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Intervention militaire de 2011 en Libye

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Description de cette image, également commentée ci-après
La zone d'exclusion aérienne et les bases aériennes de la coalition.
Informations générales
Date -
LieuLibye
IssueVictoire de la coalition[1]
Chute du régime libyen
Belligérants
OTAN

Drapeau des Émirats arabes unisÉmirats arabes unis
Drapeau du QatarQatar
Drapeau de la JordanieJordanie
Drapeau de la SuèdeSuède


Conseil national de transition
Jamahiriya arabe libyenne
Commandants
Charles Bouchard

Anders Rasmussen
Rinaldo Veri (en)


Drapeau des États-UnisBarack Obama
Drapeau des États-UnisCarter Ham
Drapeau de la FranceNicolas Sarkozy
Drapeau de la FranceÉdouard Guillaud
Drapeau du Royaume-UniDavid Cameron
Drapeau du Royaume-UniStuart Peach
Drapeau des États-UnisSamuel J. Locklear (en)
Drapeau du CanadaPeter MacKay

Drapeau du CanadaTom Lawson
Mouammar Kadhafi

Saïf al-Islam Kadhafi
Khamis Kadhafi
Saadi Kadhafi
Moatassem Kadhafi
Abou Bakr Younès Jaber

Saïf al-Arab al-Kadhafi (en)[2],[3]
Forces en présence
Drapeau de la BelgiqueForces armées belges

Drapeau de la BulgarieMarine nationale bulgare
 Aviation royale canadienne
 Marine royale canadienne
Drapeau du DanemarkArmée de l'air danoise
Drapeau de la FranceArmée de l'air française
Drapeau de la FranceMarine nationale
Drapeau de la FranceArmée de terre
(ALAT)

Drapeau de la NorvègeArmée de l'air royale norvégienne
Drapeau des Pays-BasArmée de l'air royale néerlandaise
Drapeau des Pays-BasMarine royale néerlandaise
Drapeau de la RoumanieMarine nationale roumaine[4]
Drapeau du Royaume-UniRoyal Air Force
Drapeau du Royaume-UniRoyal Navy
Drapeau des États-UnisUS Navy

Drapeau des États-UnisUS Air Force
Forces armées libyennes fidèles à Mouammar Kadhafi
  • Milices
Pertes
Drapeau de la LibyeInsurgés libyens :
5 000-10 000 tués (CNT)[5]
~ 8 000-50 000 blessés (CNT)[5]

Drapeau de la Libye1MiG-23[6]

Drapeau des États-Unis 1F-15EStrike Eagle (équipage sauf)[7]Drapeau des États-Unis
1USAFMQ-8 abattu[8],[9]
Drapeau des Pays-Bas 3marins néerlandais capturés (relâchés)[10]
Drapeau des Pays-Bas1Lynx néerlandais capturé[10]
Drapeau des Émirats arabes unis 1F-16 de l'armée de l'air desÉmirats arabes unis endommagé[11]
Plusieurs centaines de véhicules, pièces d'artilleries et blindés.
Forces aériennes, forces navales et réseau de missiles sol-air longue portée neutralisés
Indéterminées

1 600 tués au moins, 1 000 blessés

1Soukhoï Su-22[12]

1Soukhoï Su-24[12]

1MiG-21[13]

5MiG-23[13]

1Soko G-2Galeb[14]
2Mi-35[15]
1 hélicoptère de type non précisé[16]
200 installations de munition
1 074 chars, véhicules blindés,technicals, SAM trans / chargeur de véhicules, camions et autres véhicules détruits ou endommagés
212 systèmes de missiles surface-air et canons deDCA détruits
Divers aéronefs détruits ou endommagés
Nombre inconnu de soldats tués ou blessés (revendication de l'OTAN d'ici le 29 avril)[17]

Première guerre civile libyenne

Batailles


Données clés

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L'intervention militaire de 2011 enLibye est uneopération militaire multinationale menée par l'OTAN, qui s'est déroulée entre le et le, dont l'objectif affiché est la mise en œuvre de larésolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies[18].

Les noms de codes des interventions des différentes armées sont l'opérationHarmattan pour laFrance[19], l'opérationEllamy pour leRoyaume-Uni, l'opérationOdyssey Dawn pour lesÉtats-Unis, l'opérationMobile pour leCanada[20] et l'opérationUnified Protector pour l'OTAN.

Au cours de laguerre civile libyenne de 2011, larésolution 1970 du de l'ONU met en place unembargo sur les armes à destination de la Libye[21] et bloque entre autres les avoirs du gouvernement libyen[22], tandis que la résolution 1973 instaure unezone d'exclusion aérienne au-dessus du territoire de laJamahiriya arabe libyenne et permet de « prendre toutes les mesures jugées nécessaires pour protéger les populations civiles ». À partir du, l'ensemble des opérations sont conduites par l'OTAN dans le cadre de l'opérationUnified Protector[23].

Contexte

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En, durant larévolution libyenne, les combats opposant les forces fidèles au colonelMouammar Kadhafi à celles des rebelles opposés à son régime, auraient fait des milliers de morts[24],[25]. Les insurgés ayant perdu beaucoup de terrain se sont retranchés notamment àMisrata et surtoutBenghazi. À la veille de l'assaut final contre cette dernière ville, ils sont alors menacés d'une répression sanglante par le dirigeant de laJamahiriya arabe libyenne[26].

