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Infection sexuellement transmissible

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Pour les articles homonymes, voirIST etITS.

Infection sexuellement transmissible
Description de cette image, également commentée ci-après
Lepapillomavirus humain, un virus sexuellement transmissible responsable de plusieurs types de cancers.
Données clés
CausesComportement sexuel humain,infection,comportement sexuel à risque ou absence(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
SymptômesSyndrome de fatigue chronique,tumeur,dyspnée,infection,hémorragie,lésion et amaigrissement soudain(d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Traitement
TraitementAntibiotique,antiviral,ablation, antiseptique local(d) et traitement post-exposition de l'infection(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
SpécialitéInfectiologieVoir et modifier les données sur Wikidata
Classification et ressources externes
CISP-2A78Voir et modifier les données sur Wikidata
CIM-10A64
CIM-9099.9
DiseasesDB27130
MeSHD012749
Patient UKSexually-transmitted-infections-pro

Wikipédia ne donne pas de conseils médicauxMise en garde médicale

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Uneinfection sexuellement transmissible (IST) ouinfection transmissible sexuellement (ITS) auCanada correspond à la pénétration dans l'organisme d'unebactérie, d'unprotozoaire ou d'unvirus pathogène et capable de s'y reproduire[1], qui se transmet entre partenaires au cours des différentes formes derapports sexuels. Cette infection peut donner lieu à unemaladie infectieuse, autrefois appeléemaladie vénérienne[Note 1], le nom provenant deVénus, déesse de l'amour.

Toutes les pratiques sexuelles qui comportent un contact génital mutuel ou oro-génital avec une autre personne, ou ses fluides génitaux, sont considérées comme un risque de transmission d'une IST. Chaque IST présente un risque et un degré de gravité différent. En considération des contaminations buco-fécales un simple contact oro-anal comporte un risque de transmission infectieuse parasitaire[2].

L'infection peut être multiple (plusieurs agents infectieux à la fois). Elle est fréquemment récidivante à court terme[3].

Selon le type d'infection le risque de contamination peut être réduit par la vaccination, la limitation du nombre de partenaires et l'utilisation de protections appropriées incluant notamment lespréservatifs masculins et féminins pour les infections se faisant par les sécrétions vaginales, péniennes et lesperme.

Terminologie

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Jusqu'au début des années 1980 on utilisait en français l'expression de « maladies vénériennes », ce qui faisait référence de façon poétique à la déesse de lamythologie antiqueVénus. À partir desannées 1990, les appellations MST (pour « maladies sexuellement transmissibles ») ou MTS (pour « maladies transmissibles sexuellement ») sont d'usage courant. Depuis 1999, le terme MST est peu à peu remplacé par celui d'IST et ITS[4],[5] (« infections transmissibles sexuellement »[6] et « infections sexuellement transmissibles »), car le terme « infection » plutôt que « maladie » prend mieux en compte le fait que certaines infections sont asymptomatiques (sans symptôme apparent, elles peuvent passer inaperçues, ne répondant pas à l’acception du mot maladie dans le langage courant). Quelques IST peuvent être transmises par le sang (hépatite B) ou le lait maternel (sida). Maintenant, au Canada, on parle surtout de ITSS : « infection transmissible sexuellement et par le sang »[7].

Dans les mêmes périodes temporelles, la langue anglaise utilise l'expressionvenereal diseases (VD), puissexually transmitted diseases (STD) etsexually transmitted infections (STI)[8].

Prévention

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La probabilité de transmission des infections par l'activité sexuelle varie grandement d'une pathologie à l'autre et dépend également des pratiques sexuelles. Certaines pratiques n'incluant pas le contact génital ou buccal (par exemple, la masturbation, le doigtage ou les caresses), ainsi que l'utilisation de préservatifs, de digues dentaires ou de gants, permettent de réduire les risques de transmission. Ces pratiques sont dénomméessécurisexe[9],[10].

Préservatif

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Selon l'infection concernée, les professionnels de la santé conseillent des rapports protégés parpréservatifs lors de relations sexuelles avec des personnes possiblement atteintes. Le préservatif s'avère être très efficace pour empêcher la transmission des IST par les sécrétions vaginales, péniennes et le sperme mais n'offre pas de protection face aux IST présentes sur les surfaces cutanées de la zone génitale. Ainsi le préservatif, correctement utilisé lors d'unerelation sexuelle avec pénétration, est le seulcontraceptif qui protège de la transmission duVIH et de l'hépatite B. Il ne protège en revanche pas efficacement d'autres IST occasionnant un nombre important de décès, comme lasyphilis[11] ou encore lepapillomavirus humain[12], responsable de plusieurs types decancers dont lecancer du col de l'utérus etcontre lequel seule la vaccination s'avère efficace. Enfin, il ne permet pas non plus de se protéger contre l'herpès génital[13] responsable de conséquences psychologiques et sociales importantes pour la personne atteinte[14] et dont la transmission aufœtus durant l'accouchement, appeléeherpès néonatal, occasionne une importantemortalité et des séquelles lourdes[15].

Au niveau d'une population, l'utilisation de préservatifs est efficace de la même manière pour contrôler certaines épidémies notamment celles pour lesquelles les sécrétions vaginales, péniennes et le sperme sont les vecteurs exclusifs.

La diffusion des IST est très majoritairement liée à l'activitéhétérosexuelle (de par le poids de la « communauté ») même si, historiquement, lesprostitués (ou travailleurs du sexe) et certains groupes homosexuels ont été les plus touchés. Une raison majeure expliquant la diffusion des IST est l'existence deporteurs sains : ces derniers ne ressentent pas de symptôme d'infection et ne consultent donc pas demédecin, risquant ainsi de transmettre leur(s) IST à leur(s) partenaire(s) du fait de l'absence de prise en charge appropriée (traitement et rapports protégés). Ce peut être le cas pour lesurétrites par exemple (dont lagonococcie ou lachlamydiose).

Information des partenaires

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Lorsqu'un diagnostic d'IST a été porté, il est recommandé au patient d'avertir ses partenaires actuels et anciens pour qu'ils se fassent dépister. Ceci a un objectif triple : bénéfice pour le patient qui risque très probablement de se faire infecter à nouveau si le(s) partenaire(s) actuel(s) ne sont pas traités de façon concomitante, bénéfice pour ses partenaires passés et présents qui seront pris en charge à leur tour, et bénéfice collectif en évitant la contamination des futurs partenaires.

Liste d'IST

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Les maladies suivantes sont essentiellement à transmission sexuelle :

Les maladies suivantes qui, pour certaines d'entre elles, ne sont pas considérées comme des IST, peuvent toutefois être transmises par voie sexuelle ou anale mais non exclusivement :

Transmission

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Le tableau suivant résume les risques de transmission des infections sexuellement transmissibles par type de rapport sexuel.

Transmission (et risque de transmission) par type de rapport sexuel
ISTAutres IST
Faire unefellation
Faire uncunnilingus
Recevoir unefellation
Recevoir uncunnilingus
Coït vaginal

– pénétrant

Coït vaginal

– pénétré

Sodomie

– pénétrant

Sodomie

– pénétré

Anulingus
Caresses sexuelles

Dans le monde animal

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Des IST existent également dans le monde animal, chez lesoiseaux par exemple[43].

Notes et références

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Notes

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  1. Le terme maladie vénérienne aurait été proposé la première fois parJacques de Béthencourt en 1527 pour remplacer le termeMal français

