Son nom serait d'origineindo-européenne et peut être rapproché de celui d'autres rivières européennes telles que l'Isère, l'Oise (jadisIsara qui donna « Isarien », les habitants du département), l'Isel (Autriche), l'Isarco (Italie), l’Yser, l'IJssel (Pays-Bas) et laJizera.
Ses principaux affluents sont leJachen, laLoisach et l'Amper sur la rive droite et laWürm sur la rive gauche.
Les eaux de l'Isar sont tout d'abord retenues dans le lac artificiel deSylvenstein(de) (où fut englouti puis reconstruit sur la nouvelle berge le village deFall, production d'hydroélectricité et réservoir d'eau potable pour la ville de Munich). Un autre lac artificiel au nord-est de Munich sert à l'élevage de poissons.
L'Isar était utilisé autrefois pour le flottage du bois, les troncs d'arbres étant assemblés pour former un radeau dirigé à l'aide d'un gouvernail. Cette activité n'existe plus aujourd'hui qu'à titre de loisir : des radeaux spécialement construits dans ce but transportent des groupes et un orchestre de jazz ou de musique traditionnelle bavaroise depuis un point d'embarquement situé en amont au pied desAlpes.
De 2009 à 2011, la municipalité de Munich a entrepris de grands travaux derenaturalisation du lit de l'Isar, nomméplan Isar, avec notamment la création de l'île Weiden (Île aux Saules en français) reconstruite artificiellement entre les ponts Wittelsbach et de Reichenbach[2]. On a pu observer pendant quelques années uncastor[3] vivant à proximité duDeutsches Museum en plein centre-ville.