Le Stade nautique municipal Arsène Mallet, un équipement aquatique d’après-guerre, construit en 1950, est labelliséarchitecture contemporaine remarquable en 2023.
Illiers-Combray est une petite commune, composée d'un bourg central et de nombreux hameaux à l'aspect encore très rural et n'ayant pas subi de fortes fluctuations dans sa démographie. Son territoire est situé entre la plaine de laBeauce et les collines duPerche, d'où le nom choisi pour qualifier la communauté de communes dont elle est le siège, nommée « communauté de communes Entre Beauce et Perche ».
Le territoire communal accueille leconfluent duLoir, sous-affluent de laLoire par laSarthe et laMaine, et de la rivière laThironne, qui rejoint le Loir en rive droite.
L'autoroute A11, appeléeL'Océane, passe au sud de la commune et propose depuis 2017 un échangeur qui permet d'entrer et de sortir de l'autoroute, ce qui met Illiers-Combray à 1 heure de Paris. Une zone industrielle de grande capacité jouxte l'autoroute.
Au, Illiers-Combray est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle appartient à l'unité urbaine d'Illiers-Combray, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (76,9 %), forêts (7,2 %), prairies (7 %), zones urbanisées (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment leThironne, leLoir, la Vallée du Gros Caillou et la Vallée de Reuse. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1999[18],[16].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Illiers-Combray.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[19]. L'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 73,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 417 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1312 sont en aléa moyen ou fort, soit 93 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[21],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].
Le nomIlliers proviendrait d'Illhari ou Islar, nom de personne d’origine germanique. Hilaire, Hilarius, le patron de la paroisse estsaint Hilaire dont le nom Hilarius toutefois est d'origine grecque (anthroponyme dérivé de ἱλαρός, en latinhilarus, joyeux).
Le « Illiers » est rebaptisé « Illiers-Combray » par décision duministre de l’IntérieurRaymond Marcellin pour le « centenaire de la naissance de Marcel Proust » en application d'un décret du29 marsprécédent, publié le8 avril auJORF[24],[25]. C'est une des rares communes françaises à avoir adopté un nom emprunté à la littérature[Note 3].
Illiers est une des plus anciennes baronnies du pays chartrain et le sire d'Illiers fut un des quatre barons qui avaient le privilège de porter le nouvelévêque de Chartres lors de son entrée solennelle dans la ville. Les seigneurs de cette famille, qui d'ailleurs a donné plusieurs évêques de son nom audiocèse de Chartres, se sont souvent distingués aux grandes époques de notre histoire.
Florent d'Illiers, chevalier, baron du chesne doré, bailly et capitaine de Chartres et sa femme Jeanne de Coutes.
Le plus remarquable estFlorent d'Illiers qui, au temps du roiCharles VII, fut un des plus braves compagnons deJeanne Darc, et contribua avecLa Hire,Dunois etXaintrailles, à rendre au roi de Bourgesson vieil héritage que lui roboient les Anglois. Les murs qui protégeaient la petite ville ont disparu depuis longtemps et de son antique château il reste à peine aujourd'hui quelques traces reconnaissables[30].
La commune était un des centres de commerce les plus actifs du département et elle avait cinq foires annuelles, un marché, fabriquait des draps, de la bonneterie, comptait plusieurs tuileries et faisait un commerce assez considérable de grains et de bestiaux[30].
Le 5 juin1589,Henri de Navarre, futur roi de France, fait son entrée à Illiers. Un acte de baptême de ce même jour atteste de son arrivée[32]. Il y reste trois jours. Pendant la dernière phase des guerres de religion, connues sous le nom deGuerre des Trois Henri, le prétendant au trône tente de reconquérir le nord de la France qui est alors sous la domination de laLigue. C'est à ce moment qu'il tente de pacifier la Beauce, région stratégique pour contrôler l’approvisionnement de la ville de Paris et enlever toute velléité de révoltes aux partisans de la Ligue dans ce secteur.
