Le département recouvre une grande partie de l'ancienne province duDauphiné, dont la capitale étaitGrenoble. C'est le dixièmedépartement le plus vaste deFrance, le deuxième le plus peuplé de sa région.
L'origine du mot Isère n'est pas clairement identifiée, et pourrait avoir deux origines différentes :
duceltiqueIsar, c'est-à-dire « fer », minerai qui devait sans doute être abondant le long des rives de l'Isère à l'époqueprotohistorique ;
dugauloisIsara (« l'impétueuse, la rapide »), qui caractérise bien cette rivière alpine avant que la régulation du débit ait été effectuée (grâce, entre autres, aubarrage du Chevril mis en service en 1953, sans pour autant supprimer totalement les risques d’inondation) ;
Ce nom de rivière se retrouve un peu partout enEurope, comme l’Isar enBavière ou l’Yser enFlandres, et même l’Oise (Isara, selon César). L'origine celtique du terme n'est pas assurée puisqu'on retrouve ce nom de rivière dans des zones que l'on suppose non influencées par la culture celtique (Vénétie,Thrace,Lituanie, etc.)[2] mais sans certitude.
Dans un ouvrage de 2021, le linguiste Jacques Lacroix propose une autre hypothèse. Le nom de la rivière s'est formé sur un thème *Iso-, attesté dans diverses langues celtiques, et signifiant « en bas ». L'Isère serait ainsi une ancienneIsarā : « Eau du Bas » (du territoire), en référence à sa position géographique. La rivière naissait à l'extrémité sud-est desCeutrons. Sur les trois quarts de son parcours, elle coulait chez lesAllobroges, dans la partie inférieure de leur ancien territoire. Elle marquait également la frontière sud des Allobroges avec deux autres peuplades gauloises : lesVertamocores et lesSégovellaunes[3].
En 1967 est créée lacommunauté urbaine de Lyon. Les structures intercommunales de l'époque ne pouvant dépasser les limites des départements, 23 communes de l'Isère et 6 communes de l'Ain sont rattachées auRhône[5].
L'histoire du territoire qu'occupe actuellement le département de l'Isère est riche et les premières traces humaines remonteraient aupaléolithique moyen vers 200 000 av. J.-C. où les hommes s'installèrent dans les massifs de laChartreuse et duVercors malgré le climat froid qui pouvait régner à cette époque. Plusieurs sites isérois confirment cette présence notamment sur la grotte de Bury qui aurait été occupée pendant une période allant de 120 000 à 14 000 av. J.-C[6].. La répartition géographique de ces premiers « isérois » dépendit beaucoup de la météorologie, des périodes de glaciation, et de la répartition du gibier. Autour de 5 000 av. J.-C. les premiers groupes sédentaires prirent place sur les bords de la Chartreuse, du Vercors, duTrièves, dans lacluse de Voreppe et dans la plaine de Bièvre-Valloire où régnait à l'époque un climat chaud et humide rappelant celui que l'on pouvait trouver sur les bords de la Méditerranée et favorable à l'essor d'une agriculture locale.
La fin de la Préhistoire dans le département vit la naissance d'un site néolithique remarquable sur la rive sud dulac de Paladru où s’installa vers 2 700 av. J.-C. un village composé de cinq maisons familiales en bois, équivalant à une population d'environ 50 habitants. Ce site aujourd'hui sous les eaux du lac fait l'objet de fouilles. À cette période succéda la protohistoire et l'âge du bronze, avec l'apparition des premiers métallurgistes alpins entre 1300 et 1100 av. J.-C., certainement afin de répondre à une demande émanant d'utilisateurs locaux. La découverte de nombreux objets en bronze (haches, couteaux, bracelets…) sur les communes deGoncelin et d'Allevard montre l'importance de la métallurgie pratiquée par les bronziers autochtones. S'ensuivit l'âge du fer et l'apparition des premières tribus gauloises des Alpes[7]…
Avant l'arrivée desRomains se trouvaient dans la région principalement quatre peuples gaulois, le plus important d'entre eux étaient les Allobroges dont le territoire s'étendait depuisGenève jusqu'àCularo (Gratianopolis puisGrenoble) puis aVienne qui en était laCapitale.
Entre 125 et 118 av. J.-C., les peuples gaulois du Sud-Est qu’étaient lesAllobroges, lesArvernes et lesVoconces, connurent un certain nombre de défaites face à Rome, et cette dernière put dominer une vaste contrée allant des Alpes aux Pyrénées donnant naissance à la province de la Gaule transalpine.