Références

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  1. https://www.cnrtl.fr/lexicographie/infection Définition d'infection (cnrtl)
  2. a etb« Présentation des infections parasitaires - Infections », surmsdmanuals.com(consulté le)
  3. (en)High Incidence of New Sexually Transmitted Infections in the Year following a Sexually Transmitted Infection: A Case for Rescreening, T Peterman, L Tian, C Metcalf, C Satterwhite, K Malotte, N DeAugustine, S Paul, H Cross, C Rietmeijer, J Douglas, Ann Int Medecine, 2006;145;564-572
  4. Guide pour la prise en charge des infections sexuellement transmissibles,p. 6, Remarque sur la terminologie : L’Organisation mondiale de la santé recommande de remplacer l’expression « maladies sexuellement transmissibles » (MST) par celle d’« infections sexuellement transmissibles » (IST). L’expression « infections sexuellement transmissibles » a été adoptée en 1999, car elle tient mieux compte des infections asymptomatiques. En outre, l’expression est maintenant utilisée par de très nombreuses sociétés et publications scientifiques.
  5. Maladies sexuellement transmissibles,http://www.chu-rouen.fr
  6. « infection transmissible sexuellement »,Grand Dictionnaire terminologique,Office québécois de la langue française
  7. « infection transmissible sexuellement et par le sang »,Grand Dictionnaire terminologique,Office québécois de la langue française
  8. Michel Janier,Les maladies sexuellement transmissibles, Elsevier Masson,,p. 10.
  9. « Le sécurisexe », surPrimed(consulté le)
  10. (en) Johns Hopkins School of Medicine, « Safer Sex Guidelines », surhttps://www.hopkinsmedicine.org(consulté le)
  11. Haute autorité de santé -COMMISSION NATIONALE D’EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DE SANTE - Préservatif masculin lubrifié : « Efficacité sur la syphilis : 30 % »
  12. Stop HPV -Les papillomavirus humains - « Le préservatif ne protège pas efficacement des HPV, mais reste nécessaire contre les autres Infections Sexuellement Transmissibles (IST). »
  13. (en) Martin ET, Krantz E, Gottlieb SL.et al.« A pooled analysis of the effect of condoms in preventing HSV-2 acquisition »Arch Intern Med. 2009;169:1233-1240.
  14. Carenity -Herpès génital, entre sentiment de honte et manque d'informations : « Le sentiment de honte est caractéristique de cette pathologie… L’herpès génital est encore perçu comme une maladie honteuse. Il est donc difficile pour une personne atteinte d’en parler à ses proches et même aux professionnels de santé. Aborder le sujet avec son partenaire peut aussi être compliqué du fait de l’épidémiologie complexe de la maladie qui laisse libre cours à toutes les interprétations. »
  15. RCOG (2014)Management of Genital Herpes in Pregnancy| Royal College of Obstetricians and Gynaecologists. London
  16. « Rapport bucco-anal (anulingus) : risques santé et précautions à prendre », sursante.journaldesfemmes.fr(consulté le)
  17. « Les cancers de la bouche (cavité buccale) », surguidedessoins.com(consulté le)
  18. « Maladie sexuellement transmissible, la candidose ? », surcandidaalbicanstraitement.org(consulté le)
  19. abcdefg eth(en) SEdwards et CCarne, « Oral sex and transmission of non-viral STIs »,Sexually Transmitted Infections,vol. 74,no 2,‎,p. 95–100(PMID 9634339,PMCID 1758102,DOI 10.1136/sti.74.2.95)
  20. abcdefghi etj« La gonorrhée », surpreventionist.org(consulté le)
  21. a etb(en) Maura Gillisons,« HPV Infection Linked to Throat Cancers », surJohns Hopkins Medicine,(version du surInternet Archive)
  22. abc etdHoare A (2010).models of HIV epidemics in Australia and Southeast Asia« https://web.archive.org/web/20120419003058/http://unsworks.unsw.edu.au/fapi/datastream/unsworks%3A9027/SOURCE02 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),
  23. abc etdAustralasian contact tracing manual.Specific infections where contact tracing is generally recommended« https://web.archive.org/web/20110301033928/http://ctm.ashm.org.au/Default.asp?PublicationID=6&ParentSectionID=694&SectionID=670 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),
  24. ab etc(en) BeenaVarghese, Julie EMaher, Thomas APeterman, Bernard MBranson et Richard WSteketee, « Reducing the Risk of Sexual HIV Transmission »,Sexually Transmitted Diseases,vol. 29,no 1,‎,p. 38-43(PMID 11773877,DOI 10.1097/00007435-200201000-00007)
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  28. a etb(en) Ann NBurchell, HarrietRichardson, Salaheddin MMahmud, HelenTrottier, Pierre PTellier, JamesHanley, FrançoisCoutlée et Eduardo LFranco, « Modeling the Sexual Transmissibility of Human Papillomavirus Infection using Stochastic Computer Simulation and Empirical Data from a Cohort Study of Young Women in Montreal, Canada »,American Journal of Epidemiology,vol. 163,no 6,‎,p. 534-543(PMID 16421235,DOI 10.1093/aje/kwj077)
  29. ab etc(en-US)« Mycoplasma Infections »[archive du], surwebmd.com(consulté le)
  30. (en) « Diseases Characterized by Urethritis and Cervicitis - 2015 STD Treatment Guidelines », surcdc.gov(consulté le)
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  42. a etb« Les mycoses vaginales, la balanite du gland », surpreventionist.org(consulté le)
  43. Sheldon, B. C. (1993)Sexually transmitted disease in birds: occurrence and evolutionary significance. Philosophical Transactions of the Royal Society of London. Series B: Biological Sciences, 339(1290), 491-497

Voir aussi

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Unecatégorie est consacrée à ce sujet :Maladie sexuellement transmissible.

Articles connexes

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Liens externes

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