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| Décès | |
| Sépulture | Cimetière musulman de Haïfa à Nesher(d) |
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| Membre de | International Youth Authority(en) Main noire |
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Izz al-Din al-Qassam (عزّ الدين القسّام) est une personnalitésyrienne né enSyrie le et mort le lors d'une bataille contre lesBritanniques. Il est considéré par les Palestiniens, comme un précurseur dunationalisme palestinien. Il est le premier à appeler à la lutte armée pour soutenir son action politique d'abord contre lesFrançais enSyrie puis contre lemouvement sioniste et lesBritanniques enPalestine mandataire.
Izz al-Din al-Qassam est né àJablé, un village près du port deLattaquié en Syrie dans une famille paysanne. Il a fait ses études à l'université al-Azhar enÉgypte où il s'est nourri des idées de l'islam réformiste etsalafiste. Lors de son séjour, il s'est opposé à l'islam institutionnel du mufti et des oulémas.Anti-colonialiste etanti-sioniste, son but était l'établissement d'un État islamique en Palestine grâce audjihad armé.
Al-Qassam est né àJableh, dans le nord-ouest de laSyrie. Son père, Abd al-Qadar, était fonctionnaire dutribunal de la charia pendant la dominationottomane et chef local de l'ordre Qadariyya, une confrériesoufie. Entre 1902 et 1905, al-Qassam a étudié à lamosquée al-Azhar auCaire.
Après son retour à Jableh, al-Qassam a lancé un programme de renouveau islamique basé sur des réformes morales qui comprenaient l'encouragement à la prière régulière et au jeûne pendant leRamadan ainsi que la promotion de la fin du jeu et de la consommation d'alcool.
Aprèsl'invasion de la Libye par l'Italie en septembre 1911, al-Qassam collecte des fonds à Jableh pour le mouvement de résistance libyen et tente d'organiser une milice de volontaires pour partir combattre, mais les autorités ottomanes locales leur refuse l'autorisation d'embarquer pour la Libye.
Il s'oppose ensuite à l'occupation française de son pays après laPremière Guerre mondiale. Il est condamné à mort par un tribunal français et passe clandestinement enPalestine, où chef de file du mouvement, il organise en tant que prédicateur doté d'une grande éloquence, dès son arrivée àHaïfa en 1921.
Al-Qassam concentre ses activités sur les classes inférieures, en créant une école du soir pour les travailleurs et en leur prêchant en tant qu'imam d'abord dans la mosquée Jurayneh[1]. Ses principaux grands partisans étaient les anciens paysans sans terre qui arrivaient à Haïfa depuis laHaute Galilée, où les achats de terres agricoles par leFonds national juif et les politiques de travail hébraïques excluant les Arabes les avaient dépossédé une grande partie de leurs moyens de subsistance traditionnels[2],[3].
En1925, il conduit un mouvement pour réaliser son programme, sous le couvert d'activités religieuses ce qui lui permet de ne pas être inquiété par les autorités britanniques, composé de cellules de 5 personnes, constituées surtout de paysans qui ont perdu leur bien et nombreux dans les quartiers misérables de Haïfa[4]. Jusqu'en1935, il a enrôlé entre 200 et 800 partisans. Les muftis refusent qu'il utilise l'argent destiné à l'entretien des mosquées pour financer son mouvement armé. C'est auprès desnationalistes arabes qu'il trouve du soutien en particulier chezIstiqlal. Son mouvement est composé de cinq départements qui ont pour tâche de[5]:
En décembre1932, Al Qassam estime que son groupe est assez entraîné et installe son quartier général dans les grottes dans une région montagneuse de Jénine.
À la fin de 1935 et à l'occasion de l'anniversaire de ladéclaration Balfour, Izz al-Din réunit ses lieutenants et décide de passer à l'action ouverte. Il envoie un émissaire pour transmettre à son rival le muftiAmin al-Husseini le message suivant :« Le moment de lancer la révolution est arrivé. Je déclenche la lutte armée dans le Nord, faites de même dans le Sud ». Le mufti lui répond :« Moi, je recherche une solution pacifique »[5]. Les cellules étaient équipées de bombes et d'armes à feu, qu'elles utilisaient pourattaquer les colonies juives et saboter les lignes ferroviaires construites par les Britanniques.
Certains lui font remarquer la faiblesse de ses troupes, 200 hommes environ, mais il répond« Peu importe, il nous faut seulement un exemple au peuple ». À partir de novembre1935, il mène la révolte populaire arabe à l'écart des dirigeants traditionnels, avec une nette coloration d'islam populiste et de résistance. Le19 novembre, Izz al-Din et ses hommes sont assiégés par 600 soldats britanniques dans les forêts de Jénine. Il se livre dans une bataille inégale à l'issue de laquelle il trouve la mort avec trois de ses compagnons[6]. Après sa mort, en novembre, une grève générale est lancée pour obtenir l'arrêt de l'immigration juive et la vente des terres aux Juifs. Elle se prolongera jusqu'en. Parallèlement, les actions de guérilla contre les installations britanniques se multiplient.
Devenu un martyr, ses idées ne sont pas oubliées par les mouvements de résistance palestiniens. En 1965, le journalAl-Fatah écrit« Aujourd'hui avec les principes et les idéaux d'al-Qassam au cœur de notre mouvement de libération nationaleFatah, nous nous souvenons de lui comme du premier combattant palestinien de la liberté et de l'un des plus nobles et des plus dévoués révolutionnaires de cette région du monde »[6]. Son nom est récupéré par les nationalistes sécularistes, et a été donné à la branche armée duHamas : lesBrigades Izz al-Din al-Qassam.
Izz al-Din al-Qassam est aujourd'hui enterré au cimetière musulman deHaïfa et sa tombe a été profanée à plusieurs reprises (notamment en 1999) par des extrémistes juifs[7].
Pour les Palestiniens, la figure emblématique de la résistance palestinienne avant 1948 est Izz al-Din al-Qassam, qui est tué lors d'une fusillade avec des soldats britanniques en 1936. Pour l'historiographie palestinienne, il est le premier « fedayin », les « auto-sacrifiés ».