Vienne devint une cité romaine prospère et était à cette époque le principal centre économique politique et culturel du territoire qu'occupe aujourd'hui l'Isère. De nombreux monuments de cette époque sont encore visibles dans cette cité, notamment letemple d'Auguste et deLivie, lethéâtre antique…
Lors duMoyen Âge, l'Isère et Grenoble connurent une période de développement.
Rome céda sa place auroyaume burgonde de 443 à 524 (date de labataille de Vézeronce) qui lui-même fut suivi par lesroyaumes francs. Aux côtés de cette autorité royale se trouvaient lesévêques qui jouissaient d'un rôle administratif et juridique croissant sur leurs diocèses, devenant ainsi des personnages d'autorité parmi les principaux. En Isère comme partout en Europe, la construction de nombreux châteaux marque la période du Moyen Âge inférieur au bas Moyen Âge (de 750 à 1500). Les fortifications connaissent de fortes évolutions, passant de lamotte castrale avec des fortifications en bois, comme le montrent les recherches menées sur le site de la motte du Châtelard àChirens[8], à des châteaux en pierre destinés à protéger le seigneur et à symboliser son autorité au sein du fief.
Versl'an 1000 arrive une vague de construction de châteaux en Isère : cinq fortifications sont dénombrées en980, et ce sont 120 châteaux en 1120. C'est à cette époque qu’apparaissent leDauphiné et ses dauphins de Vienne, avecGuiguesIer d'Albon, reconnu comme le premier desdauphins. Cet homme ambitieux possède, à la fin duXe siècle, un château, un village et une église àVizille mais aussi des terres versRoussillon au sud deVienne. Il gagne ensuite, plusieurs titres et agrandit son domaine grâce à ses liens de parenté avec les évêques de Grenoble et Valence et grâce à une fine stratégie de mariages[9]. Ainsi naît leDauphiné, qui devient un état indépendant duSaint-Empire romain germanique. Le Dauphiné fut un état indépendant sur une période de plus de deux siècles pendant laquelle se déroulèrent de nombreux conflits avec lecomté de Savoie. Et c'est le par letraité de Romans queHumbert II céda le Dauphiné au roi de FrancePhilippe VI de Valois.
Les siècles suivant furent marqués par la révolution industrielle et l'essor du tourisme demontagne. Pour se développer, toutes les industries ont besoin de ressources naturelles, et l'Isère en propose de nombreuses, certaines issues des richesses apportées par la montagne (forêts, eau des torrents, sous-sols). Ces ressources ont permis de développer des activités de transformation comme lapapeterie, letextile, lamétallurgie ou des activités d'extraction (mine defer, deplomb, d'argent…) qui sont pour certaines mises en place dès le Moyen Âge, comme l'atteste la présence de l'agglomération minière médiévale deBrandes[10]. Le département dispose aussi deforces hydrauliques considérables et il est dès la fin duXIXe siècle un des départements les plus industrialisés du pays[11], comme en témoigna l'exposition internationale de la houille blanche et du tourisme qui se déroula à Grenoble du 21 mai au 25 octobre 1925. Différents secteurs d'activités bénéficièrent en plus de forts progrès de l'industrie de la fin duXIXe et du début duXXe siècle. AinsiPaul Héroult installa en 1886 le premier four électrique de l'industrie métallurgique et commença la première coulée d'aluminium par voieélectrolytique en France dans la ville deFroges[12]. Cette usine d'aluminium qui existe toujours mais n'est plus en activité constitue un bel exemple d'architecture industrielle du début duXXe siècle[13].
Au, la régionRhône-Alpes (à laquelle appartenait le département) fusionne avec la régionAuvergne, pour devenir la nouvelle région administrativeAuvergne-Rhône-Alpes.
Le département de l'Isère est divisé en 13 territoires, chacun ayant une maison du conseil départemental afin d'apporter au plus près les services du conseil départemental :
Le département a manifesté, à de maintes reprises, une personnalité politique originale, marquée notamment par l'influence des forces progressistes, puis de la gauche, dès la fin duXIXe siècle. On peut considérer que laRévolution française a commencé avec laJournée des Tuiles où les envoyés du Roi de France se firent faire une « conduite de Grenoble » par les Dauphinois en colère.
Le département a expérimenté après laLibération une période decommunisme municipal avec la création d'une véritable « ceinture rouge de Grenoble », une douzaine de communes étant administrées par lePCF[14].
