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Jérusalem

31° 47′ 00″ nord, 35° 13′ 00″ est
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Pour les articles homonymes, voirJérusalem (homonymie) etAl-Qods.

Jérusalem
De haut en bas, de gauche à droite :Mont du Temple, Angle sud-ouest des murs de soutènement duTemple de Jérusalem et dôme de lamosquée Al Aqsa,Tour de David,mur des Lamentations,Yad Vashem,Dôme du Rocher,Église du Saint-Sépulcre,Sanctuaire du Livre.
Noms
Nom hébreuיְרוּשָׁלַיִם (Yerushalayim)
Nom arabeالقدس (al Quds) ouاورشليم (Ûrshalîm) [dénomination israélienne officielle en arabe]
Administration
Maire
Mandat
Moshe Lion
depuis 2018
Démographie
GentiléHiérosolymitain
Population996 732 hab.(2025[1])
Densité7 967 hab./km2
Géographie
Coordonnées31° 47′ 00″ nord, 35° 13′ 00″ est
AltitudeMin. 570 m
Max. 857 
m
Superficie12 510 ha = 125,1 km2
Revendications
Drapeau d’IsraëlIsraëlLa ville entière est intégrée et administrée par Israël[Note 1]
Drapeau de la PalestinePalestineJérusalem-Est[Note 2]
Localisation
Géolocalisation sur la carte :Israël
Voir sur la carte topographique d'Israël
Jérusalem
Jérusalem
Géolocalisation sur la carte :Palestine
Voir sur la carte topographique de Palestine
Jérusalem
Jérusalem
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Jérusalem (prononciation française/ʒe.ʁy.za.lɛm/), enhébreu :יְרוּשָׁלַיִם,Yerushaláyim (dénomination israélienne officielle) ; enarabe :القدس,al Quds Ce lien renvoie vers une page d'homonymie ouاورشليم,Ûrshalîm (dénomination israélienne officielle en arabe), est une ville duProche-Orient ; savieille ville occupe une place centrale dans les religionsjuive etchrétienne, et une place importante dans la religionmusulmane ainsi que dans leconflit en cours depuis lacréation d'Israël en 1948.

En 1947, dans sonplan de partage de laPalestine mandataire, l'ONU dote Jérusalem d'unstatut international, mais laguerre israélo-arabe de 1948-1949 aboutit à un partage de la ville entre occupation israélienne (Jérusalem-Ouest) et jordanienne (Jérusalem-Est). Le 31 janvier 1950, le gouvernement israélien proclame Jérusalemcapitale de l'État d'Israël et y transfère les organes de l'État (le gouvernement en 1949 puis dans les années 1950 laKnesset et laCour suprême), mais la plupart des pays maintiennent leur ambassade àTel Aviv-Jaffa, internationalement reconnue comme capitale.

Après laguerre des Six Jours (1967), Israël occupe la totalité de la ville (ainsi que laCisjordanie et labande de Gaza) et prononce unilatéralement l'annexion deJérusalem-Est en 1980, mesure non reconnue internationalement.

Chef-lieu dudistrict de Jérusalem, la ville est donc aujourd'hui ausside facto la capitale d'Israël, tandis que sa partie Est est la capitale proclamée et revendiquée par l'État de Palestine[2]. La ville abrite également les territoires enclavés dudomaine national français en Terre sainte.

La municipalité de Jérusalem s’étend sur 125,1 km2 pour une population de 966 346 habitants en janvier 2022[3]. Cette population est très variée, avec des religions, des origines et des conditions socio-économiques diverses. Lavieille ville, d'une superficie de moins de 1 km2, est historiquement composée de quatre quartiers : unquartier musulman, unquartier arménien, unquartier chrétien et unquartier juif. Ces quartiers sont entourés deremparts dont la partie visible aujourd'hui a été construite entre 1535 et 1538. Cependant, les recherches menées parVincent Lemire[4] montrent le caractèreexogène (apportée par lespèlerins et les visiteurs) de cette cartographie tardive (XIXe siècle) qui met de côté la complexité des dynamiques de peuplements des différentes parties de la vieille ville.

Située à environ 800 m d'altitude, Jérusalem est éloignée de 33 km de lamer Morte, dont l'altitude est de 400 m au-dessous du niveau de la mer.

Mentions antiques, étymologie, autres noms

Vieille ville : panorama dumur des Lamentations surmonté dudôme du Rocher et de lamosquée al-Aqsa.
Article détaillé :Noms de Jérusalem.

Mentions dans les textes antiques

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Jérusalem est mentionnée pour la première fois dans des texteségyptiens dits« d'exécration »[5],[6] datant desXXe et XIXe sièclesav. J.-C., période durant laquelleCanaan est vassal de l'Égypte pharaonique. La prononciation exacte de son nom ne ressort pas clairement deshiéroglyphes : on trouveRushalimu,Urushalimu ou d'autres variantes[7],[5].

Par la suite, le nom de Jérusalem (Yeroushalayim) apparaît dans laBible hébraïque, dans des textes grecs (dont leNouveau Testament chrétien) et dans des texteslatins, païens ou chrétiens.[réf. nécessaire]

Étymologies proposées par les spécialistes

On peut supposer[réf. nécessaire] que le nom de la ville évoque le culte du dieuShalim (ou Shalimu), car il était courant alors d'appeler les cités du nom de la divinité locale[7],[5]. Le nom de « Jérusalem » renvoie donc probablement au culte de ce dieucananéen, populaire dans lepanthéon ouest-sémitique, divinité de la création, de l'exhaustivité[pas clair] et du soleil couchant. Le début du mot « Jérusalem » vient deuru, qui signifie « fondation » ou « ville fondée par », le sens primitif du nom est donc « ville fondée par Shalem » ou « sous la protection de Shalem »[8],[9],[10].

Une étymologie détaillée a été donnée en 1859 parNathaniel Philippe Sander etIsaac Léon Trenel : le nom de « Yeru-Shalem » provient selon eux de deux racineschaldéennes,YeRu (« ville », « demeure »[Note 3]) etShLM, qui a donné les motsshalom enhébreu etsalaam enarabe. Cette racinetrilitèreShLM signifie aujourd'hui « paix », mais le sens initial était celui de la complétude, de l'achèvement[11],[Note 4], d'où dérive ultérieurement la notion depaix[5].

Changements de nom sous l'Empire romain

En 130 après J.-C., l'empereurHadrien donne à Jérusalem le nom romain d'« AElia Capitolina »[12],Aelius étant lenom degens d'Hadrien etCapitolinus[Note 5] en hommage au dieuJupiter capitolin[Note 6] et procède à une refondation rituelle de la ville. Le nom couramment utilisé estAelia.

Devenuepaïenne, elle est la seule ville de l'Empire romain à être interdite auxJuifs, mesure qui reste en vigueur jusqu'à laconquête musulmane (638).

En 325, l'empereurConstantin lui rend son nom, mais lachristianise[13].

Après la conquête musulmane (638)

Après laconquête de la région par l'armée musulmane ducalifeOmar en 638, elle devient enarabeIliya (إلياء) ouBayt al-Maqdis (« Maison du Sanctuaire »), équivalent de l'hébreuBeit ha-Mikdash (« Maison sainte »), expressions désignant letemple de Jérusalem ou lamosquée al-Aqsa (الاقصى), lieu du départ de l'ascension deMahomet, située sur l'emplacement dutemple juif détruit en 70[14],[15].

Histoire

Article détaillé :Histoire de Jérusalem.

Lafrise chronologique ci-dessous présente la succession des principales puissances oudynasties qui ont administré Jérusalem.

Géographie

Reconstitution 3D de la topographie de Jérusalem à partir des donnéesSRTM.

Topographie

Jérusalem, couvrant 126 km2, est localisée entre lamer Méditerranée (à 52 km) et lamer Morte (à 22 km), sur l'extrémité d'un plateaucalcaire desmonts de Judée (dont lemont Sion) à 745 m d’altitude moyenne, avec de fortes variations entre monts et vallées (de 700 à 800 m environ). Lemont Scopus culmine à 826 m au nord-est et lavallée du Cédron descend sous les 600 m.

Monts

Le point le plus élevé est lemont Herzl à l'ouest, avec 834 m[Note 7].

Les sept collines de Jérusalem[16] sont une région vallonnée des montagnes deJudée, dont les longues extensions se poursuivent vers la plaine côtière à l'ouest et lavallée du Jourdain à l'est[17]. En leur centre, Jérusalem est construite à quelque 700 mètres d'altitude[18] sur cette série de collines : l'Ophel avec lesmonts Moriah,Herzl (הר הרצל) à l'ouest,des Oliviers (har HaZeitim) s'étendant sur plus de trois kilomètres[19] avec lesmonts Sion,Scopus (הַר הַצּוֹפִים,har HaTsofim) au nord-est… Ces collines lui ont servi de défense naturelle par le passé et ont joué un rôle dans son développement au cours des siècles. Elles figurent actuellement des sortes de frontières invisibles entre les divers quartiers de Jérusalem[20].

Vallées

La cité est entourée de toutes parts de plusieursvallées, parmi lesquelles celles au nord, proches du plateau, sont moins prononcées que celles situées dans les autres directions. Les deux principales se trouvent au nord-ouest de la ville actuelle.

