Tutti gli esseri umani nascono liberi ed eguali in dignità e diritti. Essi sono dotati di ragione e di coscienza e devono agire gli uni verso gli altri in spirito di fratellanza.
Comme beaucoup de langues nationales, l'italien moderne est undialecte qui a « réussi » en s'imposant comme langue propre à une région beaucoup plus vaste que sa région dialectale originelle. En l'occurrence, c'est le dialectetoscan, deFlorence,Pise etSienne, qui s'est imposé, quoique dans sa formeillustre (koinè littéraire à base florentine enrichie par des apportssiciliens,latins et d'autres régions italiennes), non pas pour des raisons politiques comme c'est souvent le cas, mais en raison du prestige culturel qu'il véhiculait. Le toscan est en effet la langue dans laquelle ont écritDante Alighieri,Pétrarque etBoccace, considérés comme les trois plus grands écrivains italiens de la fin duMoyen Âge. C'est aussi la langue de la ville deFlorence, réputée pour sa beauté architecturale et son histoire prospère. C'est donc sans surprise que l'italien fut pendant longtemps la langue internationale de la culture et des arts, et que le vocabulaire de toutes les langues européennes conserve jusqu'à nos jours un grand nombre de termes italiens (notamment en musique, lesquels sont même repris dans d'autres langues comme le japonais).
On estime que dans le monde environ61,7 millions de personnes parlent[2] ou étudient[3] l'italien dont un million en France[2]. L'italien est parlé essentiellement enItalie (et àSaint-Marin), où il est langue nationale, mais aussi enSuisse[2] essentiellement dans le sud (Tessin etGrisons), où il estlangue nationale (il représente environ 8 % des locuteurs suisses). AuVatican, il est seconde langue officielle avec lelatin.Notez aussi que la plupart des linguistes considèrent lecorse comme faisant partie du système linguistique italien.
Il est aussi parlé àMalte (où il a été langue officielle jusqu'en1934, actuellement 66 % des Maltais le parlent), enAlbanie, enVallée de la Roya, auxÉtats-Unis (environ1 million de locuteurs), auCanada (particulièrement àMontréal), enAmérique du Sud (Argentine,Brésil,Uruguay,Venezuela), enAmérique centrale (Costa Rica), enAustralie, enÉthiopie, enÉrythrée, enLibye (elle y est la langue commerciale avec l'anglais), et enSomalie (elle y a été langue universitaire jusqu'en 1991) et dans le Sud de laBelgique, où de nombreux Italiens sont venus travailler dans les mines après la Seconde Guerre mondiale, ainsi qu'auLuxembourg. Aussi dans d'autres pays européens, comme en France, Allemagne, Pays-Bas, Autriche et Royaume-Uni, avec les migrants et leurs descendants.
L'italien a influencé l'espagnol tel qu'il est parlé enArgentine et enUruguay en raison de l'afflux massif de migrants italiens[4],[5].
Instruments de promotion de la langue italienne dans le monde
Constituée le, par une collaboration institutionnelle entre radiotélévision de service public –Rai,RSI,Rtv Koper-Capodistria,Radio Vatican etSan Marino RTV – la Communauté italophone radiotélévisée naît comme instrument de valorisation de la langue italienne.
En France, l'italien est la quatrième langue étrangère apprise dans l'enseignement secondaire, après l'anglais, l'espagnol et l'allemand. D'après l'Eurobaromètre, environ 5 % des citoyens français savent parler italien assez bien pour avoir une conversation. De nombreuses universités comprennent un département d'italien.
La formation des professeurs est assurée par l'agrégation d'italien, fondée en 1900, et leCAPES d'italien.
Certaines associations italiennes et franco-italiennes dispensent des cours à différents niveaux et pour des publics divers.
L'italien utilise vingt-et-une lettres de l'alphabet latin. Les lettresj,k,w,x ety ne sont utilisées que dans les mots d’emprunt. On trouve toutefois lej (i lunga) ainsi que l’y (ipsilon oui greca) et lew (doppia vu) dans certains toponymes et noms ou prénoms.
On marque la voyelle d'une syllabe accentuée quand celle-ci est la dernière du mot. Les voyelles portent alors unaccent grave, sauf s'il s'agit d'un « é » ou d'un « o » fermé (/e/ ou/o/) ; on met alors unaccent aigu : ‹ é › et ‹ ó ›.Si l'accent tombe sur une autre syllabe, il n'est généralement pas marqué par un accent graphique, sauf dans un but didactique (dictionnaires ou manuels de langue) et dans de rares cas où il y auraithomonymie. Par exemple, certains mots monosyllabiques homophones sont différenciés par un accent :la, article singulier féminin, etlà, adverbe de lieu. Les mots d'emprunts étrangers, notamment issus du français, peuvent conserver leur orthographe d'origine, accent inclus.
Aucun mot italien autochtone ne se finit par un o fermé (/o/). ‹ ó › apparait donc rarement et seulement dans des mots d'emprunts (metró, aussi prononcé et écritmetrò), ou bien pour différencier deshomographes, comebótte (« tonneau ») vsbòtte (« coups »), ouarticolatóri, pluriel d'articolatóre (« articulateur ») vsarticolatòri, pluriel d'articolatòrio (« articulatoire »).
Il existe une autre convention avancée par le poèteGiosuè Carducci, qui prévoit qu'on utilise l'accent aigu pour les voyelles accentuées dont la prononciation est toujours fermée (‹ í ›, ‹ ú ›), l'accent grave pour le ‹ à › (dont la prononciation est toujours ouverte) et l'accent correspondant au degré d'ouverture de la prononciation pour le ‹ e › et le ‹ o ›, c'est-à-dire ‹ é › ou ‹ è ›, et ‹ ò › ou ‹ ó ›. Cette convention n'est pas standard aujourd'hui.
Occasionnellement, on utilise aussi l'accent circonflexe sur la lettre i pour indiquer que le mot est la forme plurielle d'un mot finissant par-io au singulier. Par exemple, le pluriel devizio (« vice ») peut s'écrire soitvizi, soitvizî. Aussi, on peut écrireprincipî, pluriel deprincipio (« principe »), pour le distinguerprincipi toujours sans accent, pluriel deprincipe (« prince »).
Comme lecroate, l'espagnol, letchèque, leportugais et leroumain, l'italien présente une transparence presque sans faille dans la transcription grapho-phonémique. SelonClaude Piron,« EnSuisse, les élèves de langue italienne écrivent correctement à la fin de la première année primaire, alors que les jeunes francophones n'écrivent pas encore correctement à l'âge de 12-13 ans. Pourquoi ? Parce que l'orthographe de l'italien est simple, cohérente, alors que celle du français contient un nombre impressionnant de formes arbitraires qu'il faut mémoriser avec le mot, sans qu'on puisse se fier à la manière dont il se prononce »[6].
À la différence du français, il n'y a pas de voyelles nasales, et ‹ n › et ‹ m › sont prononcés en toute position. En général, les voyelles italiennes sont moins fermées qu'en français.
Il y a aussi des consonnes trompeuses : le ‹ c › suivi de ‹ i › ou ‹ e › indique/tʃ/, alors qu'il se prononce[k] lorsqu'il est suivi para,o ouu. Pour avoir le son/k/ devant les voyelles/i/,/e/ ou/ɛ/, on ajoute un ‹ h › :chiamo se prononce donc/ˈkja.mo/. Pour avoir le son[tʃ ] devant les autres voyelles, on ajoute un ‹ i › :ciao se prononce donc/ˈtʃa.o/ (lei n'est pas prononcé). Il en va de même pour le groupesc, palatisé ([ ʃ ]ch français dechien,cher) si suivi dei oue (it.scimmia,scena), vélaire (sk) si suivi d'autres voyelles ou d'unh (it.scarto,schiena).
De la même façon, devant ‹ i › ou ‹ e ›, ‹ g › se prononce/dʒ/ ; il se prononce/g/ (comme dansgamme) devant les autres voyelles. Un ‹ i › ou le ‹ h › est écrit après leg pour définir sa prononciation. Ainsi,giacca se prononce/ˈdʒak.ka/.
Letrigramme ‹ gli › note le phonème/ʎ/ (l mouillé), et ledigramme ‹ gn ›/ɲ/ (n mouillé)[7].
Les voyelles accentuées sont prononcées comme des voyelles brèves dans une syllabe fermée ou dans la dernière syllabe d'un mot, comme des longues lorsqu'elles terminent la syllabe. Ce phénomène détermine la musicalité particulière de la langue.Cet accent tonique est aussi très utile pour différencier les homonymes (rares) à l'oral (ancóra = encore ;àncora = ancre).
/ʒ/ est unxénophonème utilisé dans les mots d'emprunts, notamment français. Il est aussi employé couramment dans la prononciation régionale toscane à la place de/dʒ/.
[ɱ]* n'est pas un phonème de l'italien mais unallophone de/m/.