| Nom de naissance | Irène Amalia Clara Adila Joachim |
|---|---|
| Naissance | Paris, |
| Décès | (à 88 ans) Magnanville, |
| Activité principale | Artiste lyrique Soprano |
| Enseignement | Conservatoire national supérieur de musique (CNSMD) de Paris |
| Ascendants | Joseph Joachim, Suzanne Chaigneau,Ferdinand Chaigneau |
| Conjoint | Roger Weber en 1929,Jean Gehret,Jean-Louis Levi-Alvarès[1] en 1955 |
| Famille | Alain Weber (fils),Denise Tual (cousine) |
| Récompenses | Grand Prix du Disque de l'Académie Charles-Cros 1959 |
Irène Joachim, née le dans le7e arrondissement de Paris et décédée le àMagnanville[2], est unecantatricefrançaisesoprano.
Irène Joachim est la fille de Hermann Joachim (fils du violonisteJoseph Joachim) et de la violoniste Suzanne Chaigneau[3] (fille du peintreFerdinand Chaigneau ; Suzanne Chaigneau avec ses deux sœurs formaient le Trio Chaigneau).
Irène Joachim connaît son heure de gloire dès 1940 en interprétant le rôle de Mélisande dans l'opéra deDebussy,Pelléas et Mélisande[4] qu'elle enregistre en 1941 sous la direction deRoger Désormière. Sa voix fluette, sa sensibilité à fleur de peau ainsi que sa parfaite incarnation du personnage ont fait d'Irène Joachim l'éternelle Mélisande. Que ce soit à l’Opéra-Comique (salle Favart) de Paris ou au concert, elle défend lamusique française de son temps, participant à la création duRossignol de Saint-Malo (Le Flem),Le soleil des eaux dePierre Boulez ainsi que des œuvres deHenri Dutilleux,Jean Wiéner etSerge Nigg. Durant la période de l'Occupation allemande, elle est une résistante active, au sein duFront national des musiciens, l'organisation dédiée à ceux-ci duFront national de la Résistance[3].
Irène Joachim fut aussi une interprète delieder allemands (Schubert,Schumann,Berg). Elle reçoit notamment leGrand Prix du Disque en 1959 pour son enregistrement des lieder deCarl Maria von Weber (avecHélène Boschi au piano)[5].
En 1958, elle enregistreWilhelm Meister[6] deRobert Schumann avecAndré Vessières etBasia Retchitzka avecHélène Boschi au piano.Réputée pour sa diction impeccable[réf. nécessaire], elle a longtemps été professeur de chant auConservatoire national supérieur de musique de Paris.
Elle fait une apparition brève dansLes Bas-fonds (1936) etLa Marseillaise deJean Renoir (1938), ainsi que dansLes Anges du péché deRobert Bresson (1943). Elle créa aussi la chansonLes Feuilles mortesdePrévert etKosma dansLes Portes de la nuit deMarcel Carné.
Elle meurt de lamaladie d'Alzheimer[3].