Plus récemment, les rapports de forces politiques isérois ont connu une progressive inflexion vers la gauche, notamment à partir de l'expérimentation de la concertation locale àGrenoble, pendant le long mandat municipal deHubert Dubedout. La représentation parlementaire du département est plus équilibrée que ne le sont les rapports de forces nationaux, avec deux sénateurs de gauche sur quatre et une majorité de députés de gauche dans la représentation à l'Assemblée nationale. Cette situation n'est pas nouvelle. En 1967, sur les sept députés représentant alors le département, deux étaient des élus duPCF, trois représentaient laFGDS (dontPierre Mendès France), deux seulement la majorité parlementaire d'alors. Lors des consultations présidentielles de 1974, 1981 et 1988, le candidat de la gauche (François Mitterrand) est toujours arrivé en tête au premier comme au second tour, passant même à deux reprises la barre des 55 % en 1981 et 1988. En 1995,Lionel Jospin est arrivé en tête au premier comme au second tour, mais avec une majorité plus faible (50,2 % seulement). Lors de l'élection présidentielle de 2007,Nicolas Sarkozy est arrivé en tête au second tour, obtenant en effet 335 314 voix et 52,1 % des suffrages contre 308 072 et 47,9 % à son adversaireSégolène Royal. Celle-ci est toutefois arrivée en tête à Grenoble avec plus de 58 % des suffrages. Cette situation inédite depuis trente ans pour les partis de droite n'a cependant pas empêché l'élection de six députés socialistes sur neuf lors des législatives de juin 2007. Les trois élusUMP du département le sont dans les arrondissements du Nord Isère (Vienne et La Tour-du-Pin) tandis que les députés PS sont élus dans les six circonscriptions issues du découpage de l'arrondissement de Grenoble.
De 2012 à 2017, 10 députés sur 13 appartiennent au PS. En 2018, il n'en reste plus qu'un sur 10, face à 8 députés LREM et 1 MoDem.
Cette situation politique se retrouve d'ailleurs dans la répartition des sièges au conseil départemental. En effet, lors des élections départementales de mars 2015, la grande majorité des cantons nord-isérois (arrondissements de Vienne et de La Tour-du-Pin) sont détenus par des élus UMP et divers droite (10 cantons sur 12). Au contraire, la majorité des cantons sud-isérois (arrondissement de Grenoble) sont détenus par la gauche (PS, PCF et EELV) avec 10 cantons sur 17.
Le département a connu une évolution sensible de son comportement lors des deuxreferenda européens de 1992 et 2005. Pour letraité de Maastricht, les Isérois avaient en effet dit Oui à 55,6 %. Lors de la consultation sur leTraité Constitutionnel Européen, ils ont par contre voté Non à 53,6 %, avec une majorité de près de 36 000 voix.
Le département de l'Isère se situe dans l'est et/ou dans le sud-est de la France, et fait partie de larégionAuvergne-Rhône-Alpes. Il est limitrophe des départements duRhône, de lamétropole de Lyon et de laLoire au nord-ouest, de l'Ain au nord, de laSavoie à l'est, desHautes-Alpes au sud-est et au sud, de laDrôme au sud-ouest et à l'ouest, et enfin de l'Ardèche à l'ouest.
La ville principale du département estGrenoble, préfecture, 158 346 habitants (2012).
L'Isère, pour des raisonsbiogéographiques notamment, possède un patrimoine environnemental exceptionnellement riche.Dès les années 1990, le département a été précurseur, d'une politique de restauration et protection decorridors biologiques (avec desécoducs dans le cadre d'unetrame verte et bleue), qui depuis 2001 a retenu l'attention de laConvention alpine, ce qui a justifié un prix et un diplôme remis au département par le ministère de l'environnement en 2011[15].
L'Isère est soumise à un climat très diversifié selon l'altitude et l'exposition : se mêlent les influences atlantique, continentale, alpine et aussi méditerranéenne dans le sud du département. Une partie du département connaît un climat montagnard marqué en raison de l'altitude élevée, jusqu'à plus de 4 000 mètres d'altitude dans lemassif des Écrins.
L'Isère est un département très urbanisé, dont les activités économiques sont diverses. Ces activités ont notamment tiré parti, dans le passé, de l'existence d'une ressource énergétique disponible et renouvelable : lahouille blanche qui a permis de développer de nombreuses activités industrielles. Les activités économiques ont aussi été développées à partir de l'exploitation des ressources forestières comme des ressources agricoles, et de l'exploitation du gisement houiller deLa Mure à partir duPremier Empire et plus encore au tournant duXIXe siècle et duXXe siècle.