Le, leprésidentNicolas Sarkozy reçoit àParis les représentants duconseil national de transition et est le premier chef d'État à reconnaître officiellement cet organe de l'insurrection comme seul représentant de laLibye. Le lendemain,, laFrance, avec le soutien duRoyaume-Uni, soumet au sommet deBruxelles une demande d'instauration d'unezone d'exclusion aérienne. La chancelière allemandeAngela Merkel refuse et recueille le soutien d'une majorité des 27 États de l'Union européenne. Le président Sarkozy se retrouve isolé lors dusommet du G8 à Paris. Cependant, auMoyen-Orient, l'Arabie saoudite cède aux velléités duQatar : leroi Abdallah a un vieux compte personnel à régler avec Mouammar Kadhafi, soupçonné d'avoir été mêlé à un projet d'attentat contre lui, en2003, à l'époque où il était prince héritier ; et en, àDoha, Kadhafi l'a qualifié de« marionnette » des Britanniques et des Américains devant tous ses pairs arabes[27]. LaLigue arabe demande ainsi l'instauration de cette zone d'exclusion aérienne, ce qui permet au président Nicolas Sarkozy et à sonministre des Affaires étrangèresAlain Juppé de lancer une bataille diplomatique auconseil de sécurité des Nations unies. L'avancée des troupes de Kadhafi sur Benghazi est telle qu'un massacre de grande ampleur est annoncé. Le présidentObama rejoint le président Sarkozy et lePremier ministreCameron.

Le, deux jours après le vote de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies instaurant une zone d'exclusion aérienne au-dessus du territoire libyen, les pays concernés se réunissent àParis pour un sommet spécial sur les éventuelles frappes contre les forces gouvernementales. La veille, le régime de Mouammar Kadhafi avait annoncé un cessez-le-feu et la fermeture de leur espace aérien, pour se « conformer à la résolution de l'ONU ». Les opposants au régime estiment qu'il s'agit d'une « ruse » dans le but de gagner du temps. En effet, le régime libyen prétend respecter le cessez-le-feu qu'il avait lui-même décrété, mais les insurgés affirment que les bombardements contre les opposants se poursuivent, à Misrata et Benghazi notamment[28]. Toutefois, ces affirmations de bombardements de Benghazi ne sont pas avérées[29],[30].

Le le président Nicolas Sarkozy déclare :« Si Kadhafi était entré dans Bengazhi,Srebrenica à côté serait passé pour un non-événement… L'Europe elle n'avance pas sans l'Allemagne ; mais pour la défense, on avance avec les Anglais… Le deuxième objectif de cette opération en Libye, c'est toute la question de nos relations avec les pays arabes réussissant leur marche vers la démocratie… et puis la troisième chose, ce sont les valeurs de la France. Si nous n'avions pas fait ça, ç'aurait été une honte »[31].

Moyens

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  • Pays de la coalition
  • Libye

LaFrance (« opérationHarmattan »), leRoyaume-Uni (« OpérationEllamy »), leCanada (« OpérationMOBILE »), laNorvège, leDanemark, l'Espagne, laGrèce, laBelgique, lesÉtats-Unis, laPologne et leQatar ont déjà officiellement annoncé qu'ils participeront à l'application de la résolution de l'ONU. Le, lesÉmirats arabes unis ont confirmé leur participation aux opérations en Libye par l'envoi de 12 avions de combat (6F-16E et 6Mirage 2000-9)[32]. Depuis le vendredi, des patrouilles mixtes deMirage 2000-5 français et qataris ont débuté depuis la base aérienne deLa Sude située enCrète. Au total, six avions du Qatar et trois appareils français sont alors opérationnels en Crète[33]. Le coût de l'opération est de 320 millions d'euros pour laFrance, le plus important contributeur financier de la coalition[34].

À la demande de la France, qui ne souhaitait pas l'implication de l'OTAN pour des raisons diplomatiques avec laLigue arabe, les premiers jours le CAOC (Combined Air Operations Center) de l'OTAN situé àRamstein en Allemagne coordonnait les opérations aériennes entre le CDAOA (Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes) deLyon Mont-Verdun et son homologue britannique implanté àNorthwood[35]. À partir du jeudi, les opérations de la coalition sont passées sous la responsabilité du CAOC-5 de l'OTAN installé sur la base italienne dePoggio Renatico, à 40 km au nord deBologne. Son commandant en chef estCharles Bouchard de l'Aviation royale canadienne. Avec son état-major, il est installé dans leJoint Force Command deNaples[36].

Les opérations navales sont dirigées depuis lenavire amiral de laSixième flotte américaine basée habituellement àGaète (Italie) : l'USS Mount Whitney[37].

Les forces françaises restent cependant sous le contrôle opérationnel du chef d'état-major des armées françaises et sous le contrôle politique du président Sarkozy[38]. Les pilotes disposent d'unecockpit delegation qui leur permet de frapper une cible sans nécessité de demander une approbation préalable extérieure, du fait de l'absence de forces militaires alliées au sol[39].

Plusieurs pays européens, comme lePortugal, ont refusé d'envoyer des forces militaires[40].

