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Isère (rivière)

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Pour les articles homonymes, voirIsère.

l'Isère
Illustration
L'Isère dans la combe de Savoie depuis le massif de la Chartreuse.
Carte.
Cours de l'Isère (carte interactive).
Caractéristiques
Longueur286,1 km[1]
Bassin11 890 km2[1]
Bassin collecteurRhône
Débit moyen333 m3/s (Beaumont-Monteux)[2]
Nombre de Strahler7[3]
Organisme gestionnaireSymbhi
Régimenivo-pluvial
Cours
SourceGlacier des sources de l'Isère,Grande aiguille Rousse,Alpes grées
· LocalisationVal-d'Isère,France
· Altitude~2 900 m
· Coordonnées45° 26′ 55″ N, 7° 06′ 10″ E
ConfluenceleRhône
· LocalisationLa Roche-de-Glun,France
· Altitude~110 m
· Coordonnées44° 59′ 30″ N, 4° 52′ 05″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauchel'Arc,Drac
· Rive droiteArly
Pays traversésDrapeau de la FranceFrance
DépartementsDrôme,Isère,Savoie
Régions traverséesAuvergne-Rhône-Alpes
Principales localitésGrenoble,Romans-sur-Isère

Sources :SANDRE:« W---0000 »,Géoportail,Banque Hydro,Symbhi,OpenStreetMap
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L'Isère (prononcé[i.zɛʁ]) est unerivière du Sud-Est de laFrance,affluent important enrive gauche duRhône. Elle prend sa source dans le massif desAlpes, enSavoie, dans leparc national de la Vanoise, sur la commune deVal-d'Isère, auglacier des sources de l'Isère sous laGrande aiguille Rousse. Elle se jette dans le Rhône à quelques kilomètres au nord deValence.

Son nom est intégré à celui de plusieurs communes riveraines (exemples :Sainte-Hélène-sur-Isère,Saint-Quentin-sur-Isère,Romans-sur-Isère ouPont-de-l'Isère). Elle a aussi donné son nom audépartement de l'Isère.

La rivière traverse au sens strict trois départements : laSavoie, l’Isère et laDrôme. Au sens large, sonbassin concerne aussi lesHautes Alpes (par leDrac) laHaute-Savoie (par l'Arly) et l'Ardèche (au point deconfluence au niveau duRhône qui se trouve sur l'aire urbaine deTournon-sur-Rhône), sans oublier le fait que sasource se trouve à seulement quelques mètres de lafrontière franco-italienne et de la régionPiémont.

Hydronymie

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Le nom Isère est attesté sous la formeIsara à l'époque antique.

Il s'agit d'un mot non celtique à l'origine mais vraisemblablement intégré par lesCeltes à époque ancienne, dont la signification est « l'impétueuse, la rapide »[4]. Il est apparenté à l'indo-européen*isərós « impétueux, vif, vigoureux », proche du sanskritisiráh, de même sens[5]. Il repose vraisemblablement sur une racine indo-européenne reconstruite*eis(ə) (et non pas*is) qui n'est pas attestée en celtique insulaire[5].

Le motIsara se rencontre dans bien d'autres noms de cours d'eau, tant dans l'ancienneGaule que dans les pays avoisinants. On reconnaîtIsara par exemple dans le nom de la rivièreIsar qui arroseMunich en Bavière et dans celui du petit fleuve franco-belgeYser, ou encore dans l'ancien nom de l'Oise,Isara (l'adjectifisarien a subsisté en français pour qualifier ce qui se rapporte à l'Oise). Dans les pays non celtiques, on retrouve égalementIsara, rivière deVénétie,Éisra,Istrà enLituanie[5],Jizera enRépublique tchèque.

Géographie

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La source de l'Isère en été.

Le parcours de l'Isère, long de 286 km[1], propose de nombreux paysages très variés, en effet elle prend sa source auglacier des sources de l'Isère dans le massif desAlpes occidentales tout près de la frontière Italienne, traverse lePays de Savoie et laTarentaise, passe entre lemassif de la Chartreuse et lachaîne de Belledonne, longe lemassif du Vercors, traversela province du Dauphiné et conflue avec leRhône au pied duVivarais.