Mais la qualité des réseaux de communication, le niveau élevé de qualification des salariés, la réalité d'une immigration de travail ancienne et importante, notamment venue d'Italie, sont autant d'autres éléments ayant conduit au développement de l'activité et à ses mutations les plus récentes.
De fait, les grandes entreprises iséroises sont présentes dans bien des domaines : industrie du papier, métallurgie, composants électroniques, biens d'équipement, chimie, agroalimentaire, etc. Peu de secteurs d'activité manquent à l'appel. Plusieurs sites nucléaires se trouvent en Isère, notamment lacentrale nucléaire de Saint-Alban, lesite nucléaire de Creys-Malville et l'ancienneusine de combustible de Veurey-Voroize.
Grenoble, centre administratif et universitaire important, a développé de nombreux emplois liés au commerce et aux services, avec un impact particulier de l'économie de matière grise, autour des activités informatiques, d'ingénierie et de conseil qui constituent de véritables filières d'activité.
Le tourisme contribue de manière relativement importante à l'économie du département, avec plus d'une vingtaine de domaines skiables alpins et plusieurs domaines de ski nordique renommés. Le chiffre d'affaires des stations iséroises se situe au-dessus des 110 millions d'euros, soit le troisième rang français[16], après les départements deSavoie (plus de 550 millions d'euros) et de laHaute-Savoie (plus de 310 millions d'euros), voisin de celui du département desHautes-Alpes.
En 2020, le département compte 4830 exploitations agricoles sur 240 300 hectares de surface agricole utile, soit 30 % de la superficie du département[17]. L'agriculture iséroise génère 460 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009[18].
Le bassin de consommation entre Grenoble, Lyon et Chambéry est propice aucircuit court, qui représente une exploitation sur trois dans le département[18]. L'Isère est aussi le département avec le plus depoints de vente collectifs en 2010[18].
Pour la première fois depuis 1945, la population légale du département n'augmente quasiment pas entre les années 2015 et 2016 : 1 252 912 habitants soit seulement 1 852 habitants de plus. Grenoble, avec 158 180 habitants perd plus de 2 000 habitants en 2015. C'est également le cas de la circonscription de Grenoble qui perd 2 000 habitants avec 738 149 habitants. Seule la partie nord du département gagne des habitants (4 000) en raison surtout de la proximité et du dynamisme deLyon.
En 2020, la population du département se monte à 1 277 513. (INSEE)
En 2022, le département comptait 1 291 380 habitants[Note 1], en évolution de +3,07 % par rapport à 2016 (France horsMayotte : +2,11 %).
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
603 497
576 637
577 748
581 386
575 784
581 099
580 271
581 680
572 145
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
568 933
568 693
562 315
555 911
525 522
558 079
584 017
572 742
574 019
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
626 116
729 789
768 490
860 339
936 771
1 016 228
1 094 006
1 169 491
1 215 212
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
2016
2021
2022
-
-
-
-
-
-
1 252 912
1 284 948
1 291 380
-
-
-
-
-
-
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[19] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[20] puis population municipale à partir de 2006[21].)
En 2012, l'Isère compte quelque 260 000 personnes âgées de 60 ans ou plus[23], ce qui représente 21,5 % de la population et situe le département en dessous de la moyenne régionale de 22,5 % et de la moyenne nationale de 23,7 %. L'Isère recense moins de 100 000 personnes âgées de 75 ans (8 % de la population totale).
L'Isère abrite une importante communautéanglophone. Il s'agit souvent de cadres travaillant pour des entreprises internationales commeHP,Caterpillar ouSTMicroelectronics, principalement installés en vallée duGrésivaudan. Une partie de cette population n'est que de passage dans la région, de l'ordre de2 ou 3ans.
Arrivés souvent aux alentours de laSeconde Guerre mondiale, les Italiens se sont installés en Isère pour fuir lefascisme ou trouver du travail et gagner leur vie. Le quartier Saint-Laurent et la ribambelle de pizzerias sur les quais de l'Isère à Grenoble en sont les témoins. À l'époque, ils se sont souvent vus confier les terresréputées infertiles des coteaux de laChartreuse (Meylan,Saint-Ismier, etc.). De nombreux Isérois portent aujourd'hui[Quand ?] un nom à consonance italienne, parfois originaires duVal d'Aoste, région francophone d'Italie, qui ont la nationalité italienne mais dont le nom peut aussi être à consonance française. Le flux de nouveaux arrivants est aujourd'hui[Quand ?] quasiment tari.
