I Nerazzurri (Les Noir et Bleu)[1] La Beneamata (La Bienaimée) IlBiscione (La Guivre)[2]
Noms précédents
Foot-Ball Club Internazionale Milano[3] (1908-1928) Società Sportiva Ambrosiana (1928-1929) Associazione Sportiva Ambrosiana (1929-1931) Associazione Sportiva Ambrosiana-Inter (1931-1945) Football Club Internazionale (1945-1967) Football Club Internazionale Milano (1967-)
LeFootball Club Internazionale Milano, couramment appeléeInter (prononcé : [ˌinter]), est un club defootball professionnel fondé le et basé dans la ville deMilan, enLombardie, dans le nord de l'Italie. Le club possède également unesection féminine évoluant enSerie A.
Le FC Internazionale Milano a été fondé en1908 par des dirigeants dissidents de l'AC Milan, avec lequel il partage la résidence dustade Giuseppe-Meazza (également dénomméSan Siro, d'une capacité de 80 018 places) et dispute le « Derby della Madonnina ». Ce sont des rencontres de grande intensité au cours desquelles s'exacerbe la rivalité historique entre les deux clubs milanais et leurs supporters. Le club nourrit également une très importante rivalité sportive avec laJuventus (située elle dans la ville deTurin, dans la région voisine duPiémont), face à laquelle il dispute le « derby d'Italie ». Ces trois clubs (Juventus,Milan et Inter) concentrent d'ailleurs la majorité des titres acquis enItalie lors du siècle dernier.
Le club aux rayures bleues et noires (lesnerazzurri) était dirigé parMassimo Moratti, de1995 à 2013 (fils d'Angelo Moratti, président emblématique de la « Grande Inter » desannées 1960). L'homme d'affaires indonésienErick Thohir a pris le club en 2013 avant de le laisser dans les mains du géant commercial chinoisSuning en 2016.
Au terme de la saison2023-2024, l'Inter est sacré champion d'Italie et gagne sa deuxième étoile sur le maillot, synonyme de 20 championnats remportés.
LeFootball Club Internazionale Milano est fondé dans leRistorante Orologio[8] (en français le « Restaurant Horloge ») le par quarante-quatre membres dissidents de l'époque, italiens et suisses (dont entre autres Giorgio Muggiani, un peintre qui dessina le logo du club, Bossard, Lana, Bertoloni, De Olma, Enrico Hintermann, Arturo Hintermann, Carlo Hintermann, Pietro Dell'Oro, Hugo et Hans Rietmann, Voelkel, Maner, Wipf, ou encore Carlo Ardussi), de l'unique club de Milan, leMilan Cricket and Football Club (aujourd'hui l'AC Milan), mécontents de voir leur ancien club refuser aux étrangers la possibilité de jouer[9]. La volonté initiatrice des fondateurs de donner la possibilité aux joueurs non italiens de porter le maillot du club se retrouve dans son nom « Internazionale». Ses couleurs sont à l'origine l'or, le noir et le bleu[10].
Le premier président du club est Giovanni Paramithiotti, remplacé en 1909 par Ettore Strauss et en 1910 par Carlo De Medici. De 1908 à 1912, les premiers matchs de l'Inter se dérouleront dans le quartier des « Navigli di Milano » sur le terrain duRipa Ticinese longé par leNaviglio Grande[11]. Seulement deux ans après la fondation du club, l'Inter remporte son premierchampionnat[9], qu'elle doit notamment au talent de son entraîneur-joueur international,Virgilio Fossati.
La présidence du club change à plusieurs reprises au cours des années suivantes et l'équipe ne gagne pas de nouveau titre. LaPremière Guerre mondiale provoque l'interruption des compétitions au cours de lasaison 1914-1915 et l'annulation des championnats suivants. Mobilisé, le capitaine Fossati perd la vie au combat en 1916.
Le championnat reprend ses droits en 1919 et l'Inter de Nino Resegotti remporte son secondScudetto en 1920 (c'est-à-dire son second titre dechampion d'Italie), en battant l'US Livourne en finale (3-2). Le président était alors Giorgio Hulss. La saison suivante, il gagne le championnat lombard et se classe troisième dans le groupe D des interrégionaux. Il continue sur cette lancée les années suivantes, sans gagner le championnat, mais se maintient quand même en haut du classement, sous le coaching du HongroisÁrpád Weisz, ancien joueur du club.
En 1921, l'Inter participe auchampionnat dissident organisé par la CCI. Dernier du groupe B, le club a eu à jouer un match de promotion-relégation face au champion de la Seconda Divisione Lombarda[12] mais une modification du règlement, dans le cadre de la réunification des compétitions actée au cours duCompromesso Colombo, lui force de disputer deux barrages afin de conserver sa place dans l'élite. C'est chose faite et le club évolue la saison suivante au sein duchampionnat réunifié.
Par la suite, l'Inter ne décroche qu'une cinquième place en1926-1927. Il y a eu deux changements de présidence : en 1923 est arrivé Mauro Enrico Olivetti et en 1926 c'est au tour de Senatore Borletti de prendre les rênes du club. Le banc a vu Bob Spotiswood, Paulo Schiedler,Árpád Weisz ou encore József Viola se succéder. Lasaison suivante, lors de laquelle l'Inter atteint la septième place, marque les débuts d'un jeune formé au club, un certainGiuseppe Meazza, qui a immédiatement montré ses capacités en inscrivant douze buts lors de sa première saison. Doté d'un sens du but hors du commun,il Balilla, comme on le surnommait, montrait dès l'âge de 17 ans la capacité de prendre les rênes de l'équipe et est devenu, lors de la décennie suivante, le symbole de l'Inter et de laNazionale.
Les directives émises par le régime fasciste en 1927 imposent la réduction des clubs doubles dans la même ville et décident de la fusions duPalestra Ginnastica Fiorentina Libertas et duClub Sportivo Firenze dans l'ACF Fiorentina,Ideale etF.C. Bari dans l'U. S. Bari,FBC Juventus etGladiator dans l'U. S. Lecce etAlba,Fortitudo etRoman dans l'A.S Roma.
Quand, à la fin de lasaison 1927-1928, Ernesto Torrusio, le bras droit du dirigeantfasciste Rino Parenti, président de l'U.S. Milanese, termine deuxième du Championnat du groupe B, il entrevoit la possibilité d'être intégré auPremière Division et décide d'imposer la fusion à l'Internazionale.
L'Internazionale avait non seulement un nom peu évident à porter dans un régime fasciste, mais, contrairement àMilan, il n'était pas soumis au régime ou protégé de ce dernier[9]. Torrusio change le nom de l'équipe et le maillot devient blanc avec une croix rouge (symbole deMilan) avec un faisceau au centre. L'Ambrosiana est dérivé desaint Ambroise, saint patron deMilan.
Lasaison 1928-1929 est un échec : l'équipe termine sixième du groupe B des qualifications de laSerie A. Même d'un point de vue économique, de graves problèmes apparaissent et, pour sauver la situation, Ernesto Torrusio est « démis » de son poste de vice-maire et la manne financière, sur laquelle il comptait, s'épuise. Le fasciste milanais et directeur sportif au sein de laDDS (qui a sans succès tenté de résoudre la situation) demande l'intervention de l'ancien président de laCasal, Oreste Simonotti, qui couvre une partie de la dette du club. À la fin de lasaison 1929-1930, le club remporte le premier championnat de l'Ambrosiana (le troisième au total).
Avec Simonotti, le maillot des Nerazzurri retrouve ses couleurs au cours de la saison 1929-1930, avec un emblème sur la poitrine, à carreaux blancs et noirs, à la mémoire des couleurs de l'U.S. Milanese. Grâce à ce titre national, lescudetto apparaît sur le maillot. Les carreaux disparaissent, se retrouvant sur le col. À côté du Scudetto, unfaisceaux est placé.
La saison se termine avec un championnat mérité. À la15e journée de la phase retour, le, l'Ambrosiana accueille leGenoa àMilan, comme une finale du championnat. Les tribunes en bois cèdent sous le poids des spectateurs avant le match. La panique fera 167 blessés, le mach est tout de même joué (3-3, un triplé deMeazza). S'ensuit une crise financière et Simonotti demande l'aide du président de laFIGC,Leandro Arpinati, pour éviter l'effondrement financier. Cela ne semble avoir aucun effet et Simonotti décide de quitter la présidence de l'Ambrosiana.
Pour redresser cette situation délicate, Ferdinando Pozzani est appelé. Il n'y a pas de date, ni de trace officielle de ce changement, mais le fait est que Pozzani s'est installé à la place de Simonotti. À la suite de pressions des anciens dirigeants et des supporters qui, à chaque rencontre, chantentForza Inter, Pozzani demande à la Fédération de changer de nom et le club devient l’AS Ambrosiana - Inter.
L'année suivante, les coéquipiers de Meazza, devenu meneur de jeu, remportent laCoupe d'Italie pour la première fois de l'histoire du club, puis un cinquième Scudetto en1940. Handicapé par les blessures, Meazza quitte le club en novembre et signe à l'AC Milan. Le club évite de peu la relégation lors de lasaison 1941-1942, avant que les compétitions ne soient interrompues par l'extension de laSeconde Guerre mondiale. En, après la chute durégime fasciste, le club retrouve son nom d'origine[10].
Après la chute dufascisme, le, le président Masseroni annonce que « l'Ambrosiana s'appellera dorénavant uniquement Internazionale ». L'Inter a salué cet événement historique, sans étincelles, et en alternant de brillantes performances (comme le 6-2 historique face à la « GrandeTorino ») et d'autres beaucoup plus faibles.
Le championnat mixte de1945-1946 est la première édition sans phase unique depuis1929-30. Malgré la qualification obtenue avec la deuxième place en championnat d'Italie du Nord, en phase finale l'équipe deCarlo Carcano ne termine qu'à la quatrième place.
1946-1947 commence avec de meilleures intentions : Carcano a confirmé, laFIGC permet l’acquisition de joueurs étrangers et les Sud-Américains Bovio, Cerioni, Pedemonte, Volpi et Zapirain forment les « cinque bidoni », en raison de leurs mauvaises performances. Zapirain se fait plus remarquer comme joueur debillard que de football et Bovio, critiqué en raison de surcharge pondérale, se caractérise par un comportement inimaginable : en, après une bonne première mi-temps face àModène, il laisse ses coéquipiers à dix pour rester contre le radiateur du vestiaire. Quelques jours plus tard, Bovio, Cerioni et Volpi fuient vers l'Amérique du Sud. Masseroni sauve la face de l'équipe en confiant la gestion à Nino Nutrizio et à l'entraîneur-joueurGiuseppe Meazza. Le duo réussit plutôt bien et, lors du dernier match àSan Siro, les tifosi fêtent une inespérée dixième place.
Seul l'idole intériste est confirmée sur le banc ce qui entraîne de graves problèmes de communication avec les joueurs, à tel point qu'il est remercié et remplacé par Carcano. Celui-ci ne peut plus compter sur le meneur Bruno Quaresima blessé à laclavicule, il décide donc de faire tourner l'équipe autour du jeuneBenito Lorenzi, qui se distingue dès le début de la saison. Cependant à la fin de lasaison 1947-1948, la troisième place de la mi-saison s'est transformée en douzième à la fin du championnat.
Lasaison 1948-1949 est devenu tristement célèbre, en raison dudrame du Superga. L'Inter acquiert de nouveaux joueurs :István Nyers, surnommé « Étienne » en raison de ses origines françaises, le défenseurAttilio Giovannini et l'attaquant Gino Armano, posent les premiers fondements d'un glorieux avenir. Les nouveaux n'offrent pas le jeu demandé par Sir John David Astley, qui est remplacé en mi-saison parGiulio Cappelli. Le nouvel entraîneur signe un retour impressionnant et atteint la seconde place avec cinq points d'avance sur laJuventus et cinq de retard sur leTorino. Nyers finit meilleur buteur avec 26 buts.
