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Israël

31° N, 35° E
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Pour les articles homonymes, voirIsraël (homonymie).

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Drapeau
Drapeau d'Israël
Blason
Armoiries d'Israël
DevisePas de devise officielle[1]
Hymneenhébreu : הַתִּקְוָה (Hatikvah, « L'Espérance »)
Fête nationaleYom Haʿatzmaout, le 5 du mois d'Iyar (entre avril et mai)[Note 1]
· Événement commémoré
Description de cette image, également commentée ci-après
Description de l'image LocationIsrael.svg.
Administration
Forme de l'ÉtatRépublique parlementaire
PrésidentIsaac Herzog
Premier ministreBenyamin Netanyahou
Président de la KnessetAmir Ohana
ParlementKnesset
Langues officiellesHébreu
CapitaleJérusalem (reconnaissance limitée, voir le paragraphecapitale d’Israël)

31° 47′ 00″ N, 35° 13′ 00″ E

Géographie
Plus grande villeJérusalem
Superficie totale20 770–22 072 km2
(classé148e)
Superficie en eau2 %[2]
Fuseau horaire

UTC +2 (IST) ;

Heure d’été :UTC+3 (IDT)
Histoire
Entité précédente
IndépendancePalestine mandataire
Déclaration
Démographie
GentiléIsraélien, Israélienne
Population totale(avril 2025)10 061 700[3] hab.
(
classé97e)
Densité453 - 481 hab./km2
Économie
PIB nominal(2025)en augmentation 610,10 milliards de$
+ 8,1 % (25e)
PIB(PPA)(2025)en augmentation 567,10 milliards de$
+ 11,54 %
PIB nominalpar hab.(2022)en augmentation 60,100$
+ 6,36 %
PIB(PPA)par hab.(2025)

en augmentation 55,770$
+ 9,73 %

[4]
Taux de chômage(2022)en diminution 3,9 % de la pop. active
- 21,33 %
Dette publique brute(2022)Nominale
en augmentation 1 128,636 milliards d’ILS
+ 5,25 %
Relative
en diminution 67,096 % du PIB
- 2,66 %
MonnaieShekel (NIS) (ILS)
Développement
IDH(2021)en augmentation 0,919[5] (très élevé ;22e)
IDHI(2021)en augmentation 0,815[5] (29e)
Coefficient de Gini(2018)en augmentation 38,6 %[6]
Indice d'inégalité de genre(2021)en diminution 0,083[5] (22e)
Indice de performanceenvironnementale(2022)en augmentation 48,2[7] (57e)
Divers
Code ISO 3166-1ISR, IL
Domaine Internet.il,.ישראל
Indicatif téléphonique+972
Code sur plaque minéralogiqueIL[8]
Organisations internationalesAIIBONU

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IsraëlÉcouter[Note 2] (/is.ʁa.ɛl/), en forme longue l'État d'Israël[9] (enhébreuיִשְׂרָאֵל (Yisrā'el) etמְדִינַת יִשְׂרָאֵל (Medīnat Yisra'el/mediˈnatjisʁaˈʔel/), ou de manière informelle l'État hébreu, est un pays situé sur lacôte orientale de lamer Méditerranée auProche-Orient, enAsie de l'Ouest. Le pays fait géographiquement partie duLevant et borde leLiban, laSyrie, laJordanie, l'Égypte ainsi que labande de Gaza et laCisjordanie.

Malgré l'exiguïté de son territoire national, Israël offre unegéographie étonnamment variée, les régions naturelles qui la composent étant toutes différentes[10]. La capitale de l'État estJérusalem[11] (situation à la reconnaissance limitée :Tel Aviv est la capitale internationalement reconnue). Lalangue officielle du pays est l'hébreu, quand l'arabe y revêt un« statut spécial ». En, lapopulation d'Israël s'élève à plus de10 millions d'habitants[3].

Israël est unedémocratie parlementaire. LePremier ministre, désigné par leprésident et confirmé par le Parlement (laKnesset), est le chef de l'exécutif. La Knesset, où siègent cent vingt députés élus au scrutin proportionnel intégral à un tour, représente lepouvoir législatif. LaCour suprême, composée de quinze juges, sert à la fois depouvoir judiciaire et de cour d'appel.

Tel Aviv est le centre diplomatique, technologique, économique et financier du pays. Le pays se classe au25e rang mondial quant au PIB, au15e rang mondial quant auPIB par habitant[12] et il est le troisième pays le plus riche d'Asie en ce qui concerne le PIB nominal par habitant et la richesse moyenne par adulte[13],[14]. Depuis 2010, Israël est membre de l'OCDE : il est le pays le plus développé duMoyen-Orient et le troisième d'Asie[15]. Dans les années 2020, Israël est classé entre la13e et la16e position dans le classement de l'indice mondial de l'innovation[16]. D'un point de vue technologique, Israël est l’un des pays les plus avancés au monde[17]. Il se classe au premier rang duMoyen-Orient pour la richesse moyenne par adulte[18], lacompétitivité économique[19] et l'espérance de vie[20]. Il est également le pays du Moyen-Orient où leniveau de vie est le plus élevé[21].

Israël est le seul État au monde où la population est majoritairementjuive, avec une proportion de 75 %, et l'un des deux territoires officiellement juifs dans le monde avec l'oblast autonome juif enRussie. En 2018, la Knesset adopte une nouvelleloi fondamentale de l'État d'Israël qui fait d'Israël l'État-nation du peuple juif. La populationnon juive comprend principalement desArabes israéliens descendant pour la plupart des habitants de l'époque de laPalestine mandataire ; ils représentent 21 % de la population. D'un point de vue religieux, lesArabes israéliens sont en 2022 à 85,6 %musulmans (incluant lesBédouins), 7,4 %druzes et 6,9 %chrétiens[22].

Israël résulte de l'accomplissement de la vision du mouvementsioniste, dont les premières bases politiques ont été posées à la fin duXIXe siècle sous l'impulsion deTheodor Herzl et ont visé à la création d’unÉtat juif. Lors du démantèlement de l'Empire ottoman à la fin de laPremière Guerre mondiale, l’établissement du Foyer national juif est facilité par leRoyaume-Uni par ladéclaration Balfour de 1917 dans l'ancienne partie méridionale de laGrande Syrie[23], dénommée dès1920 par les Britanniques « Palestine mandataire ». Ce petit territoire a toujours été considéré par lesJuifs comme leur terre ancestrale,Eretz Israël.

Après le vote duplan de partage de la Palestine mandataire le par l'Organisation des Nations unies (ONU) qui entérine la fin dumandat britannique sur la Palestine mandataire et prévoit le partage de son territoire entre deux États, juif et arabe, l'indépendance d'Israël est proclamée le àTel Aviv parDavid Ben Gourion, qui devient son premierPremier ministre.

Depuis sa création,l'État d'Israël s'est confronté à plusieurs reprises avec des pays arabes voisins. L'Égypte et laJordanie ont signé untraité de paix avec lui et, en 2020, sont établies des relationsdiplomatiques entre Israël et lesÉmirats arabes unis,Bahreïn et leMaroc. Israël reste en conflit avec laSyrie, leHezbollah auLiban et leHamas dans labande de Gaza. En outre, plusieurs pays de la région et autres opposants ne reconnaissent pas son existence : ils utilisent d'ailleurs le terme« entité sioniste » pour le désigner.

Étymologie

Lastèle de Mérenptah (Musée égyptien du Caire).
Article détaillé :Étymologie d'« Israël ».

Dans ladéclaration d’indépendance de 1948, l'État juif proclamé par le conseil national représentant la communauté juive dePalestine et les mouvementssionistes prend pour nomIsraël, rejetant les possibles autres noms deSion,Judée ouEretz Israel (« Terre d'Israël »)[24]. Ses citoyens sont dénommés « Israéliens ». Ce nom se réfère historiquement auroyaume d'Israël et plus généralement auxIsraélites qui ont établi des royaumes dans la région pendant l'Antiquité. La traditionbiblique rapporte l’origine de ce nom dans lelivre de la Genèse, quand le troisième despatriarches hébreux,Jacob, est renomméIsraël (« Celui qui lutte avecDieu»[25] ou« Dieu est fort, Dieu triomphe[26] »), après avoircombattu avec un ange. Jacob étant considéré comme le père desdouze tribus quisortirent d’Égypte, la nation biblique constituée est connue sous le nom des « enfants d’Israël ». Après l'exil à Babylone, « Israël » sert à désigner la communauté juive qui s'inscrit dans la continuité avec l'Israël biblique[27].

La première mention non biblique du nom « Israël » apparaît vers, sur lastèle de Mérenptah. Celle-ci comporte un hymne célébrant la paix entre l’Égypte du pharaonMérenptah etCanaan. Le mot « Israël » n'y désigne pas une région ou une localité, mais une population du pays deCanaan, laquelle vivait alors sur leshauteurs de la Judée[28].

Israël est unnom masculin, utilisé sans article défini[29],[30].

Géographie

Article détaillé :Géographie d’Israël.

Localisation

Article détaillé :Frontières d'Israël.

Israël partage ses frontières avec leLiban au nord, avec laSyrie au nord-est, laJordanie et laCisjordanie à l’est, et avec l’Égypte et labande de Gaza au sud-ouest. Il possède un littoral sur lamer Méditerranée à l’ouest et sur lamer Rouge (golfe d’Aqaba) au sud.

Israël se trouve entre les latitudes 29° et 34° N, et les longitudes 34° et 36° E.

Territoire

Placé au centre des routes qui relient lavallée du Nil à laMésopotamie et lapéninsule Arabique à l'Asie Mineure, le territoire d’Israël est au cœur des échanges entre l'Asie, l'Afrique et l'Europe.

Ce territoire (en dehors des zones occupées depuis juin 1967 deCisjordanie, deJérusalem-Est et duplateau du Golan), couvre environ 20 770 km2, dont 2,4 % sont couverts par des lacs, notamment lelac de Tibériade (164 km2) et lamer Morte (265 km2)[31], appelés en Israël littéralement pour l'un, « mer de Galilée » et pour l'autre « mer de sel ». Le territoire sous juridiction israélienne, qui inclut la totalité de Jérusalem et les hauteurs duGolan atteint 22 072 km2. La superficie d’ensemble sous contrôle israélien direct ou partiel, qui comprend également lesterritoires palestiniens deCisjordanie et exclutGaza, est au total de 27 799 km2.

En dépit de sa taille relativement réduite, Israël regroupe des spécificités géographiques variées allant du désert duNéguev au sud jusqu’aux pentes et monts deGalilée et duGolan tout au nord. D'ouest en est, le pays est formé de quatre bandes méridiennes : la plaine côtière, les hautes collines du centre (chaîne montagneuse centrale formée, du nord au sud, par lesmonts de Guelboe, lesmonts de Samarie, la montagne d'Ephraïm[32], lesmonts de Judée, puis les collines de laShéphéla vers l'ouest)[33], le fossé de lavallée du Jourdain et le plateautransjordanien (avec au nord leplateau du Golan surmonté dumont Hermon, le point culminant du pays à 2 224 mètres[31])[34]. Laplaine côtière israélienne sur les rives de la Méditerranée qui s'étendent sur194 kilomètres, accueille environ 70 % de la population totale du pays. À l’est des collines centrales deSamarie, coule sur360 kilomètres leJourdain qui prend sa source au nord d'Israël, aumont Hermon, traverse lelac de Tibériade pour se jeter plus au sud dans lamer Morte, le point le plus bas sur Terre (429 mètres sous le niveau de la mer), situé au sud-est de Jérusalem. Plus au sud de cette mer saturée en sel, la vallée de l’Arabah ou Haarava au climat sec et aride, se prolonge jusqu’augolfe d’Eilat enmer Rouge (dont la côte s'étend sur12 kilomètres), refuge d’une importantevie aquatique due à la présence de nombreux récifs etcoraux.

Il existe des particularités uniques à Israël et à la péninsule duSinaï, ce sont les « makhteshim » oucratères créés par l’érosion. Le plus grandmakhtesh du monde est lecratère de Ramon dans leNéguev qui mesure40 km de long sur8 km de large.

