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Infanterie de ligne etla ligne désignent les unités d'infanterie classique, généralement desfusiliers, qui combattaient en formation en ligne et composaient les compagnies du centre d'unbataillon.
On parle à propos de ces hommes delignards. L'intérêt du combat en ligne sur la colonne est double : d'une part, face à l'artillerie, un boulet prenant une colonne en enfilade peut causer la perte d'une quinzaine d'hommes, ce qui devient impossible face à une ligne ; d'autre part, pour le tir en ligne, toute la puissance de feu peut être employée simultanément. Ces unités sont équipées demousquets puis, après la fin du dix-septième siècle, defusils à silex et debaïonnettes amovibles afin de remplacer la baïonnette à bouchon qui, d'une part, ne s’enlevait plus et, d'autre part, empêchait le tir en obturant le canon de l'arme.
Les unités de ligne s'opposent auxvoltigeurs ettirailleurs utilisés pour le harcèlement.
L'historienJean-Paul Bertaud note que vers la fin du XVIIIe siècle, la populationcitadine est surreprésentée au sein des soldats de l'infanterie de ligne. En effet, 35% d'entre eux sont originaires d'une ville de plus de 2000 habitants, soit presque le double en proportion que la proportion de citadins qu'on trouve dans la société civile du royaume[1].
En France, l'infanterie fut réorganisée à plusieurs occasions :