Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Ille-et-Vilaine

48° 10′ nord, 1° 40′ ouest
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ille-et-Vilaine
Ile-e-Vilaine
Il-ha-Gwilen
Blason de Ille-et-VilaineIle-e-Vilaine'Il-ha-Gwilen
Ille-et-Vilaine
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionDrapeau de la BretagneBretagne
Création du département
Chef-lieu
(Préfecture)
Rennes
Sous-préfecturesSaint-Malo
Fougères
Redon
Président du
conseil départemental
Jean-Luc Chenut (PS)
PréfetAmaury de Saint-Quentin
Code Insee35
Code ISO 3166-2FR-35
Code Eurostat NUTS-3FR523
Démographie
GentiléBretillien[1]
Population1 109 232 hab.(2022)
Densité164 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 10′ nord, 1° 40′ ouest
Superficie6 775 km2
Subdivisions
Arrondissements4
Circonscriptions législatives8
Cantons27
Intercommunalités18
Communes332
Liens
Site webille-et-vilaine.fr
modifier 

L'Ille-et-Vilaine (/ile.vi.lɛn/[2]), enbreton :Il-ha-Gwilen, engallo :Ile-e-Vilaine, est undépartement français situé enrégionBretagne. Il porte lenuméro 35 dans la numérotation départementale française. Il est situé dans l'est de la région Bretagne et fait partie de laHaute-Bretagne. La population totale, de 1 109 232 habitants en 2022, est en augmentation depuis plusieurs décennies.Rennes est lechef-lieu de département et préfecture de la région Bretagne. Le département compte 332 communes. Ses habitants s'appellent les Bretiliens.

Géographie

[modifier |modifier le code]
Panneau d'entrée dans le département en venant deMaine-et-Loire, sur la commune deMartigné-Ferchaud.

L'Ille-et-Vilaine est un département de la région Bretagne. Il est limitrophe des départements de laManche, de laMayenne, deMaine-et-Loire, de laLoire-Atlantique, duMorbihan et desCôtes-d'Armor, et il est baigné par laManche, son littoral appartenant à lacôte d'Émeraude pour sa partie occidentale (de lapointe du Grouin située àCancale jusqu'àSaint-Briac-sur-Mer) et à labaie du Mont-Saint-Michel pour sa partie orientale (de la pointe du Grouin,Cancale àRoz-sur-Couesnon).

Mairie de Rennes.
La ville médiévale deVitré.
La confluence entre l'Ille et la Vilaine à Rennes.

Le département s’étend sur 6 775 km2. Il se situe entre les méridiens 1° et2° 20′ ouest et les parallèles47° 40′ et48° 40′ nord. Il s’agit du département breton le moins maritime puisque son littoral, s’ouvrant sur la Manche, n’est que de 110 kilomètres (deSaint-Briac-sur-Mer à l'ouest, à Roz-sur-Couesnon à l'est).

L'Ille-et-Vilaine est localisé sur une dépression topographique correspondant à une fosse sédimentaire[3]. Le département est protégé des flux d’ouest par les hauteurs duMassif armoricain et des influences continentales à l’est avec les collines normandes et duMaine. Par sa géologie, la majeure partie de la moitié septentrionale appartient au domaine nord-armoricain, l’autre moitié relevant du domaine centre-armoricain traversé par lesynclinorium médian armoricain (Brest-Laval), seule une petite partie autour deRedon étant comprise dans le domaine sud-armoricain.

En effet, la partie centrale et littorale du département est de faible altitude, le plus souvent inférieure à 50 m dans la bande côtière et dans les vallées et moins de 100 m quasiment partout.Ce n’est qu’en limites occidentale et orientale que se situent des reliefs plus élevés :

Les plateaux se trouvent :

  • au sud, sous forme de barres rocheuses constituées de schistes durs ou de grès armoricain, orientés ouest - nord-ouest - est - sud-est, séparés par de larges vallées où coulent des affluents de la Vilaine ;
  • au nord, en bandes plus larges et plus uniformes constituées deschiste dur ou degranite alternant avec les bassins.