La confluence entre leDoron de Bozel, celui deBelleville, avec l'Isère, au niveau deMoûtiers en Tarentaise, porte parfois le nom de « X tarin »[6]. Les auteurs deUne vieille vallée épouse son siècle (1976) décrivent ainsi leX« l'Isère coudée simule les deux bras, levés vers le nord ; Doron de Bozel et Doron des Belleville campent solidement notre majuscule sur ses deux pieds, l'enracinent dans la Vanoise »[7]. La confluence avec l'Arly, au niveau d'Albertville, porte le nom de « X albertvillois »[7], même si« [celle-ci] ne matérialise que trois des quatre directions »[8].

La route départementale 902 (RD 902) longe la rive droite de l'Isère deVal d'Isère àBourg-Saint-Maurice, puis laroute nationale 90 (RN 90) parallèlement à la ligne de chemin de fer devenue aussi celle du TGV, en passant successivement par :

Départements et principales villes traversés

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Principaux affluents

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L'Isère et les principaux cours d'eau de son bassin

Voici une liste des principauxaffluents directs de l'Isère avec une longueur supérieure à 10 km à laconfluence, de l'amont vers l'aval, avec indication de larive (rd pourrive droite et rg pourrive gauche) :

Diagramme comparatif des bassins versants des principaux affluents, supérieurs à 300 km2 :

Rang de Strahler

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La basse vallée de l'Isère

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Unités de paysage du Valentinois.

La basse vallée de l'Isère[9] est une unité de paysage duValentinois caractérisée par un chenal sinueux s’enfonçant dans son lit au lieu de déblayer ses rives, formant ainsi desterrasses alluviales étagées. Cette basse vallée, aux bordures nettes, est relativement étroite, excepté au niveau de son confluent où la largeur atteint deux kilomètres.

Le phénomène d’alluvionnement (lors des périodes de glaciation de l’ère quaternaire) et de surcreusement (en période interglaciaire), appelé système fluvio-glaciaire, se répéta, établissant dans la basse vallée de l’Isère plusieursterrasses étagées, dont l’une est l’importanteterrasse deSaint-Marcel-lès-Valence, près deValence.

Le fond molassiquemiocène du nord de la plaine deValence fut recouvert par lesalluvions fluvio-glaciaires de l’Isère, dont les terrasses marquent aujourd’hui encore la forme duValentinois.

Confluence

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Confluence de l'Isère (à gauche) et duvieux Rhône (à droite) sur la commune deLa Roche-de-Glun. De l'autre côté du Rhône se trouve leVivarais.

Jusqu'en 1965, l'Isère conflue avec leRhône au niveau deBourg-lès-Valence[10]. La construction de l'aménagement en dérivation de Bourg-lès-Valence par laCompagnie Nationale du Rhône entre 1965 et 1968 a transformé le site. La confluence se situe désormais 2 km en amont, au niveau dePont-de-l'Isère. L'Isère rejoint le canal de dérivation du Rhône, puis elle rejoint le "vieux Rhône" court-circuité en aval du barrage deLa Roche-de-Glun[11].

Hydrologie

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Profil en long de l'Isère.

La longueur de son cours d'eau est de 286 km[1] et son bassin versant est de 11 800 km2.

Le torrent à quelques kilomètres de sa source en amont deVal-d'Isère.
L'Isère endiguée dans lacombe de Savoie.

Le profil de l'Isère comprend plusieurs zones[12],[13].

  • Des sources jusqu'àSainte-Foy-Tarentaise (excepté les sources où la pente est autour de 250 pour mille)[14] la pente moyenne de l'Isère est de 51 pour mille, dans une vallée plus ou moins encaissée (forêts, gorges et, plus haut, prairies).
  • Jusqu'àMoûtiers la pente de l'Isère est de 11,8 pour mille.
  • Avant la confluence avec l'Arly elle n'est plus qu'à 5,3 pour mille.
  • La pente n'est plus que de 1,36 pour mille jusqu'à Grenoble.
  • En aval deGrenoble elle est de 1,00 pour mille.

Sur l'Isère, le principalbarrage hydroélectrique se trouve àTignes enSavoie (voir son indication sur le profil en long). Il forme le lac artificiel duChevril. Sa construction, au début des années 1950, fut l'objet de drames humains et de résistances[15], le village originel de Tignes ayant été noyé lors de la mise en eau en 1952.

Le débit de l'Isère a été observé sur une période de 50 ans (1956-2005), àBeaumont-Monteux, localité du département de laDrôme, située à peu de distance de son confluent avec le Rhône[2]. Lemodule de la rivière à Beaumont-Monteux est de 333 m3/s.