Un nouvel entraîneur arrive,Aldo Olivieri remplaceGiulio Cappelli, sa confiance enLorenzi conduit à la vente d'Amadei et au départ du milieu de terrainAldo Campatelli. Masseroni doit retrouver un meneur de jeu et recrute le suédoisLennart Skoglund, surnommé « Nacka », sa région d'origine. La fin du championnat est marquée par une remontée sur unMilan en déclin, mais l'Inter ne parvient pas à rattraper le retard et lechampionnat 1950-1951 revient aux Rossoneri pour un seul point. Lasaison suivante, les nerazzurri terminent à la troisième place derrière la Juventus et l'AC Milan.
Lasaison 1952-1953 commence par une révolution tactique. Le nouvel entraîneurAlfredo Foni, un précurseur ducatenaccio, replaceIvano Blason enlibero et écarteWilkes en faveur de Bruno Mazza, acheté avecFulvio Nesti. Les hommes de Foni prennent les commandes dès la neuvième journée et ne la lâchent plus jusqu'à la fin. La particularité de l'équipe est la compacité, grâce à laquelle le danger pour le gardien Giorgio Ghezzi se réduit au minimum. Une première étape est franchie lors de la quinzième journée, quand l'Inter bat laJuventus et acquiert quatre longueurs d'avance surMilan. Au cours des quatre journées suivantes, l'avantage passe à huit points, puis neuf à la vingt-deuxième. À ce moment, l'Inter peut se consacrer à la défense de cet avantage et s'assure le sacre final avec une victoire surPalerme. Mention spéciale pour la défense qui n'a encaissé que 24 buts.
Le titre de champion permet à Masseroni quelques économies, accueillies avec quelques grognements, en raison des arrivées peu reluisantes du gardien Cavalli, de Vincenzi et de l'attaquant Zambaiti. De toute évidence, le président mise tout sur la confirmation du bloc de l'équipe. Sous la direction de Foni, l'Inter réussit à conserver le titre, cette fois après une lutte acharnée avec laJuventus, qui a vu les nerazzurri l'emporter d'un seul point. Le tournant du championnat arrive à la trentième journée quand laJuventus perd contreBergame tandis que l'Inter égalise contrePalerme. Ce précieux point est vaillamment défendu dans les deux dernières journées et offre à l'Inter son septième scudetto. Masseroni, fatigué de la critique constante de son travail, prend note de l'effondrement de1954-55 et décide de renvoyer la balle à Angelo Moratti.
Angelo Moratti rachète le club en 1955 au président Carlo Masseroni qui doit quitter le club. Après plusieurs années sans succès, il débauche en 1960 l'entraîneur franco-argentin duFC Barcelone,Helenio Herrera.
Celui-ci fait venir l'année suivante l'attaquant espagnolLuis Suárez Miramontes,Ballon d'or en 1960, et bâtit rapidement une équipe emblématique de l'histoire du club, connue comme laGrande Inter. Fin tacticien,Herrera bâtit une Inter hermétique, basée sur un système en 5-3-2 qui perfectionne lecatenaccio, un système défensif optimisant l'art de la contre-attaque.
La domination européenne et mondiale avec Helenio « Il Mago » Herrera (1960-1967)
L'Inter accueille deux nouvelles recrues : le milieu droitJair etTarcisio Burgnich, arrivé dePalerme. Le « magicien »Helenio Herrera achète des joueurs expérimentés pour les associer aux jeunes déjà en place et au talent deMario Corso, célèbre pour ses coups francs « en feuille morte ». L'équipe commence doucement, mais se reprend à la mi-championnat et remporte presque tous ses matchs face à ses opposants directs, comme le 4-0 infligé àBologne. Après la victoire dans leDerby, avec un étincelantMazzola, vient la douche froide d'une défaite àBergame contre l'Atalanta.
Le Ballon d'Or Luis Suárez est l'un des meilleurs joueurs de l'Inter dans les années 1960.
Angelo Moratti est furieux et ordonne à l'équipe de jouer avec la réserve : Bugatti dans les buts, au milieu Bolchi et en attaqueMaschio en lieu et place deBuffon, Zaglio et Di Giacomo, que lePresidentissimo considère comme responsable de la défaite. La frustration gagne l'équipe et l'Inter écrase leGenoa 6-0. Deux mois après, la victoire sur la Juventus, toujours grâce à un travail très important deMazzola, projette l'Inter vers leScudetto 1963. La certitude mathématique vient la semaine suivante. En revanche, l'Inter est éliminé dès les quarts de laCoupe d'Italie.
L'équipe qui remporte la Ligue des champions face au Real Madrid en 1964
Le tirage au sort de la Coupe n'est pas heureux : l'Inter démarre auGoodison Park deLiverpool contreEverton. Avec une chance incroyable, l'Inter fait 0-0 à l'aller et gagne ensuite au retour avec un but deJair. En huitième, l'équipe deHH élimine facilement l'AS Monaco. En quarts, le duel face auPartizan s’avère moins difficile que prévu (2-0 et 2-1). En demi, l'Inter se retrouve opposé auBorussia Dortmund. Après une bataille acharnée en Allemagne, l'Inter arrache un précieux 2-2 et àSan Siro,Mazzola etJair qualifient l'Inter en finale. Ils y affrontent auPrater deVienne leReal Madrid qui, malgré l'âge avancé de ses joueurs, est arrivé facilement en finale.
À Vienne, le, devant 20 000, Herrera pare tous les coups : Tagnin surDi Stefano, son dernier match sous le maillotmerengue,Guarneri surPuskas,Facchetti marqueAmancio,Burgnich contre la vitesse deGento. En bloquant les hommes clés, l'Inter se crée des espaces :Mazzola, avec un boulet de canon, ouvre le score et l'Inter affine par la suite le résultat (3-1).Luis Suárez, un ancien deBarcelone, prend sa revanche sur ses rivaux, comme Herrera, qui avait joué enCatalogne en 1960, et avait été éliminé par leReal Madrid en demi-finale. L'Inter a remporté le trophée tant convoité et devient également la première équipe en Europe à remporter la Ligue des champions sans même avoir subi une défaite (7 victoires et 2 nuls).
Les joueurs de l'Inter célèbrent à San Siro la victoire de la seconde Ligue des champions.
Le club champion d'Europe joue aussi bien enSerie A, mais avec de moins bons résultats. Les débuts pénibles sont compensés par une bonne reprise. L'équipe se retrouve première après la pénalité imposée àBologne pour l'utilisation de produits dopants, mais un problème de documents officiels et des événements obscurs (les flacons que la justice sportive destinait à utiliser pour prouver le dopage ont été placés sous scellé par la justice pénale) rendent les trois points à l'équipe bolonaise. L'Inter et Bologne, à la fin du championnat, se retrouvent à égalité avec 54 points, et, malgré l'avantage de l'Inter lors des affrontements directs (0-0 et 2-0), le scudetto devra être jouer sur le terrain neutre deRome pour la première fois dans l'histoire de laSerie A. Il est joué quelques jours après la victoire européenne () et il semble que non seulement l'Inter était convaincu de battre Bologne, mais de plus les joueurs n'avaient pas entièrement récupéré du match contre leReal Madrid. Bologne s'impose 2-0 avec un des raresbuts contre son camp de Facchetti et un autre deNielsen.
L'Inter démarre avec l'ossature de l'année précédente, renforcée par l'arrivée des attaquantsPeiró etDomenghini et du milieu Malatrasi. La nouvelle saison commence avec un trophée majeur : laCoupe intercontinentale. La défaite 1-0 face à l'Independiente en Argentine est compensée par la victoire de l'Inter 2-0 à Milan. Pour déterminer le gagnant, un troisième match est joué le 26 septembre àMadrid, l'Inter gagne 1-0, grâce àMariolino, et devient ainsi le premier club italien champion du monde.
Le début de saison n'est pas bon et fin janvier, leMilan possède sept points d'avance. Après une remontée folle de deux mois, l'Inter remporte le derby 5-2, et revient à un point. En battant laJuventus 2-0, tandis que le rival perd à la maison contre laRoma, l'Inter prend la première place. À la fin de lasaison 1964-1965, l'Inter reprend encore deux points sur lesRossoneri et gagne son neuvième scudetto.
Parallèlement, l'Inter poursuit son chemin enCoupe des clubs champions avec un double succès (6-0/1-0) sur leDinamo Bucarest et affronte les Rangers en quart. Peiró inscrit un doublé àSan Siro dans un match aller gagné 3-1, tandis qu'en Écosse, les Rangers ne parviennent qu'une seule fois à tromperSarti et les hommes deHerrera accèdent aux demi-finales. Arrive alors l'exploit contreLiverpool, après avoir perdu 3-1 en Angleterre, les Interistes balayent lesReds 3-0 à San Siro. Le défi, à la veille du match, était considéré comme impossible : la lourde et pesante défaite en terre britannique obligeait l'Inter à gagner par trois buts de différence (à l'époque, la règle dubut à l'extérieur n'existe pas).
L'équipe qui remporte la Ligue des Champions face à Benfica Lisbonne en 1965.
L'Inter n'a besoin que de dix minutes pour combler le retard initial. Corso, à la8e, réalise un de ses historiques coup franc en « feuille morte » et une minute plus tard, Peiró invente un but tout à fait originale, il vole le ballon au gardienLawrence : le portier anglais fait rebondir la balle sur le sol à deux reprises, la troisième est interceptée, de derrière, par le pied gauche de Peiró qui, par un dribble, met hors de portée le gardien, puis, pousse la balle au fond des filets du droit. Lawrence est abasourdi, ses coéquipiers protestent envers l'arbitre pour l'annulation du but, mais sans succès. Le défi devient alors possible. À la62e,Facchetti, improvisé avant-centre, signe le but décisif, 3-0, qui offre aux Nerazzurri leur billet pour la finale contreBenfica.
L'équipe portugaise, qui joue sa quatrième finale en cinq ans, a anéanti leReal Madrid àLisbonne 5-1. En fin de compte le spectacle n'est pas au rendez-vous, mais il a offert une vue de la parfaite maîtrise tactique de l'Inter : fermer chaque espace de l'adversaire pour partir en contre-attaque. À la fin de la première période, un tir deJair trompe le gardienCosta Pereira : le ballon lui glisse sous le ventre, offrant à l'Inter sa seconde Coupe des clubs champions.
L'Inter s'incline en finale de la Ligue des champions face au Celtic Glasgow en 1967.
Il ne manque qu'un trophée à ce Grand Chelem: laCoupe d'Italie. Le àRome se joue Juventus-Inter, mais la domination Nerazzurri ne se démontre pas. Avec un but deGiampaolo Menichelli, les Bianconeri enlève le trophée à laBeneamata.
1965-1966 s'ouvre de nouveau sous le signe d'une grande victoire. EnCoupe Intercontinental, les Champions de l'Europe affrontent encore une fois l'Independiente, après avoir gagné 3-0 àMilan, l'Inter fait match nul et vierge àBuenos Aires.
Enchampionnat, les adversaires furent nombreux, mais aucun à la hauteur :Naples desSivori etAltafini perd à la treizième journée, leMilan, second à un point à la mi-championnat, s'écroule lors de la phase retour etBologne, ressuscité après une crise initiale, eu un espoir en égalisant contre laJuventus, pendant que l'Inter battait laLazio et gagnait sonétoile, symbole de dix titres de champion. Seul point négatif, laCoupe des champions : après avoir éliminé leDynamo Bucarest (1-2/2 -0) et leFerencváros (4-0/1 -1), l'Inter tombe face auReal Madrid qui se venge de la finale de1964 en demi (0-1/1-1). Encoupe d'Italie, l'Inter sort aussi en demi-finale.
La fin d'un cycle et le départ de Moratti et Herrera (1967-1972)
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Mauro Bellugi au marquage de Piet Keizer lors de la finale de la Ligue des champions 1972 face à l'Ajax Amsterdam.
En 1967, l'Inter arrive à la fin de la saison en tête au championnat et va en finale de laCoupe des champions mais en trois jours il perd tout : le trophée continental va auCeltic qui gagne 2-1 et le titre de champion revient à la Juventus, après avoir perdu la dernière journée de championnat contreMantoue 1-0 à cause d'une erreur du portierSarti et des parades retentissantes d'un jeune gardien,Dino Zoff.
