Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Issoire

45° 32′ 42″ nord, 3° 14′ 59″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirIssoire (homonymie).

Issoire
De haut en bas : la place de la République ; vue d'une partie du centre-ville depuis la tour de l'horloge.
Blason de Issoire
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionAuvergne-Rhône-Alpes
DépartementPuy-de-Dôme
(sous-préfecture)
ArrondissementIssoire
(chef-lieu)
IntercommunalitéAgglo Pays d'Issoire
(siège)
Maire
Mandat
Bertrand Barraud (LR)
2020-2026
Code postal63500
Code commune63178
Démographie
GentiléIssoiriens
Population
municipale
15 078 hab.(2022en évolution de +2,84 % par rapport à 2016)
Densité766 hab./km2
Population
agglomération
15 990 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées45° 32′ 42″ nord, 3° 14′ 59″ est
Altitude386 m
Min. 360 
m
Max. 560 
m
Superficie19,69 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineIssoire
(ville-centre)
Aire d'attractionIssoire
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCanton d'Issoire
(bureau centralisateur)
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Issoire
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Issoire
Géolocalisation sur la carte :Puy-de-Dôme
Voir sur la carte topographique du Puy-de-Dôme
Issoire
Géolocalisation sur la carte :Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Issoire
Liens
Site webissoire.fr
modifier 

Issoire est unecommune française située dans ledépartement duPuy-de-Dôme, enrégionAuvergne-Rhône-Alpes.

Elle est l'une des quatresous-préfectures du département avecAmbert,Riom etThiers. Ses habitantssont appelés les Issoiriens et les Issoiriennes.

Géographie

[modifier |modifier le code]

Localisation

[modifier |modifier le code]

Située au sud deClermont-Ferrand, près de l'autoroute A75, en bordure de l'Allier, elle est traversée par laCouze Pavin, affluent de l'Allier.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Huit communes sont limitrophes[1] :

Communes limitrophes d’Issoire
PardinesSaint-YvoineOrbeil
PerrierIssoire
Solignat
Bergonne
Le BrocParentignat

Géologie et hydrographie

[modifier |modifier le code]

En venant de Clermont-Ferrand, on doit d'abord traverser une profonde gorge rocheuse au niveau de l'horst deSaint-Yvoine, où court la tumultueuseAllier. Au sortir de cette gorge, on découvre Issoire s'ouvrant sur laLimagne du même nom. C'est une vallée fertile se développant sur un axe nord-sud le long de l'Allier en direction deBrioude. Elle s'agrémente de nombreuses buttes d'origine volcanique aux formes douces, dont les plus remarquables sont le puy d'Isson,Usson etNonette.

LaLimagne d'Issoire est aussi bordée de beaux plateaux formés de coulées debasalte comme àPerrier. La région d'Issoire est marquée par une architecture au caractère nettementméditerranéen. La douceur du paysage, la qualité de la lumière ont valu à cette région le surnom de « Toscane auvergnate »[2]. Une accumulation desaphirs est découverte dans les années 2010 dans une rivière proche[3].

Climat

[modifier |modifier le code]

Pour des articles plus généraux, voirClimat d'Auvergne-Rhône-Alpes etClimat du Puy-de-Dôme.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[4]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[5]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[6] et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[7]. Elle est en outre dans lazone H1c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[8],[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,9 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 561 mm, avec7,2 jours de précipitations en janvier et6,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 610,7 mm[10],[11]. La température maximale relevée sur cette station est de41,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de−17,6 °C, atteinte le[Note 1].

Statistiques 1991-2020 et records station ISSOIRE (63)- alt : 372 m, lat : 45°32'07"N, lon : 3°15'44"E
Records établis sur la période du
1er avril 1997 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−0,1−0,21,94,58,311,913,413,29,97,63,50,66,2
Température moyenne (°C)3,94,77,910,914,718,720,620,416,512,97,74,612
Température maximale moyenne (°C)7,99,513,817,221,125,427,727,523,218,3128,517,7
Record de froid (°C)
date du record
−17,6
30.01.05
−17,1
06.02.12
−15,1
01.03.05
−10,8
18.04.1997
−1,2
06.05.02
1,5
04.06.01
4,3
17.07.00
2,2
30.08.1998
0,5
21.09.05
−9,1
31.10.1997
−11,5
24.11.1998
−15,8
04.12.10
−17,6
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
21,6
30.01.02
23,5
27.02.19
26,5
24.03.01
31
14.04.24
33,9
11.05.12
40,3
26.06.19
40,3
07.07.15
41,2
24.08.23
38
04.09.23
32,4
02.10.23
25
07.11.15
19,1
05.12.06
41,2
2023
Ensoleillement (h)82,7101,7153,1173,3201240,6255,4233,7173,2123,582,578,11 898,6
Précipitations (mm)27,923,332,254,276,363,262,271,253,559,654,832,3610,7
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
24,2
25.01.18
26
11.02.05
43,4
09.03.24
58,2
26.04.1998
34,3
31.05.16
65
21.06.23
45,6
02.07.08
48,8
25.08.02
80,5
14.09.21
47,8
31.10.05
43,9
04.11.11
41,2
01.12.03
80,5
2021
Source :« Fiche 63178001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le1er novembre 2025)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
7,9
−0,1
27,9
 
 
 
9,5
−0,2
23,3
 
 
 
13,8
1,9
32,2
 
 
 
17,2
4,5
54,2
 
 
 
21,1
8,3
76,3
 
 
 
25,4
11,9
63,2
 
 
 
