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Isaac Rojas | |
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Fonctions | |
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Vice-président de la Nation argentine (de facto) | |
– (2 ans, 7 mois et 10 jours) | |
Prédécesseur | Alberto Tessaire |
Successeur | Alejandro Gómez(de facto) |
Biographie | |
Nom de naissance | Isaac Francisco del Ángel Rojas |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Buenos Aires (Argentine) |
Date de décès | (à 86 ans) |
Lieu de décès | Buenos Aires (Argentine) |
Nationalité | Argentine |
Profession | Militaire - amiral de la marine argentine |
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Vice-présidents de la Nation argentine | |
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Isaac Francisco Rojas (Buenos Aires, - id.,) est unofficier de marine ethomme politiqueargentin. Amiral de laMarine argentine, il dirige avecEduardo Lonardi lecoup d'État — dit de la « Revolución Libertadora » — contre le gouvernement deJuan Perón en.
Rojas est né àBuenos Aires en 1906. Il s'engage dans la Marine argentine et fait une carrière dans la marine argentine jusqu'à l'avènement deJuan Perón en 1946. Il devient alors proche et conseiller naval de la très influentepremière dameEva Perón, jusqu'à la mort de celle-ci en 1952. Il est ensuite nommé à la tête de l'Académie navale du Rio Santiago, base navale importante. En 1955, il prend part aucoup d'État qui renverse Perón le en commandant lamarine pendant la rébellion. Rojas obtient la démission de Perón en menaçant de bombarder la raffinerieYPF d'Ensenada (alors la plus grande du pays) depuis le navireARAGeneral Belgrano. Il ordonne aussi le bombardement des installations pétrolières civiles du port deMar del Plata, qui cause la mort de dizaines de civiles innocents.
De sa participation au coup d'État, il est récompensé par le poste de vice-président, et reste à ce poste jusqu'à ce que le président,Pedro Aramburu, laisse le pouvoir à des élus en 1958. Rojas devient anti-péroniste notoire en tant que vice-président, bien qu'il ait appuyé la demande d'élections faite par Aramburu, surmontant ainsi les objections de la marine qui est largement conservatrice[1].
Après le retour à la démocratie avec l'élection d'Arturo Frondizi à la présidence, Rojas préconise l'action militaire pour empêcher le retour dupéronisme. Il participe au coup d'État manqué d' contre le présidentJosé María Guido. Il est alors assigné à résidence dans son appartement de Buenos Aires, après quoi il limite ses apparitions publiques à des articles dans des journaux tels queLa Prensa ouLa Nación. En 1961, il s'oppose auTraité sur l'Antarctique et s'engage largement, dans les années 1980, en faveur de laGuerre des Malouines. Son dernier vœu est que ses cendres soient jetées à l'endroit où coula le navire ARA General Belgrano pendant la guerre, en 1982[2].