Le futur Henri IV est accompagné à ce moment deFrançois de Daillon, marquis d'Illiers et partisan du prince. Après ce séjour, la troupe du roi de Navarre enlève la ville voisine deBrou, ville partisane des ligueurs. Henri et ses hommes réclament ensuite des réquisitions à la ville d'Illiers en vue des investissements pour lesiège de Paris en1590.
Entre septembre et Novembre 1589, le capitaine de Bréhainville, qui défendit Brou contre les troupes royales et se réfugia à Chartres, reprend les armes, enlèveVillebon, assiège Illiers qu'il emporte. Bréhainville meurt àBonneval, ville restée fidèle àHenri III. Bréhainville inhumé le 17 décembre 1589 à Chartres, Jacques de Courcillon, marquis deDangeau,huguenot et grand-père dePhilippe de Courcillon de Dangeau reconquiert Illiers pour le parti royaliste, ses troupes ayant déjà occupé Illiers quelques mois auparavant.
La présence protestante à Illiers est attestée dans un cahier de doléances pour lesÉtats généraux de 1576-1577[33]. Si la présence du poèteRonsard et de son rivalPhilippe Desportes (1546-1606) sont attestées dans la région, c'est bien à Illiers-Combray qu'Olives Desportes, nièce du célèbre poète, épousa Jacques de Milleville le 18 mai 1592[34]. Ce commandant des Canonniers de la ville de Chartres s'était fait un nom l'année précédente durant un épisode sanglant de l’histoire dusiège de Chartres par Henri IV .
1788, laBeauce est sujette à unecrise de subsistance et à une très forte hausse du prix du blé ; en novembre, Brou, village voisin, s'est révolté, remarque de façon laconique leprocureur du Roi, d'Illiers ; il affirme également que « les pauvres ne peuvent plus acheter du blé sur le marché et préfèrent acheter au boulanger ». Drouet, l'officier de police du bourg, ne sait comment faire face à des boulangers, qui ne souhaitent pas vendre aux indigents et aux ouvriers le pain à un prix où ils ne tireraient aucun bénéfice.Il est finalement décidé que la première heure du marché sera strictement réservée aux habitants d'Illiers. Lesblatiers et les négociants pourront s'approvisionner ensuite. En 1789,le cahier de doléances de la paroisse fera apparaître une demande pour que les laboureurs soient obligés d'ouvrir les magasins afin que les personnes les plus modestes puissent recevoir du blé[35].
Six mois aprèsl'exécution de Louis Capet, les français sont appelés à voter pour la seconde fois ausuffrage universel masculin. Ce scrutin fait suite auxpremières élections de 1792, qui décidèrent des représentants à la Convention nationale. Lors de ce plébiscite pour laConstitution du 6 messidor an I (24 juin 1793), dite aussi Constitution de l’an I, une forte abstention eut lieu dans l'assemblée primaire d'Illiers. Les motifs sont d'ordres pratiques ; le vote en plein mois de juillet chevauchait les travaux de moissons, que beaucoup de paysans ne souhaitaient pas interrompre, fût-ce même une journée[36].
Cette même année, la société populaire des sans-culottes d'Illiers envoie deux pétitions à laConvention nationale. La première, le11fructidoranI ()[37], la société annonce sa formation à l'Assemblée.
« [...] Pour vous, législateurs, notre seule espérance, continuez d'affermir la République, de vous occuper des lois qui doivent faire mouvoir la constitution, et ne vous séparez que lorsqu'elles seront faites. Par là vous aurez mérité le juste titre de sauveurs et de pères de la patrie que vous donnent les Français. Daignez regarder notre formation et cette adresse d'un œil favorable et recevez les bénédictions dela société républicaine et sans-culotte d'Illiers,district de Chartres, département d'Eure-et-Loir » (suivent 35 signatures).
Mairie d'Illiers en1794, rue Saint-Hilaire. Sur la façade se trouve un balcon en fer forgé représentant unbonnet phrygien. Sur le haut de la porte était inscrite la date de 1794, aujourd'hui illisible.