Les régions maritimes comprenant l’est de Cancale, lesmarais de Dol et duMont Saint-Michel, et à l’ouest un plateau de roches cristallines profondément entaillé par la Rance.

Pour ce qui est de lapédologie et labotanique (1 480 plantes vasculaires recensées)es[pas clair][4], lesous-sol est souvent imperméable du fait de la présence de roches granitiques. Si bien que l’on trouve très peu denappes phréatiques et l’on ne trouve que des eaux de surface. Les cours d’eau voient leur débit varier selon les flux océaniques amenant la pluie. S’il y a une longue période sans précipitations, l'Ille-et-Vilaine peut souffrir de la sécheresse. Mais un apportpluvial important peut provoquer des inondations car les sols peuvent être gorgés d’eau.

L’agriculture est principalement basée sur l’élevage, ce qui en fait le premier département laitier de France. Cela a pour conséquences, une adaptation de l’agriculture avec des cultures orientées pour l’alimentation animale avec du blé, du maïs, des plantes fourragères et des prairies.

Hormis ces espaces anthropisés, il subsiste des espaces naturels comme la lande sur les plateaux au sud et les falaises du littoral, environ65 000 ha de forêt (forêt de Paimpont,de Fougères,de Rennes,de Liffré,de Teillayetc.) ; leszones humides du département.

Hydrographie

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Réseau hydrographique d'Ille-et-Vilaine.

Les bassins, creusés par l’érosion dans lesschistes tendres, se développent de part et d’autre des rivières principales :

  • au nord, bassin des affluents de laRance et bassins duCouesnon ;
  • au centre et au sud, bassins de laVilaine dont le plus important, celui de Rennes.
  • L'Ille-et-Vilaine est quasi en totalité dans le bassin DCE Loire-Bretagne.
    L'Ille-et-Vilaine est quasi en totalité dans le bassin DCELoire-Bretagne.
  • Carte de l'ensemble du réseau hydrographique de l'Ille-et-Vilaine.
    Carte de l'ensemble du réseau hydrographique de l'Ille-et-Vilaine.

Climat

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Climat d'Ille-et-Vilaine.

L'Ille-et-Vilaine bénéficie d'unclimat océanique (de type Cfb selon laclassification de Köppen). La station Météo-France de référence est celle de l'aéroport de Rennes-Bretagne àSaint-Jacques-de-la-Lande. L'autre station est celle à l'aéroport de Saint-Malo-Dinard-Pleurtuit. À Rennes, les hauteurs annuelles de précipitations sont inférieures à 700 mm. Les hivers sont humides et en moyenne doux. Les étés sont relativement secs, modérément chauds et ensoleillés. Le département bénéficie d’environ 1 850 heures d’ensoleillement chaque année. Néanmoins, le climat n'est pas uniforme dans le département. Il varie suivant l'exposition à la mer, aux perturbations océaniques, au vent et à l'altitude.

Villas deDinard.

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Le nom du département vient du fleuve de laVilaine et de son affluent l’Ille, qui ont leur confluence dans le centre deRennes. Le département est nomméIle-e-Vilaine engallo[5] etIl-ha-Gwilen enbreton[6].

Histoire

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Histoire d'Ille-et-Vilaine.
Lechâteau de Combourg.
Carte des paroisses du futur département d'Ille-et-Vilaine.

Le département a été créé à laRévolution française, le en application dudécret du. C'est l'un des cinq départements issus du découpage de l'ancienneprovince de Bretagne.

Auparavant, se sont succédé sur le même territoire :

  • le peuple desRiedones (peuple armoricain qui a donné son nom à Rennes et au pays Rennais), organisé encité par l’Empire romain, et la frange orientale de celui desCoriosolites ;
  • labaillie médiévale de Rennes plus une partie de celle duPorhoët ;
  • la moitié orientale duprésidial de Rennes, tel qu’il était en 1689, comprenant lessénéchaussées de Rennes (avec quelques aménagements au sud avec la sénéchaussée de Nantes), Saint-Aubin-du-Cormier, Fougères, Bazouges, Antrain, Hédé et Saint-Malo plus une partie des sénéchaussées deDinan et dePloërmel ;
  • l'ancien diocèse de Rennes ainsi qu'une partie des anciens diocèses de Saint-Malo et de Dol.

