Ifop
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| Ifop | |
| Création | |
|---|---|
| Dates clés | 23 novembre 1988 : immatriculation de la société actuelle |
| Fondateurs | Jean Stoetzel |
| Forme juridique | SA àconseil d'administration |
| Slogan | La connexion crée de la valeur |
| Siège social | Paris |
| Direction | Thibaut Murret-Labarthe (président duconseil de surveillance) Stéphane Truchi (président du directoire) Jean-Michel Janoueix (directeur général)[1] |
| Actionnaires | LFPI Gestion |
| Activité | Études de marché etsondages |
| Produits | Sondages d'opinion et étudesmarketing |
| Effectif | 230 en 2023 |
| SIREN | 348698754 |
| Site web | www.ifop.com |
| Chiffre d'affaires | 65 M€ en 2022 (Groupe Ifop)[2] |
| Résultat net | 1 363 300 € en 2018[3] |
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LeGroupe Ifop, historiquement l'Institut français d'opinion publique, fondé en1938, est uneentreprise desondages d'opinion et d'étudesmarketing enFrance.
Ifop a été fondé le parJean Stoetzel,sociologue et ancien professeur de sociologie àSorbonne, après sa rencontre avecGeorge Gallup auxÉtats-Unis[4].
: juste après lesaccords de Munich, l'IFOP conduit la premièreenquête d'opinion publique en France, sur les risques de guerre (préfigurant la question« Mourir pour Dantzig ? » de 1939) et leFront populaire ; ces premiers sondages sont publiés de à par la revueSondages appartenant à l'IFOP, avant que la publication de sondages ne soit interdite par la censure[5],[6],[7].
: première étude de l'après-guerre avec des questions sur lesfrancs-tireurs, lesFFI et le rôle de laRésistance.
En juillet 1945, Jean Stoetzel s'entoure notamment d'Alfred Max. Ce dernier préside l'IFOP de 1979 à 1990[8],[9].
En 1970,Jean-Marc Lech entre à l'IFOP en tant que chargé d'études politiques et devient en quelques années le président de l'entreprise. En 1982, il se fâche avecJean Riboud, principal actionnaire de l'IFOP, 46 % des actions et qui a intronisé son fils inoccupé,Christophe Riboud[10], dans la société[11]. La même année, il quitte la société pour rejoindreIpsos. En 1979, Alfred Max prend la direction générale de l'IFOP[12].
En 1987, après le décès de Christophe Riboud, sa veuve Sophie Desserteaux devient PDG de l'IFOP, qu'elle revend, avant de se remarier avecJérôme Seydoux[13].
En 1990,Laurence Parisot, grâce à sa fortune familiale, prend la direction de l'IFOP, dont elle détient 75 % du capital[14],[15]. Elle est à la fois présidente de l'IFOP de 1990 à 2007, deGallup France de 1992 à 2002 et présidente duMedef (Mouvement des entreprises de France) entre 2005 et 2013[16]. Elle en est la vice-présidente de 2007 à fin 2016[17].
Ennovembre 2016, Laurence Parisot, actionnaire majoritaire de l'IFOP depuis 1990, décide de céder ses parts dans l'entreprise et les vend à la fortunée famille Dentressangle, via leurholding familial Dentressangle Initiatives (avec laquelle ils sont déjà propriétaires du premier institut de sondages médicaux de France,a+a Research)[18].
En 2018, l'IFOP fait l'acquisition de Sociovision, une société spécialisée dans les études sociologiques et la compréhension du comportement des consommateurs[19]. En 2022, le Groupe Ifop fait l'acquisition du cabinet d'études et de conseilOccurrence[20].
Le groupe LFPI, fusionné en 2021 avec le groupe Meeschaert[21], acquiert en 2022 la majorité du capital du groupe Ifop[22].
En 2020, l'institut de sondages dépose une plainte pour diffamation à l'encontre d'un chercheur en sciences politiques à l'université de Montpellier[23], qui avait critiqué dans un article duMonde la méthodologie d'un sondage de l'IFOP sur le rapport des musulmans à l’attentat contre Charlie Hebdo[24]. La section « science politique » duConseil national des universités et l'Association française de science politique apportent leur soutien au collègue attaqué en justice[23],[25],[26]. L'IFOP retire sa plainte à quelques jours de l'audience pour un vice de forme — le président du conseil de surveillance de l’IFOP qui a porté plainte n'était pas juridiquement fondé à le faire —, mais les personnes ciblées demandent une condamnation pourprocédure abusive[2],[27].