L'Ille-et-Vilaine (/il‿e.vi.lɛn/[2]), enbreton :Il-ha-Gwilen, engallo :Ile-e-Vilaine, est undépartement français situé enrégionBretagne. Il porte lenuméro 35 dans la numérotation départementale française. Il est situé dans l'est de la région Bretagne et fait partie de laHaute-Bretagne. La population totale, de 1 109 232 habitants en 2022, est en augmentation depuis plusieurs décennies.Rennes est lechef-lieu de département et préfecture de la région Bretagne. Le département compte 332 communes. Ses habitants s'appellent les Bretiliens.
L'Ille-et-Vilaine est localisé sur une dépression topographique correspondant à une fosse sédimentaire[3]. Le département est protégé des flux d’ouest par les hauteurs duMassif armoricain et des influences continentales à l’est avec les collines normandes et duMaine. Par sa géologie, la majeure partie de la moitié septentrionale appartient au domaine nord-armoricain, l’autre moitié relevant du domaine centre-armoricain traversé par lesynclinorium médian armoricain (Brest-Laval), seule une petite partie autour deRedon étant comprise dans le domaine sud-armoricain.
au sud, sous forme de barres rocheuses constituées de schistes durs ou de grès armoricain, orientés ouest - nord-ouest - est - sud-est, séparés par de larges vallées où coulent des affluents de la Vilaine ;
au nord, en bandes plus larges et plus uniformes constituées deschiste dur ou degranite alternant avec les bassins.
Les régions maritimes comprenant l’est de Cancale, lesmarais de Dol et duMont Saint-Michel, et à l’ouest un plateau de roches cristallines profondément entaillé par la Rance.
Pour ce qui est de lapédologie et labotanique (1 480 plantes vasculaires recensées)es[pas clair][4], lesous-sol est souvent imperméable du fait de la présence de roches granitiques. Si bien que l’on trouve très peu denappes phréatiques et l’on ne trouve que des eaux de surface. Les cours d’eau voient leur débit varier selon les flux océaniques amenant la pluie. S’il y a une longue période sans précipitations, l'Ille-et-Vilaine peut souffrir de la sécheresse. Mais un apportpluvial important peut provoquer des inondations car les sols peuvent être gorgés d’eau.
L’agriculture est principalement basée sur l’élevage, ce qui en fait le premier département laitier de France. Cela a pour conséquences, une adaptation de l’agriculture avec des cultures orientées pour l’alimentation animale avec du blé, du maïs, des plantes fourragères et des prairies.
Le nom du département vient du fleuve de laVilaine et de son affluent l’Ille, qui ont leur confluence dans le centre deRennes. Le département est nomméIle-e-Vilaine engallo[5] etIl-ha-Gwilen enbreton[6].
Auparavant, se sont succédé sur le même territoire :
le peuple desRiedones (peuple armoricain qui a donné son nom à Rennes et au pays Rennais), organisé encité par l’Empire romain, et la frange orientale de celui desCoriosolites ;
labaillie médiévale de Rennes plus une partie de celle duPorhoët ;
la moitié orientale duprésidial de Rennes, tel qu’il était en 1689, comprenant lessénéchaussées de Rennes (avec quelques aménagements au sud avec la sénéchaussée de Nantes), Saint-Aubin-du-Cormier, Fougères, Bazouges, Antrain, Hédé et Saint-Malo plus une partie des sénéchaussées deDinan et dePloërmel ;
l'ancien diocèse de Rennes ainsi qu'une partie des anciens diocèses de Saint-Malo et de Dol.
Le nom de ce département a été forgé comme beaucoup d’autres en reprenant les particularités géographiques principales qui s'y trouvent. Ici, il est basé sur deux rivières, l'Ille et laVilaine, qui se rejoignent à Rennes, à l'ouest du centre-ville. Le nouveaudiocèse de Rennes reprend les limites du département.
Un problème identitaire a agité les esprits du conseil général en 1989, qui aurait alors souhaité rebaptiser le département en « Marche de Bretagne », ce à quoi laDirection départementale de l'Équipement (DDE) s’est opposé et qui n'a pas fait l'unanimité des habitants. En 2005, après de longues réflexions, un nouveau projet a été proposé à la consultation populaire par questionnaire : « Haute-Bretagne ». Il a été refusé par 75 % des répondants. Devant ce résultat, le conseil général a renoncé à ce projet qu'avait avancé le comité départemental du tourisme.
Créé en 1986, le premier logotype du conseil général d’Ille-et-Vilaine est formé par la silhouette très stylisée de la Bretagne en noir (couleur régionale) avec un gros disque rouge symbolisant l’emplacement géographique du département dans la région.