Climat

Rue Gaza àRehavia (Jérusalem), sous la neige en hiver, 2002.

Le climat des zones côtières peut être très différent de celui des zones montagneuses du pays, particulièrement pendant les mois d’hiver. Les régions deTel Aviv etHaïfa ont unclimat typiquement méditerranéen avec des hivers doux et pluvieux et des étés chauds et secs. Les montagnes au nord sont par contre souvent enneigées l’hiver, etJérusalem peut aussi connaître des chutes de neige.

Températures et précipitations de districts et villes[35]
ClassificationLieuTempérature
moyenne°C
Écart température
moyenne °C
Précipitations
moyennes
annuellesmm
Variation
précipitations
mensuelles mm
Climat méditerranéen tempéré
(été chaud)
Jérusalem
Tel Aviv-Jaffa
Haïfa
Rishon LeZion
Petah Tikva
17,2°
20,2°
21°
19,5°
19,9°
4,9° à 30,5°
8,7° à 32°
9,3° à 32,2°
7,6° à 30,9°
8,1° à 31,7°
477
562
525
571
564
0 à 109
0 à 154
0 à 137
0 à 144
0 à 144
Climat chaud semi-aride
(steppe)
Beer-Sheva
Tabgha
Ginosar
19,3°
21,9°
21,8°
6,5° à 32,5°
9,1° à 35,8°
9° à 35,7°
229
413
417
0 à 53
0 à 106
0 à 107
Climat chaud désertiqueEilat
Ein Gedi
Tamar (région de lamer Morte)
24,2°
23,9°
24°
9,7° à 39,1°
9,8° à 38,3°
9,7° à 38,6°
30
107
67,6
0 à 7
0 à 26
0 à 18
Climat froid semi-aride
(steppe)
Localités dudistrict sud
Mitspe Ramon
17,5°
16,9°
5° à 31,2°
4,6° à 30,3°
307
183
0 à 78
0 à 40

La température la plus élevée ducontinent asiatique (53,7 °C) est atteinte en 1942 aukibboutz (village associatif) deTirat-Zvi au nord du Jourdain[36],[37]. Latempérature la plus basse du pays (−13,7 °C) est enregistrée à Tel Hatanim dans lavallée de Beit Netofa enBasse Galilée en1950, puis aukibboutz de(en)Meron Golan (en) (−14,2 °C) en2015[36],[37].

De mai à septembre, les journées de pluies sont relativement rares. Les faibles ressources hydriques de l’État d’Israël l’ont contraint très tôt à prendre des mesures visant à favoriser les techniques limitant laconsommation d’eau[38]. Israël produit donc une partie croissante de son eau par des procédés dedésalinisation. « Pionnier dans la transformation de l’eau de mer salée en eau potable, Israël dessale (en 2025) suffisamment pour approvisionner la majeure partie de sa population et quelques pays voisins »[39].

Le fort ensoleillement a également favorisé l’implantation d’incubateurs technologiques sur lesénergies solaires, ce qui place Israël parmi les nations les plus avancées dans ce domaine, tant par la consommation par habitant que par ledéveloppement technologique dans ce domaine[40],[41]. Un projet de très grandecentrale solaire est actuellement envisagé dans ledésert du Néguev[42].

Israël est touché par unevague de chaleur record en[43].

Environnement

Article détaillé :Environnement en Israël.

Depuis son indépendance, Israël a planté au total plus de240 millions d’arbres et continue de planter quelque trois millions d'arbres par an[Note 3] ; ainsi, 4 % de sa surface est dorénavant boisée[44],[45].

  • Oryx dans la réserve de Hai-Bar, Yotvata.
  • Dans le parc national d'Achziv, en Israël. Novembre 2018.
    Dans le parc national d'Achziv, en Israël. Novembre 2018.
  • Dans le parc national d'Achziv, en Israël. Novembre 2018.
    Dans le parc national d'Achziv, en Israël. Novembre 2018.

Israël compte 66parcs nationaux et 190réserve naturelles[46],[Note 4] couvrant près d'un quart du territoire national en 2015. Ils se répartissent sur une multitude de milieux différents : montagne, désert,savane herbeuse, savane boisée, forêt, lac et cours d'eau ou zone corallienne enmer Rouge (golfe d'Aqaba). Dans ces réserves et selon les milieux, ont été réintroduites de nombreusesespèces disparues de la région ou en voie d'extinction :oryx,élans,addax,onagres,bouquetins ouautruches. On trouve un grand nombre de ces animaux, notamment dans laréserve de Hai Bar, fondée en 1968 dans le sud du pays, dont le but est de créer un environnement naturel protégé et contrôlé, permettant d'augmenter ces populations animales rares et les protéger jusqu'à leur retour à la nature.

Dans legolfe d'Aqaba, où lecorail a souffert de la pression touristique le long du littoral israélien, des scientifiques réimplantent descoraux parbouturage selon une technique inédite[47].

Histoire

Article détaillé :Histoire d'Israël.

Voir pour les périodes antérieures à la création de l'État d'Israël :

Terre d’Israël dans l’Antiquité

Article détaillé :Histoire des Juifs en terre d’Israël.
Copie de la prise du second temple de Jérusalem représentée sur l’arc de Titus à Rome lors de lapremière guerre judéo-romaine.

LaTerre d'Israël, appelée « Eretz Yisrael » en hébreu est considérée comme étant la « terre » du peuple juif. D’après lesreligions abrahamiques, laTerre d’Israël fut promise par Dieu, auxenfants d'Israël.

Les historiens constatent l'émergence des premiers royaumesisraélites aux alentours du début duIer millénaireav. J.-C. Ces royaumes gouvernent tout ou partie de la région pendant un millénaire, quand ils ne sont pas supplantés par des envahisseurs, tels lesAssyriens, lesPerses, lesGrecs ou lesRomains.

De la fin de la province de Judée à la fin de la domination mamelouke

Entre la période des royaumes israélites et laconquête musulmane auVIIe siècleapr. J.-C., la Terre d’Israël tombe successivement aux mains desAssyriens, desBabyloniens, desPerses, desGrecs, desRomains, desSassanides et desByzantins. Cependant, la population, majoritairement juive, ne commence à décliner qu’après la guerre contre l’Empire romain — lors de lapremière guerre judéo-romaine, entre 66 et, puis de la seconde guerre judéo-romaine (guerre de Kitos)[48] et de larévolte de Bar Kokhba, en —, guerre qui provoque, d'une part l’exil forcé d’une majorité d’entre eux, d'autre part la nouvelle appellation romaine de la région en province de « Syrie-Palestine », et, plus tard, « Palestine »,qui constitue une tentative d'effacement du lien entre le peuple juif et la Terre d’Israël[à vérifier][49]. En 628-, unerévolte juive contre l’empereur byzantinHéraclius conduit au massacre et à l’expulsion de la plupart des Juifs de la région. La population juive de la région se réduit considérablement et atteint probablement son point le plus bas[50],[51],[52],[53],[54]. Toutefois, une présence juive se maintient continuellement[réf. nécessaire], tout comme celle des chrétiens[55].

Dès leIer siècle, à la suite de l’occupation romaine de Jérusalem, le centre de la population juive se déplace deJudée (Jérusalem et région au sud de Jérusalem) enGalilée (région deTibériade). LaMishna, certaines parties duTalmud et leTalmud de Jérusalem — qui sont, hormis laTorah, parmi les textes les plus importants du judaïsme — sont composés en Israël durant cette période.

En, la Terre d’Israël est prise par lesArabesmusulmans. Le contrôle de la région échoit aux Omeyyades, puis aux Abbassides. La région est un temps gouvernée par lescroisés, principalementfrancs, de 1099 à 1260, date à laquelle la région tombe aux mains desMamelouks[51].

Période ottomane et régionale

Article détaillé :Histoire de la Palestine#La domination turque.

En 1516, sous le règne deSelimIer, laPalestine (appelée à cette époqueFilistin Sancağı,sandjak de Palestine) fait partie intégrante de l’Empire ottoman, qui gouverne la région jusqu’au début duXXe siècle — à l'exception toutefois de la courte période d'invasion des troupes françaises menées parBonaparte, dont certains disent qu’il envisagea la création d’un État juif sous protection française en Palestine[56].

La fin de l'Empire ottoman, après laPremière Guerre mondiale, place la région sous administration (1917) puismandat britanniques (1922) après accord de laSociété des Nations.

À partir duXXe siècle, la région est le théâtre principal des conflitsisraélo-arabes : laguerre de 1948-1949, lacrise du canal de Suez (1956), laguerre des Six Jours (1967), laguerre du Kippour (1973), laguerre du Liban (1982), lapremière intifada (1988), laseconde intifada (2000-2005), leconflit israélo-libanais de 2006, laguerre de Gaza de 2008-2009,celle de 2012,celle de juillet- et lacrise de 2021, puiscelle de 2023, suivie du conflit ouvert a partir du[57].

Développement du sionisme : congrès de Bâle

Premier congrès sioniste mondial àBâle (Suisse) en 1897.
Article détaillé :Histoire du sionisme.

Lepremier congrès sioniste se réunit àBâle enSuisse, du 29 au, et marque le tournant décisif dans l'histoire du mouvement desAmants de Sion, qui devient officiellement mouvement « sioniste-politique ».Herzl y propose son programme, qu'il qualifie de « plan de réunification nationale juive ». Dans son journal,Herzl écrit : « Si je devais résumer lecongrès de Bâle en un mot, ce serait celui-ci : àBâle j'ai fondé l'État juif. Peut-être dans cinq ans et certainement dans cinquante ans, chacun le saura »[58]. Le congrès se déroule à dix reprises dans la ville helvétique jusqu’à la fondation d’Israël en 1948[59].

Police auxiliaire juive durant le mandat britannique.

Mandat britannique

Article détaillé :Palestine mandataire.
Carte des accords Sykes-Picot de 1916.

À la suite de la défaite de l’Empire ottoman lors de laPremière Guerre mondiale, le plan secret desaccords Sykes-Picot de 1916 fut appliqué par leRoyaume-Uni et laFrance. En 1917, les Britanniques prennent le contrôle de la partie méridionale du territoire appelé alorsGrande Syrie qu'ils dénommèrent dès 1920Palestine mandataire. En effet, la région ne portait pas encore l'appellation dePalestine, nom qui avait été donné anciennement sous l'Empire romain, au second siècle à la suite de laseconde révolte juive, et qui tomba complètement dans l'oubli après la conquête musulmane duVIIe siècle[23].

En accord avec lapromesse faite par Lord Balfour à Chaim Weizmann, ils obtiennent de laconférence de San Remo l’établissement d’un mandat britannique sur la région qui aura pour but, notamment, l’établissement d’un « foyer national juif » en Palestine selon les aspirations dumouvement sioniste.

En 1945, une étude[60] montre que la population se monte à 1 845 560 habitants, dont 1 076 780 musulmans, 608 230 juifs, 145 060 chrétiens et 15 490 personnes d’autres groupes.

AnnéeTotalMusulmansJuifsChrétiensAutres
1922752 048589 177
(78 %)
83 790
(11 %)
71 464
(10 %)
7 617
(1 %)
19311 033 314759 700
(74 %)
174 606
(17 %)
88 907
(9 %)
10 101
(1 %)
19451 845 9601 076 780
(58 %)
608 230
(33 %)
145 060
(8 %)
15 490
(1 %)

Outre l'accroissement naturel, une immigration de 100 000 à 200 000 personnes explique l'accroissement de la population arabe[61].