27,7
13,4
62,2
 
 
 
27,5
13,2
71,2
 
 
 
23,2
9,9
53,5
 
 
 
18,3
7,6
59,6
 
 
 
12
3,5
54,8
 
 
 
8,5
0,6
32,3
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Urbanisme

[modifier |modifier le code]

Typologie

[modifier |modifier le code]

Au, Issoire est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle appartient à l'unité urbaine d'Issoire[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle estville-centre[Note 3],[13],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoire, dont elle est la commune-centre[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe53 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

[modifier |modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (48,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (36,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (28,2 %),terres arables (24,2 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6 %), prairies (5,3 %), forêts (5,2 %), eaux continentales[Note 5] (1,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

[modifier |modifier le code]

Voies routières

[modifier |modifier le code]

La ville d'Issoire est desservie par l'autoroute A75 reliantClermont-Ferrand àBéziers ; quatre échangeurs la desservent :no 11, au nord ;no 12, desservant le quartier des Prés et Orbeil par laD 9 ;no 13, desservant les quartiers sud de la commune par laD 996 ;no 14, desservant l'aérodrome.

La traversée du bourg s'effectue par la route départementale 716, ancienneroute nationale 9 (avec deux antennesD 716a etD 716c)[1].

LaD 996 relie lesMonts Dore etChampeix à l'ouest, àSauxillanges etAmbert (une antenne, laD 996c, fermée à la circulation, passe par l'ancien pont de Parentignat)[1].

Le territoire communal est également desservi par les routes départementales 9, vers le nord-est (Orbeil), 32, vers le sud-ouest (Solignat) et 713 (vers Saint-Yvoine)[1].

Transports ferroviaires

[modifier |modifier le code]

Unegare est implantée sur laligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac. Elle est desservie par lesTER Auvergne-Rhône-Alpes en provenance ou à destination deClermont-Ferrand (plus rarement au-delà). L'arrêt à cette gare est systématique pour les trains reliant Clermont-Ferrand àBrioude,Le Puy-en-Velay,Nîmes (dontLe Cévenol),Aurillac ouBéziers (Intercités « Aubrac »).

Transports en commun

[modifier |modifier le code]

Issoire est desservie par les lignes P20 (Anzat-le-Luguet – Issoire – Clermont-Ferrand, à la demande, uniquement le mercredi) et P44 (Besse-et-Saint-Anastaise – Issoire, à la demande, uniquement le samedi) du réseauCars Région Puy-de-Dôme[17].

La ville d'Issoire et son agglomération ne disposaient d'aucun réseau de transports publics urbains. Le, les élus de la communauté d'agglomérationAgglo Pays d'Issoire,autorité organisatrice de la mobilité, ont décidé la mise en place d'un réseau de transports urbains[18]. Celle-ci a signé un contrat avec l'entrepriseKeolis pour l'exploitation d'un réseau composé de deux lignes régulières et d'une ligne detransport à la demande, assuré avec troisminibusélectriques[19]. Le réseau, appelé Cherpa, est entré en service le. Il est composé de deux lignes (A et B) desservant la gare, et complété par un service de transport à la demande (Cherpa à la demande) et un service en milieu rural (Cherpa rural)[20].

Risques naturels et technologiques

[modifier |modifier le code]

La commune est soumise à plusieurs risques[21] :

  • inondation : un plan des surfaces submersibles concernant la rivière Allier a été prescrit le[22] tandis qu'un plan de prévention du risque naturel d'inondation, prescrit le, a été approuvé le[21]. La Couze Pavin, affluent rive gauche de l'Allier coulant au sud du centre-ville, peut entrer en crue à tout moment[23] ;
  • feu de forêt ;
  • séisme : avant révision du plan de zonage sismique, la commune appartenait à la zone de sismicité IA (« très faible mais non négligeable[23] »). Depuis cette révision, la majorité des communes du département (Issoire comprise) fait partie de la zone de sismicité modérée, ou de niveau 3[22] ;
  • risque industriel : la commune compte vingt installations « assez dangereuses », onze classées « dangereuses » et soumises à autorisation[23]. L'usine Constellium, spécialisée dans la fonderie et la transformation d'aluminium, est classée Seveso seuil bas[22] ;
  • rupture de barrage ;
  • transport de matières dangereuses : ces transports peuvent emprunter l'autoroute A75 et la voie ferrée.

Une canalisation de gaz naturel passe dans la commune[22].

Deux séismes d'intensité maximale ressentieVI le etVII le ont touché le secteur d'Issoire[22].

Trois événements graves se sont produits dans la commune :

  • le, une explosion se produit dans la fonderie d'aluminium Cégédur[24] (ancien nom de Constellium) faisant quatre morts et vingt-cinq blessés[22] ;
  • le, un fort dégagement de vapeurs nitreuses se dégage d'une cuve d'acide fluo-nitrique, dans l'usine Aubert et Duval, spécialisée dans« le matriçage et l'usinage de pièces en alliage d'aluminium et de titane[22] » ;
  • le, une explosion d'un réacteur d'une usine de recyclage de bouteilles enPET engendre« un violent incendie », causant la fermeture de la ligne ferroviaire et de l'autoroute ainsi que l'évacuation, à la suite du risque d'explosion d'un autre réacteur, de la population dans un rayon de500 mètres[22].

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formesIciodorensium (vicum) auVIe siècle[25],Iciodurum (idem) ;Yssiodorum /Issiodorum auXIVe siècle[26]. Le nom de la ville s'est écrit pendant longtempsYssoire. LeY qui apparaît dans les armoiries en témoigne. C'est à partir de laRévolution que l'orthographe moderneIssoire s'est imposée.