En 2008, l’assemblée départementale modifie son logo[8] qui a été retravaillé par l’agence de communicationEuro RSCG. Les évolutions les plus marquantes sont :
des lignes simplifiées pour les contours de la Bretagne ;
un effet 3D sur le disque rouge pour marquer la modernité ;
Comme une grande partie du reste de l’Ouest de la France, l'Ille-et-Vilaine a longtemps eu la réputation d’être un département de droite ; en effet, de tradition catholique, le département vota à droite tout au long de laTroisième République, en opposition à la gaucheanticléricale[10]. Une tradition qui se retrouve encore, avec un personnel politique parfois très anciennement enraciné comme en témoigne l’élection, depuis désormais plus de deux cent vingt ans, d’un représentant de la famille Méhaignerie sur le pays de Vitré. Le courant de gauche a longtemps été marginal, ne rencontrant d’influence notable que dans quelques milieux ouvriers (chaussure à Fougères, imprimerie sur Rennes).
Au sortir de laSeconde Guerre mondiale, l’électorat du département s’est tourné vers leMouvement républicain populaire (MRP)[11], de sensibilitédémocrate-chrétienne, confirmant son ancrage à droite de l’échiquier politique. Cependant, trois phénomènes essentiels ont motivé une évolution durable des comportements politiques des habitants d’Ille-et-Vilaine :
le premier phénomène est la crise profonde du monde rural, à compter desannées 1950, se traduisant par unexode rural de plus en plus marqué ;
le second phénomène est celui de ladéchristianisation, par la baisse de la pratique religieuse, qui a progressivement distendu les liens entre sentiment religieux et choix politique ;
enfin, dans lesannées 1960, le département commence à connaître un relatif développement industriel, motivé notamment par la politique dedécentralisation et par l’intégration de la Bretagne dans l’économie nationale.
Cela est notamment manifeste pour ce qui concerne l’industrie automobile avec l’ouverture desdeux grandes usines deLa Janais et de la Barre-Thomas du groupeCitroën, usines qui ont embauché largement dans le monde rural et où, malgré un contexte social tendu, lemouvement syndical et les idées de gauche ont peu à peu pris corps et trouvé de nouveaux soutiens. L’autre grande industrie du département, l’agroalimentaire, a connu une progression liée à la demande grandissante du marché parisien en produits frais et en produits alimentaires transformés.
Tout ceci transforme la population du département, de plus en plus ouvrière alors et de moins en moins attachée à l’activité agricole, même si nombre d’ouvriers de l’automobile demeuraient, dans un premier temps, également exploitants agricoles. De fait, à compter du début desannées 1970, la gauche progresse de façon continue. Pourtant, de 1958 à 1981, le département est exclusivement représenté à l’Assemblée nationale par des élus de la droite et du centre, parfois réélus avec de très confortables majorités. Ainsi, en 1978,Pierre Méhaignerie est élu député avec plus de 72 % des suffrages au premier tour. Mais l’électorat est toutefois de plus en plus gagné à d’autres choix.
Lesélections municipales de 1977 sont comme un coup de tonnerre dans le paysage politique local : Rennes passe à gauche, ainsi que Saint-Malo, autre ville importante du département.Edmond Hervé devient le maire de la ville préfecture et le reste jusqu’en, date à laquelle lui succèdeDaniel Delaveau. D’autres communes de l’agglomération rennaise choisissent également d’élire des maires de gauche, toujours dans la mouvance ou appartenant auPS, la spécificité d’Ille-et-Vilaine au regard des autres départements bretons étant de n’avoir jamais eu de représentation significative duPCF.
L'Ille-et-Vilaine a voté oui à la constitution européenne lors duréférendum du, avec un pourcentage de 53,8 % et 33 955 voix de majorité. Ce résultat confirmait d’ailleurs l’implantation des forces dominantes de la vie politique locale : unPS très pro-européen et un courantcentriste demeurant influent. Cependant, ce résultat, presque inverse du résultat national du scrutin, était en sensible baisse sur leréférendum de 1992 sur le traité de Maastricht, où le oui avait obtenu 62,8 % des voix et une majorité de 96 601 suffrages.
Lors du deuxième tour de l’élection présidentielle du, avec 87,46 % de participation et supérieure à la moyenne nationale de 3,5 %, le département a voté à 52,39 % pourSégolène Royal et à 47,61 % pourNicolas Sarkozy soit 26 677 voix d’écart. Au premier tour,François Bayrou est arrivé en troisième position 23,81 % des suffrages exprimés. À l’occasion deslégislatives de juin 2007, quatre dessept députés du département sont de gauche (trois candidats officiels du parti socialiste et un candidat apparenté, s’étant présenté contre l’avis de la direction nationale du parti).
lepays de Redon - Bretagne Sud, au sud-ouest, couvre 54 communes sur 1 434 km2, dont 28 en Ille-et-Vilaine (les autres dans leMorbihan et laLoire-Atlantique) et compte 77 987 habitants (+ 2,3 % entre 1990 et 1999) dont près de 37 000 en Ille-et-Vilaine, soit 4,1 % de la population du département. Au vu de la situation géographique de Redon et les difficultés administratives liées à la gestion du bassin économique par trois départements, il a été envisagé de créer un nouveau département autour de Redon et de son pays, cependant la coordination des moyens départementaux au plan de la région semble suffire.
