, leRnB et lamusique électronique desannées 1980, ou des chansons desBeatles et desBeach Boys, qui mène les groupes de rock japonais commeHappy End à mêler le rock à de la musique japonaise des années 1970[1]. La J-pop est ensuite développée par des groupes denew wave à la fin des années 1970, en particulier le groupe desynthpopYellow Magic Orchestra et le groupe depop rockSouthern All Stars[2].

Le terme de J-pop est « inventé » par J-Wave, une station de la radio de la bande FM, pour décrire ce qui était jusque-là appelé « new music »[2]. Le terme est largement utilisé au Japon pour décrire plusieurs genres musicaux incluant de lapop, durock, de ladance, durap, et de lasoul. Dans la région deNagoya le terme deZ-pop est utilisé pour décrire des chansons populaires dans la région.J-rock,visual kei etJ-rap sont généralement considérés comme des sous-catégories de la J-pop : les magasins japonais divisent habituellement leur musique en quatre sections : J-pop,enka (une forme traditionnelle deballade), classique, et Anglais/international. Certaines chansons, comme celles deMiyuki Nakajima etAnzen Chitai, représentent une fusion entre l'enka et la J-pop. Cependant le J-rock, le visual kei et leJ-punk sont différents de la J-pop[3].

Histoire

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Origines

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Ichirō Fujiyama, chanteur influent deryūkōka.

L'histoire de la J-pop, peut être suivie en même temps que celle dujazz qui devient populaire durant le début de l'ère Shōwa. Le jazz réintroduit plusieurs instruments de musique, auparavant utilisés seulement pour jouer de la musique classique ou des marches militaires, dans les bars et les clubs. Le jazz ajoute également l'élément de « fun » à la scène musicale japonaise. Comme résultat, les Ongaku Kissa(音楽喫茶?,litt. bar à musique) ou lesJazz kissa (ジャズ喫茶?) deviennent très populaires grâce à ce renouveau musical.

Sous la pression de l'armée impériale durant laSeconde Guerre mondiale, la pratique dejazz est temporairement stoppée. À la fin de la guerre, les soldatsaméricains et le Far East Network — qui occupent le Japon à cette époque — introduisent un certain nombre de nouveaux styles musicaux dans le pays. Leboogie-woogie, lemambo, leblues et lamusique country étaient joués par des musiciens japonais pour les troupes américaines. Des chansons comme le Tokyo Boogie-Woogie deShizuko Kasagi (1948),Tennessee Waltz deChiemi Eri (1951),Omatsuri Mambo deHibari Misora etOmoide no Waltz d'Izumi Yukimura deviennent populaires. Des musiciens étrangers et des groupes dontJazz at the Philharmonic etLouis Armstrong vinrent jouer au Japon. 1952 est déclarée l'« année du boom du jazz » mais le genre lui-même demandait un haut niveau technique et était difficile à jouer. Comme résultat, plusieurs musiciens japonais amateurs se tournent vers la musique country, bien plus facile à apprendre et à jouer.On assiste[style à revoir] à une prolifération de ce genre musical au Japon.

En 1956, la folie durock 'n' roll commence grâce à un groupe de musique country connu sous le nom de Kosaka Kazuya and the Wagon Masters et leur reprise deHeartbreak Hotel d'Elvis Presley. Le mouvement rock atteint un sommet en1959 avec la réalisation d'un film comprenant des performances de plusieurs groupes japonais de musique rock. Cependant, la scission du rock 'n' roll auxÉtats-Unis est rapidement suivie par celle au Japon. De nombreux groupes japonais sont très influencés par leurs équivalents américains. Quelques artistes tentent de fusionner la musique pop traditionnelle japonaise avec le rock. Parmi ceux qui y parviennent,Kyū Sakamoto avec la chansonUe wo muite arukō (litt.Regardons en l'air et avançons), connue ailleurs dans le monde commeSukiyaki. D'autres artistes décident de jouer de la musique et de traduire les paroles de chansons populaires américaines, ce qui fait naître lacover pop. Leur popularité diminue cependant lorsque la radio et la télévision donnent à tout un chacun l'occasion d'écouter les artistes à l'origine de ces chansons. Cependant, le concept dekaraoké et sa popularité peuvent sans doute être attribués à ce phénomène.