La seconde adresse à la Convention, le22frimaireanII ()[38], félicite les députés pour lesjournées du 31 mai et du 2 juin 1793 ainsi que d'avoir « fait tomber la tête de l'infâmeveuve Capet et purgé votre sein des traîtres et des fédéralistes qui le déchiraient ; pour ceux enfin par lesquels vous avez fixé le maximum du prix des grains, des marchandises et denrées de première nécessité ». La société déclare qu'ils ont bien mérité de la patrie ; elle reçoit la mention honorable de la Convention. La société populaire d'Illiers remet avec cette pétition des médailles reçues par certains de ses membres lors de lafête de la Fédération àOrléans le 9 mai 1790.
« [...] Pour nous, qui avons en horreur les tyrans, nous vous faisons passer 7 médailles de bronze, dont une dorée, que plusieurs membres de la Société ont reçues lors de la fédération d'Orléans du 9 mai 1790, et qu'ils ont déposées sur le bureau, et parce que l'effigie du tyran guillotiné s'y trouve empreinte, nous désirons qu'elles soient remises à la fonderie pour y servir à la fonte des canons destinés à détruire lesdespotes coalisés. Nous saisissons avec empressement cette occasion de vous prouver que nous sommes au pas et dans les vrais principes dont nous ne dévierons jamais. Salut et fraternité. Braun, président ; Denfert, secrétaire. Ce vingt-deux frimaire an II de la République française, une et indivisible.»
Le25prairialanII (), le club des jacobins d'Illiers, fait une demande qui est renvoyée au comité d'agriculture. Il réclame le recensement des récoltes et le contrôle des grains[39].
Un représentant en mission, École française, huile sur toile, 1793,musée de la Révolution française. Cette peinture a longtemps été identifiée comme un portrait deJean-Baptiste Milhaud attribué àDavid. Elle est aujourd'hui sans attribution certaine[40].
Sous laConvention thermidorienne, lereprésentant en missionFleury est envoyé dans le département d'Eure-et-Loir enventôsean III afin de presser l'approvisionnement de Paris qui vit une crise frumentaire. Le 2 germinal, Illiers a un arriéré de 3000 quintaux de blé. Fleury menace la municipalité de sanctions financières si sous trois jours, l'arriéré n'est pas envoyé à Chartres. Les élus locaux protestent sur le risque d'une crise de subsistance dans la localité. Malgré les moyens mis en place par les envoyés en mission, Paris sera touchée par l'Insurrection du 12 germinal an III.
Pendant leDirectoire, la cloche de l'église descendue en l'an II afin de la fondre pour garantir des fournitures aux armées lorsque la patrie a été déclaré en danger est toujours sur place. Le14frimaireanVI (), elle est remontée. À la suite de la loi du3ventôseanIII () qui proclame la neutralité religieuse de la République[41], les cloches sont aussi réglementées. Elle ne sera sonnée qu'une seule fois par jour et non pour convoquer à l'exercice du culte.
Entre le et le, plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de larépublique espagnole devant les troupes deFranco, arrivent enEure-et-Loir. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (le camp deLucé et la prison deChâteaudun rouverte pour l’occasion), 53 villages sont mis à contribution[42], dont Illiers[43]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à unequarantaine stricte,vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[44]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en décembre, 922 ont préféré rester et sont rassemblés àDreux et Lucé[45].
