Imola est située sur la rive gauche du fleuveSanterno et est desservie par la ligne de chemin de fer Milan-Ancône qui divise la commune en deux parties : la cité urbaine au Sud et la zone industrielle au Nord, entre la voie ferrée et l’autoroute A14 ; le reste du territoire n’est qu’une immense plaine agricole très fertile.
L’histoire d'Imola débute dès l’Antiquité et est liée à l’établissement desÉtrusques enToscane et dans laplaine du Pô et surtout auxRomains qui, pour conquérir la péninsule italienne, construisirent des voies de communication et particulièrement lavia Emilia qui traverse la plaine et passe au centre de la ville d’Imola. Cette situation géographique au milieu d’une plaine fertile, entre de grands centres commeBologne,Ferrare,Forlì,Florence, entre des régions disputées par lesLombards, lesByzantins, l’état pontifical, les guerres d’influence franco-autrichiennes et l’idéal d’unification deGiuseppe Garibaldi, etc. ne pouvait qu’influencer d’histoire de la cité.
La zone d’Imola fut fréquentée par des populations préhistoriques et protohistoriques, bien avant la civilisation romaine qui sur les pas desÉtrusques développèrent et améliorèrent les conditions de vie dans cette zone de lavalle Padusa par lacenturiation des zones marécageuses.
La cité antique (Forum Cornelii) était ceinte d'une muraille autour de laquelle un fossé était alimenté en eau par un canal. Ce canal prenait l'eau du fleuveSanterno à 6 km au sud de la cité, faisait le tour des murs et repartait vers le nord jusqu'au port lagunaire deConselice puis de là les barques rejoignaient lePô de Primaro pour descendre à la mer ou remonter vers l'intérieur du territoire. Les fonctions de ce canal étaient principalement la protection, la navigation, l'irrigation et la force motrice pour les moulins.
Le déclin de la civilisation romaine et lesinvasions barbares qui suivirent, n’apportèrent que destruction et inculture. L’opposition entre différentes tribus venues du Nord de l’Europe et d’Orient se solda, pendant des siècles, par des massacres alimentés par des différends culturels, raciaux, religieux et financiers.
Après l’avènement duroyaume d'Italie (Saint-Empire Romain), l’opposition entre les différentes seigneuries aux mains de familles nobles instrumentalisées par la papauté de Rome, la commune d’Imola ne connut qu’un semblant de calme et de développement qu’au début duXVIe siècle.
Plan d’Imola réalisé par Léonard de Vinci en 1502.
Après une période de troubles, leRisorgimento sonna pour l’Italie une ère de liberté et d’union nationale dont Imola sut tirer parti. La politique debonification des terres marécageuses, la canalisation des fleuves et torrents, permit de considérablement augmenter la superficie des terres cultivables et donner à la région un essor économique qui lui profite encore à l’heure actuelle.
Selon les données de l’Institut national de statistique (ISTAT) au, la population étrangère résidente était de 6 184 personnes.Les nationalités majoritairement représentatives étaient :
Plan du premier circuit d’Imola (1946).Plan du second circuit d’Imola 1947 à 1950.
La première compétition de motocyclisme organisée à Imola se disputa le. Le parcours de l’époque se faisait sur routes publiques normales, sur un tracé de 12,100 km.
Le, se disputa le premiergrand prix international de motocyclisme organisé en Italie.
À partir de 1972, la compétition se déroula à l'Autodrome les200 Miglia d'Imola, la dernière édition eut lieu en 1985.
L'autodrome Enzo etDino Ferrari est tristement célèbre pour la mort du champion brésilienAyrton Senna le et celui deRoland Ratzenberger le jour précédent au cours des essais.
L'usine de production de voiturettes du constructeur Tazzari est installée à Imola. Elle produit aussi laMicrolino de Micro Mobility Systems.