Herrera reste encore une saison, mais finit à la cinquième place, et puis il part à la Roma, pendant que Moratti décide de passer la main et laisse la présidence àIvanoe Fraizzoli en 1968. Cette même année, l'Inter s'incline en finale de laSupercoupe intercontinentale face auxBrésiliens duSantos FC (0-1).
Au début du tournoi 1970-71, l'Inter – qui avait cédé le drapeau de Suárez à la Sampdoria cet été – risquait de se retrouver en marge de la bataille suprême, après les défaites contre Cagliari et Milan qui avaient conduit à l'exclusion d'Herrera. Pour remplacer le Paraguayen, Fraizzoli a confié le banc à Giovanni Invernizzi, auparavant responsable du secteur jeunesse. Poussée par les buts de Boninsegna , l'équipe réussit à réaliser un rattrapage inattendu sur les rivaux des Rossoneri : le dépassement eut finalement lieu au printemps 1971, après une victoire sur Naples restée célèbre pour les controverses entourant le l'arbitrage. Les Nerazzurri ont remporté le titre à deux matches de la fin, capturant ainsi leur onzième drapeau tricolore.
La victoire en championnat a également permis le retour sur la scène européenne, à laquelle les Beneamata se sont présentés avec peu de renforts : parmi ceux-ci le gardien de réserve Bordon , pourtant capable de mettre à mal le titulaire Lido Vieri malgré son jeune âge, et le milieu de terrain Oriali. Après avoir facilement battu l'AEK Athènes en huitièmes de finale de la Coupe des Champions , les Beneamata affrontaient leBorussia M'gladbach en huitièmes de finale. Lors du match aller en Allemagne, sur le score de 2-1 pour l'équipe teutone, Boninsegna est tombé au sol après avoir été touché à la tête par une canette deCoca-Cola lancée par les supporters allemands dans les tribunes. Le résultat final a été 7-1 pour le Borussia, le club lombard ayant fait appel : le vice-président Prisco a affirmé l'irrégularité dans le déroulement du match , comme cela s'est poursuivi après l'accident.
Au plus fort d'un différend qui a également débouché sur des questions juridiques, l'UEFA a décrété l'annulation du match et ordonné sa répétition. À Milan, les Nerazzurri ont triomphé 4-2, tandis que lors du match retour, la performance de Bordon - qui s'est distingué, entre autres, par un penalty arrêté par Sieloff leur a permis de maintenir le 0-0 et de gagner accès aux quarts de finale. La Beneamata a ensuite battu le Belgian Standard Liege et le Scottish Celtic, qui ont été battus aux tirs au but.
Après la décennie de rêve, l'Inter remporte en1971 son onzièmeScudetto. La saison suivante, le club atteint une nouvelle fois la finale de laCoupe d'Europe des clubs champions 1972, qu'il perd face à celui qui domine alors le football européen : l'Ajax Amsterdam deJohan Cruyff (2-0).
Après avoir imposé son football au niveau européen, l'Inter connaît au même titres que les grands clubs italiens une période de déclin tant au niveau national qu'européen.
Régression et retour manqué d'Helenio Herrera (1972-1977)
Boninsegna (droite) surnoméBonimba inscrit 171 buts sous les couleurs de l'Inter entre 1969 et 1976.
Les années qui ont suivi la finale de la Ligue des champions 1972 ont vu l'équipe - aux prises avec un changement de génération - entrer dans une période sensiblement terne, avec des saisons mitigés malgré le retour temporaire d'Helenio Herrera sur le banc.
L'objectif maximum de la saison était limité à la qualification pour la Coupe de l'UEFA. Cet objectif est atteint en 1977 où l'équipe de Giuseppe Chiappella dispute la finale de la Coupe d'Italie, s'inclinant face à l'AC Milan, lors de la dernière apparition officielle de Sandro Mazzola sous les couleurs de l'Inter.
La saison 1977-78 a vu les Nerazzurri renouer avec le succès, remportant la Coupe d'Italie contre Naples : le match contre les Napolitains, qui s'est terminé 2-1, a coïncidé avec le dernier match de Facchetti. Le succès en coupe nationale a garanti les débuts dans la Coupe des vainqueurs de coupe , où les Milanais ont atteint les quarts de finale en 1978-79, s'inclinant face au Belge KSK Beveren .En1980, Bersellini mène laBeneamata vers son douzièmeScudetto. La saison suivante, l'équipe atteint les demies-finales de la Ligue des champions 1980-1981. Elle s'incline néanmoins face au Real Madrid en dépit de sa victoire 1 à 0 au match retour.
Dans le championnat 1979-80, les Beneamata - dont les points forts résidaient dans Bordon, Baresi , le capitaine Bini , Oriali, Altobelli , Beccalossi et Muraro - ont pris la tête dès le premier tour, puis ont triomphé dans le derby - avec un doublé de Beccalossi – [ 86 ] et contre la Juventus (4-0). [ 85 ] La seule baisse s'est produite à la fin du premier tour, l'équipe conservant toujours une marge rassurante sur ses poursuivants. La victoire dans le derby du 2 mars 1980, avec un but d'Oriali, a ouvert la voie vers le douzième tricolore avec la certitude mathématique acquise à deux journées de la fin grâce au nul contre la Roma : la finale 2-2 a été obtenue de Roberto Mozzini .
Ivano Bordon porte les couleurs de l'Inter entre 1970 et 1983.
De retour en Coupe des Champions après neuf ans, l'Inter a signé avec l'Autrichien Prohaska après l'échec de la conclusion du contrat avec le Brésilien Falcao . Giuseppe Bergomi, 16 ans, a été ajouté à l'équipe première , après avoir fait ses débuts en janvier 1980. Les Nerazzurri ont atteint les demi-finales de l'épreuve européenne pour la sixième fois sur six participations totales, cette temps perdu face au Real Madrid.
Sous la direction dusergent de fer, l'Inter remporte à nouveau laCoupe d'Italie de football en 1982 face à la Juventus Turin. Après deux décevantes quatrième place au classement, Bersellini quitte le club.
L'arrivée d'Ernesto Pellegrini et les années sans titre (1982-1986)
Alessandro Altobelli, ditSpillo inscrit 209 buts avec lesNerazzuri entre 1976 et 1988.
En 1983, l'AS Rome remporte lescudetto face à la Juventus Turin. L'Inter est unoutsider et complète le podium, Altobelli est deuxième meilleur buteur du championnat.
La saison 1983-1984 est plus difficile puisqu'elle commence par trois défaites consécutive en championnat et une élimination précoce en coupe d'Italie. À l'issue de cette saison, qualifiée par les tifosi d'année de « sang et de larmes » l'équipe parvient néanmoins à accrocher la quatrième place en championnat grâce à sa défense de fer, emmenée par Giuseppe Bergomi.
La star allemandeKarl-Heinz Rummenigge porte les couleurs de l'Inter entre 1984 et 1987 sans pour autant remporter le moindre titre.
En 1984-1985, la star allemandeKarl-Heinz Rummenigge en provenance du Bayern Munich intègre l'équipe. En dépit des difficultés d'adaptation, il forme un redoutable duo d'attaque avec Altobelli. L'équipe enchaine une série de 15 matchs sans défaites avant de s'écrouler dans le dernier tiers du championnat. La saison s'achève malgré tout sur le podium, derrière le Hellas Verone et le Torino. En Coupe de l'UEFA, elle est éliminée en demi-finales après un beau parcours par le Real Madrid de laQuinta del Buitre. Pourtant victorieux 2-0 au match aller, les Espagnols l'emportent au retour 3 à 0. Cette élimination est marquée par une polémique en raison du jet d'une bouteille en verre qui aurait touché Bergomi durant le match.
La saison 1985-1986 est à nouveau décevante, l'entraîneur Mario Corso est remplacé en cours d'année par Ilario Castagner. Le club termine à la sixième place. En Coupe de l'UEFA, le club atteint les demi-finales pour être à nouveau éliminé par le Real Madrid, futur vainqueur de l'édition après une nouvelleremontada au match retour (3-1 ; 5-1). Compte tenu de la victoire de l'AS Roma enCoupe d'Italie, l'Inter se qualifie malgré tout pour la Coupe de l'UEFA pour la saison suivante.
Trapattoni et l’Inter desallemands (1986-1991) : leScudetto des records et la Coupe de l'UEFA
En 1986, l'Inter se veut ambitieuse et confie les rênes de l'équipe àGiovanni Trapattoni vainqueur de nombreuxscudetti et de la Coupe d'Europe des clubs champions avec la Juventus deux ans plus tôt. Le mercato enregistre également l'arrivée de l'expérimenté défenseur argentinDaniel Passarella en provenance de la Fiorentina.
Après une défaite face à Brescia lors de la première journée du championnat, l'équipe de Trapattoni enchaîne une série de 13 matchs sans défaites et font la course au titre avec la Napoli et la Juventus. L'équipe terminera à la troisième place et sera éliminée en1/4 de finale de la Coupe de l'UEFA parGöteborg.
Giovanni Trapattoni, entraineur de l'Inter pendant cinq saisons entre 1986 et 1991.
La saison 1987-1988 fut précédée de grande attentes, néanmoins elle fut globalement décevante. L'Inter termine à une anonyme cinquième place et se fait éliminer de la Coupe de l'UEFA par l'Espanyol Barcelone dès les 1/16e de finale. Le parcours en coupe d'Italie s'achève en demi-finales face à la Sampdoria. L'Inter perdra les deux derby face au grand Milan d'Arrigo Sacchi.
À l'été 1988, l'Inter enregistre l'arrivée de trois joueurs majeurs :Lothar Matthäus,Andreas Brehme etNicola Berti. Ils seront les leaders de l'équipe pendant plusieurs saisons.
À l'issue de cette saison le club remporte le championnat de façon spectaculaire avec à la clé un record de points dans la Serie A à 18 équipes avec la victoire à 2 points. Cette victoire nette avec plus de 10 points d'avance est acquise face aux deux grands clubs du moment : le grand rival milanais, leMilan, tenant du titre et futur double champion d'Europe, et leSSC Naples deDiego Maradona.Aldo Serena complète ce triomphe en terminantcapocannoniere avec 22 buts, devantMarco van Basten etCareca (19 buts). Ce titre permet alors à l'Inter de figurer au troisième rang des clubs les plus titrés en championnat, avec treize titres. Les Interistes sont moins souverains en Europe où ils s'inclinent dès les seizièmes de finale face à Bayern Munich.
Lors de la saison suivante, la star allemandeJurgen Klinsmann remplace Ramon Diaz pour épauler Serena, cependant le duo ne s'avère pas complémentaire et l'Allemand a du mal à retrouver son efficacité. L'équipe réalise un bon championnat mais ne parvient pas à conserver son titre de champion, elle finit sur le podium derrière le Milan et le Napoli qui sera sacré champion. Cependant les espoirs européens sont rapidement éteint puisque l'Inter est éliminée de façon surprenante par Malmö dès les32e de finale de la C3.
Formation de l'Inter victorieuse duScudetto des records en1988-1989.
La sélection allemande emmenée par Matthaus, Brehme et Klinsmann est sacrée championne du monde en Italie durant l'été 1990.Lothar Matthäus remporte leballon d'or 1990 tandis que Brehme, Klinsmann et Zenga font partie des dix premiers nommés.
La saison 1990-1991 est du même acabit que les précédentes. L'équipe fait la course au Scudetto face à laSampdoria de Gênes deRoberto Mancini et Viali. Néanmoins une défaite fatale face au Genoa en mai la prive de tout espoir de victoire finale et l'Inter termine deuxième ex æquo avec son rival milanais. Les hommes de Trapattoni parviennent enfin à se montrer victorieux en Europe où ils s'imposent en finale de la C31991 face à l'AS Roma (2-0 ; 0-1).