Le nom de ce département a été forgé comme beaucoup d’autres en reprenant les particularités géographiques principales qui s'y trouvent. Ici, il est basé sur deux rivières, l'Ille et laVilaine, qui se rejoignent à Rennes, à l'ouest du centre-ville. Le nouveaudiocèse de Rennes reprend les limites du département.

Lecoup d'État du 2 décembre 1851 deNapoléon III est largement soutenu en Ille-et-Vilaine, département catholique, conservateur etmonarchiste ; elle fait même partie des quatre départements où aucun opposant n'est arrêté[7].

Carte postale, Ille-et-Vilaine, collection duMusée de Bretagne.

Un problème identitaire a agité les esprits du conseil général en 1989, qui aurait alors souhaité rebaptiser le département en « Marche de Bretagne », ce à quoi laDirection départementale de l'Équipement (DDE) s’est opposé et qui n'a pas fait l'unanimité des habitants. En 2005, après de longues réflexions, un nouveau projet a été proposé à la consultation populaire par questionnaire : « Haute-Bretagne ». Il a été refusé par 75 % des répondants. Devant ce résultat, le conseil général a renoncé à ce projet qu'avait avancé le comité départemental du tourisme.

Emblèmes

[modifier |modifier le code]

Logotype

[modifier |modifier le code]

Créé en 1986, le premier logotype du conseil général d’Ille-et-Vilaine est formé par la silhouette très stylisée de la Bretagne en noir (couleur régionale) avec un gros disque rouge symbolisant l’emplacement géographique du département dans la région.

En 2008, l’assemblée départementale modifie son logo[8] qui a été retravaillé par l’agence de communicationEuro RSCG. Les évolutions les plus marquantes sont :

  • des lignes simplifiées pour les contours de la Bretagne ;
  • un effet 3D sur le disque rouge pour marquer la modernité ;
  • dans l’écriture « Ille-et-Vilaine », une esperluette stylisée intégrant unehermine qui marque l’attachement à la Bretagne.
  • Le nom du territoire « Ille-et-Vilaine » est mis en valeur et placé avant celui de l’institution. « Département » remplace « Conseil général ».
  • Logo d'Ille-et-Vilaine (de 1986 à 2008)
    Logo d'Ille-et-Vilaine (de 1986 à 2008)
  • Logo d'Ille-et-Vilaine (depuis 2008)
    Logo d'Ille-et-Vilaine (depuis 2008)

Armoiries et drapeau

[modifier |modifier le code]
Armoiries d’Ille-et-Vilaine proposées par Robert Louis

Les armoiries symbolisent la Bretagne et les deux rivières qui ont donné leurs noms au département : l’Ille et la Vilaine. Elles se décrivent :

D’hermine aux deux pals ondés d’azur.

Ce blason n’est qu’une proposition de Robert Louis, et n’a donc pas de caractère officiel.

L'Ille-et-Vilaine ne dispose pas de drapeau officiel[9]. Le conseil départemental utilise toutefois un drapeau blanc avec son logo au centre.

Autres symboles

[modifier |modifier le code]

Politique

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Politique en Ille-et-Vilaine.

Comme une grande partie du reste de l’Ouest de la France, l'Ille-et-Vilaine a longtemps eu la réputation d’être un département de droite ; en effet, de tradition catholique, le département vota à droite tout au long de laTroisième République, en opposition à la gaucheanticléricale[10]. Une tradition qui se retrouve encore, avec un personnel politique parfois très anciennement enraciné comme en témoigne l’élection, depuis désormais plus de deux cent vingt ans, d’un représentant de la famille Méhaignerie sur le pays de Vitré. Le courant de gauche a longtemps été marginal, ne rencontrant d’influence notable que dans quelques milieux ouvriers (chaussure à Fougères, imprimerie sur Rennes).