Le, laSuède rejoint la coalition en envoyant huit chasseursGripen et 130 militaires de l'armée de l'air suédoise sur labase aérienne de Sigonella enSicile[41]. Cependant, les Gripen s'avérèrent incapables d'effectuer des frappes au sol[42]. De plus, l’influence de la Suède en Libye en cas d’intervention risque d’être limitée, puisqu’elle ne fait pas partie de l’OTAN. Le professeur Anders Cedergren confirme cette thèse :

« Nous n’avons pas accès au système de gestion de combat utilisé par l’OTAN, appeléLink-16. Il est donc probable qu’on ne nous attribue aucune tâche de combat, mais plutôt la responsabilité de patrouilles ou la recherche de renseignements[43]. »

Avions utilisés par la coalition au

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PaysNombreNotes
Drapeau de la France72Début, 23 aéronefs sont basés sur labase aérienne Solenzara (Corse), dont 9Rafales provenant de laBA 113 de Saint-Dizier-Robinson, 8 Mirage 2000 D provenant de laBA 133 de Nancy-Ochey, 6 Mirage 2000-5 de laBA 102 de Dijon-Longvic. Depuis le, 4 Mirage 2000-5 et 6 Mirage 2000D transférés de Solenzara sur la base aérienne de La Sude et 5 Rafale àSigonella[44]. S'ajoutent à ce dispositif desE3F AWACS opérants de la base d'Avord, 10 Rafale M, 6SEM, 2E-2Hawkeye et 2C-2Greyhound[45] sur le porte-avionsCharles de Gaulle(TF 473)Drapeau de la France[46] et 3 hélicoptères de combatTigre, 3Puma et 16Gazelle embarqués ou sur leBPCTonnerre ou sur leMistralDrapeau de la France[47],[48]. Un drone de surveillanceHarfang depuis Sigonella à partir du.
Drapeau des États-Unis50Basés en Allemagne, au Royaume-Uni, en Italie[49] et sur lesbases aériennes de Rota etMorónDrapeau de l'Espagne. À partir du les États-Unis retirent les 40 avions de combat déployés jusqu'alors et ne participent plus qu'aux opérations de surveillance, de soutien (ravitaillement en vol, transport logistique, etc.) et de suppression des défenses antiaériennes ennemiesSEAD (en) avec les 50 autres avions. Des frappes au sol sont donc encore effectuées par les avions américains lorsque ces défenses sont activées[46].

Drone de surveillance et de combatPredator[50].

Drapeau du Royaume-Uni3310 avions de combatEurofighter et 12Tornados basés sur labase aérienne de Gioia del Colle (en)Drapeau de l'Italie 3Sentry AEW.1[51], 1Nimrod R1[52], 1Sentinel R1[53], 2VC10[54], 4 hélicoptères de combatApache embarqués sur leHMS Ocean.
Drapeau de l'Italie29QuatreTornado, quatreEurofighter Typhoon[55], desAMX[56] et autres appareils basés sur labase aérienne de Trapani etSigonellaDrapeau de l'Italie. Le porte-aéronefGaribaldi avec 8Harrier.
Drapeau des Émirats arabes unis12SixMirage 2000-9 et sixF-16E[32] basés sur labase aérienne de Decimomannu (en)Drapeau de l'Italie.
Drapeau du Canada11SeptCF-18[57], deuxAurora CP‑140 basés sur la base aérienne de Trapani[58],[59], deuxPolaris CC‑150 basés sur labase aérienne de SigonellaDrapeau de l'Italie.
Drapeau de la Turquie7
Drapeau des Pays-Bas7SixF-16 et unKDC-10[60] basés sur la base aérienne de DecimomannuDrapeau de l'Italie.
Drapeau de la Belgique6SixF-16 basés sur labase aérienne d'AraxosDrapeau de la Grèce[61].
Insignes de l'opération militaire belge en Libye
Insignes de l'opération militaire belge en Libye
Drapeau de la Norvège6SixF-16 basés sur la base aérienne deSouda BayDrapeau de la Grèce.
Drapeau de l'Espagne6QuatreF-18, un avion de surveillance maritime, un avion de ravitaillement basés sur la base aérienne de DecimomannuDrapeau de l'Italie.
Drapeau du Qatar6SixMirage 2000-5[33] basés sur la base aérienne deSouda BayDrapeau de la Grèce.
Drapeau du Danemark4QuatreF-16[62] basés sur labase aérienne de SigonelaDrapeau de l'Italie.
Drapeau de la Suède9HuitGripen et unC-130 Hercules de ravitaillement en vol soit 130 militaires sur labase aérienne de SigonelaDrapeau de l'Italie[63].
Drapeau de la Grèce3DeuxF-16, unAEWC R-99A.

Forces navales

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Lancement d'un Tomahawk par le destroyerUSS Barry le.

À partir du début de l'intervention, lamarine libyenne reste au port ou limite ses activités à des patrouilles de garde-côtes[78]. Cependant le, trois petits bâtiments tirant sur des navires de commerce dans le port deMisrata, dont vraisemblablement un patrouilleur de type PV30-LS[79], sont mis hors d'usage ou détruits par unP-3 Orion de l'US Navy et desA-10 de l'USAF[80]. La marine libyenne a tenté de miner le port de Misrata avec plusieurs vedettes rapides dans la nuit du 28 au, ce qui a conduit la frégateCourbet à effectuer, officiellement, des tirs de semonce ; une vedette est coulée et le reste du groupe a fait demi-tour mais plusieurs mines ont été trouvées sur zone[81].