  • Prières au mur des Lamentations (début du XXe siècle)
    Prières au mur des Lamentations (début duXXe siècle)
  • Travailleurs juifs (1915-1920)
    Travailleurs juifs (1915-1920)
  • Rue de Petah Tikva (1920-1925)
    Rue dePetah Tikva (1920-1925)
  • Ouvrier juif (1925-1930)
    Ouvrier juif (1925-1930)
  • Spectacle dans le kibboutz Givat Hashlosha (années 1930)
    Spectacle dans lekibboutz Givat Hashlosha (années 1930)
  • Agriculteurs à Ramat-Hacovesh (1937)
    Agriculteurs à Ramat-Hacovesh (1937)
  • Inondation en hiver à Tel Aviv (années 1940)
    Inondation en hiver à Tel Aviv (années 1940)
  • Visite d'un domaine viticole à Zichron Yaakov (1945)
    Visite d'un domaine viticole à Zichron Yaakov (1945)

Vote du plan de partage de la Palestine par l'ONU

Article détaillé :Plan de partage de la Palestine.

Le, l’ONU vote le plan de partage de la Palestine en un État juif et un État arabe tout en faisant de Jérusalem uncorpus separatum sous administration internationale. Trente-trois pays votent « pour », treize « contre », et dix s’abstiennent[62].

Le lendemain, laguerre civile éclate entre les populations juives et arabes de Palestine tandis que les Britanniques organisent leur retrait.

Indépendance de l’État d’Israël

Titre duPalestine Post: « L'État d'Israël est né »
Drapeaux israéliens aux fenêtres pour la fête du Jour de l'indépendance d'Israël (Yom Ha'atzmaout), 2010.
Article détaillé :Histoire d’Israël.

Le, dernier jour du mandat britannique, le président de l’Agence juive,David Ben Gourion,proclame l’indépendance de l'État d'Israël dont il devient le premier Premier ministre.

Les pays arabes voisins soutenus par laLigue arabe lui déclarent immédiatement la guerre. Israël affronte les armées deTransjordanie, d’Égypte, deSyrie et d’Irak et l'Armée de libération arabe mise sur pied par laLigue arabe lors de laguerre israélo-arabe de 1948-1949.

Au cours de courtes périodes de combats entrecoupées de trêves, Israël agrandit les territoires sous son contrôle. En 1949, plusieurs armistices sont signés entre Israël et ses voisins. Tout d’abord avec l’Égypte, le qui occupe labande de Gaza, le Liban le sur laligne bleue, la Jordanie le qui annexe laCisjordanie et la partie est de Jérusalem et qui procède à un échange de territoires avec Israël pour aboutir aux frontières actuelles délimitées par laligne verte et enfin la Syrie, le. Cependant, ces armistices n'ouvrent qu'une trêve des conflitsisraélo-palestinien etisraélo-arabe qui durent jusqu'à aujourd'hui.

Débuts de l'État d'Israël : réfugiés arabes et réfugiés juifs

Deux soldats s'occupent d'enfants dans uncamp de réfugiés de Juifs du monde arabe (1951)

Les premières années du pays sont marquées par l’arrivée des rescapés de laShoah puis desréfugiés des pays arabes[63] puis à partir desannées 1970, des Juifs d’Union soviétique.

Réfugiés arabes en 1948.

Lors de laguerre israélo-arabe de 1948-1949 près de 750 000 Arabes palestiniens sur les 900 000 qui vivaient dans les territoires fuient vers la Cisjordanie, la bande de Gaza, en Jordanie, au Liban et en Syrie. Après une longue controverse historique, les raisons de l'Exode palestinien de 1948 sont maintenant attribuées au plan denettoyage ethnique ditplan Daleth (voirLe Nettoyage ethnique de la Palestine.) Leurs descendants vivent aujourd'hui pour la plupart en Cisjordanie, en Jordanie, en Syrie et au Liban.

Dans les années qui suivent la création d’Israël, s'intensifie l'exode des Juifs des pays arabes et musulmans, 900 000 Juifs fuient les pays arabes, sont chassés et spoliés de leurs biens. Parmi eux, 600 000 se réfugient en Israël[63]. Les Juifs du monde arabe constituent aujourd'hui la majeure partie des Juifs de France et de la société israélienne[64].

Frontières du pays

Les frontières du pays ont beaucoup évolué depuis ladéclaration d'indépendance, au cours desguerres israélo-arabes et selon les traités de paix.

Certainesrésolutions de l’ONU ont revêtu une importance significative pour Israël, entre autreslarésolution 181 de l'Assemblée générale des Nations unies[65] qui soutient la constitution d’unÉtat juif et celle d'un Étatarabe, puis laRésolution 242 du Conseil de sécurité des Nations unies en date du, à la suite de laguerre des Six Jours et de laRésolution 338 du Conseil de sécurité des Nations unies en date du, qui proposent un cadre pour le règlement duconflit israélo-arabe.

Les frontières internationalement reconnues sont celles avec l'Égypte et la Jordanie avec lesquelles Israël a signé des traités de paix, respectivement en 1979 et en 1994. Celles avec leLiban et labande de Gaza sont des lignes decessez-le-feu de laguerre de 1948 qu’on appelle également « frontières de 1967 », c’est-à-dire d’avant laguerre des Six Jours. La plupart des pays reconnaissent Israël dans ces délimitations. Toutefois après la guerre des Six-Jours, Israël a aussi pris le contrôle duplateau du Golan à la Syrie, laCisjordanie à la Jordanie et lapéninsule du Sinaï à l'Égypte. La partie orientale de Jérusalem est quant à elle annexée sans une reconnaissance internationale. Depuis l’évacuation duSinaï en1981 et de labande de Gaza en2005, Israël occupe encore laCisjordanie, revendiquée pour la création d’unÉtat palestinien et a annexé en1981 leplateau du Golan revendiqué par laSyrie (et lesfermes de Chebaa revendiquées depuis2000[66] par leLiban bien que faisant partie duplateau du Golan).

Population

Démographie

Article détaillé :Démographie d’Israël.
Enfants israéliens à la mer en 1953
Plaque au ministère de l'Intérieur et de l'Intégration à Haïfa : langues en hébreu, arabe, anglais, russe.

Selon leBureau central des statistiques israélien, Israël compte 9 506 000 habitants au, parmi lesquels 73,9 % de « Juifs » (soit 7 020 000 habitants), un peu plus de 20 % d'« Arabes israéliens » (soit 2 000 000 habitants) et 5 % d'« autres groupes », principalement « chrétiens non arabes » ou d'autresethnies (soit 478 000 habitants)[67]. Les travailleurs étrangers vivant en Israël ne sont pas inclus dans ces statistiques, mais sont estimés à environ 203 000 à la fin de 2011[68],[69]. Enfin, il faut ajouter environ 38 000 immigrants illégaux, principalement venus d'Afrique via lafrontière entre l'Égypte et Israël.

Dans une étude de 2019, dans un échantillon censé être représentatif de la population juive israélienne, environ 44,9 % de la population juive d'Israël était classée commeMizrahim (définie comme ayant des grands-parents nés enAfrique du Nord ou enAsie), 31,8 % commeAshkénazes (définis comme ayant des grands-parents nés enEurope, dans lesAmériques, enOcéanie et enAfrique du Sud), 12,4 % comme « Soviétiques » (définis comme ayant des ancêtres venus de l'ex-URSS en 1989 ou après), environ 3 % commeBeta Israël (Éthiopie) et 7,9 % comme un mélange de ceux-ci ou d'autres groupes juifs[70].

Israël est le seul pays majoritairement juif au monde[31] : en mai 2024, environ 45 % des Juifs dans le monde vivait en Israël, 80 % des Juifs israéliens sont des Sabras. LesJuifs israéliens qu'on appelle « sabras » (figues de barbarie) ceux qui sont nés en Israël et qui constituent la majorité, soit 80 % environ en 2024 (quand ils n'étaient que 35 % en 1948)[31]. Les Israéliens nés à l'étranger et ayant fait leuralya (ou leur « montée »), c’est-à-dire leur « retour », constituent environ 30 % de la population juive du pays, leur pays d'origine étant le plus souvent laRussie, leMaroc, laFrance, lesÉtats-Unis, leRoyaume-Uni, l'Éthiopie ou l’Argentine.

Chaque année, le taux de croissance naturel de la population israélienne se situe à environ 1,8 %, ce qui en fait l'un des taux les plus élevés parmi les pays de l'OCDE. Cette forte croissance s'explique en grande partie par untaux de natalité élevé de la population[71]. Letaux de fécondité des femmes israéliennes (toutes religions confondues) s'élève à 3,1 en 2018[72].

Juifs et Arabes

Selon un rapport duBureau central des statistiques israélien publié en mai 2017, le pourcentage d'Arabes dans la population israélienne devrait rester constant aux alentours de 21 % jusqu'en 2065, puis commencer à diminuer[73].

En 2018, le démographeSergio DellaPergola affirme que le nombre d’Arabes et de Juifs est« à peu près égal » quand on prend en compte la population de laCisjordanie, de labande de Gaza et deJérusalem-Est : il compte alors 6,9 millions de Juifs enTerre sainte et 6,5 millions d’Arabes. Cette différence pourrait être comblée d'ici 15 à20 ans[74].

Immigration

Immigration juive en Israël entre 1948 et 1999.

L'immigration tient également une place de premier plan dans la société et dans l'histoire d'Israël, en particulier au moment de son indépendance. À diverses époques, d'importantes vagues d’immigration ont transformé et façonné l'image du pays. L'une de ces dernières vagues est l'immigration des Juifs des pays de l'ex-URSS dans les années 1990, qui en quelques années, a apporté plus d'un million d'habitants à une population qui dépassait à peine5 millions à l'époque.

Cette dernière décennie, Israël accueille aux alentours de 25 000 immigrants chaque année. En 2016, par exemple, 25 977 immigrants sont arrivés sur le territoire israélien. Parmi eux, 14 200 provenaient des ex-pays de l’Union soviétique, 3 300 deFrance, et 2 300 desÉtats-Unis.

L'État d'Israël a admis, en 2013, avoir contrôlé les naissances données par lesfemmes juives d'Éthiopie,au prétexte que les immigrants africains illégaux« menacent notre existence en tant qu'État juif et démocratique », selonBenjamin Netanyahu, alors titulaire duportefeuille de la Santé[pertinence contestée]. Il est établi que certaines de ces femmes ont été forcées de prendre duDepo-Provera, un contraceptif puissant agissant à long terme[75],[76].

Émigration

Depuis quelques années, la société israélienne est touchée par un mouvement d’émigration inverse, amplifiée par la guerre à Gaza.

Mi 2023, un tiers des Israéliens envisageaient de quitter leur pays, à cause de difficultés économiques, de l’extrême-droitisation du pays depuis le début duXXIe siècle et des guerres perpétuelles. En 2019, pour la première fois, le nombre d’émigrants est supérieur à celui des immigrants ; en 2020, la balance est négative de 11 000 personnes[77]. En 2024, le solde migratoire s’établit à -59 000 personnes[78]. Les perspectives économiques se dégradent, car les Israéliens qui partent font partie des élites économiques[79].

Religiosité

Bar Mitzvah à Jérusalem.

Mosaïque religieuse et identitaire unique au monde, la société israélienne bénéficie de la liberté totale de religion et de croyance ; le gouvernement « défend la liberté de religion et de croyance pour toutes les religions, ainsi que la liberté d'accès auxlieux saints »[80].

Le degré de religiosité desJuifs israéliens est très divers : on y retrouve en 2017 une majorité de juifs laïques (44 %) ou traditionalistes (36 %) et une minorité dejuifs orthodoxes (10 %) ouultra-orthodoxes (9 %) lesquels se concentrent principalement dans les villes deJérusalem,Bnei Brak etBet Shemesh. Parmi les Israéliens non-juifs, 52 % se disent religieux, 23 % peu religieux, 21 % non-religieux et 4 % très religieux[31]. D'autres Juifs israéliens, vivant à l'étranger, ne sont pas pris en compte dans ces statistiques car ils habitent le plus souvent aux États-Unis, au Royaume-Uni ou en Allemagne. Leur nombre est estimé à environ 500 000.

Via Dolorosa, une mosquée, une église arménienne et une synagogue se côtoient dans un quartier à Jérusalem.

Loin d'être uniforme, la minorité arabe en Israël se distingue par sa diversité culturelle et religieuse. Par ordre d'importance, on y regroupe principalement lesArabes israéliens de confession musulmanesunnite (environ 1 100 000), les Arabes chrétiens israéliens (150 000 environ) habitant en majorité les régions deHaïfa et deNazareth, lesDruzes (150 000 en 2022[81]) qu'on retrouve principalement au nord, enGalilée, dans la région de Haïfa et dumont Carmel, lesBédouins semi-nomades vivant au sud dans la région deBeer-Sheva (130 000 environ) ainsi qu'une communautécircassienne (5 000 environ) etarménienne. DesMaronites, chrétiens d'origine libanaise, sont établis en HauteGalilée et environ 20 000 Druzes d'origine syrienne vivent sur leplateau du Golan. QuelquesSamaritains habitent la ville deHolon dans la banlieue deTel-Aviv-Jaffa.

En 2021, tous groupes confondus, 182 000 chrétiens habitent en Israël, soit une population en augmentation constante[80].

Minorités

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Le diplomateIshmael Khaldi (en), Bédouin israélien auministère des Affaires étrangères d'Israël, s'exprimant à l'université Rutgers, 2010.

Les notions de « citoyenneté » (he.ezrahout) et de « nationalité » (he.le’oum) sont différentes en Israël et en France. C'est ainsi qu'on est « citoyen israélien », mais « de nationalité » juive, arabe, druze ou circassienne. Dans sa Déclaration d'indépendance de 1948, le pays déclare« assurer une complète égalité de droits sociaux et politiques à tous ses citoyens, sans distinction de croyance, de race ou de sexe »[82],[83]. En Israël, entre les groupes ethniques et religieux, les minorités non-juives constituent environ 25 % de la population nationale en 2017 et présentent une grande diversité[31].

AuxArabes israéliens, qui forment la minorité la plus importante en nombre, s'ajoutent celles desTcherkesses (appelés aussi Circassiens, ou Adyguéens)[84], desDoms et desTurkmènes qui sontmusulmans, desMaronites, desAbyssiniens et desCopteschrétiens, tout comme le sont lesgrecs orthodoxes, lescatholiques grecs, lescatholiques latins, lesArméniens ou lesprotestants. À côté de ces minorités, comptent aussi celles desBahaistes (d'inspiration musulmane) ou desSoubbotniks[85], des sabbatariens et desSamaritains (d'inspiration juive). Enfin, d'autres petites communautés existent, comme celle desVietnamiens israéliens, qui comprennent des juifs, des chrétiens et desbouddhistes.

Arabes israéliens

Article détaillé :Arabes israéliens.

Les Arabes israéliens sont lesArabes détenteurs de la citoyenneté israélienne vivant en Israël, qu'ils soient musulmans ou chrétiens. Ils s’identifient comme « Palestiniens » mais sont désignés officiellement par l’État comme « Arabes israéliens »[86]. Ils sont aussi parfois désignés par les Arabes des autres pays comme « Arabes de 48. » Lesréfugiés juifs des pays arabes ne sont pas comptés parmi les Arabes israéliens.

Lors de laguerre israélo-arabe de 1948, environ 150 000 des 900 000 Arabes de la population de laPalestine mandataire restèrent chez eux ou furent déplacés à l'intérieur du futur État israélien, tandis que les autres furent expulsés lors de laNakba. Ils reçurent la citoyenneté israélienne mais furent immédiatement placés sous un régime militaire, distinct de celui des citoyens juifs. Ce régime limitait drastiquement leur liberté de mouvement, d’expression, d’association, ainsi que leur accès à l’emploi. Il fut aboli en 1966 au terme d’une mobilisation politique[87].

Les Arabes israéliens représentent en environ 20,8 % de la population d’Israël, soit environ 2 089 000 personnes[88]. Selon les principes fondamentaux de l’État israélien, ces citoyens ont depuis 1966 les mêmes droits que les autres Israéliens[83]. En pratique, des distinctions[89] s'opèrent comme l'impossibilité pour eux d'être élus au poste suprême. Aussi, la majorité[Note 5] des Arabes israéliens n'effectue-t-elle pas deservice militaire au sein de l'armée israélienne[90] : le service armé fait suite pour eux à un acte devolontariat. Par ailleurs, les Arabes israéliens habitant dans les zones sous contrôle militaire sont restreints dans leurs libertés (en particuliercelle de circulation)[89].

Un ensemble de lois et de réglementations institutionnelles accorde des droits spécifiques aux Juifs au détriment des citoyens non juifs. Par exemple, une loi adoptée en 2003 interdit aux citoyens israéliens mariés à des Palestiniens ou Palestiniennes des territoires occupés de vivre en Israël, entraînant la fragmentation des familles. En pratique, cette mesure ne vise que les citoyens palestiniens d’Israël. En outre, les lois foncières en Israël favorisent l’accès à la propriété pour les Juifs et renforcent la ségrégation territoriale. Environ 13 % des terres de l’État sont gérées par leFonds national juif, qui interdit leur vente ou leur location à des non-Juifs. Parallèlement, des politiques sont mises en œuvre pour « judaïser » certaines régions à forte population arabe, comme leNéguev et laGalilée. Plusieurs lois facilitent la création de localités purement juives[87].

Ils font aussi l’objet d'un racisme très répandu et sont souvent perçus comme une menace intérieure. Dans le débat public, toute contestation de l’action des autorités par les citoyens palestiniens d’Israël est aussitôt interprétée comme la preuve de leur déloyauté envers l’État. En 2025, 56 % desjuifs israéliens se prononcent pour la déportation hors d’Israël de leurs compatriotes arabes selon un sondage de l'institut de sondage israélienGeocartography réalisé pour l'Université d'État de Pennsylvanie[91].

L'organisation israélienne de défense des droits de l'hommeB'Tselem considère que les discriminations dont ils sont victimes par rapport aux juif fait d’Israël un régime d'apartheid.Human Rights Watch dénonce aussi une « discrimination institutionnelle » des citoyens arabes d'Israël[92].

Druzes

Article détaillé :Druzes.
Jeune policier druze israélien, auMur occidental (2021)

Les Druzes (enarabeدرزي (durzī), plurielدروز (durūz)), population arabe duProche-Orient professant une religion issue de l'islam, sont principalement établis dans le sud duLiban et dans la partie centrale duMont-Liban, dans le sud de laSyrie (où ils occupent notamment la zone montagneuse duHawran, connue sous le nom dedjebel Druze), dans le nord de l'État d'Israël enGalilée[93], dans la région deHaïfa et sur leplateau du Golan.

Leur religion est une doctrine philosophique fondée sur l'initiation et centrée sur la seule recherche du côtéésotérique de la religion musulmane[94]. Elle est aussi considérée comme ayant été initialement une école de la branche ismaélienne du courant musulman duchiisme.

« Depuis 1948, l’État d’Israël et les Druzes israéliens sont liés par un soutien mutuel, appelé « Pacte de sang ». Historiquement distants vis-à-vis de la communauté sunnite, les Druzes sont partagés entre une volonté d’autonomie et une allégeance traditionnelle à l’État dans lequel ils vivent »[95]. Après 1948, l’État israélien décide de diviser la population palestinienne demeurée sur ses terres en distinguant les chrétiens des musulmans, puis en traitant différemment les Druzes des autres musulmans. Ils sont considérés comme des « arabophones » plutôt que comme des Arabes et sont soumis, au même titre que les juifs, à la conscription obligatoire[96]. Ils sont bien intégrés dans la société et les institutions israéliennes : 30 % des hommes druzes israéliens travaillent dans la défense nationale, des emplois leur sont réservés dans la police et dans l’administration pénitentiaire et sur les cent vingt députés élus à laKnesset, quatre sont druzes[97]. Salah Tarif devient en 2001 le premier ministrenon juif de l’histoire du pays ;Ayoub Kara est vice-ministre du développement duNegev et de Galilée ; Majalli Wahabi, vice porte-parole de la Knesset et brièvement président en 2007 ; Naïm Araidi est ambassadeur d’Israël en Norvège[95].

Cependant, la « Loi Israël, État-nation du peuple juif », votée en 2018, suscite une vive émotion au sein de la communauté druze, inquiète d’être reléguée à un statut de « citoyens de seconde zone » dans un État ne reconnaissant plus officiellement que l’identité juive[96].

Leur nombre en Israël et auGolan occupé est estimé à environ 100 000 personnes en 2017 et 150 000 en 2022, où ils représentent 7,4 % de la population israélienne[81],[95]. Les 30 000 Druzes du Golan, territoire syrien occupé par Israël depuis 1967 et annexé en 1980, n'ont pas pour la plupart la nationalité israélienne et sont seulement titulaires d’une carte de « résidents permanents » en Israël[98].

Circassiens

Le TcherkesseBibras Natkho, joueur israélien international et entraîneur de l'équipe nationale defootball d'Israël, en tenue duRubin Kazan FC en 2013.

LesCircassiens (en hébreuצ'רקסים) — ou Adyguéens ou Tcherkesses (qui signifie « gens nobles »)[99] — israéliens sont aujourd'hui desmusulmans sunnites et représentent 0,06 % de la population israélienne, soit environ 5 000 personnes[29]. Ils sont originaires duCaucase du Nord (oùSotchi était leur capitale) enRussie, deTurquie et d'autres régions duMoyen-Orient, et sont arrivés en Palestine vers 1880, en même temps que les premiers émigrants juifs duXIXe siècle[29]. Cette petite communauté issue de différentes tribus est principalement installée dans les villages deKfar Kama (3 300 habitants) enBasse Galilée et deRehaniya (1 500 habitants) enHaute Galilée (près dumoshav religieux d'Alma) ; les deux villages entretiennent des relations fraternelles.

Ils parlent l'hébreu, l'arabe et l'anglais (enseigné tôt dans leurs écoles), mais aussi l'adyguéen[100], une langue appartenant àcelles du Nord-ouest du Caucase, enseignée en cinquième année scolaire. Les villageois s'inscrivent dans tous les secteurs de l'économie israélienne : agriculture, industrie, services publics, etc.

Doms

Tente gitane près de laporte de Damas, Jérusalem, années 1920.

LesDoms ou Domaris (ar. دومي) forment la branche orientale desRoms. Leur langue est ledomari. La migration des Doms d'Inde vers le Moyen-Orient daterait duIIIe au Ve siècle[101]. Des voyageurs européens témoignent de leur présence en Palestine depuis leXVIIIe siècle[102],[103]. En Israël et dans lesterritoires palestiniens, il y aurait entre 7 000 et 12 000 Doms selon les sources[104],[105].

Au Moyen-Orient, comme en Israël ou dans les territoires palestiniens (notammentGaza), les Doms - bien que convertis de longue date à l'islam - semblent « exclus à la fois par la société israélienne et par la communauté arabe ». « Les Domaris ne sont pas reconnus par le ministère de l’Intérieur (israélien) comme un groupe culturel ou religieux à part entière au même titre que les Druzes ou les Bédouins, mais sont répertoriés sous la catégorie « Arabes ». Les Arabes eux-mêmes considèrent pourtant les Tsiganes comme des étrangers, qu'ils méprisent »[105]. D'ailleurs, le mot arabenawar signifiant « gitan » est couramment utilisé comme une insulte[104]. En hébreu, ce mot se dittso'anim[106].

Langues

Article détaillé :Langues en Israël.
Signalisation routière multilingue enhébreu,arabe etanglais.

LaKnesset adopte le une « loi fondamentale » définissant le pays comme « l’État-nation du peuple juif » où l'hébreu devient la seulelangue officielle[107], l’arabe, devenant une langue à« statut spécial »[108],[109].

L'arabe sera néanmoins toujours utilisé dans l’administration israélienne[108]. D'ailleurs, la nouvelle « loi fondamentale » de l'État-nation ajoute en alinéa que cette clause n'altère pas l'ancien statut qui prévalait pour lalangue arabe[110] :« 4. (c) Nothing in this article shall affect the status given to the Arabic language before this law came into force[111] » À laKnesset, les langues utilisées sont l’hébreu et l’arabe classique (dans ce dernier cas, traduit enhébreu)[112]. Il en va de même pour les langues des tribunaux de justice du pays, auxquelles s'ajoute l'anglais[113].

On remarque que les Arabes d'Israël parlent la variétépalestinienne de l’arabe tandis qu’on enseigne à l’école l’arabe classique, à l'instar de tous les pays où l'arabe est langue officielle.

Bien que le dialecte palestinien soit parlé par près de 20 % d'Israéliens, la nouvelle loi fondamentale semble entériner un processus enclenché il y a plus de vingt ans qui a réduit progressivement la présence de la langue arabe dans l’espace public. Ainsi, l’arabe ne figurait déjà plus dans les programmes fondamentaux du second degré, sauf en option, même si Israël a voulu le rendre obligatoire en 2011[114].

D’autres signes attestent la déperdition lente et progressive de la langue arabe. Ainsi, la signalisation routière est purement en hébreu dans les nouveaux tronçons et des opérateurs téléphoniques ont supprimé les messages vocaux en arabe au profit durusse. De la sorte, l’arabe s'efface progressivement pour n'être utilisé que par l'administration israélienne, au village ou à la maison[114],[108].

Théâtre arabe-hébreu àJaffa, financé par la mairie de Tel-Aviv et le ministère israélien de la Culture.

Cet usage moins marqué dans la sphère publique fait écho au détachement des Arabes qui abandonnent l'arabe au profit de l'hébreu ou de l'anglais. Bien que des écoles arabes existent en Israël où l'enseignement se prodigue en arabe, des Arabes israéliens - particulièrement ceux des villes mixtes comme Haïfa ou Nazareth - préfèrent souvent inscrire leurs enfants dans une école laïque israélienne de qualité supérieure pour leur offrir un meilleur avenir[114]. En effet, la maîtrise de l'hébreu et de l'anglais permet à l'ascenseur social de fonctionner, notamment grâce auxuniversités israéliennes de rang mondial[115], où l'enseignement se dispense dans ces deux langues, et participe à une meilleure intégration de lapopulation arabe dans l'espace social et professionnel local et en relation à l'étranger. En ce qui concerne lapresse, les journaux arabes restant militants, les Arabes devenus plus exigeants font un succès aux articles et journaux israéliens traduits en arabe, où ils trouvent une information libre et de qualité[114]. Par ailleurs, les comédiens des théâtres arabes (Arab-Hebrew Theatre à Jaffa outhéâtre Al-Midan à Haïfa) trouvent des rôles en hébreu à la télévision et dans lecinéma israélien en plein essor où la mixité est aussi totale[114]. D'ailleurs, la série téléviséeFauda où une bonne partie des dialogues est en arabe obtient un tel succès depuis 2016 qu'une nouvelle saison se projette en 2018 et qu'elle pousse nombre d'Israéliens juifs à apprendre l'arabe[116]. L’anglais écrit est souvent employé pour faciliter la vie des touristes ou la vie professionnelle des Israéliens, tandis que lerusse est encore très largement utilisé par les immigrants venus récemment de l’ex-URSS.

L'arabe marocain est aussi parlé en Israël, notamment par certains des 800 000 Israéliens d'originemarocaine, soit 12,9 % de lapopulation israélienne[117].

Rues aux noms deBen-Yehoudah, considéré comme le père de l'hébreu moderne, et deCholem Aleikhem, écrivain de langue yiddish (Tel Aviv).

Leyiddish, langue traditionnelle des Juifsashkénazes, est parlé par des Israéliens descendants de migrants venus d'Europe de l'Est et est lalangue vernaculaire descommunautés hassidiques. Le yiddish est enseigné dans quelques écoles et environ 6 000 lycéens ont choisi de passer une épreuve de yiddish à l'examen du baccalauréat israélien en 2013[118]. Cette langue est parlée par environ 1 000 000 de personnes, soit près de 20 % de la population en Israël, dont 200 000 l'employant quotidiennement.

Leladino, langue littéraire des Juifs séfarades, et lejudéo-espagnol, parlé par environ 100 000 Israéliens d'origine séfarade, sont enseignés dans quelques écoles.

Les mairies des grandes villes d'Israël offrent la possibilité de suivre des cours d'hébreu, d’arabe, d’espagnol, de yiddish ou d’italien à tous leurs concitoyens[116].

Cas de la francophonie

Article détaillé :Israël et la francophonie.

En 2010, selon l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) s'appuyant sur les travaux du chercheur Eliezer Ben-Raphael[119], 300 000 Israéliens, soit près de 4 % de la population (pourcentage en baisse),sont francophones[120] parce que venus desanciens territoires français d’Afrique du Nord, deFrance ou deBelgique. Malgré cela, Israël n’a jamais été admis dans l’Organisation internationale de laFrancophonie[121],[122], du fait d'une menace deveto des pays arabes dont leLiban, en cas de dépôt de candidature[123],[124], alors que leQatar est entré dans l’OIF en 2012 bien qu'il ne soit pas francophone[125], comme lesÉmirats arabes unis avec 1 % de francophones ou l'Ukraine avec 0,1 %[120].

Éducation

Le campus de l'université hébraïque de Jérusalem sur lemont Scopus.
Le campus duTechnion àHaïfa.

La durée moyenne de scolarité en Israël est de 15,5 années[126] et le taux d'alphabétisation s'élève à 97,8 % (hommes 98,7 % et femmes 96,8 %) en 2011[127]. La loi sur l'éducation votée en 1953 a établi cinq types d'écoles : les écoles publiques laïques, les écoles publiques religieuses, les écoles ultra-orthodoxes, les écoles communales et les écoles arabes. Le public laïc est le plus représenté, et il est constitué en majorité d'élèves juifs et d'élèves non arabes. La plupart des Arabes envoient leurs enfants dans des écoles où l'arabe est la langue d'enseignement.

Israël possède un système éducatif particulièrement développé. Selon une étude de l'OCDE, environ 46 % de la population adulte est en possession d'un diplôme universitaire ou équivalent, soit le second taux le plus élevé parmi les pays développés juste derrière leCanada[128].

Selon le classement de l'université de Shanghai de 2024[129], le pays possède trois établissements d'enseignement supérieur dans le classement des 100 meilleures universités au monde :

D'autres universités de rang mondial sont également présentes :

L'université de Haïfa (sciences humaines et sociales) doit y regagner sa précédente place. Une nouvelle université est fondée àAriel plus récemment : l'université d'Ariel.

Depuis les années 1970, l'université ouverte d'Israël (avec lecampus universitaire principal àRaanana) permet un enseignement à distance[130].

Société

La société israélienne

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Inégalités sociales

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Famille ashkénaze,Rishon LeZion, v. 1930.

À ses débuts,« l'un des défis majeurs de la société israélienne » concerne les inégalités entre les juifsashkénazes et les juifsséfarades (ou non-ashkénazes)[131].

L'historienAlain Dieckhoff évoque des« pratiques discriminatoires en matière de logement et d'emploi » à l'égard des Juifs non-ashkénazes. Dès leur arrivée en Israël, les séfarades ont été relégués à la périphérie du territoire israélien[132], loin des villes et de leurs banlieues : ce fut le cas dans les années 1950, où ils formaient plus de 80 % de la population descamps de transit en Israël (ma'abarot), puis quand ils furent disséminés, dès 1955, dans lesvilles de développement, parfois situées dans deszones frontalières exposées aux infiltrations et attaques armées des Palestiniens[133]. Ils ont séjourné là plus longtemps que les immigrants européens avant de se rapprocher du centre[134]. Dans les années 1980 encore, les différences de traitement subsistent :« Tandis que lesmisrahim de deuxième génération croupissent dans des logements vétustes des quartiers pauvres, l'État concède aux nouveaux arrivants russes des appartements confortables dans les quartiers centraux[135]. »Ella Shohat, dans sa critique dumouvement sioniste, parle d'une« oppression structurelle » desjuifs orientaux en Israël[136].

Dans les années 1970 des militants séfarades créent un groupe nommé lesPanthères noires israéliennes, fer de lance des revendications orientales. Le signal d'alarme n'a été que partiellement entendu : si politiquement les séfarades-orientaux sont aujourd'hui mieux représentés qu'auparavant, leur situation sociale reste à améliorer et leur présence dans les instances du pouvoir n'est toujours pas proportionnelle à leur poids démographique dans la population juive (en 2011)[137].

Adyguéens en tenue traditionnelle àKfar Kama (Basse Galilée), dont la population est majoritairement circassienne, 2011.
L'Âge d'or desJuifs espagnols, sculpture à laKnesset.

Cette relégation géographique diminue les chances d'insertion des juifs séfarades sur le marché de l'emploi, et les possibilités pour leurs enfants de recevoir une formation scolaire de qualité[138].« Ils connaissent une déqualification professionnelle, sont faiblement rémunérés et socialement dévalorisés[132] », analyseAlain Dieckhoff. Si selon le discours dominant (ashkénaze), les « différences culturelles » expliquent l'échec scolaire d'une proportion importante d'élèvesséfarades, dessociologues comme Shlomo Swirski ont montré que le système éducatif israélien serait fondé sur une ségrégation ethnique qui favorise la réussite desashkénazes et exclut lesséfarades des filières prestigieuses (dansEducation in Israel : Schooling for Inequality,1990)[139].

Entre 1975 et 1995, « en termes derevenus, l'écart entreashkénazes etséfarades s'est creusé, non réduit »[132].

Droit du mariage et judaïté

Article détaillé :Mariage en Israël.

En Israël, l'autorité exclusive concernant le mariage et le divorce est confiée aux quatre communautés ethno-religieuses à savoir les juifs, les musulmans, les chrétiens et les Druzes[140].

Le rabbinat orthodoxe a le monopole du mariage des Juifs et refuse de marier religieusement une personne non-juive ou qu'il ne considère pas comme juive. Les mariages passés à l'étranger sont acceptés par l'État mais cette situation contraint les intéressés à se marier à l'étranger ou à vivre enconcubinage. Lepartenariat enregistré est possible depuis 2010.

Administration

Administration territoriale

Article détaillé :District (Israël).
Voir l’image vierge
Carte des districts d'Israël.

Israël est divisé en sixdistricts[71] (en hébreu :mehozמחוז, au pluriel :mehozotמחוזות) et un territoire occupé,la Judée-Samarie. Ces sixdistricts sont divisés en15 sous-districts, eux-mêmes divisés en villes, conseils locaux et conseils régionaux.

Au 31 décembre 2019, la population israélienne de 9,1 millions d'habitants se répartit ainsi[141]:

No DistrictCapitalePlus grande villeSous-districtPopulation
1NordNof HaGalilNazarethKinneret,Safed,Acre,Golan,Jezréel1 469 400[Note 6]
2HaïfaHaïfaHaïfa,Hadera1 053 400
3Tel AvivTel Aviv-Jaffa1 452 400
4CentreRamlaRishon LeZionSharon,Petah Tikva,Ramla,Rehovot2 233 000
5JérusalemJérusalem1 159 900[Note 7]
6SudBeer-ShevaAshdodAshkelon,Beer-Sheva1 330 600
AJudée et SamarieArielModiin Illit441 600[Note 8]

Agglomérations

Le taux d'urbanisation est particulièrement élevé et se situe au-dessus de 92 %[142]. Lapopulation israélienne se retrouve principalement sur lelittoral méditerranéen autour de deux grandes villesTel-Aviv etHaïfa, ainsi qu'àJérusalem.

Liste des principales agglomérations israéliennes au[143] :

VillePopulation
dans les limites
de la commune
Densité
par km2
Aire
métropolitaine
Illustration
populationrang
Tel-Aviv-Jaffa,District de Tel Aviv432 9008 3543 785 0001
Jérusalem,District de Jérusalem865 7006 9161 223 8002
Haïfa,District de Haïfa278 9004 045913 7003
Beer-Sheva,District Sud203 6001 733369 2004

Politique

Politique intérieure

Article détaillé :Politique en Israël.
LaKnesset est le Parlement israélien. Elle est située àJérusalem.

Israël est unerépublique parlementairemultipartite qui adopte lesuffrage universel.The Economist Group classe le pays au 31e rang mondial sur 167 avec unindice de démocratie s'élevant à 7,80 sur 10 selon son rapport de 2024, se déployant ainsi :Processus électoral etpluralisme 9,58 / 10 ; fonctionnement du gouvernement 7,50 / 10 ; participation politique 9,44 / 10 ;culture politique 6,88 / 10 ;libertés civiles 5,60 / 10[144],[145].

Laloi sur l’État-nation du peuple juif, instaurée en 2018, fait d’Israël uneethnocratie selon certains chercheurs. En donnant la priorité à la judéité, ce texte inscrit dans leslois fondamentales (équivalents d'une Constitution) une forme desuprémacisme juif. Ainsi, selon le sociologueSammy Smooha, « en proclamant qu’il est à la fois une démocratie et un État juif, Israël admet qu’il est unedémocratie ethnique »[146], ce qui est aussi l’avis d’Alain Dieckhoff depuis 1999[147]. L’État israélien est décrit par l’ONG israélienneB'Tselem etHuman Rights Watch comme un régime d'apartheid au profit de la population juive, non seulement dans lesTerritoires palestiniens occupés, mais aussi en Israël[146]. En 2024, laCour internationale de justice établit que l’État israélien a instauré un régime d'apartheid[148].

Si pendant longtemps, Israël a été classé parmi lesdémocraties libérales, le régime est considéré comme une démocratie électorale, mais non plus libérale, par leV-Dem Institute (en) depuis 2023[149],[150]. Les élections y sont considérées comme libres et justes comme dans toute démocratie électorale ; en revanche, unedémocratie libérale remplit des critères supplémentaires comme la capacité des pouvoirs judiciaire et législatif de contraindre le pouvoir exécutif (c'est-à-dire laséparation des pouvoirs), ainsi que le respect deslibertés civiques et de l'égalité devant la loi[149],[150]. Parmi les éléments qui ont contribué à la dégradation du caractère démocratique de la politique israélienne selon l'Institut V-Dem figurent l'adoption par leparlement israélien en mars 2023 d'une mesure « permettant d'annuler à la majorité simple des décisions de laCour Suprême », instance centrale du pouvoir judiciaire, ainsi que l'abrogation de la «clause de raisonnabilité» qui permettait à la Cour suprême de donner un avis sur les décisions («raisonnables» ou « déraisonnables ») du gouvernement[150] ou du parlement[149]. La pratique de latorture, « dans un contexte d'invasion militaire de Gaza au bilan humain effroyable », est un autre facteur de ce déclassement[149],[150].

Leparlement, appelé laKnesset, estmonocaméral. Il compte120 membres siégeant à Jérusalem et renouvelés tous les4 ans.

Lechef de l’État est leprésident d’Israël, qui n'a essentiellement qu’une fonction honorifique. Il désigne lePremier ministre dans le parti ou la coalition majoritaire à la Knesset afin que celui-ci composeson gouvernement (en).

Israël n’a pas deconstitution unifiée, puisque celle-ci est (actuellement) constituée de14 lois fondamentales adoptées par la Knesset à l'issue d'une procédure spéciale. LaCour suprême est la plus haute instance judiciaire israélienne. Les jugements sont rendus par desjuges professionnelslaïcs. Des tribunaux religieux propres à chaque confession gèrent les questions matrimoniales.

Israël n’est pas membre de laCour pénale internationale : leStatut de Rome, qui crée cette institution, a été signé par le gouvernement israélien le, mais n’a pas été ratifié par la Knesset.

Politique étrangère

Reconnaissance internationale

Pays ne reconnaissant pas l'État d'Israël (en rose les pays qui sont revenus sur leurs reconnaissances).

À ce jour[Quand ?], la majeure partie des pays du monde, à l’exception de la plupart de ceux dumonde arabo-musulman, ont reconnu Israël en tant qu’État. Cette reconnaissance se produisit dans les jours suivant ladéclaration d’indépendance du pays, le, et lorsqu'Israël fut admis à l’ONU.

Tous les États du monde arabo-musulman votèrent contre leplan de partage de 1947. Depuis, seules l’Égypte (en 1982), l’Autorité palestinienne (en 1993)[151],[152], laJordanie (en 1994)[153] et laMauritanie (en 1999)[154] ont reconnu l’État d’Israël. Certains États arabes entretiennent néanmoins des relations diplomatiques non officielles.

LaSyrie, l’Iran depuis larévolution et des groupes politiques comme leHamas ou leHezbollah ne reconnaissent ni l’existence ni lalégitimité d’Israël.

Le, lesÉmirats arabes unis etBahreïn signent avec Israël lesaccords d'Abraham établissant officiellement desrelations diplomatiques entre Israël et ces deux pays arabes[155].

Relations diplomatiques

Articles connexes :Relations entre l'Égypte et Israël,Traité de paix israélo-jordanien,Relations entre Israël et le Liban,Relations entre Israël et la Syrie etRelations entre l'Iran et Israël.
Ben Gourion et de Gaulle,Palais de l'Élysée, 1960.

Exemple de relations diplomatiques :

Parmi les États voisins, Israël n'entretient pas de relations diplomatiques avec leLiban et la Syrie mais entretient des relations diplomatiquesavec l'Égypte depuis 1978 etavec la Jordanie depuis 1994. Des relations avec de nombreux États arabes (dont l'Arabie saoudite) existent sans être officielles.

Israël entretenait également des bonnesrelations diplomatiques avec l’Iran, avant larévolution islamique de 1979.

En janvier 2019, ce sont160 pays qui entretiennent des relations diplomatiques officielles avec l'État hébreu[156],[157]. En 2020, lesaccords d'Abraham permettent l'établissement de relations diplomatiques entre Israël et lesÉmirats arabes unis puis entre Israël etBahreïn. En octobre 2020, le président américainDonald Trump annonce la normalisation des relations diplomatiques entre le Soudan et Israël[158] puis en décembre 2020 entre le Maroc et Israël[159]. En février 2021, leKosovo normalise ses relations avec l'État juif[160].

Capitale d’Israël

Article détaillé : Statut de Jérusalem.
Le Kotel ouMur des Lamentations, symbole du judaïsme à Jérusalem.

La désignation deJérusalem commecapitale de l'État d'Israël, siège de ses pouvoirs, par laloi de Jérusalem de 1980, est contestée par la plupart des membres de lacommunauté internationale, à l'exception desÉtats-Unis[161], duGuatemala, duKosovo, de laPapouasie Nouvelle-Guinée et de laMicronésie[162]. Cette position date des débuts de l’histoire d’Israël quand, en 1949, Israël décide que sa capitale est la partieouest de Jérusalem[163] et y installe le gouvernement et laKnesset.

Lacommunauté internationale n’accepte pas cet état de fait qui ne tient pas compte des recommandations de l’ONU et les ambassades sont en conséquence àTel-Aviv-Jaffa voire dans d’autres villes (jusqu’en 1973, il y avait toutefois à Jérusalem quelques ambassades africaines et jusqu’en 1980 y siégeaient aussi13 ambassades de pays de l’Amérique latine et desPays-Bas). La proclamation de Jérusalem réunifiée comme capitale, à la suite de laguerre des Six Jours (1967), n’est pas plus acceptée car l’annexion résultant de la victoire israélienne sur ses ennemis n’est pas reconnue par la communauté internationale ; elle considère ainsiJérusalem-Est comme « occupée ».

En 1980, Jérusalem est proclamée « capitale éternelle » d'Israël par laKnesset[164]. La désignation de Jérusalem ou de Tel Aviv comme capitale fait donc l’objet de controverses politiques et médiatiques[165].

Le 6 décembre 2017, le président américainDonald Trump annonce la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël et son intention d'y déplacer l'ambassade américaine[166]. Les États-Unis inaugurent officiellementleur ambassade à Jérusalem le 14 mai 2018[167], suivis par le Guatemala le[168] et le Paraguay le[169]. Mais le nouveau président du Paraguay revient sur ce transfert le[170]. Le, leKosovo devient le premier pays musulman à ouvrir son ambassade à Jérusalem[171]. Le Honduras, à son tour, transfère son ambassade en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem le[172], devenant ainsi le quatrième pays ayant son ambassade à Jérusalem. En décembre 2024, le président paraguayenSantiago Peña ouvre à nouveau l'ambassade de son pays à Jérusalem[173].

Position des institutions internationales

Les principaux organismes internationaux (notamment l’ONU[174]) ne reconnaissent aucune capitale pour Israël. Larésolution 478 du Conseil de sécurité des Nations unies déclare« nulle et non avenue » la loi fondamentale adoptée par l’État israélien définissant Jérusalem capitale éternelle et indivisible[175].

Position des différents États et organismes nationaux

Lesiège du ministère des Affaires étrangères israélien àJérusalem.
Plaque commémorant la transformation de l'ancien Consulat général en bâtiment de l'ambassade des États-Unis à Jérusalem, 18 rue Gershon Agron

Si, pour lepolitologueBruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, le termereconnaissance« n'a pas de signification juridique [car] les États sont souverains dans le choix de leur capitale »[176], les documents ou déclarations officiels de quelques pays précisent leur position quant à la capitale d'Israël :

  • Drapeau de l'AllemagneAllemagne : l’Allemagne constate qu’Israël considère Jérusalem comme sa capitale mais constate également une non-reconnaissance de ce fait par la communauté internationale[177].
  • Drapeau de l'AustralieAustralie : l'Australie reconnaît Jérusalem-Ouest comme capitale d'Israël sans donner de date de transfert de l'ambassade[178].
  • Drapeau du BrésilBrésil : à peine élu comme président,Jair Bolsonaro a affirmé avoir l’intention de« transférer l’ambassade du Brésil de Tel-Aviv à Jérusalem »[179],[180].
  • Drapeau du CanadaCanada : Le Canada estime que le statut définitif de la ville doit faire l’objet de négociations entre les Israéliens et les Palestiniens. Pour l’instant, il maintient son ambassade à Tel Aviv[181].
  • Drapeau de la République populaire de ChineChine :« il est difficile de résoudre la question »[182].
  • Drapeau du DanemarkDanemark : pas de capitale définie[183].
  • Drapeau de l'EspagneEspagne : pas de capitale définie[184].
  • Drapeau des États-UnisÉtats-Unis : en 1995, lesÉtats-Unis ont reconnuJérusalem comme capitale d'Israël[185]. Cependant le déplacement de l'ambassade desÉtats-Unis a été repoussé de six mois en six mois jusqu'au, quand le présidentDonald Trump a cessé de signer la dérogation (waiver) et donné instruction pour le déplacement de l'ambassade[186]. Le transfert est effectif le[187]. La veille, le ministère des Affaires étrangères israélien organise une réception pour la délégation américaine à laquelle sont représentés une vingtaine de pays dont des pays de l'Union européenne, l'Autriche, la Roumanie, la Hongrie et la République tchèque[187].
  • Drapeau des FidjiFidji : les Fidji sous le Premier ministreSitiveni Rabuka considèrent Jérusalem comme la capitale d'Israël, et comptent y établir leur ambassade en 2024 si la situation sécuritaire le permet[188].
  • Drapeau de la FranceFrance : leministère des Affaires étrangères note que« l’État d’Israël a fixé sa capitale à Jérusalem en dépit de l’absence d’accord international sur le statut de cette ville »[189] et considère Jérusalem comme un « corpus separatum »[189]. De ce fait, l’ambassade de France en Israël est installée àTel Aviv-Jaffa. Le 6 décembre 2017, le présidentEmmanuel Macron précise que« la France soutient la solution à deux États, Israël et la Palestine, vivant en paix et en sécurité, avec Jérusalem comme capitale des deux États »[190]. Le 24 juillet 2025, le présidentEmmanuel Macron a annoncé que laFrance reconnaîtra officiellement l’État de Palestine lors de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre 2025, devenant ainsi la premièregrande puissanceoccidentale à franchir ce pas[191].
  • Drapeau du GuatemalaGuatemala etDrapeau du ParaguayParaguay : ces deux pays ont transféré leur ambassade à Jérusalem après le transfert de l'ambassade américaine en mai 2018[187]. Toutefois, le 5 septembre 2018, le nouveau président du Paraguay annonce revenir sur ce transfert[170]. Le Paraguay transfère à nouveau son ambassade à Jérusalem le 12 décembre 2024[173].
  • Drapeau de l'IndeInde : la position indienne précise :« Jérusalem, proclamée comme capitale indivisible d’Israël mais cela n’a pas reçu une acceptation internationale »[192].
  • Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-GuinéePapouasie-Nouvelle-Guinée : la Papouasie-Nouvelle-Guinée considère Jérusalem comme la capitale d'Israël et y a établi son ambassade en 2023[193].
  • Drapeau de la TchéquieRépublique tchèque : la République tchèque reconnaît Jérusalem-Ouest comme la capitale d'Israël. Le ministre des Affaires étrangères de la République tchèque a cependant déclaré que le gouvernement tchèque ne déplacera son ambassade de Tel Aviv à Jérusalem que sur la base des résultats des négociations avec les partenaires clés dans la région et dans le monde[194],[195].
  • Drapeau du Royaume-UniRoyaume-Uni : la position britannique précise :« Israël soutient que sa capitale estJérusalem, une revendication non reconnue par lacommunauté internationale »[196].
  • Drapeau de la RussieRussie : la Russie considère Jérusalem-Ouest comme la capitale d'Israël et Jérusalem-est comme celle du futur État palestinien[197]. Toutefois, l'ambassade de Russie se situe à Tel-Aviv.
  • Drapeau du VanuatuVanuatu : le Vanuatu reconnaîtJérusalem comme capitale d'Israël[198].
  • Drapeau de la SuisseSuisse : la position suisse précise :« en l’absence d’un accord international sur le statut de Jérusalem, la Suisse, comme le reste de la communauté internationale, a son ambassade à Tel-Aviv. » De plus, elle cite également Jérusalem-Est comme future capitale d'un État palestinien[199].
  • OLP[200] : l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) affirme qu’Israël n’a aucun droit sur Jérusalem (« The Israeli claim to sovereignty over Jerusalem has no substance. ») dont elle demande qu’elle devienne la capitale de la Palestine.
  • Drapeau de l’Union européenne Union européenne : le, l’Union européenne appelle Israël à partager Jérusalem comme capitale conjointe de deux États hébreu et palestinien. Les Vingt-Sept assurent qu’ils« ne reconnaîtront aucun changement autre que négocié » au statut d’avant 1967[201].