Le fort développement très centralisé de l’agglomération de Rennes, renforcé par une excellente desserte routière, ferroviaire, voire aérienne, et l’attractivité de la zone en termes d’enseignement et d’emplois a conduit à une concentration rapide de population dans son bassin, mais répartie aussi dans une vaste zone périphérique, nécessitant des trajets transversaux. Aussi l’agglomération a développé un système de transport en commun visant à déconcentrer le centre-ville de Rennes et faciliter et accélérer les échanges. Le succès de ce mode de transport, complété par une excellente desserte des lignes trans-départementales a conduit l’agglomération à redéfinir les lignes de bus urbains. Aussi Rennes dispose de deuxmétros souterrains avec les technologiesVAL etNeoval.
Pour contrecarrer cette attractivité de Rennes, le département a développé des échanges efficaces dans les autres pays, et renforcé le rôle des communautés de communes afin de reconvertir l’industrie et les zones agricoles en zones de développement tertiaire (de service ou touristique). Aussi le développement démographique du département a su rester positif même dans les zones d’anciennes industries en déclin (Fougères) ou peu facilitées par leurs situations excentrées (Redon).
Entre 1990 et 1999, la croissance de la population a été très soutenue (+ 69 100 hab.) avec un taux annuel moyen de variation de la population de+ 0,97 % soit la septième position française. Il y a un équilibre entre lesolde naturel (+ 34 874 hab.) et lesolde migratoire (+ 33 941 hab.). La progression, stimulée par le dynamisme économique, continue encore à l’heure actuelle. Depuis les années 2000, l'Ille-et-Vilaine gagne entre 10 000 et 12 000 nouveaux habitants par an, il est ainsi l'un des départements des plus dynamiques de France.
En 2022, le département comptait 1 109 232 habitants[Note 1], en évolution de +5,46 % par rapport à 2016 (France horsMayotte : +2,11 %).
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
574 618
580 898
584 930
592 609
589 532
602 712
615 480
621 384
626 875
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
622 039
613 567
611 805
608 021
558 574
561 688
562 558
565 766
578 246
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
586 812
614 268
652 722
702 199
749 764
798 718
867 533
945 851
996 439
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
2016
2021
2022
-
-
-
-
-
-
1 051 779
1 098 325
1 109 232
-
-
-
-
-
-
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[13] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[14] puis population municipale à partir de 2006[15].)
Bretillien (/bʁe.ti.ljɛ̃/) est ungentilé créé pour désigner les habitants d'Ille-et-Vilaine qui en étaient dépourvus jusqu'alors. Il est choisi le par le Conseil général du département qui achète et dépose le nom à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI). Le terme est construit sur les noms « Breton » et « Illien » (d'après le nom de la rivièreIlle). L'orthographe (sans accent) du mot ne correspond pas à la prononciation retenue[1].
L'adoption du gentilé a suscité la polémique auprès de la population, une partie n'en étant pas satisfaite et critiquant l'absence de consultation populaire[17].
Une bonne partie des équipements culturels sont concentrés sur la préfecture de Rennes à rayonnement départemental, régional voire davantage. Voici la liste des principaux équipements.
Outre les nombreuses grandes écoles, les universités ou l’antenne universitaire de Saint-Malo, le département compte beaucoup de lycées ouverts sur des filières BTS, ou des centres de formation en lien avec la chambre des métiers ou le rectorat.
Théâtres, cinéma, salles de spectacle et de concert
En 1835,Abel Hugo indique que :« L'idiome en usage chez les cultivateurs de l'Ille-et-Vilaine est un vieux français qui a peu varié depuis plusieurs siècles. Dans les cantons du sud particulièrement, les paysans parlent comme au temps deJoinville ; mais avec une prononciation gutturale et sifflante, que notre alphabet figurerait difficilement. Sur les côtes, leur langage est aussi mêlé de quelques mots armoricains ou bretons. »[19]
D'après l'Enquête sociolinguistique sur les Langues de Bretagne de TMO Régions pour la Région Bretagne de 2018, 9,8 % de la population de l'Ille-et-Vilaine, âgée de15 ans et plus, parlent le gallo, soit environ 83 350 locuteurs. 17,2 % de la population de l'Ille-et-Vilaine comprennent le gallo, soit environ 146 300 personnes. Sur 100 personnes parlant le gallo, 43,2 % sont en Ille-et-Vilaine. Sur 100 personnes comprenant le gallo en Ille-et-Vilaine, 55 % sont locuteurs et 45 % locuteurs passifs. 19 % de la population de l'Ille-et-Vilaine entendent parler gallo autour d'eux au moins une fois par mois. Sur100 personnes originaires de l'Ille-et-Vilaine, 14 % sont locuteurs du gallo[20].