Cette période est marquée par la présence des trois champions du monde allemands :Andreas Brehme,Jurgen Klinsmann, etLothar Matthäus. Les internationaux italiens Bergomi, Zenga, Baresi et Berti constituent le reste de la colonne vertébrale de l'équipe.
Malgré de bonnes performances qui aboutiront notamment à un titre de champion et à une victoire en coupe de l'UEFA l'Inter ne parvient pas à totalement s'imposer sur une scène nationale très concurrentielle entre le Milan deSacchi double vainqueur de la C1 et leSSC Naples deMaradona. Elle s'achève avec le départ des internationaux allemands et de Giovanni Trapattoni, qui retourne sur le banc de la Juventus Turin.
Dennis Bergkamp est le meilleur buteur de l'édition 1993-1994 de la Coupe de l'UEFA ave 8 buts.
Les années 1990 sont marquées par l'absence de titre national et les trois victoires enCoupe UEFA, en1991,1994 et1998 ainsi que la finale perdue en1997.
Le nouveau président,Massimo Moratti, fils d'Angelo Moratti, qui a racheté le club en 1995, n'hésite pas à investir beaucoup d'argent sur le marché des transferts. Cette politique ne permet pourtant pas au club de reconquérir le championnat, largement dominé par l'AC Milan et laJuventus.
La difficile fin de présidence d'Ernesto Pellegrini : du maintien à la Coupe de UEFA (1991-1995)
Trapattoni quitte le club à l'été 1991 pour rejoindre la Juventus. Son remplacement par Corrado Orrico s'avère désastreux, ce dernier perdant rapidement son vestiaire. L'arrivée sur le banc de la légende Luis Suarez en urgence ne suffira pas à redresser une saison mal embarquée qui s'achèvera à une douloureuse huitième place.
La finale de la Coupe de l'UEFA 1994.
Durant cette période, l'Inter enregistre le départ de ses stars allemandes Lothar Matthaus, Andreas Brehme et Jurgen Klinsmann. L'Inter désormais entrainée parOsvaldo Bagnoli tente sans succès de renouveler son équipe en recrutant des joueurs talentueux commeIgor Chalimov,Wim Jonk,Darko Pančev,Matthias Sammer,Salvatore Schillaci ainsi que le brillant meneur de jeu néerlandaisDennis Bergkamp.
Cependant, doit se contenter de jouer les seconds rôles sur la scène nationale en accrochant une seconde place sur le podium en 1993 grâce à son redoutable attaquant uruguayenRubén Sosa à quatre points seulement des invincibles milanais de Fabio Capello. Inhibé par le jeu défensif de Bagnoli, Bergkamp ne parvient pas à s'exprimer pleinement dans une Serie A encore très fermée.
Le club n'arrive pas à se stabiliser et la saison suivante est une des pires de l'histoire du club. L'Inter frôle la première relégation lors de la saison 1993-1994. Cependant la même année, l'équipe menée par son duo Bergkamp-Sosa remporte néanmoins la Coupe de l'UEFA. De plus en plus contesté, l'emblématique gardien de butWalter Zenga quitte le club après douze saisons, remplacé parGianluca Pagliuca.
L'arrivée de Massimo Moratti, entre ambition et fiascos (1995-2001)
Après des débuts spectaculaires,Il fenomeno est éloigné des terrains entre 1999 et 2001.
En 1997, l'Inter guidée par un Djorkaeff au sommet de son art finit sur la troisième marche du podium. Surtout l'équipe atteint la finale de la Coupe de l'UEFA après avoir éliminé Boavista, Anderlecht et l'AS Monaco. Elle doit néanmoins s'incliner aux tirs au but face àFC Schalke 04 après un partage de point (1-0 / 0-1).
La saison suivante est l'une des plus abouties de cette période, elle est marquée par l'arrivée de la superstar brésilienneRonaldo, sacréBallon d'or en 1997. Sous la direction deLuigi Simoni, l'équipe atteint à nouveau la finale de la Coupe de l'UEFA et s'impose face à la Lazio de Rome au Parc des princes 3 à 0 après une partie spectaculaire du Brésilien.
L'Inter remporte la Coupe de l’UEFA en 1998 en s’imposant 3 à 0 face à la Lazio de Rome.
Longtemps en tête du championnat, l'Inter finit finalement second derrière la Juventus après une défaite dans une confrontation directe qui fait encore l'objet de vives polémiques. Une faute dans la surface de Iuliano sur Ronaldo serait l'objet d'une discorde qui nourrira la rivalité entre les deux clubs durant les années suivantes.
Marcelo Lippi en conflit avec le vestiaire interiste et notammentRoberto Baggio ne parvient pas à remettre l'Inter sur les rails du succès. Il remet sa démission à Massimo Moratti en 2000.
À partir de 1998, l'Inter entre dans une période de grande instabilité qui voit de nombreux entraîneurs se succéder sur le banc sans atteindre les résultats escomptés. Le club est très dépensier sur le marché des transferts mais peine à constituer une équipe régulière et équilibrée. La superstar italienneRoberto Baggio rejoint le club pour se relancer.
La saison 1998-1999 est un échec, en dépit d'une victoire face au Real Madrid, l'Inter est éliminée en 1/4 de finale de la Ligue des champions face à Manchester United. Ronaldo se blesse gravement et Luigi Simoni est finalement démis de ses fonctions, remplacé parMircea Lucescu, sans succès.
L'Inter recrute l'entraineur emblématique de la JuventusMarcello Lippi. À sa demande, Massimo Moratti cède le charismatique milieu de terrain argentin Diego Simeone à la Lazio de Rome en échange deChristian Vieri à l'été 1999. Ce dernier marquera 125 buts entre 1999 et 2005.Laurent Blanc,Clarence Seedorf etVladimir Jugović rejoignent également l'équipe.
L'Inter de Lippi s'incline logiquement face à la Lazio en 2000.
La saison sera un nouvel échec. L'équipe se contentera d'une quatrième place arrachée à la dernière journée grâce àRoberto Baggio et s'inclinera en finale de la Coupe d'Italie face à la Lazio de Rome. Marcello Lippi demandera à Massimo Moratti d'accepter sa démission à la fin de la saison.
La saison suivante l'équipe est éliminée de façon rocambolesque au tour préliminaire de la Ligue des champions face à la modeste équipe d'Helsinborg. Elle connait également une défaite historique 6 à 0 dans le derby milanais en qui entraine la colère destifosi. Ceux-ci s'illustreront notamment en jetant un scooter des tribunes du stadeGiuseppe Meazza.
En 2001, l'Inter voit s'ouvrir la seconde page la plus glorieuse de son histoire. Pendant dix ans elle sera systématiquement présente sur le podium à l'exception de 2004. Après un début de siècle frustrant, l'Inter va remporter 15 trophées entre 2005 et 2011.
Déterminé à remettre l'Inter sur les rails du sucés Massimo Moratti engageHector Cuper, double finaliste de la Ligue des champions avecValence en 2001. Imposant son style défensif et exigeant il y restera deux saisons et y connaitra les mêmes désillusions qu'enEspagne en amenant l'Inter près de la victoire.
En effet, l'équipe passe tout près du titre lors de la saison 2001-2002. Le club lombard reste en tête duchampionnat toute la saison et compte six points d'avance sur la Juventus et l'AS Rome à quatre journées de la fin, avant de s'écrouler. Le club perd un titre qui lui tendait les bras lors de la dernière journée sur une défaite dramatique face à laLazio de Rome le 5 mai 2002 (4 à 2 après avoir mené 2 à 1).
L'argentin Hector Cúper, sur le banc interiste entre 2001 et 2003.
Cette saison marque notamment le retour de la superstar brésilienneRonaldo auteur d'une fin de saison en boulet de canon. qui remportera la Coupe du monde lors de l'été. En conflit régulier avec son entraineur Hector Cuper au sujet de sa forme physique, Massimo Moratti choisi de se séparer du brésilien qui est vendu au Real Madrid pour 45 millions d'euros.
À l'été 2002,Andrea Pirlo etClarence Seedorf rejoignent le rival, l'AC Milan en échange de Guglielminpietro etFrancesco Coco. Cet échange malheureux est rétrospectivement perçu comme l'une des plus mauvaises opérations du club.
L'équipe atteint les 1/2 finales de laLigue des champions après avoir éliminé le FC Valence. Elle est éliminée par son rival, le Milan, dans uneuroderby inédit et disputé après deux matches nuls (0-0 / 1-1). L'Inter est éliminée en application de la règle du but inscrit à l'extérieur bien que les deux matchs se soient déroulés dans la même enceinte. Cette élimination cruelle marque la fin de la période Cuper et l'arrivée d'Alberto Zaccheroni sur le banc des nerazzurri en.
L'Inter remporte la Coupe d'Italie en 2005 face à l'A.S. Roma.
La saison 2003-2004 est marquée par l'éclosion du BrésilienAdriano, dont le talent rappelle celui d'un certainRonaldo. Néanmoins, les résultats ne sont pas au rendez vous, l'équipe se qualifiant de justesse en fin d'année pour la Ligue des champions. Elle est éliminée en 1/4 de finale de laCoupe de l'UEFA par l'Olympique de Marseille. La saison est aussi marquée par les six points pris au rivalturinois, 1-3 à Turin (premier succès interiste à Turin depuis 1993 en championnat) et 3-2 àSan Siro.
Roberto Mancini est l'entraineur de l'Inter entre 2004 et 2008.
L'Inter remporte à nouveau la Coupe d'Italie face à l'AS Rome en 2006.
À l'issue de sa première saison, le club termine sur le podium derrière les intouchables Juventus et AC Milan. En Ligue des champions l'équipe est éliminée en 1/4 de finale une nouvelle fois face au rival du milanais qui voit la victoire attribuée auxRossoneri sur tapis vert après des débordements des supporters de l'Inter. Cependant, l'Inter remporte ses premiers trophées nationaux depuis 1989 avec laCoupe d'Italie en2005 ainsi que la Supercoupe d'Italie face à la Juventus Turin.
La saison suivante, l'Inter termine à nouveau sur la troisième marche du podium et parvient à nouveau à remporter la Coupe d'Italie en2006 face à l'AS Rome. En Ligue des Champions, l'Inter échoue encore en 1/4 de finale après avoir éliminé l'Ajax Amsterdam face à l'équipe surprise Villareal menée par Riquelme etDiego Forlán (2-1 ; 0-1).
Le destin de cette équipe va changer à la suite de la révélation d'un des plus grands scandales de l'histoire du football italien, leCalciopoli.
Les cinqScudetti consécutifs et la conquête de l'Europe (2006-2011)
A l'été 2006, la Série A une page sombre : certains clubs comme le Milan, la Juventus Turin et la Lazio Rome sont reconnus coupables par la justice italienne d'avoir influencé les décisions arbitrales en leur faveur, à la suite de l'affaire des matchs truqués du Calcio. LaJuventus Football Club est reléguée en deuxième division et les autres clubs reçoivent des pénalités de 30 points. L'implication de l'Inter dans cette même affaire sera établie en 2011 par le procureur Stefano Palazzi qui ne peut cependant pas citer le club en justice, l'affaire étant prescrit à quelques jours près.
Le titre de champion 2006 remporté par la Juventus est accordé en dépit de toute équité sportive sur tapis vert à l'Inter, qui avait terminé seulement troisième du classement avec 15 points de retard. Le club le considère ce titre (le premier depuis 1989 !) comme le premier des cinq titres consécutifs de champions, égalant le record établi par le Torino dans les années 1940.
La domination nationale sous Roberto Mancini (2006-2008)
L'Inter réalise unmercato ambitieux et enregistre le retour d'Hernán Crespo, les arrivées de Douglas Maicon, Maxwell,Olivier Dacourt ainsi que du champion du mondeFabio Grosso. Surtout, l'Inter profite de la relégation de la Juventus, qui dominait jusque-là le championnat :Patrick Vieira etZlatan Ibrahimović quittent la Juventus pour rejoindre les rangs de l'Inter. Le gardien brésilien Julio Cèsar s'impose dans les buts.
Le défenseur brésilien Douglas Maicon s'inscrit dans la tradition des brillants latéraux de l'Inter après Fachetti, Andreas Brehme, Roberto Carlos et Javier Zanetti.