La forme duVIe siècle désigne le bourg (vicus) d’Iciodurum, suivi du suffixe latin-ensi- « qui vit dans, qui habite à » pour qualifier ses habitants. SelonAlbert Dauzat, à sa suite,Ernest Nègre et Xavier Delamarre, le nom d'Issoire représente la fixation toponymique du composégauloisIccio-durum[25],[26],[27],[28]. Albert Dauzat et Ernest Nègre donne à*Iciodurum le sens de « forteresse d'Iccius (Iccios) », nom de personne gaulois, mais pour Xavier Delamarre, interpréterdurum (duron) au sens de « forteresse » est peu probable, mais c'est plutôt « portes > marché clos, place, forum > ville close, bourg », comme l'indiquent le dérivéduorico « portique », qui semble calqué sur l'opposition latineportus /porticus, ainsi que le sens de « forum », les noms de lieux irlandais Dor, Duir et les cognats brittoniquesdor « porte »[27]. Jacques Lacroix émet toutefois une autre hypothèse : Issoire serait issue d'un type gaulois*Issioduro, ayant servi à désigner un « Bourg de la Basse Limite »[Quoi ?][pas clair]. La localité se trouvait jadis chez lesArvernes, près de la limite sud-est de lavicaria Telamitensis, marquée par la confluence de laCouze Pavin avec l'Allier[29].

Une autre hypothèse a été proposée par Pierre-Henri Billy. Le nomIciodurum est un nom composé gaulois : le premier élément en est le radical indo-européen *(s)piko, "pic ou autre plus grand oiseau" après amuïssement habituel dup- initial en gaulois, muni du suffixe-io ; le second élément est le gauloisduro, "place forte"[30].

Enauvergnat, la ville s'appelaitSoire[31],[32] engraphie classique etSuire enécriture auvergnate unifiée[33] (ce qui se prononce[ˈsujre],[ˈsujrə] ou localement[ˈsɥirə])[34],[35].

Histoire

[modifier |modifier le code]

Plusieurs objets datant de cette époque furent découverts dès1780 :urnes antiques,monnaies gauloises etromaines, vases funéraires gallo-romains.

DuVe auVIIIe siècle, la mémoire desaint Austremoine tomba dans l'oubli. Ses reliques furent transférées àVolvic, puis à l'abbaye de Mozac. En816, des moinesbénédictins venus deCharroux dans lePoitou et fuyant lesinvasions normandes, se réfugient dans la région, àSaint-Yvoine. L'un d'entre eux, nommé Gislebert, se rend à Issoire et décide de reconstruire l'ancien monastère de Saint-Austremoine. Le nouveau monastère sera consacré en937 parBernard,évêque de Clermont, sous le double vocable de Saint-Pierre et Saint-Austremoine.

Guerres de religion

[modifier |modifier le code]

Un protestant, Jean Bruguière est brûlé vif en 1548[36]. Le, durant lacinquième guerre de Religion, la ville est prise et pillée par les troupes ducapitaine Merle. Lors de la sixième guerre suivante, en, la ville est reprise et pillée par l'armée royale duduc d'Anjou[37]. En 1589, la ville est de nouveau assiégée.

La ville d'Issoire est prise par les ligueurs le. Le, Jacques de Villelume-Barmontet assiège les ligueurs réfugiés dans la citadelle, c'est alors que le chef de la Ligue Jean-Louis de La Rochefoucauld, comte deRandan, fait le siège de la ville tenue par les royalistes, commandés par Jacques de Villelume-Barmontet, maréchal de camp qui repoussent les ligueurs. Le, Jacques de Villelume-Barmontet, à la tête de cinquante cuirassiers, aide les troupes royales, les contingents de Clermont et les volontaires menés parFrançois de Chabannes, marquis deCurton à poursuivre le comte de Randan et à le défaire à labataille de Cros-Rolland, près d'Issoire. Il se marie en 1578 avec Magdelaine, Dame de Vassel. Le, Jacques de Villelume-Barmontet est nommé gouverneur d'Issoire, et dans sa charge de maréchal de camp, continue à prendre part aux opérations contre la Ligue jusqu'en 1595. Un contemporain, Julien Blauf, notable de la ville, rédigea une chronique des évènements de 1540 à 1622[38].

Depuis leXIXe siècle

[modifier |modifier le code]
Cette sectionne cite pas suffisamment ses sources (avril 2018)
Pour l'améliorer, ajoutezdes références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle{{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Place de la République à Issoire en 1909
Place de la République à Issoire en 1909.

Issoire est restée longtemps agricole. Mais la crise duphylloxéra en 1895 fut un coup très dur. L'une des seules activités économiques est alors la batellerie : on transporte sur l'Allier, principalement, du bois de sapin. Il faut attendre 1831 pour que le premier pont sur l'Allier, à Parentignat, ne rende plus nécessaire le passage par un bac. L'arrivée du chemin de fer en 1855 entraîne la faillite des bateliers. L'installation d'un régiment d’artillerie donne un peu de souffle à l'économie.

Le 10 septembre 1943, 21 Issoiriens sont raflés par le chef de la police allemande pour le Massif Central (Sicherheitspolizei), regroupés dans les locaux du92e régiment d'infanterie (France), àCompiègne puis aucamp de Buchenwald. Sarah Stern, juive d'origine polonaise est torturée, puis jetée d'une fenêtre, place de la République. Près de la Tour de l'horloge, 2 rue du Ponteil, une plaque, gravée en 1983, lui rend hommage[39],[40].