À l'est de l'ancien Temple, lavallée de Josaphat descend une partie de la ville pour devenirvallée du Cédron (nahal Kidron, נחל קדרון) ; elle sépare laVieille ville du mont des Oliviers. La vallée Beth Zeita part du nord de la vieille ville actuelle et suit presque en parallèle la vallée du Cédron qu'elle rejoint au pied de l'extrémité nord-est de l'esplanade du Temple ; on y trouve des piscines (de Bethesda, d'Israël) alimentées par les pluies que charrie la vallée. À l'ouest, se trouve l'étroite vallée de laGéhenne (GueiHinnom, גיא הנום) qui débute près de laporte de Jaffa où ici, elle prend parfois le nom de « vallée deMamilla »[21], se poursuit vers le sud puis bifurque vers l'est pour rejoindre la vallée transversale (débutant vers laporte de Jaffa et allant d'est en ouest) et celle de Kidron. Entre Kidron et Hinnom, et à l'ouest dumont Moriah, la fine vallée transversale duTyropéon[Note 8] qui a été en partie comblée (et en partie par l'actuelle rue King David), commence au nord de laporte de Damas, entre dans la Vieille ville et continue sa route pour rencontrer lavallée latérale jusqu'à laPorte des Maghrébins (dite aussi « des Immondices »). Ces trois grandes vallées se rejoignent au sud de l'Ophel, notamment au niveau de l'actuellepiscine de Siloé, pour s'unir en Cédron qui s'élargit et poursuit sa course plus loin au sud-est, vers ledésert de Judée et lamer Morte[20].

Image panoramique
Vue de Jérusalem depuis lemont des Oliviers.
Voir le fichier

Climat

Jérusalem possède unclimat méditerranéen et dans une moindre mesuremontagnard[22]. Il est marqué par une forte chaleur et une fortearidité en été. Seuls quelques mois en hiver sont humides, en particulier février, où tombe plus de la moitié des précipitations totales annuelles. La neige survient une année sur trois, particulièrement en février ; certaines tempêtes ont fait beaucoup de dégâts, notamment en, avec 50 cm de neige, et en 1920, avec 97 cm[23].

Relevé météorologique de Jérusalem (1881-2007)
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)6,46,48,412,615,717,819,419,518,616,612,38,413,5
Température moyenne (°C)9,19,511,917,120,522,724,224,523,420,715,611,217,5
Température maximale moyenne (°C)11,812,615,421,525,327,62929,428,224,718,81421,5
Record de froid (°C)−6,7−2,4−0,30,87,61114,615,513,29,81,80,2−6,7
Record de chaleur (°C)23,425,327,635,337,236,840,644,437,833,829,42644,4
Précipitations (mm)133,2118,392,724,53,20000,315,460,8105,7554,1
Nombre de jours avec précipitations12,911,79,64,41,30000,33,67,310,962
Source : Israel Meteorological Service[24],[25]
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11,8
6,4
133,2
 
 
 
12,6
6,4
118,3
 
 
 
15,4
8,4
92,7
 
 
 
21,5
12,6
24,5
 
 
 
25,3
15,7
3,2
 
 
 
27,6
17,8
0
 
 
 
29
19,4
0
 
 
 
29,4
19,5
0
 
 
 
28,2
18,6
0,3
 
 
 
24,7
16,6
15,4
 
 
 
18,8
12,3
60,8
 
 
 
14
8,4
105,7
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Urbanisme

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Démographie

Article détaillé :Démographie de Jérusalem.

Religions à Jérusalem en 2022[26]

  • Juifs (59,4 %)
  • Musulmans (37,7 %)
  • Chrétiens ou autres (2,9 %)

On appelle Hiérosolymitains les habitants de Jérusalem.

En 1947, il y a 205 000 habitants dont 105 000 Arabes (51 %) et 100 000 Juifs (49 %) et autres dans le territoire incluant Jérusalem et les villes et villages proches dontEin Kerem,Abu Dis,Bethléem etShuafat[27]. En 1967, il y a 263 307 habitants dont 195 700 Juifs (74 %) et 54 963 Arabes (21 %). En 2004, on compte 706 000 habitants dont 458 000 Juifs (65 %) (dont 200 000 à l’est) et 225 000 Arabes (32 %). En 2022, 59,4 % des habitants de Jérusalem sont juifs, 37,7 %musulmans et 1,3 %chrétiens[26].

La populationchrétienne de Jérusalem est actuellement d'environ 16 000 personnes, soit moins de deux pour cent de la population de la ville, alors qu'elle représentait un quart de la population un siècle plus tôt[28].

En 2005, letaux de fécondité des populations juives et arabes de Jérusalem est identique pour la première fois avec 3,9 enfants par femme — conséquence de la baisse significative de la natalité arabe enregistrée depuis quelques années[29]. Depuis cette date, la fécondité des populations juives (4,4 enfants par femme en 2022) a même largement dépassé celle des populations musulmanes (2,9 enfants par femme en 2022).

Un autre aspect démographique est ledéficit migratoire de la ville, puisque chaque année, les habitants quittant la ville sont de 6 000 ou 7 000 plus nombreux que ceux qui viennent s'y installer. La majorité part habiter dans la proche banlieue de Jérusalem où les coûts du logement sont nettement inférieurs.

La ville « trois fois sainte »

Vue sur la vieille ville depuis l'hospice autrichien sur laVia Dolorosa.

La ville de Jérusalem est considérée comme « trois fois sainte »[30] car il s'y trouve les lieux les plus sacrés des religions juive et chrétienne et le troisièmelieu saint de l'islam. Au total, on dénombre 56lieux saints et une centaine d'autres de moindre importance, en majorité situés àJérusalem-Est[31].

Les trois lieux saints les plus célèbres sont :

Jérusalem est donc un site exceptionnel pour les trois religions monothéistes.

Pour les Juifs

Demi-sicle d'argent,Judée, v. 68-9 ap. J.-C. Inscription : « Jérusalem-la-Sainte ».
Plaque de la rue duKotel (mur) dans le quartier juif de la vieille ville de Jérusalem.
Lemur des Lamentations, vestige dutemple de Jérusalem.

Jérusalem est importante pour les juifs depuis plus de 3 000 ans[32]. Son nom est mentionné dans laBible hébraïque660 fois sous la forme habituelle et158 fois sous la forme« Sion », nom d'unecolline de Jérusalem employémétonymiquement pour la ville entière.

Jérusalem est en effet à la fois un lieu important dans les pérégrinations despatriarches racontées dans la Bible ; la capitale politique du royaume d'Israël deDavid et de Salomon, puis celle duroyaume de Juda, plus tard celle du royaumehasmonéen ; le lieu de culte unique du Dieu unique, jusqu'à la destruction du temple de Jérusalem par les Romains.

C'est à Jérusalem exclusivement que le culte officiel (notamment sous la forme de sacrifices effectués par les prêtres) avait lieu à l'époque des deuxtemples. Depuis la destruction de 70, il n'y a plus de sacrifices dans le judaïsme, le culte s'est totalement transformé avec l'apparition dessynagogues.

Après la destruction dutemple de Jérusalem en 587av. J.-C. parNabuchodonosor, durant l'exil à Babylone (enMésopotamie) qui a suivi, lepsaume 137 évoque fortement Jérusalem (« Si je t'oublie, Jérusalem, que ma main se dessèche... »). Dans ce cas, le retour a pu avoir lieu à la suite de la conquête perse et le temple a pu être reconstruit. Mais après la destruction effectuée en 70 sur ordre de l'empereurVespasien, les juifs subissent unedispersion (« exil de Rome ») dans tout l'Empire romain. L'identité juive, constamment et intimement liée au souvenir de Jérusalem, la « fille de Sion », se maintient grâce à la transmission de l'héritage biblique et historique enseigné de génération en génération dans les communautésjuives, jusqu'à l'apparition du mouvementsioniste à la fin duXIXe siècle.

C'est à Jérusalem que, selon les textes, les Juifs devront attendre l'arrivée duMessie.

Du temple de Jérusalem, il ne reste aujourd'hui debout qu'un mur de soutènement (kotel) couramment appelémur des Lamentations, vestige dutemple d'Hérode, devenu un lieu de prières juives, adossé aumont du Temple[Note 9], devenu un haut lieu de l'islam (Esplanade des Mosquées[Note 10].

Jérusalem est un lieu depèlerinage à l'occasion destrois fêtes de pèlerinage (Pessa'h/Pâque,Chavouot,Souccot). Durant la Pâque juive, les mots« L’an prochain à Jérusalem » sont prononcés à la fin de chaque cérémonie.

Après chaque repas, la prière duBirkat HaMazon (bénédiction de la nourriture) mentionne Jérusalem[Note 11].

Partout dans le monde, la prière quotidienne du Juif pieux est toujours adressée en se tournant vers Jérusalem et bénit la construction de cette ville, tout en appelant au retour des exilés.« Puisse nos yeux voir votre retour dans la miséricorde à Sion »,Amida.

« Pour l’amour de Sion, je ne garderai pas le silence, pour Jérusalem je n’aurai point de repos »,Is. 62:1.

Pour les chrétiens

Jésus à Jérusalem

L'entrée de Jésus à Jérusalem. Icôneukrainienne, vers 1570.
"Les mystères de la Passion, de la Résurrection et de l'Ascension du Christ". [[Antonio Campi]], 1569, [[Musée du Louvre]]
Les mystères de la Passion, de la Résurrection et de l'Ascension du Christ.Antonio Campi, 1569.Musée du Louvre.

Depuis leIer siècle, les récits de la vie deJésus, notamment lesÉvangiles, font de Jérusalem le théâtre des derniers jours de Jésus lors de laPâque juive, de sa venue autemple dont ilexpulse les marchands[33], de saPassion, depuis son arrestation à sacrucifixion, puis de sarésurrection, point central des doctrines chrétiennes.

Dans certaines traditions, Jérusalem, précisément le mont des Oliviers, est l'endroit où a eu lieu l'ascension du Christ et c'est là que les chrétiens attendent son retour au jour duJugement dernier.

Lieux saints chrétiens

En conséquence, on trouve à Jérusalem différents lieux de la Passion : leCénacle (lieu dudernier repas avec les apôtres), lavia Dolorosa (chemin suivi vers le lieu de la crucifixion), le jardin deGethsémani (lieu de l'arrestation) au pied duMont des Oliviers où se trouve l'église de l'Ascension[Note 12], lieux depèlerinage.

On y vénère aussi des souvenirs de lavierge Marie, de saintÉtienne et de saintJacques le Juste qui y ont été martyrisés, etc.

Sainte Hélène, mère de l'empereurConstantin (IVe siècle), puis lesempereurs romains d'Orient et les empereurs byzantins y ont construit de somptueux sanctuaires sur les lieux saints, notamment sur letombeau de Jésus.

Jérusalem dans l'histoire du christianisme

Dôme extérieur duSaint-Sépulcre.

Très tôt apparait le concept de « Jérusalem céleste » (Livre de l'Apocalypse), repris notamment parAugustin d'Hippone auVe siècle dansLa Cité de Dieu.

Jérusalem est aussi le siège d'un des patriarcats historiques du christianisme, aux côtés deRome, d'Antioche, d'Alexandrie et deConstantinople).

Elle devient très tôt un lieu depèlerinage, le plus important du monde chrétien. L'irruption des musulmans auVIIe siècle pose un problème majeur aux chrétiens : les lieux saints sont désormais sous le contrôle de gouvernants non chrétiens, lescalifes de Damas, puis deBagdad, puis d'autres dynasties régnant à partir de l'Égypte.

Le lien très fort entre les chrétiens et Jérusalem aboutit à la fin duXIe siècle à l'épisode historique majeur descroisades enTerre sainte. En 1099 (première croisade), Jérusalem devient pour neuf décennies la capitale duroyaume latin de Jérusalem. La ville est reconquise le 2 octobre 1187 par le sultan d'Égypte et de SyrieSaladin. Unetroisième croisade est lancée en 1189, mais elle ne réussit pas à reprendre Jérusalem. La dernière croisade, laneuvième, a lieu en 1271-1272 : c'est un nouvel échec. Par la suite, l'idée de croisade persiste jusqu'à la fin du Moyen Âge, mais aucune expédition en Terre sainte ne peut être mise sur pied.

Pour les musulmans

Article détaillé :Perceptions musulmanes de Jérusalem.
Haram al Sharif,Esplanade des mosquées, troisièmelieu saint de l'islam, avec leDôme du Rocher au centre et lamosquée al-Aqsa à droite.
Le dôme du Rocher surmonté de sacoupole.
La mosquée al-Aqsa.

Pour les musulmans, la sainteté de la ville provient de toutes les raisons précédemment citées et surtout à partir duXIIe siècle, du fait que selon la tradition, le prophète de l'islamMahomet y aurait effectué sonvoyage nocturne (Isra) en 620 ap. J.-C.

LeCoran ne mentionne pas explicitement le nom de la ville de Jérusalem mais les traditions l'associent à quelques passages du texte coranique[Note 13]. Le premier est le récit de la montée au ciel de Mahomet (alMi'raj : l'ascension), accompagné par l'angeGabriel, à l'emplacement de la « Mosquée la plus lointaine ». C'est en référence à ce récit que la mosquée de Jérusalem sur l'Esplanade des Mosquées[Note 9],[Note 10] (al-Ḥaram aš-Šarīf, « Noble Sanctuaire ») a été appelée « al-Aqsa », ce qui veut dire « le plus éloigné », et identifiée comme telle auVIIe ou auVIIIe siècle[Note 14]. Absent donc du Coran, le nom de Jérusalem comme lieu du Voyage nocturne de Mahomet est, par contre, parfaitement explicite dans le récit d'Ibn Ishaq[34], rédigé 120 à150 ans après l'Hégire[35] (VIIIe siècle). PourFrançois Déroche,« une analyse récente fait cependant valoir que, d'après des traditions anciennes, ce voyage nocturne aurait été en direction du ciel ; c'est ultérieurement que l’exégèse classique aurait proposé de comprendreal-masjid al-Aqsâ comme le mont du Temple et fait de ce dernier le point de départ de l'ascension de Mahomet »[36].

De même, selon les traditions musulmanes, les premiers musulmans priaient en direction de Jérusalem[37] - choix communément « interprété comme une tentative en vue de convertir les Juifs de Médine et des environs »[38] ; la direction de laKa'ba deLa Mecque est établie par Mahomet plus tard, en 624[39]. Si le texte coranique mentionne un changement deqibla, il ne cite pas la ville de Jérusalem[36]. Enfin, s'appuyant sur des traditions juives et chrétiennes, l'islam reconnait dans l'expression « l'endroit proche », le lieu duJugement dernier, à Jérusalem[36].

L'islamologuePierre Lory indique que « la sacralité de Jérusalem était déjà présente aux premiers siècles de l’Hégire, comme en témoignent les mosquées omeyyades. Mais son poids s’est accru à partir desXIe etXIIe, et s’est encore accentué à l’ère moderne »[40]. Pour lesmusulmans, Jérusalem se voit reconnaître les critères dulieu saint islamique : « nombril de la terre, haut lieu, sanctuaire privilégié ». Ces trois qualités lui étaient déjà appliquées par latradition juive, et dès le début de l'islam, des Juifsconvertis à la religion musulmane, telsKa‘b al-Ạhbār etWahb b. Munabbih, « introduisent dans le corpus primitif, des élémentsmidrashiques les attribuant à cette ville »[38]. Quant à la notion de « mémorial prophétique », elle s'inscrit dans latradition islamique (Jérusalem est la cité desprophètes (nabî) David (داوود, Dāwūd) et Salomon (سُلَيْمان, Sulaymān), comme le Coran les décrit), et dans le fait qu'« elle a servi de point de départ pour lemi‘rāj, l'Ascension de Mahomet au ciel » ; ainsi, elle a eu un rôle fondamental dans la piété populaire et mystique[38].

L'islam a déclaré Jérusalem comme étant sa troisièmeville sainte, mais son statut pour l'islam« connut des hauts et des bas. »[41]. Si leshadiths et les traditions musulmanes lui reconnaissent une place importante[Note 15],[40], elle est très fortement critiquée dès les premiers siècles de l'islam[Note 16]. La dimension religieuse de Jérusalem se développe principalement à partir de 1144 et de l'apparition du religieux dans le discours politique deZengi dans sa lutte contre lesroyaumes francs[41] ; les motsmasjid Al-Aqsa (« la Mosquée la plus lointaine »), issus duCoran, ne figureront sur cette même mosquée qu'auXIe siècle[42].

Ce changement de rapport à Jérusalem s'observe par les critiques s'élevant du monde musulman contre le démantèlement des fortifications de Jérusalem en 1219 et la cession de la ville àFrédéric II en 1229, alors que la conquête de la ville par les croisés de la Première croisade, auXIe siècle, n'avait pas créé de telles réactions[Note 17],[41].« Cette faiblesse [de la sainteté de Jérusalem] aurait tenu tout d'abord au fait qu'une bonne partie desdocteurs de la Loi s'opposait à la place d'honneur que les mystiques musulmans voulaient accorder à la ville »[Note 18],[43].

Administration et politique

Charles-Théodore Frère,Jérusalem et ses environs, 1837.
Article détaillé :Histoire de Jérusalem.

La ville tient également une place importante dans les sentiments nationaux israélien et palestinien. L’État d’Israël a fait deJérusalem-Ouest sa capitale en 1949 (laJordanie occupant le reste de la ville) puis a fait de Jérusalem« réunifiée » sa capitale après la conquête de la ville en 1967. Bien que de manière générale, ce soit lepouvoir exécutif d'un pays qui choisisse sa propre capitale où siègent ses institutions fondamentales, la grande majorité des pays du monde ont depuis retiré leur ambassade de la ville, contestant à Israël ce choix de 1967. Pour la communauté internationale,Jérusalem-Est est considérée comme « occupée ».

Juifs évacués de lavieille ville par l'armée anglaise en 1936.

Jérusalem a été proclamée « capitale éternelle » d'Israël en 1980 puis capitale de laPalestine en 1988, bien que l'autorité palestinienne n'y siège pas[Note 19]. Selon la communauté internationale, le statut de la ville doit faire l'objet de négociations entre Israéliens et Palestiniens.

Limites administratives

La municipalité israélienne administrait 38 km2 de la ville avant laguerre des Six Jours. La municipalité jordanienne ne couvrait que les 6 km2 dont laVieille ville. Le conseil des ministres israélien du étend le territoire municipal à 71 km2 incluant des terres en bordure des villes d'Al-Bireh,Ramallah etBethléem. Après laloi de Jérusalem de 1980, un amendement du fixe définitivement les limites de la municipalité[44] dont la surface est en 2016 de 125 km2[45].

Question du statut de Jérusalem

Extension des limites municipales de Jérusalem.

Le statut de la ville, intégralement sous administration civile israélienne depuis laguerre des Six Jours, est contesté. La « ligne verte » séparait auparavant Jérusalem-Ouest (Israël) etJérusalem-Est (territoire occupé par la Jordanie) depuis lesaccords d'armistice israélo-arabes de 1949. Ces accords indiquent explicitement que la ligne d'armistice ne préjuge pas des revendications territoriales ultérieures. En particulier l'accord israélo-jordanien stipule dans son article VI.9 :« Ces lignes de démarcation sont agréées par les parties sans préjudice d'accords ultérieurs ou d'accords frontaliers ultérieurs ou de revendication ultérieures des parties ». La tentative de confirmation de ces lignes d'armistice en frontières a échoué à laconférence de Lausanne de 1949 (-). Elle avait été convoquée par la commission de conciliation desNations unies[46]. Finalement les accords d'armistice n'ont pas été enregistrés par les Nations unies qui ont néanmoins contribué à leur surveillance. Ils ont fait l'objet d'une garantie par les membres occidentaux duConseil de sécurité des Nations unies (États-Unis, France, Royaume-Uni). C'est la déclaration tripartite du. Entre-temps, la Chambre des députés jordanienne et la Chambre des notables a voté le l'annexion de Jérusalem-Est et de laCisjordanie.

Laloi fondamentale israélienne du déclare que« Jérusalem unifiée [est la] capitale éternelle et indivisible d’Israël »[47].La résolution 476 etla résolution 478 duConseil de sécurité de l'ONU estiment que le vote du Parlement israélien constitue« une violation du droit international » et appelle les« États qui ont établi des missions diplomatiques à Jérusalem de retirer ces missions de la Ville sainte »[47]. Elles réaffirment que« l'acquisition de territoire par la force est inadmissible », qu'il doit être mis fin à l'occupation de Jérusalem et que« les dispositions législatives et administratives prises par Israël… n'ont aucune validité en droit et constituent une violation flagrante de la convention de Genève… ». Le Conseil de sécurité mentionne dans ses attendus la ville sainte de Jérusalem, en effet, la délimitation de la vieille ville est la seule internationalement établie.

Vue générale avec ledôme du Rocher sur l'esplanade des Mosquées (Haram al Sharif), ou mont du Temple.

Le, leroi Hussein déclare à la télévision que la Jordanie abandonne ses revendications de souveraineté sur laCisjordanie etJérusalem-Est à l'Organisation de libération de la Palestine[48]. Pour autant, cette déclaration n'a pas de valeur endroit international. Le leTraité de paix israélo-jordanien est signé. Les frontières internationales entre Israël et la Jordanie sont fixées. Mais, le statut des territoires« …sous contrôle militaire israélien depuis 1967 », c'est-à-dire notamment Jérusalem-Est, est réservé[49]. Il est néanmoins précisé que « le rôle spécial » du royaume de Jordanie sur les lieux de pèlerinage musulmans de Jérusalem est reconnu. Une priorité sera accordée à ce rôle historique lors des négociations sur le futur statut permanent de la ville[50], ceci conformément à laDéclaration de Washington du[51]. En 2000, l'Autorité palestinienne vote une loi établissant Jérusalem capitale d'un futur État, cette loi est ratifiée en 2002. Pour les parties en présence, le statut de Jérusalem reste une question clé de la résolution duconflit israélo-palestinien. En décembre 2003, l'Initiative de Genève, plan de paix alternatif établi par les anciens partenaires desnégociations de Taba, prévoit, dans le cadre d'un règlement global du conflit israélo-palestinien, le partage de la souveraineté sur Jérusalem qui serait la capitale des deux États, les quartiers arabes et l'esplanade des Mosquées étant sous souveraineté palestinienne.

La question de la légitimité de chacune des deux parties sur Jérusalem entraîne également des débats d'ordrearchéologique. Les Israéliens ont entamé depuis 1967 des recherches pour tenter d'apporter des preuves duTemple de Jérusalem. Palestiniens et Israéliens s'accusent réciproquement de mener des travaux, les uns pour détruire des preuves archéologiques de cette existence, les autres pour fragiliser les fondations des mosquées de la vieille ville. D'après les experts israéliens, les fondations des mosquées ont été fragilisées par plusieurs tremblements de terre au cours des derniers siècles. La discussion sur l'utilisation des expressionsmont du Temple/esplanade des Mosquées (Haram al Sharif)[Note 10] est significative par rapport aux soucis des deux parties de gagner la bataille de la légitimité sur Jérusalem.

Position d'Israël

Après ladéclaration d'indépendance de l'État d'Israël en 1948 et laguerre qui s'ensuivit, la ville se retrouve divisée entre une partie occidentale annexée par Israël et une partie orientale (comprenant toute lavieille ville) annexée par laJordanie, séparées par unno man's land. En 1949, Jérusalem-Ouest est proclaméecapitale d'Israël.

En 1967, lors de laguerre des Six Jours,Tsahal conquiertJérusalem-Est et Israël déclare Jérusalem réunifiée, sa capitale éternelle et indivisible. Toutefois, en 1996, aucun État n'avait reconnu cette annexion et aucun n'y avait alors d'ambassade ; la situation a évolué depuis lors et plusieurs États (dont les États-Unis) ont déplacé leur ambassade à Jérusalem[52],[53] car l'ONU a jugé nulle et non avenue cette modification du statut de la ville (résolutions 476 et 478 du Conseil de Sécurité). Israël a confirmé la gestion de l'esplanade qui reste depuis lors sous la juridiction d'un organisme musulman, leWaqf.

En 1980, dans une deslois fondamentales d'Israël, laKnesset déclare Jérusalem capitale éternelle et indivisible : c'est laLoi de Jérusalem[47]. Les différents pouvoirs israéliens, législatif, exécutif, judiciaire et administratif, sont regroupés à Jérusalem.

En 2000 ausommet de Camp David II,Ehud Barak propose de donner la souveraineté palestinienne sur certains quartiers de Jérusalem commeAbou Dis[54] (où se situe l'université al-Qods) ainsi qu'une gestion autonome des quartiers palestiniens. L'échec de ce sommet met fin à ces négociations. En 2005, la question du statut et de l'éventuel partage de Jérusalem reste au cœur du futurprocessus de paix mais aucune tentative de négociations n'a plus été entamée sur ce point depuis lesommet de Taba.

Position de l'OLP et de l'autorité palestinienne

Dès le début duMandat britannique et tout au long de leurcombat nationaliste, les Palestiniens ont revendiqué le contrôle de l'ensemble de la Palestine, avec Jérusalem pour capitale mais sans pouvoir concrétiser ses revendications.

Lors de laproclamation d'un État palestinien par l'OLP en 1988, Jérusalem est choisie comme capitale[55],[56]. L'OLP deYasser Arafat s'est souvent positionnée dans le sens de ces revendications refusant d'avoir une autre capitale que Jérusalem. L'OLP possédait à Jérusalem un siège officieux, la « Maison d'Orient », dirigée parFayçal Husseini ; en 2001, cette institution a été fermée de force en représailles à la suite d'un attentat[57]. Jérusalem est par ailleurs la ville d'origine de réfugiés palestiniens qui souhaitent revenir y vivre. La question du statut final de la ville est ainsi intimement liée à la question desréfugiés palestiniens.

Position du Saint-Siège

LeSaint-Siège n'accepte pas l'annexion de Jérusalem par Israël. Il préconise« un statut spécial, internationalement garanti et déclare moralement et juridiquement inacceptable toute décision et action unilatérale qui modifie son caractère spécifique et son statut »[58].

Position de l'ONU

La position de l'ONU concernant Jérusalem est liée à laRésolution 181 de l'Assemblée générale des Nations unies (le plan de partage de la Palestine) ainsi qu'aux résolutions de l'Assemblée générale et duConseil de sécurité qui en découlent.

Le Conseil de sécurité, dans sesrésolutions 476 et478, déclare que la loi israélienne établissant Jérusalem capitale éternelle et indivisible est nulle et non avenue, et constitue une violation du droit international. La résolution invite les États membres à retirer leur mission diplomatique de la ville.

Dans sa dixième session extraordinaire réunie en urgence le après la décision du président américainDonald Trump de déplacer l'ambassade américaine à Jérusalem, l'Assemblée générale des Nations unies a demandé aux États de s'abstenir d'établir leur ambassade à Jérusalem et déclaré nulle et non avenue toute décision contraire. Malgré les pressions des États-Unis, la résolution a été largement adoptée par 128 voix pour, 9 voix contre et 35 abstentions[59],[60].

