| Organisation | Université de Californie à Berkeley |
|---|---|
| Constructeur | |
| Programme | Explorer (MIDEX) |
| Domaine | Étude de lathermosphère |
| Statut | Mission en cours |
| Autres noms | ICON |
| Lancement | 11 octobre 2019 (TU) |
| Lanceur | Pegasus XL |
| Durée | 2 ans (mission primaire) |
| Identifiant COSPAR | 2019-068 |
| Site | [1] |
| Masse au lancement | 288 kg |
|---|---|
| Masse instruments | 130 kg |
| Contrôle d'attitude | Stabilisé sur 3 axes |
| Source d'énergie | Panneaux solaires |
| Puissance électrique | 780 Watts |
| Orbite | Orbite terrestre basse |
|---|---|
| Altitude | 575 km (circulaire) |
| Inclinaison | 27° |


Ionospheric Connection Explorer ouICON est unsatellite scientifique de la NASA, lancé avec succès leTU, qui étudie les relations physiques entre la Terre et l'espace environnant. Son objectif est d'étudier simultanément l'incidence des phénomènes venant de l'espace (éruption solaire) et de lamétéorologie terrestre sur la région située aux limites de notre atmosphère et de l'ionosphère. Le satellite est développé par l'université de Californie à Berkeley.
La région située à la limite de l'ionosphère et de l'atmosphère de la Terre est soumise à des variations de grande ampleur qui perturbent les systèmes spatiaux comme lesGPS. On considère que l'ionosphère réagit principalement à lamétéorologie spatiale c'est-à-dire aux changements du régime duvent solaire liés auxéruptions solaires. Les missions spatialesTIMED etIMAGE démontrent que l'ionosphère est également influencée par lamétéorologie terrestre. La mission d'ICON doit évaluer l'influence de ces deux phénomènes sur la région de l'espace qui nous environne[1].
ICON fait partie duprogramme Explorer de laNASA qui regroupe des missions scientifiques de l'agence spatiale américaine de faible coût. ICON est présélectionné en parmi 22 propositions soumises en février de la même année[2]. Le ICON définitivement sélectionné en même temps que l'instrumentGOLD. ICON est une mission de type MIDEX dont le coût plafonné à 210 millions dedollars américains hors lancement[3]. Mais le lancement planifié en 2017 est reporté à 2018, puis à 2019 à cause de problèmes rencontrés par son lanceurPegasus ce qui fait monter la facture à 252 millions de dollars américains[4].
Le satellite est développé par l'université de Californie à Berkeley pour le compte de la divisionhéliophysique de la NASA[5].
La mission doit déterminer[6] :
ICON est un satellite d'environ 288 kg et ses dimensions sont celles d'un gros réfrigérateur : 193 x 107 x 107 cm hors antennes et panneaux solaires. Il utilise uneplate-forme LEOStar-2stabilisée sur 3 axes développée parOrbital ATK qui a déjà été utilisée par plusieurs missions scientifiques dontNuSTAR. Il dispose d'unpanneau solaire (dimensions 84 x 254 cm) déployé en orbite et orientable avec undegré de liberté et fournissant 780 watts. Les instruments du satellite génèrent environ 1gigaoctet de données par semaine. Celles-ci sont transmises sur Terre enbande S au cours de 5 à 6 vacations quotidiennes avec un débit de 4mégabits par seconde[7],[8]
Le satellite embarque quatre instruments scientifiques représentant une masse totale de 130 kg :
Le lancement est initialement prévu au cours de l'été 2017. Mais des problèmes rencontrés sur lelanceur aéroportéPegasus XL repousse celui-ci d'abord en octobre 2018 puis en 2019. Finalement le lancement a lieu le à 2 h (TU). La durée de la mission primaire est de 2 ans[4].
| Lanceurs |
| ||||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Programme spatial habité |
| ||||||||||||||||
| Satellites scientifiques |
| ||||||||||||||||
| Satellites d'application |
| ||||||||||||||||
| Satellites militaires |
| ||||||||||||||||
| Bases de lancement |
| ||||||||||||||||
| Établissements | |||||||||||||||||
| Programmes |
| ||||||||||||||||
| Articles liés | |||||||||||||||||
| La première date est celle du lancement du lancement (du premier lancement s'il y a plusieurs exemplaires). Lorsqu'elle existe la deuxième date indique la date de lancement du dernier exemplaire. Si d'autres exemplaires doivent lancés la deuxième date est remplacée par un -. Pour les engins spatiaux autres que les lanceurs les dates de fin de mission ne sont jamais fournies. | |||||||||||||||||