Il est remplacé ensuite par le Centre d'entraînement des moniteurs de la Jeunesse algérienne (CemJA) en 1957 lui-même remplacé par l'École des apprentis techniciens de l'armée de terre (EATAT) en 1963, qui prend ensuite le nom d'École d'enseignement technique de l'armée de terre (EETAT) en 1964 puis en 1977 de ENTSOA (École nationale technique des sous-officiers d'active), fermée et remplacée en 1999 par le28e régiment de transmissions. L'essor économique de la ville date du milieu duXXe siècle, avec l'installation d'une importante usine métallurgique.

Unités militaires ayant tenu garnison à Issoire

[modifier |modifier le code]

Politique et administration

[modifier |modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?
Article connexe :Élections municipales de 2020 dans le Puy-de-Dôme.

Pour la première fois de son histoire, la ville d'Issoire, ancrée à droite, a voté en majorité pour un candidat de gauche (Ségolène Royal) dans une élection présidentielle, le, avec 52,94 % des suffrages exprimés[41].

En 2014, six listes s'étaient présentées auxélections municipales, dirigées par Bertrand Barraud, Jocelyne Carbonnier, Christine-Claire Fourgeaud, Jacques Magne, Dominique Morel et Laurent Pradier. Aucune de ces six listes n'obtenant la majorité absolue en nombre de voix, un deuxième tour est organisé : la liste de Bertrand Barraud (UMP) remporte l'élection avec 46,36 % des suffrages exprimés, battant celles de Jacques Magne (liste socialiste, 28,35 % des voix, 3 037 votants sur 6 550 exprimés), Laurent Pradier (liste divers, 15,28 %) et Dominique Morel (liste FN, exactement 10 %). Le taux de participation s'élève à 67,31 % (6 793 votants sur 10 092 inscrits)[42].

En 2020, quatre listes se sont présentées aux élections municipales, dirigées par Bertand Barraud, Philippe Laville, Laurent Pradier et Mohammed Rkina. Au premier tour, la liste de Bertrand Barraud est élue avec 66,73% des suffrages exprimés, Laurent Pradier obtenant 12,98% des suffrages, Philippe Laville 11,45% et Mohammed Rkina 8,84%. Le taux de participation a été de 45,85% (10159 inscrits et 4657 votants).

Administration municipale

[modifier |modifier le code]
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
janvier 1790?Jean Brès Député à la Législative (1791)
janvier 1800juillet 1808Jean-Joseph Gabriel D'Augerolles  
juillet 1808avril 1815Jean Reymond  
avril 1815avril 1819Jacques Chassaing  
avril 1819avril 1831Bertrand Jean-Luc Chomette  
avril 1831décembre 1847Guillaume Triozon-Bayle  
décembre 1847mai 1848Arthur Malos-Lafond  
mai 1848février 1854Eugène Bournet  
février 1854septembre 1870Antoine Verniere  
septembre 1870septembre 1882Jean Naffre Conseiller général (1871-1882)
septembre 1882mai 1884Jean Barissa  
mai 1884janvier 1885Antoine Foury  
janvier 1885juin 1885Auguste Charles  
juin 1885mars 1906Eugéne Gauttier Conseiller général (1898-1904)
mars 1906décembre 1919Pierre Boyer  
décembre 1919mars 1923Jules Cibrand Conseiller général (1904-1923)
mars 1923mars 1925Pierre-Antoine Rouvet  
mai 1925avril 1941Albert BuissonRadicalSénateur (1937-1944)
Conseiller général (1928-1940)
avril 1941octobre 1944Jean Retu  
octobre 1944septembre 1945Georges Bienfait  
septembre 1945octobre 1947Jacques VergnièresMRP 
octobre 1947mai 1953Jean Bigot  
mai 1953mars 1965Alfred Lamy  
mars 1965septembre 1968Antonin GaillardRad.Industriel
Conseiller général ducanton d'Issoire (1961-1967)
octobre 1968mars 1971Jean Poncie  
mars 1971mars 1977Jean GrolierRI puisUDFMédecin
Conseiller général du canton d'Issoire (1967-1973)
mars 1977mars 1989Jacques LavédrinePSInstituteur
Député de la3e circonscription du Puy-de-Dôme (1978-1986)
Député du Puy-de-Dôme (1986-1988)
Député de la4e circonscription du Puy-de-Dôme (1988-1993)
Conseiller général ducanton d'Issoire (1973-1992)
mars 1989mars 2008Pierre PascallonRPR puisUMPProfesseur agrégé
Député du Puy-de-Dôme (1986-1988)[43]
Député de la4e circonscription du Puy-de-Dôme (1993-1997)
Conseiller général ducanton d'Issoire (1992-2004)
mars 2008mars 2014Jacques MagnePSRetraité de l'enseignement
mars 2014[Note 6]en coursBertrand BarraudLRVétérinaire
Conseiller départemental ducanton d'Issoire (depuis 2015)
Conseil départemental du Puy-de-Dôme Vice-Président (depuis 2021)
Président d'Issoire Communauté (2014-2017)[45]
Président de l'Agglo Pays d'Issoire (depuis 2020)[45]

Intercommunalité

[modifier |modifier le code]

Issoire a été, jusqu'en 2016, le siège de la communauté de communesIssoire Communauté. Celle-ci a fusionné le avec sept autres communautés de communes. La nouvelle structure intercommunale, comptant88 communes et une population de près de 57 000 habitants[46], est une communauté d'agglomération[47] (Agglo Pays d'Issoire). Le siège demeure Issoire. Le maire d'Issoire Bertrand Barraud en est son président depuis juillet 2020.