Années 1970 et 1980

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Durant la période allant du début desannées 1970 jusqu'au milieu desannées 1980, on[Qui ?] passe de chansons simples avec une seule guitare en accompagnement à des arrangements musicaux plus complexes connus sous le nom denew music(ニューミュージック,nyū myūjikku?). En lieu et place de messages à caractère social les chansons se concentrent sur des événements ou les sentiments de la vie comme l'amour.Takuro Yoshida etYōsui Inoue sont deux artistes notables de cettenew music.

Dans les années 1980, le terme de « city pop » est utilisé pour décrire un type de musique populaire avec un thème citadin principal.Tokyo en particulier inspire de nombreuses chansons de ce genre. Il est difficile de déterminer une limite précise entre la city pop et lanew music et de nombreuses chansons correspondent aux deux catégories. La Wasei pop (littéralement la pop du Japon) devient rapidement une expression courante pour décrire à la fois la city pop et lanew music. Au début des années 1990,« J-pop » devient le terme courant pour décrire la plupart de ces chansons populaires. La fin des années 1980 voit l'émergence de l'un des groupes de rock japonais les plus populaires de tous les temps,Chage and Aska. Duo de chanteurs et compositeurs masculins très populaire formé de Chage (Shuji Shibata) et de Ryo Aska (Shigeaki Miyazaki), ils réalisent une série de hits sans précédent durant les années 1980 et 1990, et deviennent les artistes les plus célèbres du rock asiatique. Leur tournéeAsian Tour II / Mission Impossible est la tournée la plus importante jamais organisée par un groupe japonais - les tickets pour les 61 dates au Japon, Hong Kong, Singapour, et Taïwan sont tous vendus dès le premier jour. Ryo Aska est largement considéré aujourd'hui[Quand ?] comme l'un des plus grands auteur-compositeurs du Japon. Toutefois, avec l'émergence de ladance-pop japonaise inaugurée parNamie Amuro (avant de se tourner vers leRnB) etTetsuya Komuro durant la fin des années 1990, la popularité de groupes de rock tels que Chage and Aska diminua.

Formé aussi à la fin des années 1980, c'est le groupe dénomméB'z qui constitue le plus grand groupe japonais, avec plus de80 millions de disques vendus et maints records (comme le plus grand nombre de disques consécutivementno 1 au classement Oricon)[réf. nécessaire]. Le meneur du groupe, le guitaristeTak Matsumoto, est d'ailleurs l'unique Asiatique à posséder une signature Les Paul Gibson et a l'empreinte de ses mains sur le Boulevard RockWalk àLos Angeles (ainsi que son partenaire, le chanteurKōshi Inaba). À l'image de nombreux groupes japonais, B'z touche à de nombreux genres. Sil'on peut[style à revoir] le définir comme un groupe pop-rock, B'z possède des aspects rock très présent, quand ce n'est pas hard rock, sans oublier le jazz. En effet, Tak Matsumoto, qui a une carrière solo parallèle instrumentale, remporte leGrammy Award du « meilleur album pop instrumental » en 2011 avec le guitariste américainLarry Carlton, pour un album de jazz instrumental justement.

Depuis les années 1990

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LeRnB devient populaire au Japon vers la fin desannées 1990, avec les débuts deHikaru Utada et son premier singleAutomatic/Time Will Tell. Son premier album,First Love se vend à environ 7 650 000 d'exemplaires[4], réalisant la plus grosse vente d'albums de tous les temps, et la meilleure vente pour un premier album. Pendant ce temps, la pop est toujours aussi populaire au Japon avec des artistes solo féminins commeAyumi Hamasaki,Mai Kuraki etAmi Suzuki, et des groupes féminins commeSPEED etMorning Musume.

Depuis le début desannées 2000, les influences RnB ethip-hop sont plus fortes que jamais. Des groupes que l'on pourrait qualifier de J-hip-hop/rock comme Orange Range etKetsumeishi sont au top des classementsOricon, avec quelques groupes de pop/rock plus anciens commeMr. Children,B'z etSouthern All Stars. Une artiste de référence en matière de RnB japonaise estNamie Amuro[5].

C'est également au début des années 2000 que le concept des groupes d'idoles se fait de plus en plus populaire, avec des groupes commeArashi,Hey! Say! JUMP,Momoiro Clover Z ouAKB48[6]. Ce dernier groupe, produit parYasushi Akimoto, est d'ailleurs à l'origine d'un nouveau concept d'idoles au Japon, intituléIdols You Can Meet (Idoles que vous pouvez rencontrer), permettant aux fans d'interagir directement avec les idoles concernées[7].

La Corée du Sud ayant levé une interdiction sur la diffusion de la culture japonaise sur son territoire en 1998, les influences musicales du pays ont eu des répercussions sur la J-pop, notamment par le biais d'artistes coréens, commeBoA publiant des titres en langue japonaise[8]. Cette influence permettra, au début des années 2010, à des labels comme LDH (avecExile etE-girls[9]) ouAvex (avec Faky) de récupérer des influences occidentales et de la pop coréenne tout en incorporant des éléments de la J-pop.

Industrie

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Règles

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Concert des pionniers duvisual kei,X Japan àHong Kong en 2009.

Dans certains contrats, les managers et producteurs peuvent avoir un plein pouvoir sur leurs artistes ; des contrats empêchent certaines membres de partir si elles sont jugées « trop importantes » pour leur groupe. AuJapon, lesidoles n'ont également pas le droit d'entretenir des relations amoureuses: le,Minami Minegishi, à l'époque membre du groupe d'idoles japonaisesAKB48, est surprise à entretenir une relation avec Alan Shirahama, un membre duboys band Generations, du collectifExile. Elle est rétrogradée à la position de stagiaire et est mise à l'écart du groupe par son agence. Peu de temps après cet événement, elle publie une vidéo d'excuse dans laquelle sa tête est rasée[10],[11],[12],[13],[14],[15],[16]. Dans ces groupes, les membres ne sont pas permanentes : des membres « trop âgées » sont remplacées par de nouvelles idoles, plus jeunes[17].

Polémiques

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En raison de toute cette pression, certains cas desuicide sont rapportés chez les idoles, dont celui de Honoka Ōmoto, 16 ans[18].Les fans peuvent aussi avoir un comportement dangereux pour les stars.

En,Anna Iriyama et Rina Kawaei, deux membres d'AKB48, sont agressées par un homme lors d'un événement dit « handshake » àTakizawa, dans lapréfecture d'Iwate[19]. En mai 2016, une idole, Mayu Tomita, est poignardée par un fan àTokyo. Cette dernière poursuivit le gouvernement, en précisant que malgré des avertissements, des mesures n'ont pas été prises afin de la protéger de cet agresseur[20].

En, Maho Yamaguchi, à l'époque membre deNGT48, un groupe-sœur d'AKB48, est victime d'une agression par deux hommes. Cet événement suscite plusieurs réactions auJapon et dans le monde concernant la sécurité médiatique d'idoles. À la suite de cet événement, Yamaguchi fut forcée de s'excuser en indiquant avoir « causé des problèmes »[21]. Entre mars et, des abus sexuels commis parJohnny Kitagawa, fondateur du labelJohnny & Associates, sont à nouveau mis en lumière à la suite du documentaire britanniquePredator: The Secret Scandal of J-Pop[22] et d'allégations par Kauan Okamoto, un ancien idole du label[23]. Le producteur avait auparavant fait l'objet de premières allégations sur le sujet en 1988[24].

Beaucoup d'idoles japonais ont été victimes de violations sexuelles[réf. souhaitée].

Impact sur la culture populaire

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La musique J-pop fait partie intégrante de laculture japonaise. Elle est utilisée partout :anime, magasins, publicités, films, émissions radio ou télévisuelles, et jeux vidéo. Les chansons de J-pop sont souvent jouées à un rythme rapide, et certaines personnes ont du mal à l'apprécier. Dans lesanime ou les émissions télévisuelles, et en particulier lesdrama, les chansons d'ouverture et de fin sont souvent changées plusieurs fois par an. Comme la plupart des programmes ont une chanson d'ouverture et une de fin, il est possible pour un programme d'avoir jusqu'à huit chansons en une seule saison.

Le nombre important de chansons qui sont réalisées implique un renouvellement constant de la J-pop. Plusieurs artistes ne feront qu'un seul album et quelques singles avant de disparaître dans l'anonymat. Il est très difficile de rester sur le devant de la scène, et les artistes qui parviennent à conforter leur popularité sur une décennie sont considérés comme très talentueux. Des groupes commeDreams Come True, Chage & Aska, B'z, Southern All Stars,The pillows, et TUBE qui ont du succès durant plus de 15 ans peuvent être considérés comme des succès phénoménaux.

Les cinq dernières années connaissent l'émergence d'un étrange nouveau phénomène provenant du sud du Japon. Autour deFukuoka etŌita, des groupes formés à la fois d'artistes japonais et étrangers ont vu leur popularité progresser subitement. Cette popularité attire l'attention de plusieurs grandes compagnies musicales, commeSony Japan.On peut[style à revoir] citer par exemple des groupes Fever, Dr. Funkinstein, Flower, The Routes, Def Tech, F8, et The James Heneghan Acoustic Roadshow.

Notes et références

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  1. (ja) « 究極のビートルズ来日賞味法! ビートルズが日本に与えたもの »,Oricon,‎(consulté le).
  2. a etb(en)« New Music »,Who.ne.jp,(version du surInternet Archive) (Translation)
  3. (ja) « CDショップに聞いてみた「どっからどこまでがJ-POP?」 », Excite Japan,‎(consulté le)
  4. (ja) « 宇多田ヒカルのプロフィール », Oricon ME Inc.(consulté le).
  5. (en-US) Patrick StMichel, « Namie Amuro: _genic », surPitchfork(consulté le).
  6. (en) Asami, « Top 25 JPop Artists of 2011 », surJapan Talk,(consulté le)
  7. (en) YuyaKiuchi, « Idols You Can Meet: AKB 48 and a New Trend in Japan's Music Industry »,The Journal of Popular Culture,vol. 50,no 1,‎,p. 30–49(ISSN 0022-3840 et1540-5931,DOI 10.1111/jpcu.12526,lire en ligne, consulté le).
  8. Jeong HaKim, « Rethinking Colonialism: Korean Primary School Music Education during the Japanese Colonial Rule of Korea, 1910-1945 »,Journal of Historical Research in Music Education,vol. 36,no 1,‎,p. 23–42(ISSN 1536-6006,lire en ligne, consulté le)
  9. (en-US) JapanVibe, « How LDH and their acts are changing the face of JPop », surJapan Vibe(consulté le)
  10. RTL : "Une chanteuse du groupe japonais AKB48 couche avec un homme : elle se rase le crâne"
  11. (fr)Pure People : "Minami Minegishi: Pour avoir fauté avec un homme, la chanteuse se rase le crâne"
  12. (en)BBC : "AKB48 pop star shaves head after breaking band rules"
  13. (en)The Independent : "Hair today, gone tomorrow: Japanese pop star Minami Minegishi shaves head after getting caught having sex "
  14. (en)The Telegraph : "Japanese pop star shaves head in penance for sex scandal"
  15. (en)CBS News : "Minami Minegishi, of Japan's teen girl band "AKB48," shaves head, apologizes for having boyfriend"
  16. (en)The Sun : "Japanese pop star shaves her head over sex scandal"
  17. Univers duJapon, « La J-pop, le phénomène musical ! », surUnivers du Japon(consulté le)
  18. (en) « Pressures of being an idol contributed to J-pop singer's death, according to her mother », surSBS PopAsia(consulté le)
  19. (en) Agence France-Presse inTokyo, « Japanese girl band AKB48 attacked with a saw at fan event », surthe Guardian,(consulté le)
  20. (en) By Yoko Wakatsuki and Julia HollingsworthCNN, « Japanese pop star Mayu Tomita sues government for inaction over stalker who stabbed her », surCNN,(consulté le)
  21. (en) By Emiko Jozuka and Yoko WakatsukiCNN, « Why a pop idol's stand against her assault sparked outrage in Japan », surCNN,(consulté le)
  22. (en-GB) LucyMangan, « Predator: The Secret Scandal of J-Pop review – a breathtaking look at Japan’s paedophile boyband ‘god’ »,The Guardian,‎(ISSN 0261-3077,lire en ligne, consulté le)
  23. (en-GB) JustinMcCurry, « Former J-pop idol alleges sexual abuse by late music mogul Johnny Kitagawa »,The Guardian,‎(ISSN 0261-3077,lire en ligne, consulté le)
  24. (en-GB) RhianDaly, « Johnny Kitagawa: J-pop founder who faced decades of sexual abuse allegations », surRolling Stone UK,(consulté le)
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