Selon les effectifs pondérés que fournit l’enquêteÉtude de l’histoire familiale[21] menée par l’INSEE en 1999, plus de 8 500 bretonnants de plus de18 ans résident en Ille-et-Vilaine. À cela, il faut ajouter les effectifs desécoles bilingues Diwan qui se montent à plus de 1 200 à la rentrée 2013, ou encore les élèves suivant des cours de breton dans les établissements publics du secondaire (plus de 200 en 2002/2003).
Plusieurs communes mènent une politique en faveur des langues régionales, notamment l’affichage bilingue. Quelques entreprises et communes sont signataires de la charteYa d'ar brezhoneg.
Par rapport au trois autres départements de la Bretagne administrative, le breton reste très peu parlé puisque originellement non dans la zone bretonnante.Le breton est enseigné en maternelle et primaire à Rennes, Bruz, Fougères, Redon, Saint-Malo. Des écoles Diwan existent à Rennes, Guipel et Fougères.
Rennes Métropole organise également son propre réseau de transports sur le territoire de ses 43 communes, leSTAR, qui comporte plus de cinquante lignes de bus ainsi que lemétro.
D’autres communautés comme cellesde Saint-Malo (16 lignes),Fougères etVitré gèrent également leur propre réseau de transport en commun.
Jusqu'au et l'application de laloi NOTRe, le conseil départemental assurait les transports en commun non urbains sur son périmètre, et ce à travers le réseauIllenoo. Depuis 2017, c'est larégion Bretagne qui assure cette compétence, à travers le réseauBreizhGo.
En Ille-et-Vilaine, le tourisme est l’un des moteurs du développement économique. Le Conseil général participe à la promotion, au développement et à la diversification des activités touristiques en partenariat avec le Comité départemental du tourisme. Il soutient les investissements relatifs aux projets de loisirs ou aux projets culturels à vocation touristique et contribue au développement de l’offre d'hébergement. Il accompagne aussi le développement du tourisme rural et aide les professionnels à diversifier leurs activités touristiques en basse saison grâce au tourisme d'affaires.
L'Ille-et-Vilaine est riche en monuments historiques ou religieux, cités médiévales remarquables, musées et patrimoine naturel. Voici les principaux monuments ou équipements visités (> 50 000 visiteurs - chiffres 2014 du comité départemental du Tourisme[22]) :
Au, la capacité d’accueil touristique est de 220 645 lits touristiques, dont 68 445 lits marchands classés :
58 terrains de camping pour 21 285 lits ;
220 hôtels pour 16 330 lits ;
506 meublés classé tourisme pour 2 332 lits ;
139 meublés Clévacances pour 1 120 lits ;
531 meublés Gîtes de France pour 5 148 lits ;
295 chambres d’hôtes labellisées pour 2 113 lits ;
28 résidences de tourisme pour 9 765 lits ;
4 931 lits en hébergements collectifs ;
et 30 440 résidences secondaires pour 152 200 lits (R.G.P. 2010).
En 2014, la fréquentation touristique atteint 11 670 542 nuitées extra-départementales et encore davantage si l’on ajoute les Bretiliens qui séjournent dans leur propre département. Le nombre de nuitées est de 2 709 479 dans les hôtels, de 988 650 dans les campings.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
PaulBanéat,Le Département d’Ille-et-Vilaine : Histoire, archéologie, monuments, Rennes,J. Larcher,
Quatre volumes. Importante étude sur l'Ille-et-Vilaine, son histoire, sa géographie et ses bourgades. L’auteur se penche sur l’intérêt archéologique de chaque site ancien, châteaux, monuments, mais s’intéresse aussi au passé des lieux communs les plus fréquentés : rues, routes, voies commerciales, ports, etc.
Stéphane Gibert, Michel Mauger,La République dans tous ses états, 1792-1795, Rennes, Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1992, 24 p. Catalogue d'exposition sur la Révolution française en Ille-et-Vilaine.
Catalogue d'exposition, Michel Mauger, Stéphane Gibert, Gilles Ollivier,Images du patrimoine industriel et commercial. En-têtes d'Ille-et-Vilaine, XIXe-XXe siècle, Rennes, Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1997, 97 p., 20 diapositives
Catalogue d'exposition. Michel Mauger,À travers l'Ille-et-Vilaine. Photographies d'Auguste Le Couturier (1853-1938). Rennes, archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1998, 36 pages