Article détaillé :Histoire de la marine française.

Déroulement des opérations

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Logo de l'opérationUnified Protector.

Observation et supériorité aérienne

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À partir du, l'OTAN maintient desavions de guet aérienBoeing E-3Sentry en vol 24 heures sur 24 au-dessus de laMéditerranée centrale[82]. Le même jour, lamarine nationale française catapulte duCharles de Gaulle unchasseur-bombardierRafale doté d'une nacelle de reconnaissance[83].

Le à12 h 30 UTC[19] commencent les opérations aériennes avec la patrouille de huit Rafale (dont deux équipés de la nacelle de reconnaissance Reco-NG), de deuxMirage 2000D, de deuxMirage 2000-5, de six avions ravitailleursKC-135FR et d'unBoeing E-3FSentry[84]. Les missions durenth 30 pour les chasseurs partis de France, donth 30 de patrouille au-dessus de la Libye. L'Armée de l'air française est vite rejointe par d'autres nations, dont les États-Unis, avec lesF-18 embarqués sur l'USS Enterprise, mouillant dans legolfe de Syrte[83].

Le, un avion radarAwacs de la coalition détecte un aéronef qui opère en violation de la résolution 1973 des Nations unies dans la zone de Misratah, à 200 km à l'est de Tripoli. Une patrouille deMirage 2000 et une patrouilleRafale de l'armée de l'air française sont envoyées sur zone et confirment la présence d'un avion de combatSoko G-2Galeb de l'armée de l'air libyenne qui atterrit sur l'aéroport de Misratah. LesRafale détruisent alors l'appareil au moyen d'une frappe air-sol à l'aide d'une bombe guidéeAASM[32].

Au moins cinq autres avions présentés alors comme desGaleb et deuxMi-35 sont détruits au même endroit le[15] mais des photos satellite montrent qu'il s'agit de cinqMiG-23 auquel le nez a été enlevé.

Suppression des défenses aériennes libyennes (SEAD)

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Base aérienne libyenne après des frappes de B-2 et de missiles de croisière le.

Le premier volet comprend la suppression des défenses aériennes, c'est-à-dire la destruction au sol par deschasseurs-bombardiers des appareils de l'armée de l'air libyenne, de sespistes et de sesradars au moyen demissiles anti-radar puis debombes guidées laser oude précision, de sespostes de commandement et de ses systèmes delutte antiaérienne[18].

Le, à14 h 45 UTC, laPrésidence de la République française annonce que« d'ores et déjà, nos avions empêchent les attaques aériennes sur la ville deBenghazi »[85]. Le, à19 h 30 UTC, lesÉtats-Unis et leRoyaume-Uni entrent dans le conflit. Une vingtaine d'objectifs composés de nœuds de communication stratégiques et de systèmes de défense anti-aérienne libyens sont frappés à l'aide de 124missiles de croisièreBGM-109 Tomahawk[86] tirés à partir deSSGN, deSNA et de destroyers declasse Arleigh Burke américains et d'un SNA britanniques[66]. Durant la nuit du au, des avions britanniquesTornado GR.4 en provenance directe de la base deRAF Marham bombardent la région deTripoli et l'armée libyenne met en action sa défense anti-aérienne. Trois bombardiers américainsB-2 lâchent quarante bombes ou quarante-cinqJDAM sur l'aéroport de Ghardabiya (en) à 15 km au sud de Syrte[87].

Le l'armée française a réalisé des frappes sur un site de missiles antiaériens situé à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Tripoli[88].

Le, l'armée française a réalisé des frappes sur un site de missiles antiaériens situé à une vingtaine de kilomètres au sud de Syrte[89].

Il est estimé au que la plupart des batteries demissiles sol-airS-75Dvina,S-125Neva,S-200Doubna et2K12Kub ont été détruites. Cependant, des9K33Osa, mobiles car montés sur véhicules à roues, seraient encore opérationnels[90].

Attaque d'unités au sol

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Le à16 h 45 UTC, deschars de combat libyens qui menaçaient les populations civiles dans le secteur deBenghazi sont détruits par desbombes guidées laserGBU-12 etAASM de précision métrique lancées par les avions de l'Armée de l'air française[91]. L'un des chars a été détruit par un tirAASM effectué par unRafale à la distance de 55 km[92],[93][source insuffisante].

À partir du, outre les avions français, participent aux frappes quinze avions américains de l'USAF ; hormis les B-2 utilisés pour le raid sur une base aérienne, desF-15E, des F-16CGWild Weasel[94], quatreAV-8B Harrier II de l'USMC et desBoeing EA-18G Growler deguerre électronique de l'US Navy[95]. Plusieurs dizaines de véhicules militaires et civils utilisés par les forces loyales au régime sont mis hors d'usage[96],[97].

Le à10 h 30 heure locale, unF-15E Strike Eagle de l'USAF s'est écrasé à la suite d'un incident sur l'avion. L'équipage a été récupéré sain et sauf[98].