Fort de ceScudetto acquis sur tapis vert, l'Inter entame sa saison par une victoire spectaculaire face à l'AS Rome lors de la Supercoupe d'Italie 2006 (4-3). Les deux équipes seront les protagonistes majeurs du championnat italien pendant les années suivantes, le Milan, la Lazio, la Fiorentina et surtout la Juventus payant seuls les conséquences duCalciopoli.
L'équipe dispose alors d'un effectif pléthorique. Ibrahimovic, Crespo, Adriano et Julio Cruz se disputent le poste d'attaquant. Au milieu de terrainDejan Stanković fait office de meneur de jeu, accompagné par Figo, Cambiasso, Dacourt et Patrick Vieira.
Lors de la saison 2006-2007, l'Inter réussit un exceptionnel début de championnat puisque cette équipe réussit à battre non seulement le record de victoires de suite enSerie A qui appartenait jusque-là à laRoma avec 11 victoires, mais également le record européen (des championnats considérés de premier niveau, à savoir italien, espagnol, anglais, allemand et français) qui était détenu conjointement par leReal Madrid deDi Stéfano ainsi que par leBayern Munich, avec 17 victoires de suite, série achevée par un nul 1-1 contre l'Udinese le.
L'Inter évolue principalement en 4-3-1-2 sous Roberto Mancini.
Le début de la saison est cependant marqué par le décès du président et ancien joueurGiacintoCippe Facchetti, le, à l'âge de 64 ans. Le, le match opposant la France à l'Italie pour le compte des éliminatoires de l'Euro 2008 débute avec une minute de silence durant laquelle les 80 000 spectateurs dustade de France honorent de leurs applaudissements le glorieux défunt. Le, l'UEFA autorise l'Inter à retirer le numéro 3 à l'ArgentinNicolás Burdisso qui se voit attribuer le numéro 16 pour la saison à venir.
L'Inter célèbre leScudetto acquis à la dernière journée en 2007-2008.
LesNerazzurri sont restés les premiers du classement durant pratiquement l'intégralité de la saison. Pour la quatrième fois consécutive l'Inter affronte l'AS Rome en finale de la Coupe d'Italie et doit à nouveau s'incliner.
En Ligue des champions, l'Inter est éliminée parLiverpool en 1/8e de finale, ce qui provoque le limogeage deRoberto Mancini en fin de saison, remplacé par le charismatique technicien portugaisJosé Mourinho. Ce dernier a pour ambition de permettre à l'Inter de retrouver les sommets de la hiérarchie européenne.
Durant son premier match officiel sous les couleurs de l'Inter,The Special One décroche la Supercoupe d'Italie, une nouvelle fois face à l'AS Rome, lors de la séance des tirs au but. Il dédie ce succès à son prédécesseur,Roberto Mancini, sans qui il n'aurait pu ajouter cette Supercoupe à son palmarès.
José Mourinho, l'entraineur vainqueur du triplé lors de lasaison 2009-2010. Avec l'Inter il est invaincu en championnat à San Siro.
Habile avec les médias, celui que les tifosi surnommentMou déclare de façon provocatrice que ses rivaux, l'AS Rome et le Milan, finiront la saison avec « zero tituli » (« zéro titre » en français).
José Mourinho recrute les ailiersAlessandro Mancini etRicardo Quaresma pour faire évoluer son équipe en 4-3-3. C'est un échec et il doit rapidement revenir à la formule à deux attaquants. Il fait notamment confiance à des jeunes talents émergents commeDavide Santon etMario Balotelli.
L'Inter remporte à nouveau leScudetto en 2009.
Emmenée parZlatan Ibrahimović, l'Inter remporte à nouveau leScudetto en 2009 avec une avance importante sur ses concurrents. Ibrahimovic termine meilleur buteur du championnat mais manifeste des envies d'ailleurs ce qui déclenche l'hostilité destifosi, frustrés par les performances en Ligue des champions où l'équipe est à nouveau éliminée en 1/8e de finale par le tenant du titreManchester United Football Club (0-0 / 2-0).
À l'été 2009, l'Inter cède finalement sa starZlatan Ibrahimović au FC Barcelone en échange de l'attaquant camerounaisSamuel Eto'o. À la demande de José Mourinho,Thiago Motta,Wesley Sneijder,Diego Milito et Lucio viennent renforcer un effectif déjà expérimenté. Le championnat commence sur les chapeaux de roues puisque l'Inter écrase son rival milanais 4 à 0 dans un derby à sens unique. En Europe, le Portugais fait évoluer son équipe en 4-2-3-1 en replaçant Samuel Eto'o sur le coté et Sneijder en meneur de jeu.
L'Inter se qualifie pour la finale de laLigue des champions au terme d'un parcours épique, 38 ans après sa dernière finale. Galvanisée parJosé Mourinho l'Inter élimineChelsea en 1/8e, leCSKA Moscou en 1/4 et le tenant du titre, leFC Barcelone deLionel Messi et Ibrahimovic en 1/2 finale. Diego Millito, surnomméIl Principe par lestifosi, marque à tous les tours. Euphorique, Mourinho célèbre la qualification sur la pelouse du Camp Nou avec ses joueurs.
Diego Milito devient une légende en offrant la victoire en finale de la Ligue des champions en 2010.
À propos de l'échange Eto'o - Ibrahimovic, Massimo Moratti déclare : « Je ne sais pas si le transfert d'Eto'o est la meilleure affaire que j'ai effectué depuis que je suis le Président du club, mais je crois que c’était une très grande affaire pour nous. Eto’o est incroyable. Pour rien au monde, je ne reprendrai Ibrahimovic en échange d’Eto’o (...). Samuel est extraordinaire ».
L'équipe de l'Inter qui remporte la Ligue des Champions face à au Bayern Munich en 2010.
Le,Rafael Benítez remporte son premier trophée avec l'Inter (la Supercoupe d'Italie), 3-1 contre l'AS Rome àSan Siro. L'Inter rentre un peu plus dans l'histoire de la Serie A en faisant le quadruplé. Une semaine plus tard, lesNerazzurri ont l'occasion de soulever un nouveau trophée européen, inédit dans le palmarès intériste, laSupercoupe de l'UEFA, mais ils s'inclinent contre l'Atlético de Madrid. L'Inter remporte laCoupe du monde des clubs de la FIFA à l'hiver 2010 réalisant ainsi unquintuplé historique.
L'entraîneur espagnol est pourtant limogé durant la trêve hivernale en raison des mauvais résultats. Il n'a jamais réussi à remplacerJosé Mourinho dans l'esprit des joueurs. Le BrésilienLeonardo le remplace en provenance du Milan. L'Inter compte 13 points de retard sur leMilan mais avec 2 matches en moins. Le club réalise une remontée en championnat et revient à 2 points duMilan, à la veille duderby. LesNerazzurri perdent tout en avril, en s'inclinant finalement face à leurs rivaux (3-0) et doivent se contenter de la deuxième place en championnat. En Ligue des champions, l'Inter élimine leBayern Munich grâce à un doublé de Samuel Eto'o, avant d'être éliminés parSchalke 04 en 1/4 de finale (2-5 ; 2-1). Ils remportent tout de même la Coupe d'Italie face à Palerme (3 buts à 1). Cet énième trophée clôture une page dorée de l'histoire du club.
Transition Moratti-Thohir-Suning : déclin et années noires (2011-2019)
À partir de l'été 2011, le club entame une période de déclin. Le déclassement brutale découle d'au moins trois facteurs. En dépit de ses succès, Le club est structurellement déficitaire et dépendant de son actionnaire Massimo Moratti lequel ne souhaite plus autant investir d'argent dans son club maintenant qu'il a tout gagné.
Par ailleurs, l'UEFA adopte un règlement dit « Fair-play financier » imposant l'équilibre budgétaire aux clubs européens de sorte que l'Inter se retrouve sous surveillance financière compte tenu de sa situation financière tendue. Enfin l'effectif qui a mené le club à la gloire est désormais vieillissant et n'est pas renouvelé. Les performances sportives ne sont plus en accord avec les salaires importants versés par le club qui déséquilibre ses finances.
Au sommet de son art,Samuel Eto'o rejoint leFK Anji Makhatchkala pour devenir le footballeur le mieux payé au monde. Il remplacé par la star uruguayenne sur le déclinDiego Forlan.
L'attaquant argentinRodrigo Palacio mène l'attaque de l'Inter entre 2012 et 2015 en inscrivant près de 60 buts.
La saison 2011-2012 sera cauchemardesque et marquera le début d'une descente aux enfers pour le club.Gian Piero Gasperini est recruté comme entraîneur en provenance du Genoa et tente d'imposer son système de jeu offensif basé sur une défense à trois. L'absence de recrutement adéquat conjugué à un effectif vieillissant font que l'expérience tourne rapidement court. Gasperini est limogé après seulement quatre journées et remplacé parClaudio Ranieri. Après une bonne série de victoires, l'équipe ne parvient plus à relever la tête après le départ deThiago Motta pour le PSG durant le mercato hivernal.
Ranieri est à son tour limogé et remplacé en mars par l'entraineur de l'équipe des jeunesAndrea Stramaccioni. L'équipe termine à une anonyme sixième place. En ligue des champions, l'Inter est éliminée de façon rocambolesque par l'Olympique de Marseille en 1/8e de finale grâce à un but spectaculaire deBrandão à la dernière minute du temps réglementaire (1-0 ; 2-1).
Pour la saison 2012-2013, l'Inter place ses espoirs sur son jeune et prometteur entraîneur. Elle entend se renouveler se sépare de ses trois stars brésiliennes dont les salaires sont jugés trop importants (Julio Cesar,Lucio et Douglas Maicon).
Erick Thohir, magnat des médias indonésien entre au capital du club au cours de l'hiver, annonçant le retrait du Président et actionnaire historique du club Massimo Moratti.
Erick Thohir rachète l'Inter au propriétaire historique Massimo Moratti en 2013.
Le recrutement deRodrigo Palacio en provenance du Genoa et du fantasqueAntonio Cassano permet de former un séduisant trident complété par Diego Milito. Le reste de l'équipe ne se montre pas au niveau et la saison est à nouveau décevante. L'Inter réalise cependant l'exploit de mettre fin à la série d'invincibilité de la Juventus de Turin à domicile après 49 matchs (3 buts à 1). En décembre,Wesley Sneijder quitte le club pour rejoindreGalatasaray. Le, Andrea Stramacionni est limogé etWalter Mazzarri est annoncé comme le nouvel entraîneur.
Samir Handanovič est le gardien emblématique de l'équipe de 2012 à 2023.
Le, le site officiel annonce l'accord officiel avec la société indonésienneInternational Sports Capital (ISC), possession d'Erick Thohir, Rosan Roeslani et Handy Soetedjo, qui devient actionnaire majoritaire du club avec 70 % du capital. Le, le conseil d'administration élit Erick Thohir nouveau président, Massimo Moratti devientPrésident d'honneur. Ceci met fin à 18 années de présidence, la plus longue et la plus prolifique de l'histoire desnerazzurri.
La présidence Thohir est marquée par une volonté d'assainir les finances du club et de rebâtir une équipe compétitive à moindre frais. Cette période voit le départ des derniers grands joueurs de la décennie précédente : Diego Milito, Walter Samuel, Dejan Stankovic, Cristian Chivu, Esteban Cambiasso et l'emblématique capitaine Javier Zanetti après 19 saisons au club.
En effet, la saison 2015-2016 voit le retour sur son banc de l’entraîneurRoberto Mancini. Le recrutement se veut plus ambitieux,Ivan Perisic,Adem Ljajić,Stevan Jovetic,Jeison Murillo,Gary Medel,Felipe Melo,Miranda, etGeoffrey Kondogbia rejoignent l'effectif. L'Inter se retrouve leader du championnat à la mi-saison grâce à une solidité défensive retrouvée et aux buts de Mauro Icardi. La deuxième partie du championnat est plus délicate et le club doit se contenter finalement d'une décevante quatrième place.
