Écrivain prolifique, Asimov a écrit ou édité plus de500 livres et répondu à environ 90 000 lettres et cartes postales. Ses livres ont été publiés dans 9 des 10 grandes catégories de laclassification décimale de Dewey. L'œuvre la plus célèbre d'Asimov est la sérieFondation (Foundation), dont les trois premiers livres ont remporté l'uniqueprix Hugo de la « Meilleure série de tous les temps » en 1966. Ses autres séries majeures sont lecycle de l'Empire (Galactic Empire) et lecycle des robots (Robot series).
À ce titre, il est souvent considéré, avecArthur C. Clarke etRobert A. Heinlein, comme l'un des « Trois Grands » auteurs (Big Three) de science-fiction de langue anglaise[1],[2].
Il a également écrit des ouvrages ayant pour thèmes lafiction mystérieuse et lafantasy, ainsi que de nombreux ouvrages denon-fiction. La plupart de ses livres de sciences populaires expliquent les concepts de manière historique, remontant aussi loin que possible à une époque où la science en question était à son stade le plus simple. Des exemples incluent leGuide to Science(en), la série en trois volumesUnderstanding Physics(en), etAsimov's Chronology of Science and Discovery. Il a écrit sur de nombreux autres sujets scientifiques et non scientifiques, tels que lachimie, l'astronomie, lesmathématiques, l'histoire, l'exégèse biblique et lacritique littéraire.
En 1959, sur invitation de son ami le chercheur Arthur Obermayer, il participe à des séances de recherches créatives organisées par une filiale duMIT pour perfectionner l'armement américain. À la suite de cette expérience, il rédige un court essai intituléOn Creativity[3]. Il y donne des recommandations précises, considérées parfois comme une des bases dubrainstorming[4].
Issu d'une famillejuive, fils de Judah Asimov et de Anna Rachel Berman, Isaac naît àPetrovitchi — près deSmolensk, enRussie — à une date inconnue, entre le et le (date à laquelle il célébrait son anniversaire à l'âge adulte)[N 3]. Pour des raisons mal définies et sur invitation de Joseph Berman, demi-frère de la mère d'Asimov, sa famille émigre auxÉtats-Unis au début de l'année 1923, alors qu'il a trois ans[5].
Sa sœur cadette, prénommée Rachel, choisit de se faire appeler Marcia ultérieurement, souhait qu'Asimov respecte quand il la mentionne plus tard dans son autobiographie[6].
À la maison, àBrooklyn, les parents ne parlent russe que quand « ses grandes oreilles ne doivent pas entendre »[7] : il n'apprend donc jamais la langue. Leyiddish est sa langue maternelle.
Asimov se définit comme unenfant prodige. Ses parents qui, en Russie, sont loin d'être illettrés, ne lisent pas l'anglais ; il demande l'aide d'enfants du voisinage et sait déjà lire à son entrée à l'école en[8]. Il estnaturalisé Américain en 1928. Il passe sa jeunesse à travailler dans le magasin familial, où il a l'occasion de lire les magazines descience-fiction que ses parents vendent. Vers l'âge de onze ans, il commence à écrire ses premières nouvelles (il aurait déclaré avoir commencé à écrire pour pouvoir enfin conserver des livres sans que son père libraire ne les vende)[9].
Ses études sont assez brillantes pour lui permettre, grâce à une bourse, d'entrer à l'université Columbia. Il passe d'abord une licence en sciences (1939) avant d'obtenir une maîtrise en chimie (1941) et, finalement, un doctorat enbiochimie[10] (1948). Il obtient un poste de chargé de cours à l'école de médecine de l'université de Boston (1951)[11]. Entretemps, il accomplit son service militaire, au cours duquel il est nommécaporal.
Parallèlement, il commence à écrire de la science-fiction et voit sa première nouvelle,Marooned Off Vesta (Au large de Vesta), publiée en 1939.John W. Campbell, alors rédacteur en chef de la revueAstounding Stories, n'aura de cesse de l'encourager à écrire. Dès lors, il est régulièrement publié, et quinze nouvelles voient le jour jusqu'en 1941.