Dans la nuit du 23 au, un raid mené avec 7missiles de croisièreSCALP par des Rafale et des Mirage 2000D détruit des dépôts de munition, des installations de maintenance et le centre de commandement de labase aérienne d'Al-Joufra.

Dans la nuit du 24 au, l'aviation française détruit avec une bombe guidée laser GBU-12 une batterie d’artillerie située dans les environs d’Ajdabiya[99]. Finalement, le siège de la ville se termine le même jour après la destruction de 7 charsT-72 par des Tornado GR.4 armés demissiles anticharBrimstone[100] et desMirage 2000[101].

Le, les avions de l’armée de l’air et de la marine françaises ont conduit des frappes sur des véhicules blindés et sur un important dépôt de munitions dans les régions de Misrata etZintan[102].

Entre le jeudi àh et le jeudi àh, les avions de l’armée de l’air et de la marine françaises ont réalisé près de 900 heures de vol, 120 sorties d’appui et d’interdiction aérienne, 24 sorties de reconnaissance, 13 sorties de détection et de contrôle, 22 sorties de ravitaillement en vol et 28 sorties de ravitaillement type « nounou », 22 sorties de défense aérienne depuis La Sude. Le bilan de la semaine pour les avions français est le suivant : le1er avril, un char détruit à l’ouest de Misratah. Le, cinq véhicules blindés détruits dans la région deSyrte. Le, deux porte-chars détruits dans la région deRas Lanouf. Le, un véhicule militaire détruit au sud-ouest deBrega. Le, deux sites de missiles de défense anti-aérienne, l’un dans le sud deZlitan, l’autre à une centaine de kilomètres au sud deSyrte[103].

Le la situation était de nouveau critique pour les civils des villes d’Ajdabiya et deMisratah qui étaient bombardées par des chars ducolonel Kadhafi, les avions de la coalition sont intervenus pour protéger les populations de ces deux villes et ont détruit 11 chars qui s’approchaient d’Ajdabiya et 14 chars dans la banlieue deMisratah[104].

Depuis le, des Mirage 2000D français utilisent, entre autres, des bombes d'entrainement de 300 kg pour traiter les véhicules ciblés en réduisant ainsi le risque dedommages collatéraux[105]. Les1er,2 et des bombardements intensifs visent Tripoli et 10 explosions importantes sont entendues le. Des hélicoptères de combat français (Tigre) et britanniques sont employés dès la nuit du 3 au et détruisent 20 objectifs dont 15 véhicules blindés et 2 centres de commandement. De plus, le pendant toute la journée des bombardements (les plus intensifs depuis le début de l'intervention internationale) ont lieu (60 bombes larguées, la résidence du colonel Kadhafi détruite, caserne de la garde républicaine en ruine et au moins 32 morts et 150 blessés)[réf. nécessaire].

« Des hélicoptères de combat sous commandement de l'OTAN ont été utilisés pour la première fois le samedi 4 juin dans des opérations militaires au-dessus de la Libye, dans le cadre de l'opération Protecteurunifié, »

a indiqué l'alliance atlantique dans un communiqué publié samedi à l'aube[106].

« Des hélicoptèresApache britanniques ont participé à ces attaques aériennes »

a indiqué àLondres leministère de la Défense.

Depuis leBPCTonnerre, des hélicoptères de l'armée française de typeTigre etGazelle ont également conduit pour la première fois dans la nuit de vendredi à samedi des frappes au sol en Libye. C'est une première opération interarmées[107] et internationale, tant pour les Français que pour les Britanniques,« C'était la première mission opérationnelle des Apaches de l'armée britannique depuis la mer[108] »,[109].

Les avions et les hélicoptères français ont effectué, du9 au, plus de 250 sorties (soit 30 de plus par rapport à la semaine précédente) dont 146 ont eu pour objet des attaques au sol, lesquelles ont permis de détruire une soixantaine d’objectifs (20 bâtiments et plus de 40 véhicules militaires, notamment dans les régions de Misrata, Tripoli etBrega). Les hélicoptères Gazelle et Tigre embarqués à bord du Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC)Tonnerre, ont été engagés à 6 reprises. Selon l’OTAN, l’une de ces missions a concerné le secteur de Zlitan, le dernier, et visé des défenses antiaériennes, des véhicules ainsi que des bateaux[110]. Selon une déclaration du généralElrick Irastorza, lors d’une réunion de l’Association des Journalistes de Défense[111] :

« C’est un véritable défi technique d’avoir autant de machines sur le BPC. Cela nécessite de la compétence et de l’entraînement, non seulement de la part des pilotes, mais aussi des mécaniciens et de tous les autres, en particulier lorsque vous considérez que la plupart des opérations se déroulent de nuit et en majorité sans lumière. »

Ce propos est d'autant plus pertinent que les hélicoptères de l'ALAT, contrairement aux aéronefs de l'Armée de l'Air et de la Marine, ne sont pas équipés de laLiaison 16 et ne possèdent donc pas de connectivité avec les autres plates-formes opérant sur le théâtre d'opération.

L'OTAN a reconnu mardi la perte d'un drone hélicoptère qui effectuait une mission de surveillance en Libye. Selon des responsables américains, l'appareil est unFire Scout, utilisé depuis2006 par l'armée américaine[112].