L'Isère présente les fluctuations saisonnières de débit assez importantes et typiques d'une alimentation en grande partie nivale, avec des crues de printemps (fonte des neiges) portant le débit mensuel moyen entre 385 et 500 m3/s, d'avril à juillet (avec un maximum en mai et juin), et des basses eaux d'automne-hiver, d'août à février, avec un minimum du débit moyen mensuel de 251 m3 au mois de septembre. Cela fait de lui un cours d'eau en règle générale très abondant toute l'année.

Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : Beaumont-Monteux
[2]
(données calculées sur 50 ans)
Source :Banque Hydro -Ministère de l'écologie et du développement durable

Le VCN3 peut cependant chuter jusque 15 m3, en cas de période quinquennale sèche, ce qui est très bas.

D'autre part les crues peuvent être fort importantes en cas de dégel rapide ou de pluies d'automne torrentielles. En effet, leQIX 2 et le QIX 5 valent respectivement 1 200 et 1 500 m3/s. Le QIX 10 est de 1 700 m3/s. Quant au QIX 20, il se monte à 1 900 m3/s, tandis que le QIX 50 vaut 2 200 m3, ce qui par rapport aux grandes rivières du sud de France - leTarn par exemple - est encore modéré.

Le débit instantané maximal enregistré a été de 2 050 m3/s le, tandis que la valeur journalière maximale était de 1 510 m3/s le de la même année.

Lalame d'eau écoulée dans le bassin de l'Isère est de 892 millimètres annuellement, ce qui est élevé, très supérieur à la moyenne d'ensemble de la France, mais également nettement supérieur à celle de l'ensemble du bassin versant du Rhône (670 millimètres à Valence pour une superficie de bassin de 66 450 km2). Ledébit spécifique (ou Qsp) se monte à28,2 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

Vallée du Grésivaudan, où passe l'Isère, depuis lemassif de la Chartreuse.

Notes et références

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Notes

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  1. rd pourrive droite et rg pourrive gauche

Références

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  1. abc etdSandre, « Fiche cours d'eau - L'Isère (W---0000) »(consulté le)
  2. ab etcBanque Hydro -Ministère de l'Écologie, « Synthèse de la Banque Hydro - L'Isère à Beaumont-Monteux (W3540010) »(consulté le)
  3. Jean-Gabriel Wasson, André Chandesris, Hervé Pella, Eric Sauquet, Nicolas Meng, « Ordre de Strahler »(consulté le)
  4. XavierDelamarre,Dictionnaire de la langue gauloise, errance,, 440 p.(ISBN 978-2-87772-369-5),p. 191
  5. ab etcXavier Delamarre,op. cit.
  6. Jacqueline Roubert, « La seigneurie des Archevêques Comtes de Tarentaise duXe au XVIe siècle »,Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, impr. Chatelain (Chambéry),no 6, tome 5,‎,p. 38(lire en ligne surGallica).
  7. a etbLouis Chabert et Lucien Chavoutier,Une vieille vallée épouse son siècle. Petite géographie de la Tarentaise, Gaillard (imp.),, 190 p.,p. 140.
  8. Louis Chabert,Les grandes Alpes industrielles de Savoie, Imprimerie Gaillard, 559 p.,p. 52.
  9. Philippe Ravit,Le paysage valentinois, de la fondation de la colonie deValentia (Valence) auIIIe siècleapr. J.-C., Lyon 3, 2007, 202 p.(mémoire) Sur le site pagesperso-orange.fr
  10. « Géoportail », surwww.geoportail.gouv.fr(consulté le)
  11. « Barrage de retenue du Rhône, pont routier, pont-digue - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », surpatrimoine.auvergnerhonealpes.fr,(consulté le)
  12. « Géoportail », surgeoportail.gouv.fr(consulté le).
  13. site Géodésie de l'IGN (profils des cours d'eau)
  14. Le point de départ est à 2341 m près du refuge de Prariond. Le point d'arrivée se situe un peu en aval deVillaroger.
  15. NathalieBlanc et SophieBonin,Grands barrages et habitants. Les risques sociaux du développement,Éditions Quæ,coll. « Natures sociales »,, 336 p.(ISBN 978-2-7592-0071-9,lire en ligne),p. 27-29

Voir aussi

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v ·m
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