Après lapercée allemande lors de labataille de France, Illiers subit de plein fouet la débâcle. Dèsmai 1940, un flux de réfugiés passent par Illiers pour rejoindre laBretagne ou le sud de laLoire ; dans ce long cortège d'exilés,Simone de Beauvoir y passera la nuit du 10 au 11 juin[46]. Au cours du mois de juin, le village est bombardé trois fois par laLuftwaffe. Le premier bombardement le 13 juin est le plus meurtrier, dix victimes civiles sont à déplorer ainsi qu'une trentaine de blessés. Le lendemain, terrifiée, une partie de la population prend les chemins del'exode, ou se cache dans les bois et les fermes environnantes. Les quelques habitants avec l'appui de l'équipe municipale restante essaient d'organiser la fabrication et la distribution du pain, de mettre fin aux pillages ainsi que de gérer le flot passager mais continu des réfugiés. Le même jour, lepréfet d'Eure-et-Loir,Jean Moulin, fait placarder dans tout le département une affiche ou le message est de ne pas écouter les « paniquards » et qui prévoit de sanctionner les élus qui quitteront leurs postes ; le préfet termine par ses mots : « J’ai confiance. Nous vaincrons »[47]. Le lendemain, unebatterie de D.C.A. se cantonne à Illiers. 15 juin, deux bombardements perforent de nouveau la ville. Le 16 juin, une partie des autorités municipales, lesgendarmes, legarde champêtre sont déjà partis. Dans la nuit la D.C.A. française a tiré sur les avions allemands jusqu'à deux heures du matin. LaWehrmacht fait son entrée à Illiers le 17 dans l'après-midi, arrivant par la route de Chartres. Les soldats allemands rentrent dans les maisons et font prisonniers les soldats français restants.
Cinq évadés ducamp de Voves sont recueillis par Rémi Sédillot conseiller municipal d'Illiers etmilitant communiste, ainsi que par ses fils Pierre et François, dans leur ferme de la Grande-Barre, le 10janvier 1943.
Le 30mars 1944, cinqrésistants islériens, Ellie Gallou[48], Spada Girard[49], Pierre Sédillot[50], François Dargent[51] et Gilbert Damas[52],membres des FTP-F sont fusillés par lesforces d'occupations allemandes auMont Valérien. Gallou est arrêté par la gendarmerie française à Illiers. Il est accusé de sabotage de voies ferroviaires, de protection d’aviateursalliés et de réception de parachutages. Girard est arrêté par laSipo-SD en 1943. Sédillot est arrêté le 21janvier 1944 àPéronville également par la Sipo-SD pour « activités de franc-tireur », sabotages et attentats. Dargent est arrêté par les allemands pour sabotage et comme réfractaire auS.T.O. le 17novembre 1943 à Chartres. Damas entre dans la Résistance enjanvier 1943 et est arrêté le 20décembre 1943 par la police allemande pour « activité de franc-tireur ». Leurs noms figurent sur le monument aux morts d'Illiers-Combray ainsi que sur la cloche commémorative dumémorial de la France combattante.
Depuis 2016, Illiers-Combray est le siège de la communauté de communes Entre Beauce et Perche, la sixième d'Eure-et-Loir par sa population, environ 22 000 habitants (2015). En 2018, la communauté regroupe 33 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[59].
En 2022, la commune comptait 3 228 habitants[Note 4], en évolution de −2,92 % par rapport à 2016 (Eure-et-Loir : −0,23 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Le Marcel Festoch, festival de musique contemporaine, qui produit annuellement entre 2 et 4 soirées de concerts à l'espace Florent d'Illiers. Créé en 2018, la première édition a eu lieu en 2019 puis une édition par an à partir de 2021.
En Loir et Blanc, festival d'arts de rue et de spectacles. La première édition a eu lieu en 2023 et une seconde édition le samedi 17 mai 2025.
La remise en état de l'ouverture au public du Jardin de la Citadelle, en plein cœur du village, accueille des expositions et des concerts régulièrement du Printemps à l'Automne. En 2024, un salon de thé temporaire a ouvert ses portes pendant la saison estivale
Le festival "La Grande Balade", animée par la communauté de communes, propose des manifestations sur Illiers-Combray et les villages alentours.
Voûte peinte de l'église Saint-Jacques.Hommage à Marcel Proust, place du gué Bellerin.Manoir de Mirougrain.Le pont de la rue de la Fontaine, mentionné dansLa Recherche.