Au sortir de laSeconde Guerre mondiale, l’électorat du département s’est tourné vers leMouvement républicain populaire (MRP)[11], de sensibilitédémocrate-chrétienne, confirmant son ancrage à droite de l’échiquier politique. Cependant, trois phénomènes essentiels ont motivé une évolution durable des comportements politiques des habitants d’Ille-et-Vilaine :

  • le premier phénomène est la crise profonde du monde rural, à compter desannées 1950, se traduisant par unexode rural de plus en plus marqué ;
  • le second phénomène est celui de ladéchristianisation, par la baisse de la pratique religieuse, qui a progressivement distendu les liens entre sentiment religieux et choix politique ;
  • enfin, dans lesannées 1960, le département commence à connaître un relatif développement industriel, motivé notamment par la politique dedécentralisation et par l’intégration de la Bretagne dans l’économie nationale.

Cela est notamment manifeste pour ce qui concerne l’industrie automobile avec l’ouverture desdeux grandes usines deLa Janais et de la Barre-Thomas du groupeCitroën, usines qui ont embauché largement dans le monde rural et où, malgré un contexte social tendu, lemouvement syndical et les idées de gauche ont peu à peu pris corps et trouvé de nouveaux soutiens. L’autre grande industrie du département, l’agroalimentaire, a connu une progression liée à la demande grandissante du marché parisien en produits frais et en produits alimentaires transformés.

Tout ceci transforme la population du département, de plus en plus ouvrière alors et de moins en moins attachée à l’activité agricole, même si nombre d’ouvriers de l’automobile demeuraient, dans un premier temps, également exploitants agricoles. De fait, à compter du début desannées 1970, la gauche progresse de façon continue. Pourtant, de 1958 à 1981, le département est exclusivement représenté à l’Assemblée nationale par des élus de la droite et du centre, parfois réélus avec de très confortables majorités. Ainsi, en 1978,Pierre Méhaignerie est élu député avec plus de 72 % des suffrages au premier tour. Mais l’électorat est toutefois de plus en plus gagné à d’autres choix.

Lesélections municipales de 1977 sont comme un coup de tonnerre dans le paysage politique local : Rennes passe à gauche, ainsi que Saint-Malo, autre ville importante du département.Edmond Hervé devient le maire de la ville préfecture et le reste jusqu’en, date à laquelle lui succèdeDaniel Delaveau. D’autres communes de l’agglomération rennaise choisissent également d’élire des maires de gauche, toujours dans la mouvance ou appartenant auPS, la spécificité d’Ille-et-Vilaine au regard des autres départements bretons étant de n’avoir jamais eu de représentation significative duPCF.

Le mouvement engagé en 1977 s’est depuis prolongé, l’implantation de la gauche faisant tache d'huile autour de Rennes et des autres villes du département, repoussant de plus en plus les forces de droite sur les seules zones rurales. Lors desélections législatives de 1981, le parti socialiste obtient les deux sièges de députés de Rennes et la tendance ne s’est pas inversée depuis, à l'exception de la période 2017-2022 ou les deux sièges sont revenus à des élusLREM. À la suite de la débâcle nationale de la droite auxcantonales de 2004, cette dernière a perdu le contrôle duconseil général d’Ille-et-Vilaine pour la première fois depuis la Révolution française. À la suite desélections cantonales françaises de 2008, lePS a ainsi obtenu la totalité des élus représentant la ville de Rennes à l’assemblée départementale.

L'Ille-et-Vilaine a voté oui à la constitution européenne lors duréférendum du, avec un pourcentage de 53,8 % et 33 955 voix de majorité. Ce résultat confirmait d’ailleurs l’implantation des forces dominantes de la vie politique locale : unPS très pro-européen et un courantcentriste demeurant influent. