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Isidore (Isi) Rosenbaum (né le dans le12e arrondissement de Paris - mort le dans le même arrondissement de Paris) est un jeunejuiffrançais de 19 ans lorsqu'il est déporté àAuschwitz, survivant et témoin de laShoah.
Isidore Rosenbaum est né le dans le12e arrondissement de Paris. Il est le fils d'Israël Rosenbaum né le àVarsovie enPologne[1]. Ses parents d'origine polonaise arrivent en France en 1920. Ils ne parlent que leyiddish. Le père est un tailleur à domicile[2],[3].
Isidore Rosenbaum a un frère et une sœur[2].
Battu à diverses reprises par sa mère, il s'enfuit et revient. Il est considéré comme délinquant. Il est détenu, enmaison de redressement, jusqu'en 1938[4].
Lorsque laSeconde Guerre mondiale éclate, Isidore Rosenbaum travaille comme livreur.
Son père, Israël Rosenbaum, est arrêté en. Isidore Rosenbaum va enzone libre où il reste jusqu’en 1942.
De retour à Paris, il échappe à larafle du Vélodrome d'Hiver du 16 et.
Il quitte Paris pourDax avec son frère et un ami. Ils sont arrêtés le, peu après avoir franchi laligne de démarcation[4]. Il est relâché mais son frère et l'ami sont conduits aucamp de Gurs en tant que juifsapatrides.
Le lendemain il est arrêté par les Allemands qui découvrent qu’il est Juif[2].
Il est déporté par le convoino 36, en date du deDrancy àAuschwitz. Il est âgé de 19 ans.
Son père, Israël Rosenbaum, est déporté par le convoino 3, en date du deDrancy versAuschwitz. Il est âgé de 48 ans. La dernière adresse du père et du fils est au13rue Sedaine dans le11e arrondissement de Paris[1].
Isidore Rosenbaum retrouve son père, Israël Rosenbaum, à Auschwitz. Son père y sera fusillé d'unmirador après s'être jeté sur les fils de ferbarbelés. Isidore est témoin de cette mort mais ne réalise pas tout de suite que son père était la victime.
Pendant un an, Isidore Rosenbaum travaille comme manœuvrier dans le camp.
En, il fait partie d'un groupe qui va construire le camp deŚwiętochłowice, dépendant d’Auschwitz.
Il attrape letyphus et il retourne à Auschwitz pour une « convalescence » de 15 jours dans le bloc des fours crématoires.
Il intègre le commando issu de la fusion du Canada et de la Wascherei. Puis il est envoyé dans un autre camp en construction.
En, les Allemands évacuent le camp devant l’avancée des Soviétiques. Isidore participe à la marche de la mort qui conduit les survivants àBerlin, puis aucamp de concentration d'Oranienbourg-Sachsenhausen. Isidore y reste 10 jours avant de rejoindreBergen-Belsen où il reste jusqu’au. Il est chargé d’entasser les cadavres dans les fosses[2].
Il passe 31 mois dans les camps nazis avant d'être libéré.
Lorsque les Anglais libèrent le camp, Il arrive à obtenir un uniforme anglais pour rejoindre la gare. Il arrive àLille. À la mairie, il est arrêté trois jours, le temps de vérifier la véracité de son récit.
Il retrouve Paris, le, le jour de la capitulation allemande[4]. Il passe par l'hôtel Lutetia avant de retrouver sa sœur.
Isidore Rosenbaum vit six ans enIsraël avant de revenir en France[2].
Isidore Rosenbaum a une fille[2].
Isidore Rosenbaum meurt le dans le12e arrondissement de Paris[3].