Les trois années de présidence de Thohir sont marquées par des échecs sur le plan sportif et une austérité sur le plan financier. Il revend le club à un investisseur chinois ambitieux en 2016.
Le club est racheté au début de la saison 2016-2017 par un investisseur chinois, leSuning Holdings Group. Le groupe est prêt à investir massivement pour redorer les couleurs du club et en refaire une place forte du football européen — il est absent de la Ligue des champions depuis cinq ans.Steven Zhang est nommé président.
Durant le mercato estival le club réalise d'importants investissements (João Mário pour 45M € ;Antonio Candreva pour 29M €;Gabriel « Gabigol » Barbosa pour 30M €).En désaccord avec sa direction, Roberto Mancini quitte le club pendant l'été, il est remplacé parFrank de Boer, sans succès.Stefano Pioli le remplace rapidement avant d'être à son tour limogé et remplacé par son adjoint. L'Inter finit la saison à une anonyme 7ème place et Mauro Icardi termine à nouveau meilleur buteur du championnat avec 24 réalisations.Le club enregistre l'arrivée décisive deGiuseppe Marotta (dirigeant sportif) au poste d'administrateur délégué en provenance de la Juventus Turin. Reconnu comme l'un des meilleurs dirigeants sportifs du football italien, il permet à l'Inter de trouver un statut de protagoniste tant au niveau national qu'international. Il mène une politique sportive ambitieuse mêlant l'investissement sur des futurs talents et le recrutement de joueurs libres en fin de contrat.
L'équipe réalise une bonne première partie de saison avec 16 matchs sans défaite et trône à a première place devant la Juventus et Naples. L'Inter connait ensuite une période de disette où l'équipe enchaîne sept matchs sans victoire.Mauro Icardi qui poursuit au classement des buteurs de Série A,Ciro Immobile, revient de blessure et l’Inter commence à engranger de nouveaux des points précieux dans l'objectif de qualification pour la Ligue des champions 2018-2019.
Luciano Spalletti remet l'Inter sur les rails du succès en se qualifiant pour la Ligue des champions.
La saison suivante est du même acabit. L'Inter est éliminée de la Ligue des champions dés la phase de poule parTottenham Hotspur Football Club. Après un championnat en dent de scie l'Inter parvient à se qualifier une nouvelle fois pour la Ligue des champions lors de la dernière journée du championnat face à Empoli. La saison est encore marquée par la disgrâce du buteur et capitaine Mauro Icardi qui est écarté des terrains à la suite d'un important conflit salarial avec le club.
Bien qu'ayant ramené le club en Ligue des champions et ramené une certaine stabilité sur le plan sportif les résultats sont jugés insuffisants et Luciano Spaletti est limogé en mai 2019 et Mauro Icardi est cédé auParis Saint-Germain Football Club.
La renaissance sous la direction de Giuseppe Marotta (2019 - aujourd'hui)
Giuseppe Marotta est l'homme clé du renouveau sportif du club en faisant venir de nombreux joueurs gratuitement.
Sous la direction de Giuseppe Marotta, l'Inter Milan retrouve un statut tant sur le plan national qu'international. En effet, grâce à une politique de transfert intelligente et ambitieuse le club remporte à nouveau le scudetto et redevient protagoniste sur la scène européenne.
Lors de sa première saison sur le banc intériste, l'équipe lutte avec à la Juventus pour le titre mais doit se contenter de la deuxième place. Il s'agit de la meilleure performance de l'Inter en Serie A depuis la saison 2010-2011. Le parcours en Coupe d'Italie s'achève en 1/2 finales face au Napoli. À la suite d'une élimination précoce en Ligue des champions par leBorussia Dortmund, l'équipe est reversée enLigue Europa dont elle atteint la finale. Après avoir mené au score elle s'incline cependant face auSevilla Fútbol Club 3 buts à 2.
L'Inter affronte le FC Séville en finale de la Ligue Europa 2020.
Lors de la saison 2020-2021, le club enregistre les arrivées du meneur de jeu danoisChristian Eriksen et du défenseur latéralAchraf Hakimi. Antonio Conte permet enfin à l'Inter de remporter leScudetto pour la première fois depuis 11 ans au terme d'une campagne implacable. L'Inter termine le championnat avec 91 points et 12 points d'avance sur son rival le Milan en affichant la meilleure défense du championnat. Romelu Lukaku est désigné meilleur joueur du championnat. L'équipe est néanmoins éliminée de la Ligue des champions dés la phase de groupe.
En dépit de ce succès historique, la situation financière du club est fragilisée par la crise sanitaire et les restrictions aux investissements étrangers. Un prêt de 275 millions d'euros à courte échéance (3 ans) auprès du fonds d'investissement américain Oaktree Capital est souscrit pour permettre au club de se maintenir à flot[14].
En désaccord avec la volonté du club milanais de diminuer ses dépenses, Antonio Conte quitte brutalement le club après seulement deux saisons, un an avant le terme de son contrat[15].
Seconde étoile et finales européennes sous Simone Inzaghi (2021- 2025)
Durement touché par la crise sanitaire duCovid-19 et contraint à un redimensionnement économique par son actionnaire le club cèdeAchraf Hakimi au Paris Saint-Germain pour 65M €. Le club opère un revirement dans sa politique financière. L'équilibre des comptes et la dette contractée auprès d'Oaktree Capital astreignent le club à se financer par la vente régulière de joueurs importants.
Simone Inzaghi mène l'Inter jusqu'à la finale de la Ligue des champions en 2023 et 2025.
L'entraineur de la Lazio de Rome,Simone Inzaghi prend les rênes de l'équipe. Après son arrêt cardiaque pendant lechampionnat d'Europe et l'interdiction de jouer en Italie avec un défibrillateur, Christian Eriksen quitte également le club. À la surprise générale la starRomelu Lukaku rejoint Chelsea pour un montant record de 115M € ce qui lui vaudra le ressentiment des supporters. Le meneur de jeu turcHakan Çalhanoğlu rejoint gratuitement le club en provenance du Milan.
S'appuyant sur le système de jeu mis en place par Conte, l'équipe d'Inzaghi affiche un jeu offensif séduisant emmené notamment par son milieu de terrainNicolò Barella- Hakan Çalhanoğlu -Marcelo Brozović. Après une course acharnée en fin de saison, se tenant à deux points du rival, leMilan, à trois journées de la fin, Inzaghi doit toutefois laisser passer sa chance de gagner leScudetto malgré 84 points récoltés.
L'argentinLautaro Martínez surnomméIl Toro inscrit 100 buts sous les couleurs de l'Inter entre 2018 et 2023.
Le, l'Inter remporte laSupercoupe d'Italie face à laJuventus[16] dans les dernières secondes des prolongations grâce à un but d'Alexis Sanchez. Il s'agit du premier titre deSimone Inzaghi avec l'Inter. Le 11 mai 2022, l'Inter remporte la finale de la Coupe d'Italie face à cette même Juventus, sur le score de 4-2 après prolongations après avoir été mené.
L'Inter s'incline 1 à 0 face àManchester City en finale de la Ligue des champions 2023.
Lors de la saison suivante, le championnat italien est nettement dominé par leNapoli, qui distancie rapidement ses principaux rivaux. Malgré des résultats mitigés en championnat (12 défaites) l'Inter termine la saison à la troisième place. Fortement contesté par une partie destifosi et de la presse, Simone Inzaghi se montre néanmoins compétitif dans les coupes. En effet, il remporte laCoupe d'Italie face à la Fiorentina (2-1) et ainsi qu'une deuxièmeSupercoupe d'Italie consécutive face à l'AC Milan (3-0).
En Ligue des champions, placé dans un groupe relevé composé duBayern Munich et duFC Barcelone, lesNerazzurri parviennent à se qualifier pour la phase finale en éliminant le club catalan[17]. Opposés auFC Porto en 1/8es, l'Inter parvient à remporter le match aller àGiuseppe Meazza sur un but deLukaku (1-0) et préserve son avantage au retour (0-0)[18]. Après avoir battu leBenfica en 1/4 de finale aller à l'extérieur (2-0), l'Inter parvient à se qualifier pour les 1/2 finales après un match nul à domicile (3-3)[19].
À l'été 2023, l'Inter opère un bouleversement de son effectif et voit le départ de 12 joueurs. Les françaisBenjamin Pavard etMarcus Thuram rejoignent l'équipe. Ce renouvellement s'avère rapidement payant puisque l'Inter prend la tête de la Serie A 2023-2024 en s'imposant notamment 5 buts à 1 face à son rival milanais. Elle se qualifie pour les 1/8ème finales de la Ligue des Champions en restant invaincu derrière laReal Sociedad[21]. L'Inter remporte laSupercoupe d'Italie pour la troisième année consécutive en s'imposant en 1/2 finale face à laLazio (3-0)[22] puis en finale face au champion en titre leNapoli (1-0)[23]. En dépit de pronostics favorables, l'équipe est prématurément éliminée en 8ème de finale de la Ligue des Champions par l'Atletico Madrid à l'issue d'une séance de tirs au but (1-0 ; 1-2). À cinq journées de la fin, l'Inter remporte un 20èmescudetto historique lors du derby le 22 avril 2024 synonyme de seconde étoile à l'issue d'un championnat largement dominé.
En dépit de ces succès sur le plan sportif, la situation financière du club reste fragile et la direction chinoise s'avère incapable de rembourser la dette contractée auprès d'Oaktree Capital à l'échéance. Le 22 mai 2024, ce dernier lève le gage concédé sur les parts du club et devient son nouvel actionnaire majoritaire, mettant fin au contrôle de Suning[24]. La valeur marchande de l'Inter est montée rapidement, en partie grâce à ses performances dans les différentes compétitions mais aussi grâce à l'essor mondial de ses actifs sportifs. Début juin 2024, la valeur du club de l'Inter se situe entre 1,36 et 1,49 milliard d'euros[25].
La saison suivante est amère pour lesnerrazurri. Les nouvelles recrues peinent à s'imposer et l'équipe s'affiche moins souveraine en championnat. Néanmoins en course pour remporter les trois compétitions majeures, l'équipe finit par s'effondrer tragiquement dans le dernier tournant. L'Inter est éliminée par son rival duMilan AC en demi-finale de Coupe d'Italie sur un score de 3 buts à 0[26]. Elle voit ensuite leScudetto lui échapper à l'avant-dernière journée au profit duSSC Napoli d'Antonio Conte[27] en concédant un match nul fatal contre laSS Lazio[28]. Au terme d'un parcours homérique, l'équipe se hisse à nouveau en finale de la Ligue des champions après avoir éliminé le Bayern Munich et leFC Barcelone à l'issue d'une double confrontation spectaculaire (3-3 ; 4-3)[29]. A court de forme et face à un adversaire supérieur, l'équipe s'incline lourdement face auParis Saint-Germain sur le score de de 5-0[30]. Il s'agit de la plus large défaite concédée dans une finale de cette compétition.
Simone Inzaghi quitte son poste d'entraineur quelques jours plus tard pour rejoindre le club saoudienAl-Hilal FC avec lequel il avait déjà un accord[31]. Il est remplacé par l'ancien joueur roumainCristian Chivu[32].
Les deuxétoile d'or sur son maillot, l'étoile d'or du Mérite Sportif, représente 20 championnats remportés. Le dixième scudetto a été remporté en1965-1966 (l'Inter fut le deuxième club italien après la Juventus à porter l'étoile) et le vingtième en2023-2024.
Ses neuf trophées sur la scène internationale (dont 3 Ligues des champions) en font la seconde équipe italienne derrière le Milan (18 trophées, 7 Ligues des champions). Il est le troisième club de football italien par le nombre de victoires dans les compétitions officielles avec 45 titres. En1964, l'Inter est devenu la première équipe italienne à gagner laCoupe intercontinentale. Elle est aussi la première équipe italienne et jusqu'ici la seule à avoir réalisé, lors de lasaison 2009-10, le triplé, soit le championnat, la coupe nationale et la Ligue des champions[37].
L'équipe 1928-1929 de l'« Ambrosiana » : maillot blanc avec croix rouge.
Le fondateur de l'emblème de l'Inter est lepeintrefuturiste Giorgio Muggiani, fondateur du club[41]. Au moment où la sécession avec l'AC Milan devient une réalité, il crée le logo et le maillot noir et bleu, qui seront les couleurs officielles du club en1928, quand changent aussi le maillot et le nom (« Associazione Sportiva Ambrosiana »)[41]. L'emblème officiel était la croix rouge sur fond blanc (celui deMilan) et unfaisceau[41]. De la saison suivante jusqu'à l'été1932, il revient aux bandes verticales Nerazzurri, accompagnée par les couleurs de l'U.S. Milanese, avec laquelle l'Inter va fusionner. À l'origine, l'emblème était circulaire avec des carreaux blancs, puis, pour faire place auscudetto, les carreaux furent déplacés sur le col[41].
Pour2007-2008, l'année du centenaire, le second maillot reprend les couleurs historiques de l'Ambrosiana : la croix rouge sur un fond blanc (le symbole de Milan) et à la place duscudetto, lefaisceau. Le maillot a été présenté au public lors duquinzième titre de l'Inter[42]. Dans la première version, deux erreurs s'étaient glissées : la première erreur concernant la date de naissance du club ( au lieu de), la seconde concerne l'orthographe ("100 anni nerazzuro" avec un r). La version défectueuse a été retirée du marché mais pourrait devenir un objet de collection[43].
Aux origines, l'écusson était doré délimité par deux cercles, l'un bleu et l’autre noir avec les lettres blanches l'acronyme F, C, I, M (Football Club Internazionale Milano) se chevauchant. Il a été abandonné en1928 quand l'Inter a changé son nom en Ambrosiana. Laissant place à un écusson composé d'un cercle bleu avec au centre un faisceau, unserpent sur la droite et à gauche le symbole de Milan. Cet écusson a été utilisé uniquement lors du championnat1928-1929[44]. De1929 à1931 a été adopté comme emblème un cercle noir contenant en son centre dix bandes verticales bleues et noires et encadré par la lettre A d'Associazione sur la droite et par la lettre S pourSportiva à gauche. En bas, il y avait une bande noire horizontale contenant le motAmbrosiana[44]. De1931 à1943, l'Inter, après avoir de nouveau changé son nom d'Ambrosiana en Inter, a dû faire un nouveau changement à son écusson, qui devient un losange aux côtés bleus, dans lequel est écrit :Associaz. Sportiva Ambrosiana Inter. À l'intérieur du losange figurent neuf bandes verticales, dont cinq noires et quatre bleues, avec un ballon dans le milieu[44]. Avec la chute duregime fasciste après laSeconde Guerre mondiale, l'influence duDuce sur le club disparait, et l'Ambrosiana-Inter devient uniquement l'Inter. Après la guerre, à partir de1945, l'Inter retourne à ses armoiries originelles, mais les couleurs sont modifiées. Les lettres qui se chevauchent (F, C, I, M) deviennent dorées, tandis que le fond est constitué par un cercle blanc entouré d'un cercle noir, à son tour entouré d'un cercle bleu[44]. Cet écusson a été en usage jusqu'à la saison1959-1960.
En1960, l'écusson est un triangle, avec la pointe vers le bas, sur lequel est placé un autre triangle, côtés courbés, plus petit. Il est divisé en deux : sur la droite figurent 7 bandes verticales noires et bleues, à gauche un serpent entourant l'inscription 1908 et un ballon jaune. Dans le triangle supérieur, les lettres F, C, I, M sont toujours présentes[44]. De1961 à1963, a été également adopté un écusson secondaire, un ovale comportant dans sa partie supérieure, complètement bleue, les lettres FC et dans sa partie inférieure une bande noire accompagnée du mot INTER. L'ovale était divisé en cinq bandes verticales, trois bleus et deux noires avec un serpent doré au centre[44]. De1963 à1979, l'Inter retourne à nouveau aux armoiries originelles, quoiqu'avec une légère modification : les lettres F, C, I, M sont placées à l'intérieur d'un cercle doré et entourées par un cercle noir, à son tour entouré d'un cercle bleu, mais la vraie nouveauté c'est la présence d'un autre cercle doré autour du cercle bleu[44]. De1980 à1990, l'écusson est un serpent blanc devant deux bandes noires et bleues sur fond blanc, tandis que dans le coin supérieur droit apparaît une étoile d'or[44]. De1990 à1998 l'écusson est le même qu'entre1963 à1979, mais avec un jaune plus clair et l'étoile d'or[44].
Les armoiries que l'Inter utilise de1998 à2007 rappellent les originelles. Les lettres F, C, I, M deviennent jaunes et accompagnent l'étoile sur un fond noir. En outre, les lettres ont été entourées par un cercle bleu foncé, entourée à son tour par un cercle noir, entouré par un autre cercle bleu foncé, mais avec l'inscription INTER dans la partie supérieure et l'année de fondation, 1908, dans la partie inférieure. Depuis2007, l'Inter retourne aux origines, bien que dans la saison2007-2008 des corrections sont apportées : l'écusson est entouré par une bande courbée couleur or, tandis que dans la partie supérieure est écrit 1908-2008 et dans la partie inférieure 100 ANNI INTER[44]. Pour la saison2009-2010, l'écusson est entouré d'un cercle vert, blanc et rouge, représentant le centenaire du premier titre de champion[44].
Pazza Inter est une chanson chantée par les joueurs eux-mêmes, enregistrée le[45] dans les studios deRTL 102.5 et fait partie deInter Compilation, produit par DinDonDan et distribué parSony Music enItalie le.Pazza Inter a été créée par Paolo Barillari et Dino Stewart (texte), Goffredo Orlandi (musique) et Luca Vittori (édition numérique). Ce dernier a également produit une vidéo qui montre les joueurs lors de l'enregistrement et diverses scènes d'une journée typique à la Pinetina.Pazza Inter est maintenant considéré comme l'hymne officiel du club.
Le deuxième hymne est intituléC'è solo l'Inter[46] ("Il n'y a que l'Inter"). Chanson conçue, composée et produite par Elio pour le label Hukapan en2002.
Elle est dédiée à Peppino Prisco[46] et le produit de la vente a été reversé àEmergency[47].
Datant de, elle remplace un ancien hymne, appeléCuore nerazzurro (« Cœur noir et bleu »), composé par les Camaleonti[48].
À chaque match de l'Inter auStade Giuseppe-Meazza les supporteurs interistes chantent entre euxC'è solo l'Inter, et après la rentrée des joueurs de l'Inter au terrain tout le stade chantePazza Inter est juste après le coup de sifflet finalePazza Inter reprend une autre fois pour conclure l'évènement sous les applaudissements des supporteurs.
LeCampo Internazionale di Via Goldoni, plus communément appeléCampo di via Goldoni ouCampo Virgilio Fossati en1928[49], a été le stade de l'Inter de1913 à1930. Il a été nommé ainsi parce qu'il était situé dans la Via Carlo Goldoni, correspondant à l'actuelle piazza Ermete Novelli.
Il a été inauguré le lors du match Inter-Lazio 3-1[50]. À la fin de cette saison, l'Inter remporte le titre.
Le, lors d'un match contre leGenoa CFC, une des tribunes s'effondre, s'ensuit une panique des spectateurs blessant167 personnes. Cet incident entraînera la démission du président Oreste Simonotti et l'abandon de ce stade par le club.
L'Arena Civica devient donc le nouveau stade de l'Inter. Il a été conçu par l'architecte Luigi Canonica, sous forme d'amphithéâtre d'une longueur de238 mètres et d'une largeur de 116 pouvant contenir jusqu'à 30 000 spectateurs.
Lestade Giuseppe-Meazza, baptisé en l'honneur deGiuseppe Meazza, un ancien joueur du club durant les années 1930 et 1940, également connu commeSan Siro, est un stade de football d'une capacité de 82 074 places situé àMilan. L’enceinte est le lieu de résidence des deux grands clubs de la ville : l'AC Milan et l'Inter.
Construit en par le président de l'ACMilan Piero Pirelli, il n'est adopté par l'Inter qu'à partir de 1947, après les travaux d'agrandissement réalisés par la ville, devenue propriétaire du stade. Il est profondément modernisé à l'occasion de laCoupe du monde 1990, ce qui lui vaut aujourd'hui de répondre aujourd'hui aux normes desstades Élite UEFA. Grâce à des tribunes proches du terrain, une forte inclinaison des gradins et un large toit, l’enceinte bénéficie d’une atmosphère qui en fait l’un des stades de football les plus célèbres au monde[51].
Lecentre sportif Angelo Moratti, mieux connu sous le nomPinetina a ouvert en1962 sous la volonté d'Angelo Moratti, et sur les conseils deHelenio Herrera. Il est situé àAppiano Gentile, près de la ville deCôme[55].
La partie centrale du centre sportif d'Appiano Gentile tourne autour de l'hôtel qui abrite entre autres, une salle de jeux, une salle pour les réunions et technique d'Inter TV[55].
En 15 ans,Massimo Moratti a dépensé personnellement 735 millions d'euros.
Le capital de laFootball Club Internazionale Milano S.p.A. est détenu par Suning Holdings Group[57] à 68,55 %, parErick Thohir[58] (qui en est aussi le président) à 31,05 %, parPirelli & C[58] à 0,37 %, tandis que le reste, soit 0,03 % est réparti entre des centaines de petits actionnaires[59]. Les sociétés contrôlées par laFootball Club Internazionale Milano S.p.A. sont la marqueInter Brand SrL, cédée àInter Futura SrL, dont l'Inter détient 100 % des actions, et leConsorzio San Siro 2000, qui est le consortium formé à 50 % entre l'Inter et Milan pour la gestion dustade Giuseppe-Meazza[60].
Au cours des 11 budgets de1995-1996 à2005-2006, l'Inter a accumulé des pertes nettes de 661 millions et a reçu 476 millions par les actionnaires, dont plus de 400 millions de dollars versés par le président Massimo Moratti[59]. Le budget de2006-2007 a été clos avec une perte de 206 millions d'euros, ce qui a incité le président Moratti à effectuer un paiement de 105 millions d'euros pour couvrir partiellement les pertes[61]. Le budget de2007-2008 s'est terminée par une perte de 148 millions d'euros : Moratti a dû payer 68 millions d'euros supplémentaires, tandis que2008-2009 s'est terminée par une perte de 154 millions d'euros, qui a conduit à une nouvelle augmentation de capital de 70 millions entièrement couvert par le président[62]. Le budget final2009-2010 s'est terminée par une perte de 69 millions d'euros, en baisse par rapport à l'année précédente principalement en raison de la plus-value réalisée sur la vente deZlatan Ibrahimović àBarcelone (54,4 millions d'euros). La dette a augmenté, passant de 431 millions à 463 millions, dont 71,3 auprès des banques (48,3 en 2009). Les capitaux propres au étaient au négatif, de 7,36 millions. Le président Massimo Moratti, après la recapitalisation de 70 millions de dollars approuvée le et mis en œuvre en, fournira des injections supplémentaires de capitaux, tel qu'approuvé par les actionnaires le (nouvelle augmentation de capital à 40 millions d'euros)[63].
En 15 ans, l'Inter de Moratti (1995-2010) a accumulé des pertes de 1 milliard et 235 millions d'euros, dont environ 770 sont couverts par les actionnaires et la dette de 463 millions. Le président Massimo Moratti a dû fournir personnellement 735 millions d'euros d'injections de capital, un chiffre beaucoup plus proche de 750 millions d'euros après l'introduction en bourse de la famille Saras en2006[64].
En, l'Inter, avec le Milan, a été acquitté par l'enquête sur la falsification de comptes présumé des gains en capital pour la période2003-2004. La décision a été prise par leGup expliquant que « les faits ne constituent plus un crime », à la suite de la modification de la loi sur la fraude fiscale[65]. Alors que le procès pénal n'a pas eu lieu le processus sportif a pris fin avec une amende de 90 000 euros pour l'Inter et le Milan, de 60 000 euros pourAdriano Galliani et 10 000 euros pour le directeur technique de l'InterGabriele Oriali.
En2010, dans le rapport annuel publié parDeloitte & Touche, l'Inter se révèle être, avec Milan, le neuvième club de football en Europe par le chiffre d'affaires (environ 196,5 millions d'euros)[66].
L'Inter est membre de l'Association européenne des clubs, une organisation internationale qui a pris la place de l'ancienG14, et composée des clubs majeurs unis dans un consortium en vue d'obtenir une protection commune des droits sportifs, juridiques et télé en face à laFIFA.
Le, les bureaux du club ont été perquisitionnés en lien avec une affaire de fraude sur la surévaluations de joueurs. L'enquête a été ouverte en 2017 à la suite de transferts de joueurs qui ont été jugés préoccupants[67].
Sous la direction de l'Inter, Massimo Moratti a su se démarquer en s'engageant dans de nombreux projets caritatifs et de soutien pour des organisations telles queEmergency,Fondazione I Bindun,Fundación Pupi[69].
Le projetInter Campus est né le[70], initialement limitée à l'Italie. C'est un lien entre l'Inter et les clubs de jeunes, où le premier fournit des équipements, pas nécessairement dans le but de recruter des jeunes joueurs à l'Inter, mais afin de promouvoir la culture sportive.
Un an plus tard est néInter Campus Estero[71] : le même concept a été exporté vers de nombreux pays à travers le monde, en particulier dans des zones de guerre ou ravagées économiquement, comme lesfavelas deRio de Janeiro.Inter Campus Estero exerce ses activités dans 19 pays sur 4 continents (enAngola,Argentine,Bolivie,Bosnie-Herzégovine,Brésil,Bulgarie,Cameroun,Chine,Colombie,Cuba,Iran,Liban,Maroc,Mexique,Paraguay,Pologne,Roumanie,Slovénie etOuganda). Il a également réalisé des projets dans 5 pays :Israël etPalestine, auKosovo, àMalte et enSlovaquie. Dans ces cas, cependant, l'accent est mis non pas sur la formation dans le football, mais dans le domaine social et humanitaire. Dix ans après la naissance du projetInter Campus, il concerne environ 20 000 enfants âgés de 8 à 13 ans enItalie et dans le monde, avec une équipe de 500 formateurs, éducateurs et bénévoles[71].
Une autre initiative notable est le programme de jumelage, créé en1998 entre l'Inter et la compagnie dethéâtre Comuna Baires, qui organisent avec les joueurs, des soirées culturelles, des débats, des spectacles sur leur pays d'origine[72].
Trois membres de la famille Moratti (Gian Marco, Massimo et Angelo en 1967), cette famille qui a marqué l'histoire de l'Inter.
L'entrepreneur Angelo Moratti, qui a été élu en1955 à la magistrature suprême est celui qui a le mieux réussi parmi ceux qui ont mené le club milanais.
La présidence est confiée au fils d'Angelo,Massimo, qui a été élu président le,1995. Il a démissionné en 2004 en faveur deGiacinto Facchetti, le premier ex-joueur à atteindre la plus haute fonction, et, après la mort de ce dernier, il est de retour à la tête du club en.
Le,Erick Thohir a été élu comme nouveau président de l'Inter à la place deMassimo Moratti, mais après seulement 3 ans de gestion il a décidé de vendre la majorité de ses actions pour le géant commercial chinoisSuning, ce dernier l'a maintenu a son poste de président mais sans être capable de prendre des décisions puisqu'il détenait une minorité d'actions au sein du club interiste.
Le, l'Assemblée générale des actionnaires du FC Internazionale Milano a décidé de nommer Steven Zhang, fils du propriétaire du groupeSuning comme nouveau président de l'Inter en succédant Erick Thohir[74].
Soixante treize entraîneurs se sont assis sur le banc de l'Inter. Trois d'entre eux ont assuré un intérim[75].
Le premier « entraîneur » (à l'époque ce titre n'existait pas) est le capitaineVirgilio Fossati, qui a dirigé l'équipe jusqu'en1915, année de sa mort pendant laPremière Guerre mondiale.
Le technicien qui est resté le plus longtemps en place estHelenio Herrera, qui dirigea l'équipe neuf ans, dont huit consécutives de1960 à1968, un record pour un entraîneur étranger sur le banc du même club, remportant trois titres dechampion, deuxCoupe des clubs champions et deuxcoupes intercontinentales. Lemagicien, comme on l'appelait enItalie, a été rappelé au banc en1973 et détient également le record de match comme entraîneur (366) et de trophées remportés avec le club (7)[75]. À cet égard, il convient de mentionnerRoberto Mancini, l'entraîneur de2004 à2008, le deuxième plus titré et jusqu'à présent le seul homme à avoir remporté trois titres de champion consécutifs avec l'Inter, ainsi que deuxCoupes d'Italie et deuxSupercoupe d'Italie. Figure aussi dans l'histoire de l'Inter,José Mourinho, qui en deux ans, a remporté deux titres de champion, une Coupe d'Italie, une super coupe d'Italie et surtout uneLigue des champions, 45 ans après laGrande Inter, réalisant ainsi, dans lasaison 2009-2010, le triplé (Scudetto, Coupe Nationale et Ligue des champions) devenant la première équipe italienne (le sixième en Europe) à réaliser cet exploit[76]. Son successeur, l'espagnolRafael Benítez, a dirigé l'Inter vers la super coupe d'Italie et surtout laCoupe du monde des clubs de la FIFA[77].
En 100 ans d'histoire, plus de 800 joueurs ont porté le maillot nerazzurro, principalement des italiens[79]. Nombre d'entre eux ont joué dans l'équipe nationale italienne.
Crée en 2018 à l'occasion des 110 ans du club, le « temple de la renommée » interiste consacre chaque année les légendesNerazzurri à partir d'une sélection faite par les fans[83].
Le premier tableau liste l'effectif professionnelNerazzurri pour lasaison 2024-2025. Le second recense les prêts effectués par le club lors de cette même saison.
Effectif professionnel de l'Inter Milan pour la saison 2024-2025[85]
En grisé, les sélections de joueurs internationaux chez les jeunes mais n'ayant jamais été appelés aux échelons supérieurs une fois l'âge-limite dépassé ou les joueurs ayant pris leur retraite internationale.
Note : Les numéros 3 et 4 ont été retirés par le club. En effet, le 3 est celui que portaitGiacinto Facchetti, joueur puis président de 2004-2006, décédé le. L'emblématique numéro 4 deJavier Zanetti est retiré en guise de remerciement pour ses dix-neuf ans passés au club.
La plus grande rivalité nourrie par l'Inter résulte évidemment de la lutte pour la suprématie locale avec l'AC Milan, qui s'exprime notamment lors des rencontres entre les deux clubs, dénommésderby della Madonnina. LaMadonnina est la statue dorée de la Madone qui coiffe leDôme de Milan.
L'autre grand derby qui occupe les médias et les supporters en Italie est le « derby d'Italie », contre laJuventus. Ce derby prend sa source dès lesannées 1960 mais s'est accentué depuis lesannées 1990[86] et la lutte régulière en tête du classement des deux clubs. La rivalité atteint son paroxysme depuis la rétrogradation endeuxième division desBianconeri et l'annulation de leursScudetti2005[87] et2006, ce dernier ayant été donné à l'Inter.
Chorégraphie des supporters interistes.Les supporteurs de l'Inter avec les drapeaux de leur club au stade.
L'Inter est, selon un sondage récent de, le deuxième club le plus soutenu du pays[88].
EnEurope, les Nerazzurri se classe au huitième rang parmi les équipes avec le plus grand nombre de fans, comptant 17,5 millions, tel que révélé par une étude publiée par la société allemande Sport + Markt en[89].
Contrairement à son rival, l'AC Milan, soutenu plutôt par lesclasses populaires, l'Inter a peu de fans issus des couches les moins aisées. En effet, les fans de l'Inter surnomment les tifosi rivaux lesCasciavìt, ce qui signifie « tournevis », pour indiquer l'origineprolétaire desRossoneri[90]. À leur tour, les fans du Milan appellent leurs cousins ennemis lesbaùscia, terme milanais qui signifie « fanfarons », pour stigmatiser la tifoseria nerazzurra composée principalement de supporters issus desclasses moyennes etsupérieures. Cette appellation date desannées 1960 et les deux surnoms apparaissent aujourd'hui anachroniques et presque obsolètes.
Les fans de l'Inter sont jumelés avec ceux duVarèse Calcio (pour la rivalité avec les fans duCôme 1907, jumelé avec Milan)[91], deValence CF[92], lesUltras Yomus et surtout de laLazio. Ce jumelage est certainement l'un des plus solides et importants de l'Italie, depuis lesannées 1980, en réponse au jumelage (aujourd'hui rompu) entreRoma etAC Milan. Le lien a été renforcé lors de la finale de laCoupe UEFA 1997-1998 et le, auStadio Olimpico, où supporters de la Lazio et de l'Inter tentèrent de voler le drapeau du rival commun de Rome.
Les rivalités les plus vives sont en particulier avec les fans de laJuventus, leDerby d'Italie, et avec Milan, connu sous le nomDerby de la Madonnina. C'est dans ces deux matches que l'affluence au stade arrive à son apothéose. Il y a aussi de fortes rivalités avec d'autres fans ceux duNapoli, de l'Atalanta et de laRoma.
Les ultras du club entretiennent de très bonnes relations avec leurs homologues français, les ultras del'OGC Nice. Notamment grâce au joueurAlexy Bosetti (proche des ultras niçois) qui n'hésite pas à se rendre dans la Curva Nord avec plusieurs adhérents du groupe ultra niçois : la Populaire Sud.
Étant l'un des clubs les plus titrés du pays, l'Inter est incontournable non seulement dans le football mais aussi dans laculture italienne.
Bruno Bolchi, joueur interiste, est la première figurine imprimée de la collectionPanini. Le club a été le premier, avecPalerme, à apparaître dans une émission sportive, laDomenica Sportiva. Le, le jour même où a débuté officiellement l'émission de laRAI.
Dans lesannées 1960, l'Inter est devenu la première équipe au monde à introduire les abonnements au stade après la naissance du premier club de tifosi[93]. Le, l'équipe nerazzurra a également été le premier club de football italien à ouvrir unsite internet,inter.it. Pendant 15 ans, il a été le site de club le plus visité dans le monde et le deuxième de sport en Italie[94],[95].
En, le maillot de l'Inter est le premier d'une équipe de football à voler dans l'espace. L'astronaute italienPaolo Nespoli, qui a effectué la missionMagISStra, portait le maillot Nerazzurri[96].
De nombreuses références à l'Inter se retrouvent dans plusieurs films, telsEccezzziunale… veramente[97] et sa suiteEccezzziunale… veramente - Capitolo secondo… me[98] oùDiego Abatantuono joue le rôle de Franco, un supporter interiste. Dans une conversation avec un ami, Donato Cavallo, supportermilaniste (toujours joué par Abatantuono) ironise sur le fait que l'Inter ne sera jamais en mesure de remporter quatre titres de champion consécutifs, hypothèse démentie trois ans plus tard. Autres références cinématographiques,A due calci dal paradiso, où deux jeunes peuvent devenir joueurs de l'Inter, ainsi que la comédie loufoquePaulo Roberto Cotechiño centravanti di sfondamento.L'allenatore nel pallone etL'allenatore nel pallone 2, dans lequel l'Inter est cité comme référence. Un film important pour l'Inter est le documentaire d'Alberto d'Onofrio surGiacinto Facchetti,Il Capitano, présenté à laMostra de Venise2007[99].
↑Seule lanationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
↑Seule la sélection la plus importante est indiquée.
↑« Struttura », sursansirostadium.com(consulté le).
↑a etbSeuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
↑Toutefois, on ne peut pas exactement parler de promotion pour l'Inter Milan puisqu'il a directement rejoint la Serie A dès 1908, date de sa création. Depuis cette date, il n'a jamais connu de relégation.