Riche de son identité agricole forte, l'Isère a développé une gastronomie authentique, fidèle à son terroir. Son emblème : legratin dauphinois.
D’autres produits isérois sont réputés. À commencer par laNoix de Grenoble, leSaint-Marcellin ou encore laChartreuse. L'Isère possède de nombreux produits locaux qui font la spécificité de lacuisine dauphinoise. Le département comporte des zones d'appellations décernées par l'INAO :AOC-AOP que la commune deGrenoble, capitale française des Alpes, liste dans son patrimoinegastronomique.
Autant de produits mis à l’honneur par lesmaîtres restaurateurs isérois mais aussi différentes confréries, à l’instar de la Confrérie du Gratin dauphinois créée en 2019[24].
2.les Deux Alpes (incluant liaison piste et télésiège avecMont-de-Lans et liaison télécabine avecVenosc ; station notamment célèbre pour son glacier permettant la pratique duski d'été) ;
3. Les Hauts du Col (station haute ducol d'Ornon avec 2 téléskis) ;
4. Le Plan du Col (en bord de la route peu avant lecol d'Ornon avec 1 téléski) ;
ÀVienne, se déroule chaque année, en été, depuis 1981, le festival de jazzJazz à Vienne, avec les plus grands noms du jazz mondial ; en mars-avril le Festival de l'humour ; mi-novembre, le Festival du polar "Sang d'Encre".
À Chamrousse a lieu le Chamrousse Adventure Festival en juillet.
À Saint-Pierre-de-Chartreuse, les Rencontres Brel, en juillet.
À Uriage-les-Bains, le Festival de musiques du monde "Uriage en voix", en septembre.
À Grenoble, leFestival des Maudits Films, en janvier, le Festival de la marionnette, en février, le Festival du film sur la Résistance, en mars, les Détours de Babel et Grenoble Gospel Jazz Festival, en avril, le Festival Quartiers Libres, en juin, les Rencontres du jeune théâtre européen, le festival de musique Cabaret Frappé, le festival du court-métrage en plein air, en juillet, le Festival Magicbus en mai, le Festival Holocène, le Festival Musée Électronique, la Fête du Travailleur Alpin en juin, le Noise Fest en juin également, le Festival38es Rugissants, le Festival international du cirque et la Rencontre du cinéma italien en novembre.
Le Festival folklorique de Montseveroux (ORCIV), dernière semaine de juillet et première d'août.
Le Festival Musiques en Vercors au mois d'août.
Le Festival de la voix soliste de Méaudre en septembre.
Le Festival d'humour et de création de Villard-de-Lans en octobre.
Le festival du film pour enfants àLans-en-Vercors pendant les vacances de Noël.
Le Festival international du film "Montagne et Aventure" d'Autrans, en décembre.
À Corps, le Festival "Les Nuits Musicales", de fin juillet à mi-août.
À Voiron, le Festival de jazz de Voiron, début avril, le Festival des cultures du monde, début juillet.
À Mens, le Festival "Mens Alors", de fin juillet à début août.
À Saint-Antoine-l'Abbaye, le Festival de musique sacrée de fin juin à fin septembre et festival de théâtre contemporain "Textes en l'air" en juillet.
Le festival des randonnées musicales du Ferrand qui a lieu chaque année dernière semaine de juillet et première d'août.
À l'Alpe-d'Huez se déroule le grand festival Tomorrowland dans sa version hiver : Tomorrowland Winter
Selon le recensement général de la population du, 8,8 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.
Ce tableau indique les principales communes de l'Isère dont lesrésidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux en 2008. On peut remarquer que les communes concernées se situent, essentiellement, dans desstations de sport d'hiver :
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Xavier Delamarre - Dictionnaire de la langue gauloise -Éditions Errance
↑Jacques Lacroix,Les frontières des peuples gaulois : Tome 2, Yoran Embanner,, 400 p.,p. 42-43
↑Décret relatif à la commune de Lyon du 24 mars 1852 surGallica : la Guillotière, la Croix-Rousse et Vaise sont réunies à la commune de Lyon, et les communes de Villeurbane, Vaux, Bron et Venissieux sont distraites du département de l'Isère et réunies au département du Rhône.
↑Bibliographie:Brandes, une agglomération minière médiévale / par Marion Frison Isère Magazine novembre 2008 -p. 32 visible sur lesite du CG38
↑Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies. 3, E-K / publié sous la direction de Paul Joanne - Paris: Hachette 1890-1905 - 710 pagesPage sur l'Isère sur Gallica