Jumelages

[modifier |modifier le code]

Équipements et services publics

[modifier |modifier le code]

Enseignement

[modifier |modifier le code]

Issoire dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.

Dans l'enseignement public, la commune gère cinq écoles maternelles et élémentaires ; en dehors de l'école maternelle Murat et de l'école élémentaire Bizaleix, les établissements forment un groupe scolaire (Barrière, Centre, faubourg et Pré Rond)[48].

En fonction de la rue de résidence, ces élèves poursuivent leur scolarité aux collèges de Verrière ou Les Prés, situés dans la commune[48],[49] et gérés par leconseil départemental du Puy-de-Dôme ; puis au lycée Murat (géré par la région), toujours dans la commune[48], pour les filières générales etSTMG. Les élèves suivant la filièreSTI2D sont scolarisés aux lycées Lafayette ou Roger-Claustres àClermont-Ferrand[50].

Il existe aussi le lycée professionnel Henri-Sainte-Claire-Deville[48].

Dans l'enseignement privé, les élèves effectuent leur scolarité dans l'institution Sévigné-Saint-Louis (école élémentaire, collège et lycée)[48].

Santé

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Le Centre hospitalier Paul-Ardier est le principal lieu de soin à Issoire. Il occupe son adresse actuelle depuis la Révolution. Le bâtiment est un ancien couvent des capucins érigé en 1609[51].

Population et société

[modifier |modifier le code]

Démographie

[modifier |modifier le code]

Évolution démographique

[modifier |modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[52],[Note 7].

En 2022, la commune comptait 15 078 habitants[Note 8], en évolution de +2,84 % par rapport à 2016 (Puy-de-Dôme : +2,1 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
4 9515 0955 4545 9295 9905 7415 2245 7025 889
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
6 0676 1596 0635 8766 2506 3036 2656 1826 011
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
5 7915 6035 6585 6606 0376 7196 4217 1158 541
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
10 45411 88613 67313 67413 55913 77314 01614 17014 662
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
15 01415 078-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puisInsee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier |modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 34,4 %, soit un taux comparable à la moyenne départementale (34,2 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,5 %) est supérieur au taux départemental (27,9 %).

En 2018, la commune comptait 7 254 hommes pour 7 960 femmes, soit un taux de 52,32 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 2]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
2,3 
7,5 
75-89 ans
13,3 
15,2 
60-74 ans
19,4 
19,7 
45-59 ans
18,1 
17,9 
30-44 ans
16,7 
21,0 
15-29 ans
16,1 
18,0 
0-14 ans
14,1 
Pyramide des âges du département duPuy-de-Dôme en 2021 en pourcentage[55]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,1 
7,4 
75-89 ans
10,2 
17,7 
60-74 ans
18,6 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,4 
30-44 ans
17,4 
18,6 
15-29 ans
17,2 
17 
0-14 ans
15,3 

Manifestations culturelles et festivités

[modifier |modifier le code]

Depuis 1987 a lieu en juillet le Festival International de Danses et Musiques du Monde d'Issoire[56]. Ce festival prend place au cœur de la ville avec des animations, des concerts, parades ou ateliers de danse.

Depuis l’été 2014, une animation hebdomadaire estivale est organisée chaque vendredi soir de l’été : dénomination : Vendred’Issoire. Dans le quartier de la Halle aux Grains cette manifestation a d’année en année pris de l’ampleur et rassemble chaque vendredi soir des milliers de personnes.

Sports et loisirs

[modifier |modifier le code]

La toute première société sportive d’Issoire est créée en 1884 (gymnastique, le tir, l’escrime, l’instruction militaire). C’est l’ancêtre de la grande fédération sportive, l’USI actuelle (créée durant la Seconde Guerre Mondiale), qui regroupe environ 80 sections/disciplines sportives. 7000 sportifs actifs viennent pratiquer leur discipline à Issoire, qu’ils viennent de la commune même ou du vaste territoire que constitue son bassin de vie.

A l’époque contemporaine et encore dans les années 2010-2020, 4 disciplines sportives se distinguent :

  • en rugby : USI Rugby en Fédérale 1 ;
  • en basket-ball : USI Basket-ball féminin ;
  • en volley-ball : USI volley-ball : « Pôle espoir féminin » (filière vers le niveau professionnel) ;
  • en cyclisme : Issoire a été ville-étape du Tour de France (arrivée ou départ) en 1985, 2005, 2011 et 2023[57], ville-étape de la « Grande boucle féminine » au milieu des années 2000, ville-étape du Mondovélo en 2011. Nombreuses manifestations et compétitions cyclistes de niveau régional.

Autres manifestations : championnat de France de ski de fond d’été, Ailes et Volcans, Trans’Yssoirienne.

En 2016, la ville a présenté sa candidature dans la catégorie des villes de 15 000 à 20 000 habitants au « challenge de la ville la plus sportive du Massif-Central ».[réf. nécessaire]

Équipements sportifs

[modifier |modifier le code]

La ville dispose de trois complexes sportifs, de quatre gymnases, d'une base nautique, d'un circuit automobile, d'un aérodrome, d'un stade nautique et de plusieurs stades.

Économie et industrie

[modifier |modifier le code]

Historique et contexte

[modifier |modifier le code]
Cette sectionne cite pas suffisamment ses sources (novembre 2020)
Pour l'améliorer, ajoutezdes références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle{{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Placée à la croisée de multiples zones agricoles entre Sancy,Cézallier, etLivradois, et par ailleurs, sise sur les bords del’Allier remontant vers les villes deMoulins et deNevers où la rivière rejoint laLoire, l’économie issoirienne est restée longtemps soutenue par son rôle de carrefour marchand, de ville d’artisanat traditionnel et de petits commerces.

Avec l’arrivée du chemin de fer en 1855, puis l’implantation d’un régiment de l’armée de terre en 1913, un nouveau souffle a été donné et son rayonnement s’est accru, facilité par le raccordement à la capitale régionale Clermont-Ferrand. Une première étape de modernisation économique est alors franchie.

C’est dès le tout début duXXe siècle que la vocation industrielle principale d’Issoire s’oriente vers le secteur d’activité tout nouveau pour l’époque : l’aéronautique. Avec l’installation en 1905 d’une usine deWassmer Aviation de maintenance d’avions et de planeurs (aujourd’hui « Issoire Aviation » à l’activité plus diversifiée, avec en particulier « Rexxia », la première entreprise au monde ayant construit un avion entièrement en carbone), c’est le début d’un rapide développement industriel qui s’est largement amplifié avec la métallurgie et la sidérurgie.

Ainsi la SCAL (aujourd’huiConstellium après plusieurs changements de propriétaire-actionnaire au fil des décennies) spécialisée dans l’alliage aluminium est installée durant la Seconde Guerre mondiale à Issoire et non pas Clermont-Ferrand, du fait d’une situation géographique moins exposée à l’instabilité guerrière. Fait original, et fruit d’une collaboration très étroite entre des ingénieurs français et russes « soviétiques », la plus puissante despresses hydrauliques du « monde occidental » est construite à Issoire dans les années 1970. Cette presse géante permet d’honorer des programmes industriels comme pour le bénéfice d'Airbus, par le matriçage de l’aluminium.

D’autres secteurs d’activités sont fortement présents à Issoire, comme la fourniture d’alternateurs automobile (Ducellier jusqu’en 1985) d’essuie-glaces (Valeo qui succède à Ducellier), l’agro-alimentaire (Rochias,Limagrain), etc.

En 1988, la vocation commerciale d’Issoire est réaffirmée avec l’inauguration de l’hyper-marchéContinent (aujourd’huiCarrefour) sur les bords del’A75, première étape de l’installation d’un grand nombre d’enseignes de la distribution dans toutes sortes de domaines, formant une vaste zone commerciale très attractive.

À la fin des années 1990/début des années 2000 une expérience industrielle singulière et très originale en France est initiée à Issoire : la conception et la production de la première moto intégralement française :Voxan.

Grâce à leurs très haute performances, à leur valeur ajoutée technologique de très haut niveau, et à leur productivité très élevée, les grandes usines d’Issoire, pour la plupart, ont réussi à traverser les crises économiques successives depuis 1974 (hors Ducellier qui a dû fermer dans les années 1980, mais que Valeo a remplacé). Et, encore en 2020, en dépit de la crise économique mondiale majeure et inédite liée à la Covid-19, l’industrie issoirienne demeure solide.

Cependant, entre les années 2010-2020 commence une diversification essentielle, orientée cette fois vers de nouvelles technologies très avancées.

En dehors de Clermont-Ferrand, Issoire est l’une des villes les plus attractives et dynamiques d’Auvergne dans le domaine industriel et technologique[réf. nécessaire].Au total, 2064 entreprises y sont implantées (allant de l’auto-entrepreneur à la grande entreprise duCAC 40, en passant par un vaste vivier deTPE-PME).

Entreprises et sites industriels

[modifier |modifier le code]

On peut lister un certain nombre d'usines et de sites industriels significatifs[58] :

  • Constellium (ex-Cegedur, groupe Péchiney), métallurgie de l'aluminium ;
  • Valeo, équipementier automobile (fabrication d'essuie-glaces) (560 p.)[59];
  • Aubert et Duval, pièces forgées, matricées, en alliages d'aluminium et de titane pour l'aéronautique, le spatial, l'armement (groupe Eramet) (400 p[60].);
  • Société internationale de forgeage et de matriçage (« Interforge », depuis 1972);
  • Rexiaa (créée sous le nom de Rex Composites à Issoire en 1986), matériaux composites pour l'aéronautique (Rexiia Groupe, 500 p.[61]);
  • Praxy Centre, récupération et recyclage de métaux (matériel de bureau)[62];
  • Braincube, analyse de données (créée en 2007, 10,5M € CA en 2019, 140 p. dont 90 à Issoire)[63];

Culture locale et patrimoine

[modifier |modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier |modifier le code]
Église Saint-Austremoine
L'église Saint-Austremoine d'Issoire.
Chœur de l'église Saint-Austremoine
Chœur de l'église Saint-Austremoine.
Issoire et sa tour de l'Horloge
Issoire et sa tour de l'Horloge.

L'église Saint-Austremoine d'Issoire est l'une des cinq églises romanes majeures d'Auvergne, parmi :

Elle est classéemonument historique depuis 1840[64].

Ancienne église abbatiale bénédictine, elle fut bâtie auXIIe siècle grâce à différentes arkoses et calcaires.

Saccagée par le capitaine huguenot Merle lors desguerres de religion, elle fut restaurée plusieurs fois auxXIXe et XXe siècles. Elle est classée au titre desmonuments historiques depuis1835.

Le chevet est la partie la plus valorisée de l'édifice et accuse, par son parti à chapelle axiale rectangulaire déjà rencontré àSouvigny etSaint-Menoux, le milieu duXIIe siècle. À l'intérieur, ce qui frappe c'est la couleur, qui date de 1859. Les chapiteaux du rond-point sonthistoriés et centrés sur la Passion du Christ. Ils racontent :laCène, la visite des femmes au tombeau, les apparitions duChrist à Marie-Madeleine, etc.

Les chapiteaux du chœur illustrent différents moments vécus par leChrist entre le jeudi Saint et le dimanche de Pâques. Ils sont probablement le fruit de sculpteurs expérimentés venus duLanguedoc.

Sous le chœur se trouve une crypte. On y trouve une belle châsse duXIIIe siècle en émail deLimoges. Elle fut achetée par l'abbé Daguillon en1853 pour y placer les reliques desaint Austremoine. Ses faces décrivent la visite des saintes Femmes au Tombeau et l'apparition du Christ àMarie-Madeleine. Volée en 1963, la châsse a été retrouvée àHawaii en1990 après un périple dans le monde. Elle est de nouveau dans la crypte depuis1992.

  • Tour de l'Horloge, rue du Ponteil (à proximité immédiate de la place de la République, place centrale de la ville). L'édifice a été construit auXVe siècle pour servir de tour de guet, debeffroi et de maison communale. Sa restauration en 1830 lui a donné son apparence actuelle. De son sommet, on découvre un vaste panorama qui s'étend des monts duLivradois auxmonts Dore.

Dans la littérature et au cinéma

[modifier |modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier |modifier le code]

Nées à Issoire

[modifier |modifier le code]

Autres personnalités

[modifier |modifier le code]
  • Louis Kosec (1927-2017), coureur cycliste décédé à Issoire.
  • Jean-Claude Brialy (1933-2007) : en 2000, il écrit dans son autobiographie que c’est à Issoire qu'il vit les plus beaux moments de son enfance chez ses grands-parents maternels.
  • Le pèreKim En Joong (né en 1940), peintre sud-coréen, fit don d'une partie de ses œuvres à la ville.
  • Gérard Lenorman (né en 1945),auteur-compositeur-interprète, y a passé une partie de son enfance.

Anecdote

[modifier |modifier le code]

Issoire est, avecAmbert, l'une des deux sous-préfectures victimes des canulars arbitraires et anarchisants des sept héros desCopains, roman deJules Romains paru en1913[Note 9]. Le choix s'était porté sur ces deux villes car, sur une carte de France, elles lorgnaient d'un mauvais œil les sept amis.Yves Robert en tira en1964 un film portant le même nom,Les Copains.

Héraldique

[modifier |modifier le code]
Blason de IssoireBlason
« D'azur à la lettre y d'or, la queue inversée à senestre et enroulée par la pointe, surmontée d'une couronne de marquis du même ».
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes et cartes

[modifier |modifier le code]
  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Issoire comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Réélu le[44].
  7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  8. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  9. Jules Romains n'a pas hésité à intituler un chapitre de son roman « Destruction d'Issoire », même si le terme est légèrement excessif.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

[modifier |modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier |modifier le code]
  1. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  2. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Issoire (63178) »,(consulté le).