Lors de laSeconde Guerre mondiale, Asimov est déjà considéré comme un auteur descience-fiction majeur. Son licenciement de l'université de Boston en 1958[12] lui fait prendre un tournant dans sa carrière. Il se consacre alors pleinement à l'écriture. Prolifique, il travaille sans relâche car — comme il le dit lui-même — c'est là qu'il prend du plaisir.
La suite de la vie d'Asimov est celle d'un auteur à succès, presque entièrement consacrée au travail d'écriture et aux conférences. Il laisse derrière lui plus de 500 livres, dont 116 anthologies qu'il a lui-même constituées et préfacées. On y trouve des ouvrages de science-fiction et de vulgarisation scientifique, des romans policiers, des romans pour la jeunesse et même des titres plus étonnants commeLa Bible expliquée par Asimov ou encoreLe Guide deShakespeare d'Asimov.
Son dernier livre est un essai autobiographique, plus thématique que chronologique, paru en français sous le titreMoi, Asimov (Paris,Denoël, coll.Présences, 1996). L'épilogue a été écrit par sa seconde épouse, après le décès de l'auteur.
Cette information n'a été révélée qu'en 2002, dans une version de l'autobiographie d'Asimov revue par Janet Asimov, sa veuve[14]. Selon elle, Asimov avait souhaité rendre sa maladie publique, mais en aurait été dissuadé par ses médecins et par la crainte despréjugés dont sa famille aurait pu souffrir. Après son décès, la famille garda le silence, notamment en raison des controverses auxquelles donna lieu la maladie d'Arthur Ashe, le tennisman. Ce n'est qu'après le décès des médecins d'Asimov que sa seconde épouse et sa fille Robyn décidèrent de révéler la vérité[15],[16].
Isaac Asimov épouse Gertrude Blugerman (1917–1990) le. De ce premier mariage naissent deux enfants : David (né en 1951) et Robyn Joan (née en 1955). Après leur séparation en 1970, puis leur divorce en 1973, il épouse la psychiatre et romancièreJanet Opal Jeppson le[17].
Le tout est mâtiné de laloi des grands nombres telle qu'on la concevait alors, avant queBenoît Mandelbrot ne mette en évidence les formesfractales, même si le personnage duMulet réintroduit opportunément un facteur humain important (voireffet papillon).
Membre de l'associationMensa, Asimov en a été un moment le vice-président (le président étant alors un autre passionné du futur, l'architecteRichard Buckminster Fuller). Il a plus tard quitté l'association[18].
Asimov voyageait rarement en dehors deNew York, principalement parce qu'il n'aimait pas cela, mais aussi par manque de temps, étant absorbé par ses travaux d'écriture[19].
« [La] seule chose en moi que je considère comme suffisamment grave pour justifier un traitement psychanalytique, c'est ma compulsion à écrire… Cela signifie que mon idée d'un moment agréable est de monter dans mon grenier, de m'asseoir devant ma machine à écrire électrique (comme je le fais en ce moment), et de taper dessus, regardant les mots prendre forme comme par magie devant mes yeux[20]. »
Dans un livre paru en[22], Alec Nevala-Lee affirme qu'Isaac Asimov était connu pour harceler les femmes de son entourage[23] à tel point qu'il aurait été surnommé, selonJudith Merril,« The man with a hundred hands (L'homme aux cent mains) »[24]. Certains témoignages tels celui de Judith Merril rendent compte de ses comportements déplacés[25],[24].
Isaac Asimov, en dehors d'une inventivité débordante, se caractérise par la simplicité de son écriture. Pour lui comme pour de nombreux auteurs anglo-saxons, les styles tourmentés ne font que rebuter le lecteur. C'est donc l'histoire, et elle seule, qui est mise en avant. Il fonde ses livres sur des dialogues entre protagonistes.
« J'ai un style informel, ce qui signifie que j'ai tendance à utiliser des mots courts et une structure de phrase simple, sans oublier d'occasionnelles expressions familières. Cela agace les gens qui aiment les choses poétiques, lourdes, complexes et, par-dessus tout, obscures. D'un autre côté, le style informel plaît aux gens qui aiment la sensation de lire un essai sans se rendre compte qu'ils en lisent un, et de sentir que les idées coulent du cerveau de l'écrivain dans le leur sans friction mentale[26]. »
C'est avec la nouvelleQuand les ténèbres viendront (Nightfall, 1941), écrite à 21 ans, que la carrière littéraire d'Asimov a véritablement débuté. Jusqu'alors il n'avait connu que des publications occasionnelles dans les magazines auxquels il proposait ses histoires.John Campbell fut si enthousiasmé parQuand les ténèbres viendront qu'il envoya à son auteur un chèque plus important que prévu : 150 dollars au lieu de 120. On payait à l'époque uncent par mot, et la nouvelle en compte 12 000…Quand les ténèbres viendront est très vite devenu un« classique » du genre.
Asimov a ensuite écrit de nombreuses autres nouvelles, policières (Mortelle est la nuit), humoristiques (À Port Mars sans Hilda,L'amour, vous connaissez ?) et de science-fiction, notamment sur les robots (L'Homme bicentenaire). Il y met à l'épreuve l'esprit hypothético-déductif du lecteur et y montre la fantaisie dont il est capable (par exemple, dansLe Plaisantin). Dans l'une d'elles,Menteur !, Asimov invente un nouveau mot qui allait passer dans le langage courant : larobotique. Certaines, tellesProfession ouLa Dernière Question, ont une portéephilosophique indéniable et d'autres, tellesLe Petit Garçon très laid, sont très émouvantes.
Asimov a principalement traité deux grands thèmes : lesrobots et lapsychohistoire.
André-François Ruaud et Vivian Amalric considèrent pour leur part que le style d'Isaac Asimov est plutôt médiocre, froid, cérébral et sa prose truffée de répétitions[28]. Les traductions françaises auraient paradoxalement plutôt gommé ces imperfections qui alourdissent les œuvres originales[28].
L'ensemble forme une seule grande histoire, lecycle des robots, qui s'étale sur plusieurs millénaires.
En France, toutes les nouvelles de robotique publiées par l'auteur ont été regroupées dans un recueil composé de deux tomes et nomméLe Grand Livre des robots. Le premier tome (Prélude à Trantor) contientNous les robots,Les Cavernes d'acier etFace aux feux du soleil. Le second tome (La Gloire de Trantor) regroupeLes Robots de l'aube,Les Robots et l'Empire,Les Courants de l'espace,Poussière d'étoiles et enfinCailloux dans le ciel (ces trois derniers ouvrages composant le cycle de l'Empire).
Il renouvelle complètement ce thème en inventant des« robots positroniques » gouvernés partrois lois protégeant les êtres humains et,a priori, parfaites et inviolables. Le jeu d'Asimov consiste à imaginer des situations révélant des failles de ces lois (exemple : un robot peut-il, en restant passif, laisser un humainfumer une cigarette ?) et des bizarreries de comportement de robots quisemblent les enfreindre, puis à faire découvrir au lecteur comment cela est possible, à la manière d'une enquête policière.
première loi : « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger. » ;
deuxième loi : « Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la première loi. » ;
troisième loi : « Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la première ou la deuxième loi. »
Deux robots exceptionnels,R. Daneel Olivaw etR. Giskard Reventlov, ajoutent une Loi Zéro, qui précise qu'un robot ne peut porter atteinte à l'humanité dans son ensemble, même pour protéger un être humain :Un robot ne peut ni nuire à l'humanité ni, restant passif, permettre que l'humanité souffre d'un mal. Cette loi est apparue dansLes Robots et l'empire (chapitre LXIII).
Asimov laisse l'un de ses amis,Lester del Rey, écrire lui aussi une histoire utilisant les trois lois de la robotique :Une Morale pour Sam[30]. Cette histoire constitue une moquerie gentille sur la viabilité réelle des trois lois.
Le thème des robots, tel que traité par Asimov, constitue aussi un plaidoyer antiracistediscret, mais sûr : les robots, de plus en plus perfectionnés et dotés d'aspects de plus en plus humains, deviennent méprisés, voire haïs, par bien des êtres humains — d'autant que les trois lois les mettent à l'abri de défauts qu'on pourrait leur reprocher.L'Homme bicentenaire évoque cette question.
En, l’Isaac Asimov estate a annoncé la prochaine publication d'une trilogie de romans centrée surSusan Calvin et écrite par l'auteur de fantasyMickey Zucker Reichert(en)[31].
En 2019, une équipe de chercheurs s'inspire de l'oeuvre d'Asimov en publiant dans la revueScience une étude dans laquelle ils proposent des algorithmes dits « seldoniens » qui intègrent les trois lois de la robotique[32].
Dans leCycle de Fondation (qui a reçu, en1966, leprix Hugo de « la meilleure série de science-fiction de tous les temps »), Asimov imagine l'avenir de l'humanité. Il commence avec l'effondrement d'un empire galactique qui se décompose. Un savant,Hari Seldon, invente une nouvelle science, lapsychohistoire, fondée sur la loi des grands nombres et le calcul des probabilités qui permet de« prévoir l'avenir », ou, plus exactement, de calculer les probabilités de différents avenirs.
Le scénario est d'autant plus aisément assimilé par le lecteur qu'il lui rappelle des repères connus : l'émiettement du pouvoir des empires romain et ottoman, d'une part, en ce qui concerne l'empire de Trantor, l'ascension de personnalités charismatiques comme Alexandre le Grand, Jules César ou Napoléon Bonaparte, d'autre part, en ce qui concerne le personnage duMulet, qui manipule à ses propres fins les émotions de son entourage.
Le romanFondation — le premier paru — forme le« cœur » du cycle et peut être lu isolément. En y ajoutantFondation et Empire etSeconde Fondation, on obtient la trilogie deFondation, qui constitue elle aussi une histoire à part entière. Cela correspond à l'ordre d'écriture des romans. D'autres romans, commePrélude à Fondation etL'Aube de Fondation — chronologiquement situés avant — ouFondation foudroyée etTerre et Fondation — chronologiquement situés après —, se sont par la suite greffés à la trilogie, pour constituer leCycle de Fondation.
Le premier volet du romanTyrann d'Asimov était en couverture du quatrième numéro de la revueGalaxy Science Fiction en 1951. La nouvelle a été publiée sous forme de livre plus tard cette année-là, sous le nom deThe Stars Like Dust.Le premier volet du romanLes Cavernes d'acier d'Asimov, en couverture du numéro d'octobre 1953 deGalaxy Science Fiction, illustré par Ed Emshwiller.
Après avoir publié ses deux grands cycles, l'éditeur d'Asimov lui a demandé pour son public de les relier pour construire une « histoire du futur » cohérente. Il a alors écrit des ouvrages intermédiaires pour faire le lien entre les deux cycles. L'ensemble final incluant les nouvelles est composé de dix-sept ouvrages que l'on peut subdiviser en cinq parties, ou cycles, qui peuvent se lire séparément les uns des autres et qui sont ici classés par ordre chronologique.
À cela on peut ajouterLa Fin de l'Éternité, roman à part, qui prend cependant sa place dans l'ensemble comme point de départ vers l'empire galactique. On pourrait également ajouterNémésis juste après ce prélude, puisque l'histoire, qui se déroule dans le futur, est mentionnée dans le cycle deFondation.
Tyrann,J'ai lu no 484, 1973 ((en) The Stars Like Dust, 1951)(ISBN978-2-277-12484-9), 2-290-00484-7 et 2-290-33281-X) (parfois nommé Poussière d'étoiles)
Lecycle de David Starr, écrit sous le pseudonyme dePaul French, est composé de six romans écrits dans lesannées 1950.
David Starr est chargé par le Comité Scientifique Terrestre d'enquêter sur les planètes du système Solaire, récemment colonisées, pour y résoudre des énigmes. Dès le premier tome, il est aidé par un petit homme natif de Mars, John Bigman Jones, et par une étrange rencontre avec des entités martiennes, qui se cachent des humains.Les autres tomes le voient explorer les lieux les plus emblématiques du système Solaire : les Astéroïdes, Vénus, Mercure, les lunes de Jupiter (qui, par son gigantisme, empêche toute colonisation), les anneaux de Saturne.
La nouvelle courteBon sang ne saurait mentir (« Legal Rites », du recueilChrono-minets), une collaboration avecFrederik Pohl, est la seule histoire d'Asimov à apparaître dans la revueWeird Tales.
The Greeks (1965) ;Les Grecs, trad. fr. Christophe Jaquet, illustr. Benjamin Van Blancke, Paris,Les Belles Lettres, 388 p., avril 2025(ISBN978-2251456959)
The Roman Republic (1966) ;La République romaine, trad. fr. Christophe Jaquet, illustr. Benjamin Van Blancke, Paris,Les Belles Lettres, 294 p., octobre 2023(ISBN978-2251455075)
The Roman Empire (1967) ;L'Empire romain, trad. fr. Christophe Jaquet, illustr. Benjamin Van Blancke, Paris,Les Belles Lettres, 302 p., juin 2024(ISBN978-2251455679)
LeCycle des veufs noirs (The Black Widowers) constitue une sorte de reprise duClub du mardi d'Agatha Christie. Il s'agit d'un groupe se réunissant périodiquement autour d'un bon dîner. Ni forcément veuf, ni forcément célibataire, chacun des six membres, à tour de rôle, doit venir accompagné d'un invité. Une anecdote racontée par ce dernier sert généralement de point de départ à la nouvelle. Beaucoup de personnages sont inspirés d'écrivains proches d'Asimov. C'est toujours le serveur du restaurant qui résout l'énigme ou du moins présente la solution la plus plausible.
Les veufs noirs ne se déplacent pas, n'examinent pas des indices matériels : tout se fait par discussion autour d'un repas.
En France, plusieurs nouvelles du cycle sont d'abord parues dansMystère magazine. Les cinq premiers recueils du cycle ont été regroupés et réédités en un tome chezOmnibus (2010).
Isaac Asimov a également publié quelques nouvelles policières n'appartenant pas auCycle des veufs noirs. Certaines font partie du recueilHistoires mystérieuses, d'autres ont été réunies dans le recueilThe Union Club Mysteries paru en1985 et jamais traduit en français
Isaac Asimov a écrit plusieurs dizaines d'ouvrages devulgarisation, principalement sur des sujets scientifiques, mais également sur des sujets aussi divers que laBible ouShakespeare.
Voici une liste non exhaustive (portant notamment sur l'astronomie) :
Civilisations extraterrestres
Fusées, satellites et sondes spatiales
La Colonisation des planètes et des étoiles
La Course à l'espace : de la rivalité à la coopération
La série britanniqueOut of this World, de 1962, contient une adaptation de Little lost robot de 50 min (Le Petit Robot perdu en VF), nouvelle du cycle des robots. Episode réalisé par Guy Verney[38].
La série britanniqueStory Parade, de 1964, contenait (épisode perdu) une adaptation de Cave of Steel (desCavernes d'acier en VF). Moins de 2 min nous est parvenu, l'épisode a été réalisé parPeter Sasdy[39].
La série britanniqueOut of the Unknown, de 1965, contenait (épisodes perdus) plusieurs adaptions des œuvres d'Isaac Asimov. Quelques fragments nous sont parvenus deLiar ! (tiré d'une nouvelle du cycle des robots) et de The Naked Sun (Face aux feux du soleil)[40].
Saison 1,The Dead Past réalisé par John Gorrie etSucker Bait réalisé par Naomi Capon (ces deux épisodes ont survécu entièrement);
Saison 2,Satisfaction Guaranteed réalisé par John Gorrie etReason (sous le nom deThe Prophet) réalisé par Naomi Capon ;
Saison 3,Liar ! réalisé par Gerald Blake etThe Naked Sun réalisé par Rudolph Cartier.
La série est basée sur leCycle de Fondation d'Isaac Asimov. Les trois premières saisons comportent chacune 10 épisodes et, en 2025, la troisième saison est en cours de diffusion.
Si David S. Goyer prend de larges libertés avec l'œuvre originale d'Isaac Asimov, sa fille Robyn Asimov (productrice exécutive de la série) se montre en parfait accord avec la direction prise :« La série transpose à l’écran la philosophie et les idées de mon père mieux qu’il n’aurait pu le faire, sans rien trahir de son œuvre »[41].
Une méthodestatistique utilisée enphysique des particules utilise des « ensembles de données d'Asimov » (Asimov dataset en anglais), qui sont censés être un échantillon représentatif de toutes les données. Ce nom a été inspiré par la nouvelleFranchise d'Asimov, dans laquelle un seul électeur est choisi pour représenter l'ensemble des électeurs[44].
Le constructeur japonaisHonda a dévoilé en 2000 un robot humanoïde nomméASIMO, pour « Advanced Step in Innovative MObility ». Ce nom constitue pour un grand nombre de lecteurs d'Isaac Asimov un clin d'œil, bien qu'involontaire, à l'écrivain duLivre des Robots, dans lequel il met en scène des robots humanoïdes.
C'est en référence à l'auteur de science-fiction que la firme informatiqueNvidia a baptisé son programme de développement de puces électroniques ciblées robotique etIA, l’« Isaac Initiative », comme annoncé au salonComputex 2017 deTaiwan[45].
Dans la seconde saison de la série téléviséeBuck Rogers qui se déroule auXXVe siècle, l'un des personnages principaux s'appelle l'amiral Efram Asimov (interprété parJay Garner), commandant d'unvaisseau spatial baptiséSearcher et descendant d'Isaac Asimov.
Dans le200e épisode de la sérieStargate SG-1 (Wormhole X-Treme, le film), les dernières paroles de l'épisode sont une citation d'Isaac Asimov :« Individual SF stories may seem as trivial as ever to the blind critics and the philosophers of today, but the core of SF, his essence has become crucial for our salvation, if we are to be saved at all »[46]. Cet épisode se distingue des autres de la série en ce qu'il apporte une réflexion sur la science-fiction, avec des références nombreuses à d'autres monuments du genre et une autodérision certaine : la citation d'Asimov est donc très symbolique et porteuse de sens dans ce contexte.
Dans le premier épisode de la série animéeCowboy Bebop deShinichiro Watanabe qui a lieu dans un univers de science fiction, le personnage dont la tête est mise à prix se nomme « Asimov Solensan » en hommage à Asimov.
Le bar dans la série américaineUpload se nomme « Asimov »
Dans la sérieDead Space, le héros est nommé « Isaac Clarke » en référence à Isaac Asimov etArthur C. Clarke.
DansCounter-Strike : Global Offensive, plusieurs apparences d'armes dans un style futuristique rappelant son univers portent le nomd'Asiimov (M4A4, AWP, P250, P90, AK-47)[47].
↑Son nom complet d'origineИсаак Юдович Озимов « Issaak Ioudovitch Ozimov » fut raccourci et traduit enIsaac Asimov puis retranscrit dans sa langue d'origine enАйзек Азимов
« The date of my birth, as I celebrate it, was January 2, 1920. It could not have been later than that. It might, however, have been earlier. Allowing for the uncertainties of the times, of the lack of records, of the Jewish and Julian calendars, it might have been as early as October 4, 1919. There is, however, no way of finding out. My parents were always uncertain and it really doesn't matter. I celebrate January 2, 1920, so let it be. (« La date de ma naissance, telle que je la célèbre, fut le 2 janvier 1920. Elle n'aurait pas pu être ultérieure. Elle pourrait, toutefois, avoir été antérieure. Considérant les incertitudes de l'époque, l'absence deregistres, lescalendriers juif etjulien, ça pourrait aussi bien être dès le 4 octobre 1919. Il n'est cependant pas possible de savoir. Mes parents étaient toujours incertains, et cela n'a aucune importance. Je la célèbre le 2 janvier 1920 : ainsi soit-il. ») »