Actions de surface des navires de l'OTAN

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Le, la frégate françaiseMontcalm au large deBrega engage avec son canon de 100 mm une batterie d'artillerie pro-kadhafi[113].

Dans la nuit du7 au, la frégate françaiseCourbet ayant repéré une batterie de lance-roquette multiple tirant sur Misratah, détruit au moins l'une d'entre elles à l'aide d'une centaine d'obus de 100 mm[114].

Le, à partir deh du matin, les frégates canadienneNCSM Charlottetown, françaiseCourbet et le britanniqueHMS Liverpool ont repoussé une attaque de deux embarcations gonflables rapides pro-Kadhafi voulanta priori miner le portMisrata. Ces dernières, attaquées à la mitrailleuse par leCharlottetown et l'hélicoptère duLiverpool se sont repliées sous le couvert de l'artillerie et des lance-roquettes multiples loyalistes visant les frégates. LeLiverpool a effectué des tirs de contre-batterie avec son canon de 114 mm pour les faire taire. Pas de victimes ni de dégâts à signaler sur les navires de l'OTAN[115],[116]. Le, après des bombardements, 8 navires de guerre kadhafistes ont été détruits et d'autres endommagés[réf. nécessaire].

Guerre psychologique

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Des opérations deguerre psychologique sont menées par les alliés en direction des unités libyennes pour qu'elles ne participent plus aux hostilités[117]. Le, ils larguent ainsi les tracts suivants surTripoli, alors assiégée par les rebelles[118] :

« [Au recto, un avion de l'OTAN vise des véhicules militaires :] Attention. Restez à l'écart des activités militaires. [Verso :] Officiers, soldats et combattants du régime de la glorieuse Libye. De nombreux officiers haut gradés ont déjà fait défection pour suivre leur conscience. Cessez de prendre part aux combats. Retournez auprès de votre famille et servez votre pays en déposant les armes, en abandonnant votre poste et en respectant le droit de tous les Libyens à vivre en paix[119]. »

« [Au recto, un billet libyen à l'effigie de Kadhafi[120] en flammes avec pour légende :] Combattants non libyens, ceci est la seule monnaie que vous recevrez pour continuer à mettre en danger des civils libyens. [Verso :] À tous les combattants non libyens dans Tripoli ! Vous avez été impliqués dans des actes violents contre des civils libyens. L'OTAN a les capacités de remplir le mandat de l'ONU pour protéger les civils et leurs aires d'habitation. L'OTAN est déterminée à faire usage de ses capacités contre toute menace. Quittez ce pays dès maintenant[121] ! »

« [Au recto,Omar Al Mokhtar[122], chef de la résistance armée à la colonisation italienne, s'adresse à Muammar Kadhafi : Pourquoi permets-tu à nos frères libyens de combattre et de se tuer les uns les autres au lieu de vivre en paix ? Tu déshonores notre histoire avec des crimes contre l'humanité. [Verso :] Officiers et soldats de l'armée libyenne, Kadhafi a été inculpé par la cour pénale internationale pour crimes contre l'humanité en Libye. Les officiers et les soldats sont informés que les ordres de Kadhafi ou de son régime pour conduire des opérations militaires contre le peuple libyen ne doivent pas être obéis. Si un soldat ou un officier accomplit des actions pour commettre des crimes contre l'humanité, ils seront en violation directe du droit international. Beaucoup d'officiers et de soldats libyens se sont soulevés contre les ordres de Kadhafi de tuer des civils innocents, en choisissant de ne pas combattre. Suivez ces hommes vers un futur libyen prospère et pacifique[123]. »

« [Au recto, un soldat libyen est coupé en deux, d'un côté il est loyaliste, de l'autre rebelle, avec comme légende :] Cessez de déchirer la Libye. Une Libye, un peuple. [Verso :] Les soldats commettant des crimes contre l'humanité seront tenus responsables par la communauté internationale. Kadhafi a été inculpé par la cour pénale internationale. Partagerez-vous une cellule de prison avec lui ? Qui s'occupera de votre famille ? Faites un choix avant qu'il ne soit trop tard — la paix et une prospérité future ou la guerre qui continue et plus de morts et de destruction[124]. »

Fin de l'intervention

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Au lendemain de lamort de Mouammar Kadhafi, survenue le, l'OTAN annonce qu'elle arrête la missionUnified Protector le[125].

Bilan des opérations des forces coalisées

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Sommet de Paris pour le soutien au peuple libyen, le.

Ledépartement de la Défense des États-Unis déclare qu'au, un total de 192 missilesBGM-109 Tomahawk américains et 7 britanniques ont été lancés dans le cadre de cette intervention. Un total de 1 602 sorties d'avions ont été menées, 983 par les avions américains et 616 par les autres coalisés. On compte dans cet ensemble 735 sorties de combat, 370 menées par les avions américains et 367 par les avions des autres coalisés[126]. Au, la France affirme avoir tiré 11 missiles de croisièreSCALP[127]. Au, la France a effectué plus de 2 225 frappes aériennes, soit 35 % des frappes totales[128].

L'OTAN déclare que, du moment où elle a pris le commandement de l'opération, le àh GMT, au, l'aviation a conduit 3 981 sorties dont 1 658 de combat. Mais ce dernier nombre n'indique pas le nombre de cibles visées. Ainsi, alors qu'au jeudi, elle a effectué 152 missions, dont 62 sorties de combat, elle annonce un bilan de sept chars et treize dépôts de munitions détruits.

Un total de 662 navires ont été interpellés, 18 arraisonnés et 5 détournés depuis le début des opérations concernant l'embargo sur les armes[129].

Le coût de l'opérationHarmattan pour la France au est de 300 à 350 millions d'euros[130]. L'intervention militaire en Libye a couté 212 millions delivres sterling (248,3 millions d'euros) au Royaume-Uni, dont 145 pour les coûts opérationnels et 67 pour les munitions[131].

Une commission d'enquête duConseil des droits de l'homme des Nations unies a conclu en 2014 que l'OTAN avait pris « de grandes précautions » pour éviter les pertes civiles. Cependant, elle n'a pu confirmer le bien-fondé de quatre frappes aériennes ayant causé la mort de civils, la plus grave ayant fait 34 victimes civiles le. Parallèlement, la commission d'enquête a indiqué que les forces loyalistes avaient usé de stratagèmes pour gonfler le nombre de victimes des frappes de l'OTAN[132].

SelonAirwars, 1 166 à 2 519 civils sont tués lors de laPremière guerre civile libyenne[133], dont au minimum 869 civils tués par les forces khadafistes, 223 par l'OTAN et 50 par les rebelles[134].

Polémiques

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Genève,, manifestation en faveur de l'intervention de l'OTAN.
Minneapolis,, protestations contre la participation des États-Unis à l'intervention.

Publication des courriels privés d'Hillary Clinton

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Article détaillé :Affaire des courriels d'Hillary Clinton.

En2015, la presse américaine révèle l'affaire dite de l'emailgate : l'anciennesecrétaire d'État américaineHillary Clinton est accusée d'avoir mis en danger la sécurité de données confidentielles en utilisant sa messagerie personnelle dans le cadre professionnel. Une série de courriels est rendue publique et dévoile des documents relatifs à l'intervention française en Libye.

Un mémo liste cinq facteurs motivant l’engagement du présidentNicolas Sarkozy à mener cette guerre : « un désir d’obtenir une plus grande partie du pétrole libyen ; accroître l’influence française en Afrique du Nord ; améliorer sa situation politique intérieure en France ; offrir à l’armée française une chance de rétablir sa position dans le monde ; et répondre à l’inquiétude de ses conseillers concernant les plans à long terme de Kadhafi de supplanter la France comme puissance dominante enAfrique de l’Ouest — le gouvernement voit notamment d'un mauvais œil le projet de Kadhafi d'introduire une nouvelle devise panafricaine pour supplanter leFranc CFA, basée sur ledinar or libyen et appuyée par des réserves secrètes d'or d'une valeur de 7 milliards de dollars[135],[136],[137]. Cette analyse est, en partie, partagée par la Commission des affaires étrangères du Parlement britannique en 2016[138].

Un autre mémo, daté du, évoque des vols humanitaires organisés mi-, qui auraient compté parmi les passagers des cadres deTotal, deVinci, et de l'EADS[139].Bernard-Henri Lévy, intermédiaire entre le président français et les insurgés, aurait fait savoir aux responsables duCNT qu’ils « avaient une dette envers la France au vu de son soutien précoce et que Sarkozy avait besoin de quelque chose de tangible à présenter auxleaders politiques et économiques français. » Selon une note de, Nicolas Sarkozy aurait exhorté les Libyens à réserver 35 % de leur industrie pétrolière à des entreprises françaises, en particulierTotal[140],[141]. Alors que la France représentait 9,7 % des exportations libyennes en2012, elle devient en2014 le deuxième client de la Libye, avec 13,1 % des exportations. Elle devance alors laChine (qui voit sa part des exportations chuter de 12,4 % à 4 % dans le même temps) ainsi que l'Allemagne, mais reste derrière l'Italie,ancienne puissance coloniale du pays. En2013, le pétrole représentait 97,31 % des exportations libyennes[142].

Une intervention légitime ?

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Selon les journalistesFabrice Arfi etKarl Laske, « la guerre en Libye a été déclarée sur la base de fausses informations »[143]. Contrairement à ce qui a été dit par les médias, Kadhafi n'a jamais envoyé son aviation bombarder son peuple le 21 février 2011. Le rapport d'une commission de laChambre des communes, publié en 2016, estime que « les menaces contre les civils étaient surestimées » et que « les rebelles comprenaient un nombre significatif d'éléments islamistes » ; « l'intervention limitée qui visait à protéger les civils s'est transformée en une campagne pour faire chuter le régime »[144]. Le président françaisNicolas Sarkozy aurait agi pour faire taire un témoin gênant dans l'affaire Sarkozy-Kadhafi. Arfi et Laske posent la question : « la guerre en Libye est-elle à la France de 2011 ce quecelle d'Irak a été aux États-Unis de 2003 – "a big lie", comme on dit outre-Atlantique ? »[145].

Alors que dans une conférence de presseOana Lungescu (ro), porte-parole de l'OTAN, affirme à deux reprises qu'elle agit uniquement dans le cadre du mandat de l'ONU[146], certains observateurs jugent que le rôle militaire de l'OTAN a dépassé la simple protection des civils, notamment dans le déploiement au sol de forces spéciales et dans l'aide aux rebelles en dehors du mandat protection des civils[147],[148]. Sur ce dernier point,Anders Fogh Rasmussen, lesecrétaire général de l'OTAN, répond :

« Il n’entre pas dans notre mandat de cibler le colonel Kadhafi en tant qu’individu. Mais, naturellement, afin de protéger efficacement la population, nous avons dû frapper les centres de commandement, car ils peuvent être utilisés pour planifier et organiser les attaques contre les civils. J’affirme donc que nous avons conduit nos opérations en stricte application du mandat de l’ONU[149]. »

Cette affirmation vient contredire la déclaration du ministre britannique de la DéfenseLiam Fox, qui avait ouvertement fait état de la contribution de l'Otan à la recherche de Mouammar Kadhafi, affirmant :

« Je peux confirmer que l'Otan fournit des renseignements et des équipements de reconnaissance au Conseil national de transition pour aider à localiser le colonel Kadhafi et d'autres membres restants du régime[150]. »

Certains observateurs[Lesquels ?] après laseconde bataille de Tripoli sont critiques sur le rôle de l'Alliance et se demandent comment se serait déroulé le conflit sans l'intervention de l'OTAN et si l'OTAN est allé au-delà du mandat des Nations-Unies[151],[152].

Pour leur part, les géopolitologues se demandent si l'intervention militaire de 2011 en Libye pourrait se reproduire dans d'autres cas[153],[154]. En, certaines personnalités dont l'ancien présidentSarkozy etAbdel Basset Sayda, président duConseil national syrien (CNS) et principal chef de l'opposition, demandent qu'une opération équivalente soit déclenchée « pour éviter des massacres » attribués au « régime de Damas » pendant laGuerre civile syrienne[155].

En2016, le rapport précité de la commission des affaires étrangères duParlement britannique affirme que l'intervention militaire« fut fondée sur des postulats erronés », que la menace d’un massacre de populations civiles a été« surévaluée » et que la coalition n'a pas« vérifié la menace réelle pour les civils » ; elle estime aussi que les véritables motivations de Nicolas Sarkozy étaient de servir les intérêts français et d'« améliorer sa situation politique en France »[156].

En2017, le président français,Emmanuel Macron, déclare dans un entretien publié par huit journaux européens que la démocratie ne s'imposant pas« depuis l'extérieur », la France a« eu raison » de ne pas participer à laguerre d'Irak, mais« elle a eu tort de faire la guerre de cette manière enLibye ». Selon le président, ces deux« interventions » ont eu pour résultat des« États faillis dans lesquels prospèrent des groupes terroristes »[157]. Il réitère ces critiques lors de sa visite d’État enTunisie le dans un discours devant l'Assemblée des représentants du peuple déclarant que« l’Europe, les États-Unis et quelques autres ont une responsabilité dans la situation actuelle en Libye. (…) Je n’oublie pas que plusieurs ont décidé qu’il fallait en finir avec le dirigeant libyen sans qu’il y ait pour autant de projet pour la suite »[158].

Dan Coats, alorsdirecteur du renseignement national américain, suggère que d'autres nations comme la Corée du Nord pouvaient y voir un exemple :« Kim Jong-il a observé, je pense, ce qu'il s'est passé dans le monde à propos des nations possédant des capacités nucléaires et de la latitude qu'elles ont, et il a vu que de la possession de la carte nucléaire résultait une importante force de dissuasion. La leçon que nous avons retenue de l'abandon par la Libye de ses armes nucléaires est, malheureusement : si vous avez des armes nucléaires, ne les abandonnez jamais. Si vous ne les avez pas, procurez-vous-en »[159].

En juillet 2012, dans un entretien accordé auMonde au sujet de la guerre civile syrienne,Kofi Annan,secrétaire général des Nations unies entre 1997 et 2007, déclare : « la manière dont la "responsabilité de protéger" a été utilisée sur la Libye a créé un problème pour ce concept. Les Russes et les Chinois considèrent qu'ils ont été dupés : ils avaient adopté une résolution à l'ONU, qui a été transformée en processus de changement de régime. Ce qui, du point de vue de ces pays, n'était pas l'intention initiale »[160].

Notes et références

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  122. Comparer l'image du tract avec, par exemple, celle située surcette page.
  123. « [Recto :] Why do you allow our Libyan brothers to fight and to kill each other instead of living in peace ? You dishonor our history with crimes against humanity. [Verso :] Officers and soldiers of the Libyan Army, GAD has been indicted by the ICC for Crimes against Humanity in LBY. Officers and soldiers are advised that orders from GAD or his regime to conduct military operations against the LBY people must not be carried out. If a soldier or an officer carries out actions to commit crimes against humanity, they will be in direct violation of the international laws. Many Libyan officers and soldiers have maid a stand against GAD's orders to kill innocent civilians by choosing not to fight. Follow these men to a prosperous and peaceful Libyan future. »
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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Yannick Piart,La Pointe du diamant : La guerre en Libye à bord d'un Rafale Marine, Paris, Nimrod,, 282 p.(ISBN 978-2-915243-92-5).

Articles connexes

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Liens externes

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