Première proposition de l'ONU

À l'expiration dumandat britannique, leplan de partage de la Palestine de prévoyait que Jérusalem etBethléem deviennent uncorpus separatum sous contrôle international et indépendant de ce qui devait devenir un État arabe et un État juif[47]. Cette séparation devait ainsi garantir à tous les cultes le libre accès à tous les lieux saints en sécurité. LeComité spécial sur la Palestine avait prévu qu'après un délai de dix ans decorpus separatum, le statut définitif de Jérusalem serait fixé par la population consultée par référendum.

Historique des résolutions

Les résolutions suivantes ont été adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies. Elles concernent Jérusalem de manière tacite (résolution 252) ou explicite pour toutes les résolutions ultérieures :

Positions internationales

Votes à l'Assemblée générale de l'ONU le 21-12-2017.
En vert: États condamnant la décision américaine ; en rouge : approuvant ; en bleu : s'abstenant ; en gris : absents ou non membres.
  • LeCongrès des États-Unis a voté le leJerusalem Embassy Act qui reconnaît Jérusalem comme capitale de l'État d'Israël[72], demande que la ville demeure indivise[72] et prévoie des fonds pour y déplacer l'ambassade américaine avant le 31 mai 1999[73],[74]. Cependant le déménagement de l'ambassade a été reporté par la signature de dérogation tous les six mois, jusqu'au 6 décembre 2017, quand le présidentDonald Trump, revendiquant une nouvelle approche sur leconflit israélo-palestinien, officialise internationalement la reconnaissance par les États-Unis de Jérusalem comme capitale, et donne des instructions pour y transférer l'ambassade[75],[76].
La décision de Donald Trump tranchait sur la politique de laMaison-Blanche deBarack Obama dont le porte-parole, par exemple, à l'occasion de l'éloge mortuaire deShimon Peres, corrigeait l'expression « Jerusalem, Israel » en supprimant le mot « Israel »[77]. La décision de Trump a été condamnée par des alliés de Washington et par l'Assemblée générale des Nations Unies. Leroi saoudien a déclaré qu'elle risque de provoquer« la colère des Musulmans »[78], trois jours après queson fils a proposé àMahmoud Abbas de renoncer à Jérusalem-Est comme capitale[79].
Les États-Unis inaugurent officiellement leurambassade à Jérusalem le[80], suivis par leGuatemala le[81] et leParaguay le[82]. Toutefois, le Paraguay annule cette orientation trois mois plus tard sur décision de son nouveau président,Mario Abdo[83].
  • Dans une déclaration auFigaro publiée le, le ministre français des Affaires étrangères d'alors,Bernard Kouchner, déclare :« Pour nous, Jérusalem doit être, à la fois la capitale de l'État d'Israël et du futur État palestinien »[84].
  • Le, l’Union européenne appelle Israël à partager Jérusalem comme capitale conjointe de deux États hébreu et palestinien. Les Vingt-Sept assurent qu’ils« ne reconnaîtront aucun changement autre que négocié » au statut d’avant 1967[85].
  • Le, l'Australie décide de reconnaîtreJérusalem-Ouest comme capitale d’Israël, mais sans procéder au transfert de son ambassade installée à Tel-Aviv. Le Premier ministreScott Morrison conditionne le transfert de l’ambassade à la conclusion d’un improbable accord de paix et annonce projeter de n'ouvrir à Jérusalem qu'un bureau chargé de la défense et du commerce[83]. Le, la ministre des Affaires étrangères,Penny Wong, annonce le retrait de la décision du précédent gouvernement[86].
  • En septembre 2023, lePremier ministre de Papouasie-Nouvelle-GuinéeJames Marape fait de la Papouasie-Nouvelle-Guinée le cinquième pays (après les États-Unis, le Guatemala, le Honduras et le Kosovo) à établir son ambassade auprès d'Israël à Jérusalem. Cette décision intervient à la suite d'unlobbying dans ce sens de la part d'églises chrétiennes en Papouasie-Nouvelle-Guinée[87],[88].
  • En septembre 2025, lePremier ministre fidjienSitiveni Rabuka est présent à son tour à l'inauguration de l'ambassade fidjienne à Jérusalem, en présence du Premier ministre israélienBenyamin Netanyahou[89]. Il répond ainsi à l'exigence du partiSodelpa, parti de la droite chrétienne autochtone, qui est membre deson gouvernement de coalition[90].

Question démographique

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Articles détaillés :Judaïsation de Jérusalem etDémographie de Jérusalem.
Comparaison entre les zones de population juive et arabe de « Jérusalem réunifié » en 1967 et en 1997 (Selon Institut de Jérusalem pour la recherche israélienne).

Statistiques

En 1967, les autorités israéliennes recensent 66 000 Palestiniens résidents dans le territoire annexé par Israël, dont 44 000 de Jérusalem-Est, occupée par la Jordanie. Aucun Juif ne vivait à Jérusalem-Est, du fait de l'expulsion en 1948 par l'armée jordanienne[91]. L'ONU a critiqué Israël dans plusieurs résolutions et considère que des mesures administratives ou législatives altérant la composition démographique de la ville n'a aucune validité[92].

Miron Benvisti, politologue israélien et ancien adjoint à la mairie de Jérusalem, qui a longtemps écrit dans le journal « Haaretz », remarque qu'il n'y a pas de statistiques officielles et considère que la proportion démographique n'a pas changé[93]. L'ancien secrétaire général duCongrès juif mondial (CJM) et analyste du Moyen-Orient,Dan Diker (en), critique le concept dejudaïsation, entre autres, car Jérusalem était à majorité juive jusqu'à l'occupation jordanienne. Selon Diker, la population arabe de la ville est passée de 26,6 % en 1967 à 31,7 % en 2000 et le nombre de constructions dans les quartiers arabes est plus important que dans les quartiers juifs[94]. Depuis le début des années 2010, le nombre d'enfants par femme devient plus élevé dans la population juive, en raison du nombre croissant de ménagesultraorthodoxes (250 000 habitants) et du départ des laïcs vers d'autres villes israéliennes[95]. La population juive bénéficie en outre d'une espérance de vie nettement plus élevée (83,3 ans pour les Juifs et73,3 ans pour les Arabes). En contrepartie,l'âge moyen de la première maternité est plus bas chez les femmes arabes que chez les femmes juives, rapprochant les générations[95].

Politique et territoires démographiques

Il existe un débat quant à la volonté politique qu'aurait Israël de modifier l'écart démographique à l’est, peuplé essentiellement par les Palestiniens en 1967.

Jérusalem-Est.

En 1980, Israël passe laloi de Jérusalem proclamant Jérusalem une et indivisible et avec des frontières municipales étendues. Le politologueFrédéric Encel le comprend comme une façon de« détruire l’influence palestinienne en modifiant l’équilibre géographique de la ville »[réf. nécessaire]. Il faut ajouter à cela les colonies juives relativement proches de la ville : au nord (Giv'at Ze'ev), au sud (Kedar) et à 7 km à l’est (Ma'aleh Adumim), ce qui augmente le nombre de Juifs dans la région aux alentours de Jérusalem, d'un périmètre de 440 km2[réf. nécessaire]. De nos jours, une ceinture de colonies s'est mise en place à Jérusalem-Est pour séparer les quartiers palestiniens du reste de laCisjordanie occupée[95].

Mur de séparation àJérusalem-Est, vu depuis la Vieille Ville. Haut de huit mètres, il isole Jérusalem de laCisjordanie.

Les limites municipales de la ville ne reposent pas totalement sur des territoires accordés par le droit international à l’État d’Israël et la construction de la barrière de séparation impose de fait des frontières non reconnues à l’est de Jérusalem. Les quartiers arabes seraient selon certains[Qui ?], victime d'une politique d'encerclement par les limites municipales de 1967. Jérusalem-Est faisait 38 km2 en 1967, sous l'occupation jordanienne. Et par l'effet de cette limite de municipalité, 108 km2 par la construction de quartiers juifs. Cet état de fait est accentué par le tracé du projet debarrière de séparation[96] qui pourrait encercler Maale Adoumim à 11 km à l'est de Jérusalem. La barrière est destinée, selon Israël, principalement à réduire le nombre d'attentats terroristes palestiniens. Selon l'ONG palestinienneLAW (affilée à laCommission internationale de juristes) :« Israël continue à appliquer des mesures arbitraires et incompatibles avec le droit international pour chasser les Palestiniens de Jérusalem et les remplacer par des Juifs, de façon à cimenter son autorité sur la ville. Cette politique revêt des formes diverses : confiscation des cartes d'identité, retrait des permis de résidence, système fiscal injuste, refus du permis de construire. La politique de permis de construire, que leConseil économique et social des Nations unies etAmnesty International jugent discriminatoire envers les Palestiniens, et la destruction de maisons appartenant à des Palestiniens affectent également la population arabe de Jérusalem-Est[97],[98]. »[97].

Économie

Article détaillé :Économie d'Israël.
Shekel de Jérusalem, avec un calice à l'avers, émis par le gouvernement révolutionnaire juif pendant laPremière guerre judéo-romaine (66–67 ap. J.-C.).

Historiquement, l'économie de Jérusalem était centrée principalement sur lespèlerinages religieux[99] et maintenant plus généralement sur letourisme, et les entreprises publiques de l'État d'Israël[Note 20],[100]. Depuis la création de l’État d’Israël, le gouvernement est demeuré un acteur majeur dans l'économie de la ville. Il ne génère pas seulement un grand nombre d'emplois mais œuvre à offrir les conditions propices à la création d'entreprises[101].

Bien queTel Aviv reste le centre financier d'Israël, un nombre grandissant de sociétéshigh tech quittent Tel Aviv pour Jérusalem. La zone industrielle Har Hatzvin située au nord de la ville accueille plusieurs grandes sociétés commeIntel,Teva Pharmaceutical, etECI Telecom[102].

Parmi les principales industries de Jérusalem, citons les fabriques de chaussures, le textile, l'industrie pharmaceutique, les produits de métaux, et les articles imprimés. Les usines sont situées surtout dans la zone industrielle d'Atarot au nord, le long de la route deRamallah[100].

Jérusalem affiche, en 2023, untaux de pauvreté de 43 %. Les disparités sont importantes entre la population juive (32 % de pauvres) et arabe (61 %). Elles se retrouvent également dans le décalage entreJérusalem-Ouest etJérusalem-Est, en partie lié à la surdensité de l'habitat et aux sous-investissements : seuls 10 % du budget municipal reviennent à la partie orientale de la ville, qui représente 37 % de son territoire et 40 % de sa population. Le secteur Ouest concentre par ailleurs institutions et grands centres commerciaux[95].

Art et culture

Article détaillé :Culture israélienne.
Pierre de Jérusalem.

Pierre de Jérusalem

En application d'un décret de 1918, toutes les constructions nouvelles et les restaurations patrimoniales effectuées à Jérusalem sont réalisées essentiellement en pierre calcaire dite « pierre de Jérusalem », particulièrement la catégoriegrey gold (« or gris ») issue desmonts de Judée aux alentours de la capitale israélienne, utilisée déjà dans l’Antiquité — et servant encore de nos jours pour les édifices publics ou bâtiments privés.

Monuments et archéologie

Partie centrale du seul sanctuaire duroyaume de Juda retrouvé, (VIIIe siècle av. J.-C.),Musée d'Israël.
Maquette dutemple d'Hérode de la Jérusalem antique,Musée d'Israël.

On trouve à Jérusalem un grand nombre de monuments religieux et historiques, comme leMur occidental — aussi appelé mur des Lamentations — lamosquée al-Aqsa et ledôme du Rocher, l'église du Saint-Sépulcre. LaVieille Ville est complètement ceinturée de murailles qui datent duXVIe siècle. De nombreux sites archéologiques existent à Jérusalem, notamment lesécuries de Salomon, laCité de David.

Musée national d'Israël

Fondé en 1965, leMusée national d'Israël est l'un des plus riches duMoyen-Orient avec près de 500 000 œuvres. Ce musée encyclopédique contient des collections issues de fouilles archéologiques de la préhistoire à l'époque moderne, et de dons importants provenant de tous les continents. Chacune de ses cinq ailes thématiques trouve son public :Archéologie,Beaux-arts,Judaïca (ethnologie juive),Sanctuaire du Livre (les plus anciens manuscrits bibliques au monde, ditsmanuscrits de la Mer morte, des grottes deQumran), Jeunesse etmédiation culturelle où certains programmes stimulent la compréhension entre jeunes juifs et arabes. Y figurent aussi la spectaculairemaquette de Jérusalem à l'époque duSecond Temple (Ier siècle) avant sa destruction par les Romains, des répliques à l'identique desynagogues européennes duXVIIe siècle, et le célèbreJardin d’art Billy Rose, conçu par le sculpteur nippo-américainIsamu Noguchi, tenu pour être l’un des plus beaux jardins d’art sculptural duXXe siècle, où se déroulent festivals, spectacles de danse ou concerts de qualité au milieu de nombreuses aires de détente. Ce vaste musée, sur un campus de plus de 80 000 mètres carrés, accueille près d'un million de visiteurs par an dont un tiers de touristes[103]. Outre les programmes proposés sur son campus principal, le Musée d'Israël se déploie sur deux autres établissements de Jérusalem : la MaisonTicho[104] (exposant des œuvres d'artistes de toutes disciplines) liée à l'École des beaux-arts Bezalel, institut centenaire sur lemont Scorpus, et lemusée Rockefeller (archéologie de laterre d'Israël et dePalestine), édifice érigé en 1938.

Musée des pays de la Bible

LeMusée des pays de la Bible de Jérusalem est le seul musée d'histoire au monde qui explore et retrace la civilisation et la culture de tous les peuples mentionnés dans laBible. Ses trésors archéologiques des cultures du Proche-Orient remontent de lapréhistoire jusqu'à la rédaction duTalmud, au début de l'ère chrétienne. Il dispense en outre des conférences sur tous les aspects culturels de la région. Ce musée a acquis une renommée internationale en tant que centre universel pour la programmation culturelle et éducative[105].

Musée d'art islamique

L'entrée du Musée d'art islamique à Jérusalem.

Le musée d'art islamique fondé par lamécène britannique, LadyVera Salomons[106], a ouvert ses portes en 1974 et est le seul de son genre en Israël. Il contient l'une des plus importantes collections au monde d'art islamique allant duVIIe au XIXe siècle, avec plus de 3 000 pièces rares en provenance d'Égypte,Syrie,Irak,Iran,Turquie,Afghanistan,Inde ouEspagne, qui instruisent sur les raffinements du monde artistique et culturel musulman. Une collection permanente d'œuvres est présentée face à des expositions temporaires qui lui font toujours écho. En outre, le musée expose la collection Salomons demontres ethorloges remarquables. Il développe aussi des partenariats culturels, éducatifs ou événementiels en Israël et à l'étranger pour établir des ponts culturels et promouvoir le dialogue entre arabes et juifs, conformément aux vœux de sa fondatrice et de son illustre famille.

Parcs

Le Golem ou Monstre, Jérusalem,N. de Saint Phalle, 1972.

Le parc Rabinovitch également désigné sous le nom deMifletzet (Monster) Park[107], contient une sculpture monumentale deNiki de Saint Phalle :Le Golem[108] commandée à l'artiste parTeddy Kollek, maire de Jérusalem en 1971, inaugurée en 1972. Ce même parc contient aussi un stabile d'Alexander Calder, réalisé en 1976/1977 sous le titreHommage à Jérusalem, comparable à l'Araignée Rouge du même artiste[109].

Le Monstre et le stabile sont tous deux situés sur lemont Herzl, à l'ouest de Jérusalem[110].

Un autre parc intitulé leZoo biblique de Jérusalem, contient un grand nombre de sculptures monumentales d'animaux, réalisées parNiki de Saint Phalle en 1994[109],[111] que l'artiste a réunis sous le titreL'Arche de Noé[112].

Vie sociale

Religion

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Jérusalem est une ville qui revêt une importance religieuse significative pour trois grandes religions monothéistes : le judaïsme, le christianisme et l'islam. Ces religions considèrent Jérusalem comme un lieu saint et sacré, ce qui en fait l'une des villes les plus contestées et les plus sensibles sur le plan religieux et politique.

Éducation

Cérémonie d'inauguration de l'université hébraïque de Jérusalem (avril 1925).
Campus de l'université hébraïque de Jérusalem sur lemont Scopus.
École des beaux-arts Bezalel.
Bibliothèque nationale d'Israël sur le campus Givat-Ram.

Jérusalem accueille de nombreuses universités prestigieuses offrant des cours enhébreu,arabe et enanglais. L'université hébraïque de Jérusalem a été fondée en ; elle fait depuis partie des 100 meilleures universités du monde[113] et accueille des professeurs et étudiants de toute confession.Albert Einstein ouSigmund Freud ont fait partie du conseil de ses gouverneurs[114]. L'université compte parmi ses anciens élèves quelques lauréats duprix Nobel dont les universitairesAvram Hershko[115],David J. Gross[116] etDaniel Kahneman[117].

Le travail des étudiants et chercheurs est facilité par labibliothèque nationale d'Israël, qui dispose de près de cinq millions de volumes[114]. La bibliothèque a ouvert ses portes en, près de trente ans avant la première université. C'est le site où figure le plus grand nombre de livres à thème hébraïque. Aujourd'hui, elle réunit la bibliothèque nationale et la bibliothèque universitaire[118]. L'université hébraïque de Jérusalem est composée de trois campus, l'un aumont Scopus, l'autre àGuivat Ram, et le campus de médecine aucentre médical Hadassah.

Université al-Qods en 2018.

L'université al-Qods a été fondée en 1984[119] et son campus principal est situé à Abu Dis (plus précisément en "zone B", sous contrôle israélien et palestinien) au sud-est de la ville, sur près de19 hectares[119]. Il existe quatre autres sites de l'université al-Qods développés dans l'agglomération de Jérusalem, àJérusalem-est (Haram) à Sheikh Jarrah, Beit Hanina ouRamallah. L'université accueille des universitaires locaux et de pays arabes[120] pour enseigner à 13 000 étudiants venus des régions de Jérusalem,Bethléem,Hébron,Jénine,Jéricho,Naplouse,Ramallah,Tulkarem etQalqilya, dans les domaines des arts, sciences et technologie, ingénierie, administration, économie, éducation, médecine, para-médecine, dentisterie, santé publique, pharmacie, droit, fondements de la religion ou études coraniques et islamiques[121].