Économie

Articles détaillés :Économie d’Israël etAgriculture en Israël.
L’agglomération de Tel Aviv (plus de3 millions d’habitants) est le centre économique du pays et le cœur de la « Silicon Wadi ».

Ce pays se distingue par sa vie culturelle riche, son économie avancée industriellement et technologiquement, et son niveau de développement qui le situe au22e rang mondial selon l’indice de développement humain de l’ONU (valeur 2021[5]), soit au premier rang des pays duMoyen-Orient et au cinquième rang enAsie. En 2022, le pays est classé en16e position pour l'indice mondial de l'innovation[202].

Selon les chiffres duFonds monétaire international datant d'avril 2022, la valeur du produit intérieur brut (PIB) israélien s’élevait en 2022 à 527,18 milliards de dollars ce qui classe Israël au28e rang mondial. LePIB/habitant en nominal s'élève à 55,365 dollars classant Israël au14e rang mondial. Enparité de pouvoir d'achat, lePIB/habitant s'élève quant à lui à 52 173 dollars, et positionne Israël au28e rang mondial[203].

L’économie israélienne est un systèmecapitaliste moderne d’un pays jeune et se caractérise par un secteur public relativement important et un secteur deshautes technologies en croissance rapide[204]. Les ressources naturelles limitées du pays et le haut niveau d’éducation des Israéliens ont joué en faveur du développement destechniques de pointe. Les entreprises israéliennes, principalement dans ce domaine, sont très appréciées sur les marchés financiers mondiaux. Israël est le troisième pays en nombre de sociétés cotées auNASDAQ (98 entreprises cotées) après les États-Unis et la Chine (116 entreprises cotées) et reçoit de gros investissements étrangers[205]. Le pays possède le plus grand nombre destart-ups au monde et ses dépenses enRecherche et Développement sont considérables. Cependant, malgré le bon développement économique du pays, 11 % de la population vit des rations distribuées par des organisations non-gouvernementales, d’après les réseaux intégrés d’information régionale (IRIN) de l’ONU[206].

Lestours Azrieli au centre de Tel Aviv.

Les contributions israéliennes à lascience sont significatives[207]. Desprix Nobel en science et en économie ont été décernés à quatre Israéliens depuis2002. Le nombre de publications scientifiques par habitant (109 publications par 10 000 personnes)[208] et de brevets déposés par habitant[209] figure parmi les plus élevés au monde.

Israël arrive en tête au classement mondial en matière de dépenses annuelles pour la recherche et le développement avec un taux de 4,7 % de sonPIB[210]. Les financements de cette recherche proviennent principalement du privé contrairement aux autres pays développés.

Dans le secteur de l'agriculture, les ressources limitées en terre et en eau d’Israël empêchent le pays d'atteindre l’autosuffisance agricole[211],[212]. Le pays exporte toutefois une partie de ses productions agricole et horticole[212] ainsi que des technologies avancées en matière d'agroalimentaire[213],[214],[215].

En 2010, Israël a officiellement rejoint l’OCDE au vu des progrès économiques et réformes réalisés[216].

Israël dispose d’importantes ressources enhydrocarbures au large de ses côtes, aussi bien pétrole que gaz naturel. Ses réserves sont estimées à 950 milliards de m3 au 30 mars 2013 ce qui classe Israël au26e rang mondial[217], dont la découverte date de 2009 et l’exploitation a commencé le 30 mars 2013[218],[219]. Ces ressources sont de nature à transformer Israël en exportateur de gaz, ce qui aura probablement des conséquences très importantes sur son économie[220]. D’ores et déjà, Jérusalem entend mettre en place un fonds souverain à l'exemple duQatar, duKoweït ou de laNorvège, alimenté par les 100 à 140 milliards de dollars que compte engranger l'État hébreu d'ici 2040[221].

La pauvreté en Israël a augmenté de 1 % en 2018 et touche alors 20,4 % de la population selon une agence gouvernementale. Les enfants sont particulièrement touchés puisque 29,1 % d'entre eux vivent dans la pauvreté. Selon les chiffres de l'OCDE, le taux de pauvreté en Israël est le quatrième plus élevé parmi les pays membres de l'organisation derrière celui desÉtats-Unis, de laTurquie et de laCorée du Sud[222].

Tourisme

Articles détaillés :Tourisme en Israël,Tourisme religieux etPèlerinage de Jérusalem.

Au fil des millénaires, laTerre Sainte est l'une des terres les plus visitées au monde, particulièrement avec lepèlerinage à Jérusalem[223]. Si ce pèlerinage s'accélère auXIXe siècle, letourisme de masse ne débute qu'auXXe siècle, après laDéclaration d'indépendance d'Israël (1948)[223].

De nos jours, letourisme en Israël est unsecteur économique majeur et une source importante durevenu national. Le pays offre pléthore desites historiques et religieux, destations balnéaires, desites naturels, de tourismearchéologique, de tourismepatrimonial, de tourisme d'aventure et d'écotourisme. En outre, Israël possède le plus grand nombre demusées par habitant au monde, avec plus de 200 sur son étroit territoire[224],[225]. Le tourisme enCisjordanie et sur leplateau du Golan avec notammentHébron,Bethléhem ouQumrân est étroitement lié autourisme de masse en Israël.

En 2017, le plus grand pourcentage de touristes vient des États-Unis, suivis de la Russie, de la France, de l'Allemagne, du Royaume-Uni, de la Chine, de l'Italie, de la Pologne et du Canada[226]. En 2019, Israël enregistre un record de 4,55 millions d'arrivées de touristes. Ce secteur contribue à hauteur de 20 milliards deNIS à l'économie nationale, en 2017[227],[228].

Les villes les plus visitées en Israël sont notamment Jérusalem,Tel Aviv,Safed,Acre,Haïfa,Tibériade,Nazareth... et pour les sites,Massada,Césarée,Beït Shean, laroute de l'encens dans le désert du Négev...

Culture

Article détaillé :Culture israélienne.

Avec plus de 200musées, Israël est le pays qui en compte la plus grande densité au monde[225].

Bâtiment dans le styleBauhaus, dans la « ville blanche de Tel Aviv ».

Architecture

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Littérature

Article détaillé :Littérature israélienne.

Elle est principalement écrite enhébreu moderne, langue inspirée de l'hébreu liturgique ancien, devenu unelangue vivante depuis la fin duXIXe siècle, promue par son principal et premier rénovateur,Éliézer Ben-Yehoudah. Son fils Ben-Zion devient le premierlocuteurnatif de l'hébreu contemporain.

L'écrivainAmos Oz.

Depuis le milieu duXIXe siècle, la langue hébraïque a de plus en plus été utilisée aussi bien pour parler que pour écrire de la prose, de la poésie ou des pièces de théâtre.

Samuel Joseph Agnon est le premier écrivain israélienprix Nobel de littérature.

L'écrivain israélien vivant le plus célèbre est actuellementDavid Grossman.

Amos Oz fut de son vivant l'un des plus lus dans le monde.

A-B Yehoshua,Aharon Appelfeld etMeir Shalev comptent également parmi les meilleurs écrivains israéliens à l'étranger et traduits notamment enfrançais.

Musique

Article détaillé :Musique israélienne.

La musique israélienne est à l'image de l'histoire du peuplement en Israël : à un fondliturgique d'origine sémitique ancien s'est greffée une influence de lamusique arabe environnante, mais aussi desmusiques traditionnelles venant de toutes parts du monde où ladiaspora juive s'était disséminée, notamment en Europe de l'Est. Ainsi, à lamusique juive s'est rajoutée lamusique hébraïque (composée de la musiqueséfaradejudéo-arabe et de lamusique arabo-andalouse ainsi que de la musiqueashkénaze ouklezmer).

Arts visuels

Article détaillé :Art israélien.

Bien que le rôle d'Israël sur la scène artistique mondiale reste relativement limité ; Israël possède plusieurs traditions et mouvements artistiques uniques. Dans l'art juif particulièrementmystique inspiré de laKabbale,Talmud et duZohar. Un autre mouvement artistique important en Israël étaitl’École de Paris. L'art israélien a été fortement influencé par l'art français depuis qu'Alexandre Frenel a apporté avec lui de Paris l'influence de l'art moderne dans les années 1920[229],[230]. Les artistes juifs de l'école de Paris commeSoutine,Frenel,Chagall,Kikoïne ont eu une influence marquée sur l'art israélien[231]. L'art israélien a traité de multiples sujets allant de l'aura mystique deSafed et deJérusalem aux cafés bohèmes deTel Aviv en passant par laShoah et la guerre[232].

Aujourd’hui, l’art israélien s’est plongé dans l’art optique, l’art de l’IA, l’art numérique, les sculptures de sel et bien plus encore.

Peinture de Joseph Zaritsky, Le peintre et le modèle, aumusée d'Israël

Cinéma

Article détaillé :Cinéma israélien.

La plupart desproductions israéliennes sont tournées enhébreu et intègre des comédiens de toute origine. Les producteurs et cinéastes israéliens sont parmi les plus récompensés de la région du Proche et Moyen-Orient.

Télévision

Après lui avoir accordé le Grand prix de la9e édition en 2018 pour la sérieOn the spectrum, en mars 2019, le jury de la dixième édition dufestival international Séries Mania tenu àLille, attribue le Prix spécial du jury pourJust for today, série israélienne créée parNir Bergman etRai Nehari, et réalisée par Nir Bergman, pour couronner l’originalité et la qualité de cette fiction. La sélection pour la compétition officielle comptait dix séries venues du Royaume-Uni, de France (Arte), d’Australie, des États-Unis, d'Israël, de la Norvège et de la Russie[233].

Médias

Article détaillé :Liste des journaux en Israël.

Dans le classement deReporters sans frontières de 2025, Israël pointe à la 112e place sur180 pays[234].

Les hommes politiques ont une influence importante sur les nominations dans les organismes de réglementation de radiodiffusion. Une censure militaire se pratique en Israël pour diverses questions liées à la sécurité. Enfin, dans la presse arabe, desgangs restreignent la couverture des activités criminelles et au sein de la presse ultra-orthodoxe, les femmes sont presque complètement exclues[235].

Les organes de presse israéliens sont contraints de soumettre au censeur militaire pour examen tout article en rapport avec les « questions de sécurité ». En 2024, 1 635 articles ont été totalement interdits à la publication et 6 265 l'ont été partiellement, soit 21 reportages censurés chaque jour en moyenne[236].

La censure s'exerce également dans le cinéma et les milieux artistiques. Le gouvernement tend à censurer ce qui a trait aux crimes commis par l’État au moment de sa création, à l'occupation de la Cisjordanie et, plus largement, au peuple palestinien[237].

Gastronomie

Article détaillé :Cuisine israélienne.
Lehoumous est l'un des mets les plus consommés en Israël.

Lacuisine israélienne s'inspire des influences régionales de lacuisine levantine et de lacuisine juive traditionnelle apportée en Israël par lesJuifs de la diaspora.

Kubbeh Matfuniyah, spécialité irakienne dans un restaurant du marché de Jérusalem.

La cuisine israélienne a adopté, et continue d'adopter, des éléments de différents genres de cuisine juive, en particulier des styles de cuisinesmizrahi,séfarade etashkénaze. Les spécialités israéliennes locales intègrent des plats et ingrédients que l'on retrouve typiquement dans la plupart des pays dupourtour méditerranéen et des pays duMoyen-Orient :falafel,houmous,chakchouka,salade cuite,couscous,zaatar, etc. Il existe de nombreux plats traditionnels préparés lors des différentesfêtes juives ou bien le jour duShabbat dans diverses communautés. À noter également, la spécificité de la cuisinecasher ainsi que l'influence exercée par les autres plats gastronomiques mondiaux.

Lacuisine palestinienne des Arabes israéliens est elle aussi semblable aux autres cuisines duLevant, notamment les cuisineslibanaise,syrienne etjordanienne. Elle s'enrichit notablement de mets en abondance durant lesfêtes musulmanes. Dans les grandes villes d'Israël, des restaurants offrent une cuisine palestinienne à leurs clients.

Après l'Inde, Israël est le pays où il y a, en pourcentage, le plus devégétariens – 12 % –, levéganisme étant en passe d'être normalisé dans les habitudes gastronomiques israéliennes[238].

Forces armées

Article détaillé :Tsahal.
Merkava Mark 4tank.
F-16I Sufa de laForce aérienne et spatiale israélienne, en patrouille.
Classe Sa'arV,Marine israélienne.

L’armée israélienne, connue sous son acronyme hébreuTsahal (pourTsva Hagannah LeIsrael, Force de défense d’Israël), s’est constituée en, en intégrant plusieurs groupes armés sionistes (Irgoun,Haganah...) ; le principal était laHaganah.

Elle comprend aujourd’hui tous les corps d’armée dont l’armée de terre, l’armée de l’air,la marine et les services secrets (Mossad etShabak). L’armement d’Israël est hautement sophistiqué et développé en grande partie en Israël par des sociétés privées commeElbit Systems ouIsraeli Military Industries (IMI) ou bien publics commeIsrael Aerospace Industries. La série de charsMerkava, dont la dernière en date est le Merkava MK-4, a été développée et produite en Israël. La plupart des transports blindés sont également développés en Israël (Namer) ou bien importés des États-Unis notamment[239].

L'armée de l’air possède environ750 avions de chasse dont la plupart sont desF-15 etF-16 ainsi que le nouveau chasseurF-35 depuis fin 2016[240]. L’armée de l'air israélienne est également l'un des précurseurs dans le domaine desUAV. Leur utilisation, dans des domaines variés, s'est largement accélérée ces dernières années et les drones israéliens, dont les plus connus sont leHermes 450 ou le 900, le Héron TP, leSkylark II, l'Eitan, sont désormais utilisés dans le monde entier, y compris en France ou aux États-Unis. D'autres drones terrestres et maritimes sont utilisés et en cours de développement[241]. L'armée de l'air possède également desmissiles anti-missiles de diverses portées comme l'Arrow II et III, leDôme de fer et leMagic Wand.

Tsahal développe également un centre decyberdéfense visant à le protéger d'attaques extérieures contre son réseau informatique[242]. Bien que cette information ne soit pas complètement avérée, les États-Unis et Israël auraient développé et lancé conjointement une attaque contre les centrifugeuses iraniennes via le virusStuxnet en 2007 et découvert en 2010[243].

En 2011-2012, Israël se situait au17e rang quant aux dépenses militaires, ce qui correspond à un budget estimé à environ15 milliards de dollars selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm devant l'Espagne et juste derrière lesÉmirats arabes unis et laTurquie. Le budget de l’armée israélienne se situait ainsi au4e rang dans la région du Proche-Orient (derrière l’Arabie saoudite, la Turquie et les Émirats arabes unis). Lesdépenses militaires rapportées auPIB représentaient 6,5 % loin devant lesÉtats-Unis (4,7 %) ou laFrance (2,3 %).

En 2008, Israël s'est classé4e exportateur d’armes au monde derrière les États-Unis, la Chine et la France. Israël s'est spécialisé dans les équipements militaires de haute technologie, principalement lessystèmes électroniques,satellites, radars etdrones dont ses industries se sont fait une spécialité. Fin 2008, les exportations ont atteint6,3 milliards de dollars, en constante progression[244]. Les relations entre l’OTAN et l’armée israélienne sont étroites. Ces relations se matérialisent principalement en matière d'exercices militaires et de manœuvres conjointes afin d'adopter à terme les standards de l’OTAN et tester son intégration.

Israël n’a pas signé letraité sur la non-prolifération des armes nucléaires. La position officielle israélienne a toujours été de ne pas confirmer ni infirmer les spéculations relatives à sa possession de l’arme atomique. Toutefois, selon certains experts, l'arsenal nucléaire israélien serait composé de 80-400 ogives pouvant être lancées à travers différentes plateformes de combat comme lesmissiles ICBM de typeJericho, les sous-marins de laClasse Dolphin et certains avions spécialement adaptés. Cependant, le lundi, lors d’une interview de la chaîne de télévision allemandeN24 à propos des ambitions nucléaires iraniennes,Ehud Olmert déclarait :« Pourriez-vous dire que c’est la même chose que pour l’Amérique, la France, Israël et la Russie »[245],[Note 9].

Service militaire

Le bataillon d'éliteHerev (Épée) comprenant des soldatsdruzes,juifs etchrétiens (occidentaux uniquement),2012.

La plupart des Israéliens sontappelés à l’âge de18 ans pour servir dans l’armée (3 ans pour les hommes,2 ans pour les femmes).

Arabes israéliens

La grande majorité desArabes israéliens (musulmans et chrétiens) sont exemptés pour éviter de possiblesconflits d’intérêts. Seuls lesDruzes ont la possibilité de participer au service militaire[95].

Juifs ultra-orthodoxes

LesJuifs ultra-orthodoxes, lesharedim, bénéficiaient d'une exemption depuis la création de l'État sous forme d’un sursis militaire renouvelable tous les six mois, s’ils prouvaient qu’ils étudient laTorah à plein temps, avec la double contrainte de ne pas pouvoir sortir du pays plus d’une fois par an pour une durée de30 jours, et d'avoir un emploi ne serait-ce qu’à temps partiel[246]. Cestatu quo religieux, concédé parDavid Ben Gourion alors que lesharedim étaient moins nombreux, a tenu jusqu’aux années 1980 mais a été remis en cause en 2013 en raison de leur nombre croissant et de l'injustice ressentie face à une mesure d'exception en démocratie. La loi du l'abroge[247], ce qui provoque alors un tollé dans cettecommunauté et desmanifestations parfois violentes[248], mais unamendement repousse la date de mise en œuvre de cette loi à 2023[249]. D'autre part, laCour suprême donne jusqu'au 15 janvier 2019 au gouvernement pour adopter une législation régulant leur service militaire[250].

Symbole du partenariat druzo-israélien sur fond des couleurs du drapeau druze sur une voiture en Israël (2024)

Autres communautés

LesDruzes et lesCircassiens - populationsmusulmanes - sont appelés dans laconscription comme la majorité desJuifs israéliens[251],[252]. Bien que le service ne soit pas obligatoire pour lesArabes israéliens, de nombreuxBédouins[252] etchrétiens arabes israéliens[253] et certainsmusulmans[254], font le choix de servir en tant que volontaires dans l’armée régulière ou dans leservice civil.

Sport

Articles détaillés :Football en Israël etSaison 2022 de l'équipe cycliste Israel-Premier Tech.

Les deux sports les plus populaires sont lefootball et lebasket-ball[255]. Leclub omnisports duMaccabi Tel-Aviv est le plus titré en Israël.

Dans les années 1960 et 1970, Israël est boycotté sportivement par les pays musulmans, rendant complexe la participation aux compétitions asiatiques. Israël est ainsi jusqu'au années 1990 progressivement affiliés aux fédérations internationales européennes.

Lemarathon de Jérusalem a été créé en 2011 malgré quelques protestations[256].

LeTour d'Italie 2018 a commencé à Jérusalem le 4 mai, avec un contre-la-montre individuel de 9,7 kilomètres, suivi de deux étapes supplémentaires en Israël. C'est le premiergrand tour decyclisme à se dérouler hors d'Europe[257].

Le prix du « Bouclier d'Honneur » récompense les équipes de football œuvrant pour le développement de projets communautaires et sociaux, luttant contre leracisme et promouvant la coopération entre lesclubs.

Notes et références

Notes

  1. La date de la Fête nationale israélienne est fixée suivant lecalendrier hébraïque au 5Iyar et change donc chaque année selon lecalendrier grégorien.
  2. En français, le nom « Israël » s’utilise sans article défini (« le ») et s'accorde au masculin. La prononciation/iz.ʁa.ɛl/ avec/z/ est due à une sonorisation du/s/ par assimilation. Elle n'est pas standard.
  3. Dans la lutte contre la désertification, la majorité des arbres plantés, des parcs et forêts aménagés, des bassins de rétention d'eau et réservoirs construits (permettant de satisfaire 70 % des besoins de l'agriculture nationale) sont le résultat de l'action duKeren Kayemet LeIsrael (KKL)[1].
  4. Certains sites sont à la fois « parc national » et « réserve naturelle ».
  5. LesDruzes israéliens, par exemple, effectuent leurservice militaire israélien.
  6. LeDistrict nord inclut leplateau du Golan qui fait partie du territoire israéliende jure depuis 1981.
  7. inclutJérusalem Est.
  8. Un grand nombre d’Israéliens (environ 441 600) habitent enCisjordanie appelée en IsraëlJudée et Samarie
  9. Auparavant, le,Robert Gates, nouveau secrétaire d’État à la défense américain déclarait lors de son audition au Sénat :« l’Iran est entouré de pays dotés de l’arme nucléaire : le Pakistan à l’est, Israël à l’ouest… ». Ces deux déclarations entraînèrent un démenti d’Ehud Olmert, rappelant la position d’Israël sur le sujet :« Israël ne sera pas le premier pays à introduire l’arme nucléaire au Proche-Orient. C’était notre position, c’est notre position, cela restera notre position »,Jean-Dominique Merchet, « Le secret de polichinelle de la bombe atomique en Israël »,Libération,‎(lire en ligne).

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Voir aussi

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