Marcel Proust y passe ses vacances d'enfance entre1877 et1880. Ce lieu est une source d'inspiration majeure de son œuvreÀ la recherche du temps perdu. La maison et le jardin sont classés au titre des monuments historiques depuis 1961[64]. Le jardin a été restauré et réinterprété par les paysagistes de l'Atelier de Paysages Bruel-Delmar et F. Dollfus en 1998.
Dans son œuvre romanesque, ce jardin est évoqué par l'écrivain sous le nom de « parc de Tansonville », Tansonville étant le nom d'un hameau d'Illiers-Combray, distant d'environ deux km. Il est la propriété duconseil départemental d'Eure-et-Loir.
Constantin-René deMac Mahon (né vers 1664, inhumé le en l'église de Saint-Jacques d'Illiers), engagé dans les ordres, prêtre, vicaire de Saint-Jacques d'Illiers ;
Adrien Proust (1834-1903), célèbre médecin hygiéniste de la seconde moitié duXIXe siècle, né à Illiers en 1834 et père de Marcel ;
Marcel Proust (1871-1922), écrivain, y passa sa jeunesse, dans la « maison de Tante Léonie », chez sa tante paternelle Élisabeth Proust (1828-1886), épouse du marchand Jules Amiot (1816-1912) et utilisa le nom deCombray dans sa suite romanesqueÀ la recherche du temps perdu pour décrire la ville ;
Muguette Dini (1940-), sénatrice duRhône, (UC), y est née et y a vécu une partie de son enfance[70] ;
Christophe Ferré (1968-), écrivain, Grand prix de l'Académie française, a passé une partie de son enfance à Illiers-Combray. La rue principale porte le nom de son arrière-grand-père, Léon Ferré, maire de la commune de 1925 à 1938.
Lucien Goron,Le Combray de Marcel Proust et son horizon (Conférence prononcée à la Faculté des lettres de Toulouse, le).Toulouse : Impr. de Julia, (s. d.). 40 p.
Claude Thisse,Illiers-Combray au temps de Marcel Proust, Éditions Alan Sutton, 2009. Album de dessins à la plume des vues d'Illiers ayant inspiré Proust, légendées par des citations correspondantes deLa Recherche du Temps perdu.
Jacques Lelong,Illiers-Combray [Eure-et-Loir] au temps de la Révolution, bulletin de lasociété archéologique d'Eure-et-Loir, n° 73 (2002), pp. 50–60.
Rémi Sédillot,La Guerre chez nous à Illiers, Éditions Bernard Gadeau, 2007, Eaubonne, 35 p.
↑En 1909, Le Plessis-Picquet est rebaptiséeLe Plessis-Robinson en référence indirecte à Robinson Crusoë. Une autre commune avait adopté en 1972 un nom relatif à une œuvre littéraire,Terre-Natale en Haute-Marne, mais elle a aujourd'hui disparu.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑QuentinBorderie, GabrielChamaux, SebastianKreutzer et Eric NelsonAhmed-Delacroix, « Occupations humaines et chronostratigraphie du gisement pléistocène d’Illiers-Combray (Eure-et-Loir, France) »,Bulletin de la Société Préhistorique Française,vol. 116,no 1,,p. 7(lire en ligne, consulté le).
↑QuentinBorderie, GabrielChamaux, HugoRoussaffa et MichelDouard, « La couverture lœssique d’Eure-et-Loir (France) :Potentiel pédo-sedimentaire et organisation spatiale »,Quaternaire. Revue de l'Association française pour l'étude du Quaternaire,no vol. 28/3,,p. 389–400(ISSN1142-2904,DOI10.4000/quaternaire.8331,lire en ligne, consulté le).
↑Société de l'histoire de la Révolution française (Paris) Auteur duRené Baticle et Auteurtexte, « Le plébiscite sur la Constitution de 1793 », surGallica,(consulté le).
↑« Renvoi au comité d'agriculture de la demande de la société populaire d’Illiers concernant le recensement des récoltes, lors de la séance du 25 prairial an II (13 juin 1794) »,Archives Parlementaires de la Révolution Française,vol. 91,no 1,,p. 591–592(lire en ligne, consulté le)