L'université al-Qods a fait l'objet de controverses quant à la pratique de la liberté d'expression[122].

D'autres instituts d'études supérieures dans Jérusalem sont l’Académie de musique et de danse de Jérusalem[123] et l’École des beaux-arts Bezalel dont les bâtiments sont situés sur le campus de l'université hébraïque de Jérusalem.

La faculté des Technologies de Jérusalem a été fondée en 1969 et offre un enseignement d'ingénierie et de hautes technologies industrielles[124] de réputation mondiale. Différents cursus y sont organisés, notamment enbio-informatique, enchimie numérique ainsi que des programmes spéciaux tels queEducation For Ethiopians.

Critiques

L'enseignement pour les Arabes de Jérusalem et d'Israël est critiqué pour sa qualité inférieure à celle de l'enseignement pour les Juifs[125]. De nombreuses écoles de l'Est de Jérusalem sont remplies à leur capacité maximum, au point qu'on enregistre des plaintes contre la surpopulation. Cependant, la municipalité de Jérusalem est en train de construire plus d'une douzaine de nouvelles écoles dans les quartiers arabes de la ville[126]. Les écoles dansRas el-Amud etUmm Lison ont ouvert en 2008[127] En, le gouvernement israélien propose un plan sur 5 ans de construction de 8 000 nouvelles classes dans la ville, dont 40 % dans le secteur arabe et 28 % dans le secteurharedim. Un budget de 4,6 milliards de shekels a été accordé pour le projet[128]. En 2008, un philanthrope britannique a fait un don de3 millions dedollars américains pour la construction d'écoles dans la partie arabe de l'Est de Jérusalem[127]. Les lycéens arabes passent leBagrut (en), comme examen, la majeure partie de leur programme d'études est identique à celui des autres écoles secondaires israéliennes et comprend certains sujets portant sur la culture juive[125].

Les autorités israéliennes font fermer en mai 2025 lesécoles de l'ONU destinées aux enfants palestiniens dans la partie annexée de Jérusalem. Les forces israéliennes ont expulsé les enfants présents sur les lieux et placardé un ordre de fermeture indiquant que les écoles fonctionnaient illégalement en l'absence d' « autorisation[129].» Le commissaire général de l’UNRWA,Philippe Lazzarini, a qualifié cette décision de « violation du droit international », rappelant que « ces écoles sont des lieux inviolables appartenant aux Nations unies ». L’Autorité Palestinienne la qualifie de « violation du droit des enfants à l’éducation »[130].

Santé

Hôpital Augusta Victoria.
Hôpital St-Louis.

Liste des hôpitaux et centres médicaux de Jérusalem :

Quelques quartiers

La plupart des quartiers de Jérusalem-Ouest ont été construits en deuxième partie duXIXe siècle, quand la Vieille ville n'était plus en mesure de contenir sa population croissante, du fait des différents mouvements migratoires et de son propre développement.

Détail architectural de laGerman colony, près de la rueEmek Refaïm.
  • LeMoshav Ha-Germanit (« Colonie allemande ») est l'un des quartiers les plus huppés de la capitale, situé à son sud-est dans le district deKatamon. Fondé en 1873, il tient son nom des Allemands protestants du mouvement sectaire « Temple Society » en conflit avec l'Église d'État, qui avaient considéréSion comme leur deuxième patrie pour s'y exiler. Durant laSeconde Guerre mondiale, les descendants de ces Templiers, la plupart devenusnazis, sont expulsés[132],[133]. Aujourd'hui, le quartier a gardé ses agréables maisons aux volets en bois et à toit de tuiles rouges, entourées de jardins, qui sont habitées par une population d'origine plutôt européenne et aisée. L'environnement offre une réelle qualité de vie avec un Musée de la Nature, un ancienmonastère arménien, une école d'art dramatique, unepiscine olympique, nombre de terrasses ombragées de cafés et de restaurants à dimension humaine.
Rue principale du quartier juif ultra-orthodoxeMéa Shéarim.
  • Méa Shéarim (lit. « cent portes » ; sens « cent mesures ») est un quartier de Jérusalem situé au nord-ouest de la vieille ville. C'est l'un des cinq premiers quartiers juifs construit en 1874 en dehors de celle-ci. À l'origine, il était beaucoup moins étendu qu'aujourd'hui et ne comportait qu'un bloc de bâtiments qui existe toujours. Le quartier originel était composé de petites maisons de deux pièces pour une dizaine de personnes chacune qui, serrées les unes contre les autres, formaient un rempart naturel. Refermé sur lui-même, le quartier comportait des portes d'accès qui étaient fermées la nuit. Il est très connu car c'est un quartier où vivent exclusivement des Juifs ultra-orthodoxes[134]. La majorité des hommes ne travaillent pas, consacrant leur vie à la seule étude de la Bible, ce qui fait de ce quartier l'un des plus pauvres de Jérusalem[135]. Aux entrées de Méa Shéarim, les habitants du quartier ont installé de nombreux écriteaux destinés aux visiteurs incitant ces derniers à ne pas rentrer dans ce quartier vêtus de manière « indécente »[136].
Vue d'une partie du centre commercial deMamilla.

Sport

Stade Teddy Kollek.

Les deux sports les plus populaires sont lefootball et lebasket-ball[138]. LeBeitar Jérusalem Football Club, dans lechampionnat d'Israël de football, est le plus connu enIsraël, ayant été vainqueur cinq fois de lacoupe d'Israël de football[139]. Jérusalem compte une autre équipe de football, leHapoel Katamon F.C., vainqueur une seule fois de lacoupe d'Israël de football, qui est en troisième division, la liga Artzit.

En basket-ball, leHapoel Jérusalem joue dans lapremière division. Le club a gagné lechampionnat d'Israël de basket-ball trois fois, et lacoupe ULEB en 2004. Inauguré en 1992, lestadeTeddy Kollek est le plus grand stade de football de Jérusalem avec une capacité de 21 000 places[140].

Le marathon de Jérusalem a été créé en 2011 malgré quelques protestations[141]. Le huitième marathon s'est tenu en mars 2018 avec une participation de 35 000 concurrents dont 4 000 étrangers. Le parcours commençait près de laKnesset pour continuer vers lemarché de Mahané Yehuda, lemont Scopus, laVieille Ville, latour de David. L'invité d'honneur était l'ÉthiopienHaile Gebrselassie[142].

Institutions israéliennes

Institutions nationales d'Israël

Jérusalem est le siège de plusieurs institutions de l'État d'Israël, notamment laKnesset (assemblée nationale) et laCour suprême, les bureaux duPremier ministre et différents ministères.

Le cimetière national d'Israël, avec notamment les tombeaux deTheodor Herzl et de sa famille, se trouve sur lemont Herzl, à l'ouest de la ville.

LaBibliothèque nationale d'Israël se trouve dans les locaux de l'université hébraïque, sur le site deGuivat Ram.

Institutions universitaires

On y trouve aussi des institutions universitaires, dont certaines antérieures à la création d'Israël :

On peut noter la présence de l'École biblique et archéologique française de Jérusalem, fondée en 1890 et située dans lavieille ville.

Autres

C'est à Jérusalem que se trouve le plus grand centre mondial pour la mémoire de laShoah,Yad Vashem, situé sur le mont Herzl.

Jérusalem est aussi le siège de l'Organisation sioniste mondiale et lescongrès sionistes mondiaux y ont lieu depuis 1951, alors qu'auparavant la ville la plus fréquente étaitBâle, lieu dupremier congrès en 1897.

Institutions palestiniennes

Article détaillé :Maison d'Orient.
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Transports

Transport aérien

L'aéroport le plus proche estcelui d'Atarot, au nord de Jérusalem (31° 51′ 53″ N, 35° 13′ 09″ E), qui a été utilisé pour les vols intérieurs israéliens jusqu'en octobre 2000 notamment pour les vols versEilat, et est désormais placé sous le contrôle deTsahal en raison de sa proximité géographique avec les territoires autonomes palestiniens[143]. Depuis lors, les vols ont été transférés vers l'aéroport Ben Gourion, proche deTel Aviv à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest.

Transports routiers

Lacoopérative d'autobus Egged, deuxième plus grande compagnie d'autobus dans le monde[144], dessert la plupart des localités autour de Jérusalem et gère les services d'autocars vers le reste du pays depuis lagare routière centrale sur larue Jaffa, près de l'entrée ouest de Jérusalem.

La gare routière de Jérusalem-Est se situe rue du Sultan Suleiman, proche de laporte de Damas. Elle dessert les localités palestiniennes deCisjordanie.

Transports ferroviaires

Jérusalem est relié par lechemin de fer àTel Aviv depuis 1892 (ancienneligne de Jaffa à Jerusalem (en)). Son service a été interrompu en 1998 en raison du mauvais état des infrastructures qui furent alors rénovées. Elle a été rouverte dans sa totalité en, avec l'inauguration de la nouvellegare de Jérusalem Malha, située dans le sud de la ville.

Une seconde ligne abusivement qualifiée deliaison à grande vitesse en provenance de Tel Aviv, laligne de chemin de fer Tel Aviv–Jérusalem, au nord de cette première ligne, est ouverte en 2018. Elle est électrifiée et utilise plusieurs longs tunnels pour permettre le passage à grande vitesse des trains de la côte à la région montagneuse de Jérusalem. Les trains font terminus dans lagare souterraine de Binyanei HaUma nommée Yitzhak Navon située sous la gare routière centrale. Le trajet de Tel Aviv à Jérusalem prend environ 28 minutes.

Tramway

Article détaillé :Tramway de Jérusalem.

La première ligne detramway, ouverte le et prolongée le sur 22,5 km, dessert 35 stations depuisNeve Yaakov au nord-est jusqu'auCentre médical Hadassah àEin Kerem au sud-ouest. Cette ligne est équipée de ramesCitadis, construites parAlstom[145] et de ramesUrbos, construites parCAF.

Choisie pour exploiter cette ligne dans le cadre du consortium CityPass, la sociétéVeolia Transport s'est trouvée confrontée à des critiques et s'est retirée dès 2010. L’exploitation est assurée par le groupe israélien de transportsEgged.

  • Transports à Jérusalem
  • Le tramway de Jérusalem dans la rue Jaffa.
  • Le nouveau matériel roulant CAF Urbos 100 en service a Jérusalem.
    Le nouveau matériel roulant CAF Urbos 100 en service a Jérusalem.
  • Mobilier urbain de la station Ha-Davidka, avec abri et distributeur de billets.
    Mobilier urbain de la station Ha-Davidka, avec abri et distributeur de billets.

Jumelages

Jérusalem-Est

Blason et drapeau israélien de Jérusalem

Articles détaillés :Blason de Jérusalem etDrapeau de Jérusalem.

Lelion en posturerampante (dressé sur ses pattes arrière), représente leLion de Juda, l'arrière-plan représente leMur occidental et lesrameaux d'olivier représentent lapaix. L'inscription ducimier est le motJérusalem enhébreu (ירושלים,Yerushaláyim).[réf. nécessaire]

  • Blason israélien de Jérusalem.
    Blason israélien de Jérusalem.
  • Drapeau israélien de Jérusalem
    Drapeau israélien de Jérusalem
  • Intaille de l'emblème israélien de Jérusalem.
    Intaille de l'emblème israélien de Jérusalem.

Jérusalem comme centre du monde (axis mundi)

Notes et références

Notes

  1. Laloi de Jérusalem a acté cette décision dans la loi israélienne.
  2. Selon « Thinking the unthinkable », un article publié en 1978 parForeign Affairs et fréquemment cité (notamment par Chad Emmet dans « The Capital Cities of Jerusalem »JSTOR 215958) Walid Khalidi écrit :« Without East Jerusalem there would be no West Bank […] It is the former capital of thesanjak (district) of Jerusalem under the Ottomans, as well as of Mandatory Palestin […] It is the natural capital of Arab Palestin. » Au sujet de la déclaration d'Alger, dansThe Politics of Jerusalem since 1967 (Columbia University Press, 1997), Michael Dumper écrit :« Later in [1988], the Palestinian National Council declared the establishment of an independent state of Palestine in the West Bank and Gaza Strip. East Jerusalem was to be its capital. The relevant part of the Declaration said: "The Palestine National Council, in the name of god, and in the name of the Palestine Arab people, hereby proclaims the establishment of the State of Palestine on our Palestinian territory with its capital al-Quds al-Sharif." » (p. 257). À propos des objectifs palestiniens dans la négociation des accords d'Oslo, Barry Rubin dit d'Arafat dansThe Transformation of Palestinian Politics: From Revolution to State-Building (Harvard University Press, 1999) :« he could barely manage the compromises already needed, and clearly preferred to wait longer to ensure attaining the goal of an independent Palestinian state with its capital in East Jerusalem. » (p. 191). Dans « Special Focus : Occupied East Jerusalem », document publié par l'OLP en août 2012, on peut lire :« there can be no viable Palestinian state without East Jerusalem as its capital. » ((en) « Special Focus : Occupied East Jerusalem »[PDF],(consulté le)).
  3. Éventuellement « peuple », selonWilhelm Gesenius (Sander et Trénel 1859).
  4. Toujours selon Sander et Trenel, la racine verbaleShLM signifie « achever ».
  5. Capitolinus au masculin,capitolina au féminin. Mot sous-entendu :urbs (ville) oucolonia (colonie).
  6. Dont le temple était situé sur lacolline duCapitole.
  7. Voir ladiscussion correspondante.
  8. « Tyropoeon » provient de laGuerre des Juifs deF. Josephe, et doit être « la forme corrompue d'un nom sémitique originel perdu ».Lemire 2016, « Topographie »
  9. ab etc et des vestiges sur le Mont du Temple. En1967, Israël prend possession duMont du Temple, lieu le plus sacré pour les Juifs, devenu ensuiteEsplanade des Mosquées, lieu sacré pour les musulmans, et confie son administration (affaires religieuses et internes) sauf sa sécurité, auWaqf islamique. Il établit alors unmodus vivendi selon lequel les Juifs peuvent visiter l'endroit mais ne peuvent pas y prier - accord dans le but d'« éviter de blesser les sentiments des musulmans et provoquer un conflit entre les religions », N. Shragaï,op. cit., 2015.
  10. abc etdSeule lapresse française utilise l'expression « Esplanade des Mosquées ». Pour le reste du monde, l'endroit est appelé « Haram al Sharif » ou « Temple mount » (mont du Temple). VoirJérôme Bourdon,Le Récit impossible : Le conflit israélo-palestinien et les medias,Groupe De Boeck, 2009,p. 76-77.
  11. Conformément àDeut. 8:10, la prière duBirkat bôneh yerušalayîm, comprise dans celle d'« action de grâces » duBirkat hamazone dite après chaque repas, bénit « Celui qui construit Jérusalem ».
  12. L'église de l'Ascension sur lemont des Oliviers est utilisée par les musulmans comme unemosquée, N. Shragaï,ouvrage cité, 2015.
  13. « Il faut toutefois noter que ces interprétations se trouvent le plus souvent en concurrence avec des lectures de ces mêmes passages qui proposent d'autres identifications ». Cf : François Déroche.
  14. La « Mosquée la plus lointaine » (Coran 17:1) sera identifiée comme laMosquée al Aqsa à partir du milieu duVIIe siècle (selon S. Nuseibeh etO. Grabar inLe Dôme du Rocher, 1997,Albin Michel,p. 44) voire au début duVIIIe siècle (selon P. Soucek in « The Temple of Solomon in Islamic Legend and Art », éd. Joseph Gutman, The Temple of Solomon : Archaelogical Fact and Medieval Tradition in Christian, Islamic and Jewish Art (Religion and the Arts, 3), Scolars Press, Montana, États-Unis,p. 100).Ce n'est qu'auXIe siècle que les motsmasjid Al-Aqsa (« la Mosquée la plus lointaine »), issus duCoran, figureront sur cette même mosquée (Simonnot,op. cit.p. 114).
  15. Ce fut un lieu de pèlerinage, notamment lorsque de grands projets architecturaux furent réalisés par lesOmeyyades et plus tard par lesMamelouks.
  16. « Jérusalem au cours desIXe – XIe siècles n'a pas occupé une place prépondérante dans la conscience religieuse du mot islamique. » :Encyclopédie de l'islam, "Al Kuds", trad. de l'anglais.
  17. "The often-noted astoundind fact that the conquest of Jerusalem by the crusaders and its conversion into an exclusively Christian city did not arouse any strong Muslim reaction for decades also indicates that the veneration for the Holy City had not yet become a spiritual force in Islam", cf.Encyclopedia of islam.
  18. « Le culte de Jérusalem - au rebours de celui de la Mecque et de Médine - n'était par conséquent, qu'un phénomène local, limité à la ville et à la province palestinienne, peut-être aussi à certaines parties de la Syrie. » Cf : E. Sivan,op. cit.
  19. Peut-être faut-il préciser que si l'Autorité palestinienne ne siège pas à Jérusalem, c'est principalement en raison de l'occupation israélienne.
  20. Étant donné qu'il s'agit de la capitale d'Israël.
  21. a etbEn 1988, l’hôpital français St-Louis reçoit à laKnesset le « Prix de la Qualité de la Vie » pour son « dévouement excellent », le « pont de solidarité humaine, de tolérance mutuelle et de respect » qu’il établit et « l’esprit de bénévolat » au sein des volontaires. En 2007, l’hôpital est encore décoré du « Mount Zion Award » pour la Paix, prix qui salue l’œuvre œcuménique de réconciliation qui y est menée.

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  16. Les « sept montagnes » de Jérusalem sont mentionnées dans lemidrashPirke (section 10) du rabbiEliezer, inLe Livre des Légendes, éd. Bialik et Ravnitzky, parag. 111,p. 371.
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  33. Les marchands du temple vendaient des animaux (colombes, agneaux…) en vue des sacrifices rituels.
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  39. « Nous voyons souvent ton visage tourné vers le ciel. Nous te donnerons donc uneQibla qui te plaira. Tourne ton visage dans la direction de laMosquée Sacrée (…). Ceux qui ont reçule Livre savent que c'est la Vérité venue de leur Seigneur » (Coran 2:144) cité inAl'Sîra,Mahmoud Hussein, 2007,p. 77.
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Bibliographie

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