Autres sites

[modifier |modifier le code]
  1. abc etdCarte d'Issoire surGéoportail.
  2. « La Toscane d'Auvergne »(consulté le).
  3. « Une rivière de saphirs découverte dans le Puy-de-Dôme », surlamontagne.fr,(consulté le).
  4. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  5. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  6. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  8. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  9. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le1er novembre 2025)
  10. « Station Météo-France « Issoire » - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  11. « Station Météo-France « Issoire » - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  12. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  13. « Unité urbaine 2020 d'Issoire », surle site de l'Insee(consulté le).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Issoire », surle site de l'Insee(consulté le).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  17. Lignes d'autocar desservant la commune d'Issoire, surlaregionvoustransporte.fr, Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes(consulté le).
  18. « Un réseau de transport collectif pour les habitants de l'agglo Pays d'Issoire (Puy-de-Dôme) d'ici 2023 »Accès payant, surlamontagne.fr,La Montagne,(consulté le).
  19. Pierre Cossard,« Keolis exploitera le réseau urbain d'Issoire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surmobilitesmagazine.com,(consulté le).
  20. Jean-Baptiste Botella, « Le réseau de transport de l'Agglo Pays d'Issoire entrera en service le1er juillet »Accès libre, surlamontagne.fr,La Montagne,(consulté le).
  21. a etb« Les risques près de chez moi : Issoire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surgeorisques.gouv.fr(consulté le).
  22. abcdefg eth« Dossier départemental sur les risques majeurs dans le Puy-de-Dôme », Préfecture du Puy-de-Dôme,(consulté le).
  23. ab etc« Document d'Information Communal sur les Risques Majeurs »[PDF], surgeorisques.gouv.fr, Ville d'Issoire,(consulté le).
  24. « Trente ans après l'explosion de l'usine Cégédur, des souvenirs encore vivaces », surLa Montagne,(consulté le).
  25. a etbAlbert Dauzat etCharles Rostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,(ISBN 2-85023-076-6),p. 363a
  26. a etbErnestNègre,Toponymie générale de la France,t. 2 :Formations préceltique, celtiques et romanes, Genève, Librairie Droz,,p. 176 (lire en ligne)[1]
  27. a etbXavier Delamarre,Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris,Éditions Errance,, 385 p.,p. 156-157 : définition de "duron".
  28. Xavier Delamarre,Noms de lieux celtiques de l'Europe ancienne (-500 / +500), Arles,Éditions Errance,, 383 p.(ISBN 978-2-87772-483-8,lire en ligne)
  29. Jacques Lacroix,Les frontières des peuples gaulois : Tome 2, Yoran Embanner,, 400 p.,p. 64
  30. Pierre-Henri Billy,Dictionnaire des noms de lieux de la France, Éditions Errance,(ISBN 978-2-87772-449-4), page 300
  31. Jean Roux,L'auvergnat de poche, Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne),Assimil,coll. « Assimil évasion »,, 246 p.(ISBN 978-2-7005-0319-7 et2700503198).
  32. (oc) « Issoire / Soire ; entrée duDiccionari deus noms pròpis (Dictionnaire des noms propres et toponymes en occitan) », surdicesp.locongres.com ;Diccionari deus noms pròpis sur le site duCongrès permanent de la lenga occitana (Congrès permanent de la langue occitane),.
  33. Karl-Heinz Reichel,Grand dictionnaire général auvergnat-français, Nonette, Créer,, 878 p.(ISBN 2-8481-9021-3),p. 778
  34. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié,Toponymie nord-occitane (Périgord, Limousin, Auvergne, Vivarais, Dauphiné), Bordeaux,Éditions Sud Ouest,coll. « Sud-Ouest université »,, 128 p.(ISBN 9782879015071,présentation en ligne).
  35. (oc) Tiène Codert, « Novelas »,Parlem - revista trimestrala auvernha e vellava,Clermont-Ferrand,Institut d'Estudis Occitans,‎(lire en ligne).
  36. « Lieux de mémoire en Auvergne », surMusée protestant(consulté le).
  37. Pierre Miquel,Les Guerres de Religion, Paris,Fayard,, 596 p.(ISBN 978-2-21300-826-4,OCLC 299354152,présentation en ligne).p. 325.
  38. Julien Blauf (texte revu et commenté par André Serre),Issoire pendant les guerres de religion, La Française d'Édition et d'Imprimerie, Clermont-Ferrand, 1977, 297 p..
  39. https://www.lamontagne.fr/issoire-63500/actualites/un-hommage-a-ete-rendu-aux-deportes-hier-matin_12975566/
  40. https://www.lamontagne.fr/issoire-63500/actualites/le-10-septembre-1943-21-issoiriens-sont-victimes-dune-rafle-menee-par-les-autorites-allemandes_1685339/
  41. « Résultats de l'élection présidentielle 2007 », Ministère de l'Intérieur,(consulté le).
  42. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », Ministère de l'Intérieur(consulté le).
  43. Élu à la proportionnelle lors desélections législatives de 1986.
  44. « Le nouveau conseil municipal d'Issoire installé, Bertrand Barraud élu maire »,La Montagne,(consulté le).
  45. a etb« Bertrand Barraud (LR) », surlamontagne.fr,(consulté le).
  46. « Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) – Département du Puy-de-Dôme »[PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme,(consulté le).
  47. « Intercommunalité : avis favorable pour la création de la communauté d'agglomération Pays d'Issoire », Préfecture du Puy-de-Dôme,(consulté le).
  48. abcd ete« Annuaire : Résultats de recherche », Ministère de l'Éducation nationale(consulté le).
  49. « SECTORISATION - DEPARTEMENT du PUY-DE-DÔME »[PDF], Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme,(consulté le).
  50. « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme »[PDF], Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme,(consulté le).
  51. « Notre établissement – Centre Hospitalier Paul Ardier »(consulté le)
  52. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  53. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  54. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  55. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Puy-de-Dôme (63) »,(consulté le).
  56. Marion Chavot, « Le Festival international danses et musiques du monde revient à Issoire du 16 au 21 juillet ! », surLa Montagne,(consulté le).
  57. Manuel Caillaud, « Tour de France 2023 : une édition historique pour l'Auvergne, avec le retour au puy de Dôme et quatre jours sur le territoire ! »Accès libre,La Montagne,(consulté le).
  58. Liste établie sur la base dumoteur de rechercheUsine Nouvelle
  59. https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/puy-de-dome/puy-dome-cgt-valeo-appelle-heure-debrayage-site-issoire-1877292.html
  60. https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/aubert-duval-issoire-1607529753
  61. http://www.rexiaa.fr/histoire.php
  62. https://www.lamontagne.fr/issoire-63500/actualites/comment-praxy-centre-issoire-donne-une-seconde-vie-au-mobilier-professionnel_12810303/
  63. https://www.lamontagne.fr/issoire-63500/actualites/braincube-la-societe-d-issoire-vient-de-sortir-une-box-a-destination-des-pme_13722467/
  64. Noticeno PA00092139, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  65. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
  66. Son corps, inhumé auCimetière militaire canadien de Dieppe dans une tombe anonyme, a été identifié en 1998
v ·m
Communes de la communauté d'agglomérationAgglo Pays d'Issoire
ex-CCArdes Communauté
ex-CC duBassin minier Montagne
ex-CC desCoteaux de l'Allier
ex-CCCouze Val d'Allier
ex-CCIssoire Communauté
ex-CC duLembron Val d'Allier
ex-CC duPays de Sauxillanges
ex-CC desPuys et Couzes
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Issoire&oldid=230607476 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp