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Institut catholique de Toulouse

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Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecUniversité de Toulouse.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirICT.

Institut catholique de Toulouse
Universitas Catholica Tolosana
Histoire
Fondation
Statut
Type
Etablissement d’enseignement supérieur privé d’intérêt général (EESPIG)
Forme juridique
Recteur
Bozena Billerey
Membre de
Fédération internationale des universités catholiques (FIUC)
Union des établissements d'enseignement supérieur catholiques (UDESCA)
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
3500 (2018-2019)
Enseignants-chercheurs
67
Budget
13,5 M € (2018-2019)
Localisation
Pays
Campus
Carmes
Ville
Carte

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

La cour d'honneur.

L’Institut catholique de Toulouse (ICT), ouUniversitascatholicatolosana, également dit « La Catho », est uninstitut catholique situé auxCarmes à Toulouse, dont le ressortdiocésain correspond auSud-Ouest de la France.

Etablissement privé d'enseignement supérieur fondé en1877 dans la filiation de l'ancienneuniversité médiévale, haut lieu de laRésistance, il occupe deux sites patrimoniaux majeurs bâtis sur lerempart gallo-romain : l'ancien couvent desClarisses,rue de la Fonderie, et lamaison Seilhan,Place du Parlement.

L'institut, sous statut associatif et pontifical, comporte un ensemble defacultés enlettres etsciences humaines,droit,philosophie,droit canonique etthéologie, ainsi qu'uneunité de recherche transdisciplinaire.

Organisation

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Placée dans le centre historique de Toulouse, rue de la Fonderie, dans un ancien couvent construit entre leXIVe et le XVIIIe siècles, l'Institut comprend des facultés et instituts, ecclésiastiques ou profanes. On y trouve notamment quatre amphithéâtres, unebibliothèque universitaire, unechapelle, unlaboratoire de recherche, un musée archéologique et historique.

Situé sur le site de la maison desaint Dominique, la fondation en1877 de l'université catholique de Toulouse, se place dans la continuité de l'ancienne université que le saint avait contribué à fonder en1229[1], ainsi que de la philosophie deThomas d'Aquin inhumé à l'église des Jacobins. La loi française réservant depuis 1880 l'appellation d'université aux établissements publics, laCatho de Toulouse porte formellement le nom d'institut.

Reconnu d'utilité publique en 1881 et 2001, l'Institut relève de l’Association des évêques fondateurs de l'université catholique de Toulouse ,association sans but lucratif comprenant les sièges épiscopaux deToulouse,Albi,Pamiers,Rodez,Montauban,Tarbes,Tulle,Aire et Dax,Auch,Périgueux,Carcassonne,Perpignan,Agen etSaint-Flour.

L’Institut catholique de Toulouse est membre de laFédération internationale des universités catholiques.

Facultés et organismes

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Organismes associés
Écoles rattachées
Autres formations

Statut des formations et diplômes

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Lesinstituts catholiques, en tant qu'établissements privés, ne peuvent délivrer en leur nom propre aux étudiants desdiplômes nationaux comme laLicence, leMaster ou leDoctorat, lesquels relèvent du monopole de l'Etat, en vertu de laloi du 18 mars 1880[2]. Ils peuvent coopérer avec uneuniversité pour que leurs étudiants passent les examens d'ungrade universitaire délivré par l'université partenaire[3], ou bien solliciter durecteur d'académie la tenue d'un jury rectoral[4] en vertu de l'article L613-7 du Code de l'éducation[5].

Ils peuvent délivrer en leur nom desdiplômes d'établissement dans toutes les disciplines, ainsi que des diplômes canoniques du Saint-Siège[6] dans lessciences ecclésiastiques,droit canonique,théologie,philosophie.

Bibliothèque

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La bibliothèque Aimé-Georges-Martimort contient 100 000 ouvrages dont 25 000 volumes en libre accès, près de 300 titres de périodiques et un fonds patrimonial qui comporte environ 22 000 volumes antérieurs à 1815, dont une collection demanuscrits,incunables etdocuments iconographiques[7]. Certains ouvrages patrimoniaux sont numérisés sur Tolosana[8], dont le fameuxLe Livre des Statuts de la Compagnie de S[ain]t Hierosme[9], ouLivre des Rois, manuscrit duXVIIe siècle contenant des autographes et dédicaces desrois de France etprinces du sang lors de leurs visites à Toulouse.

Accessible à tous[Note 1], la bibliothèque universitaire met à disposition des étudiants, chercheurs et curieux des ouvrages sur les sciences religieuses, les sciences humaines et le droit. Le catalogue informatisé[10] permet de repérer les livres conservés à la bibliothèque.

Depuis 2019, la B.U. a pris le nom d'Aimé-Georges Martimort, conservateur de 1938 à 1981.

Histoire

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Entrée principale, rue de la Fonderie.

L'Institut catholique est l'héritier de l’Université toulousaine fondée le, en application du traité de paix signé entre le roiLouis IX et le comteRaymond VII de Toulouse, sous les auspices du légat du papeGrégoire IX. Les universités d'Ancien Régime étaient en effet descorporations de maîtres disposant de statuts ecclésiastiques et royaux.

Supprimée à la Révolution, l'Université catholique fut rétablie en 1877, avant que les établissements d'enseignement supérieur publics ne reprennent ce nom abandonné à la fin de l'Ancien Régime. Bien que désormais dénommée Institut,la Catho se veut la continuatrice de la tradition universitaire médiévale dans le berceau historique de l'Ordre des Prêcheurs dominicains. Initialement, les facultés profanes (droit, lettres, sciences) sont les premières créées. Mais, auXXe siècle, ce sont les facultés canoniques (droit canonique, philosophie, théologie) qui connaissent un grand développement.

L'Institut catholique fut l'un des foyers les plus importants de laRésistance toulousaine pendant le second conflit mondial, placé au centre de réseaux de protection et d'évasion pour des républicains espagnols ainsi que des Juifs persécutés. Ses enseignants et étudiants s'illustrèrent également dans lesForces françaises libres. La figure deMgr Bruno de Solages, recteur de l'Institut pendant trente ans, résistant et déporté en Allemagne, domine l'histoire contemporaine de l'établissement.

Centre des études ecclésiales dans le Sud-Ouest autour de ses trois facultés canoniques, laCatho de Toulouse voit auXXIe siècle ses facultés laïques connaître à leur tour un fort développement, avec la réouverture de la faculté de droit en 2007, et la création d'une antenne à Bordeaux en 2024.

En 2017, une crise éclate à la suite d'une procédure de licenciement engagée contre un doyen visé par une plainte pour harcèlement moral[11], accusation finalement jugée infondée[12].

En 2025, une crise institutionnelle est rapportée à la suite du départ de nombreux membres de l'équipe de direction[13], menant à la nomination de Bozena Billerey, première rectrice de l'ICT[14].

Les recteurs de l'Institut catholique

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Personnalités liées à l'Institut

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  • Saint Dominique ; l'Institut conserve en ses murs sa résidence toulousaine des années 1220.

Professeurs et cadres

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Etudiants

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Bâtiments répertoriés

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Entrée de la Maison de l'Inquisition, place du Parlement
  • Salle Léon XIII (salle des pas perdus) : fresque Le Couronnement de la Vierge parMarcel-Lenoir, 16,30 mètres de long superficie de 63 M2Logo monument historique Inscrit MH(1996)[25] ;
  • Musée archéologique, restes durempart antique de Toulouse (ISMH), sarcophage paléochrétien,meule gauloise, sculpturesgallo-romaines ;
  • Musée historique ;
  • Chapelle Sainte-Claire du Salin,rue de la Fonderie ;
  • Amphithéâtre Bruno de Solages, ancienne chapelle de l'Inquisition construite en 1650 par les Dominicains, plafond avec 15 tableaux de Thomas-Balthazar Moncornet, o.p., retraçant la vie de saint Dominique (ISMH) ;
  • Maison Seilhan,place du Parlement, appartenant à Pierre Seilhan, fils de Bernard Seilhan, viguier du comte de Toulouse, dans laquelle habitait saint Dominique (ISMH).

Notes et références

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Note
  1. Une inscription est nécessaire pour le public extérieur à l'ICT.
Références
  1. « Patrimoine de l'Institut Catholique de Toulouse (ICT) », surICT Toulouse.
  2. « Enseignement supérieur, loi du 18 mars 1880, Lois de la République France, MJP, université de Perpignan », surmjp.univ-perp.fr(consulté le).
  3. « Les établissements d'enseignement supérieur privés », surenseignementsup-recherche.gouv.fr(consulté le).
  4. « Le décret sur la reconnaissance des diplômes entre la France et le Vatican au JO », surletudiant.fr(consulté le).
  5. « Article L613-7 du Code de l'éducation », surlegifrance.gouv.fr(consulté le).
  6. « Accord de reconnaissance des diplômes avec le Vatican - Sénat », sursenat.fr(consulté le).
  7. « Hieronyma », surhieronyma.ict-toulouse.fr(consulté le).
  8. « Accueil | Tolosana », surtolosana.univ-toulouse.fr(consulté le).
  9. « Le Livre des Statuts de la Compagnie de S[ain]t Hierosme avec la […] | Tolosana », surtolosana.univ-toulouse.fr(consulté le).
  10. « Catalogue de la Bibliothèque Aimé-Georges-Martimort », surcatalogue.ict-toulouse.fr(consulté le).
  11. « En pleine crise de gouvernance, l'Institut catholique de Toulouse au bord de l'implosion », surActu.fr(consulté le).
  12. « Crise à l’Institut catholique de Toulouse : la réponse des évêques »,La Croix,‎(ISSN 0242-6056,lire en ligne, consulté le).
  13. « " Je n’ai jamais vu une crise d’une telle ampleur" : l’institut catholique de Toulouse en pleine tourmente », surladepeche.fr(consulté le).
  14. a etb« Bozena Billerey, nouvelle rectrice par intérim de l’Institut catholique de Toulouse », surInstitut catholique de Toulouse,(consulté le).
  15. Jean-Baptiste Caussette (1819-1880) surdata.bnf.fr (consulté le).
  16. Auguste Lamothe-Tenet (1827-1898) surdata.bnf.fr (consulté le).
  17. Germain Breton (1852-1931) surdata.bnf.fr (consulté le).
  18. Notices d'autorité (pour Xavier Ducros) :Fichier d’autorité international virtuel etSystème universitaire de documentation (consulté le).
  19. « Mgr Ducros est nommé recteur de l'institut catholique de Toulouse »Accès payant, surLe Monde,(consulté le).
  20. Guillaumede Tournemire, « Saint-Benoît(En Calcat draconem) et Sainte-Scholastique à Dourgne dans le Tarn et en Afrique occidentale : 1980, année Saint Benoît »[PDF], surtournemire.net,(consulté le),p. 159 / 247.
  21. Luc-Thomas Somme (1960-) surdata.bnf.fr (consulté le).
  22. Christian Delarbre (1964-) surdata.bnf.fr (consulté le).
  23. « François MOOG, nouveau recteur de l'ICT », surInstitut catholique de Toulouse,(consulté le).
  24. « Georges Baccrabère (1920-2007) », surcths.fr,Comité des travaux historiques et scientifiques(consulté le).
  25. « Fonderie de canons, actuellement Institut catholique », noticeno PA00094632, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture (consulté le).

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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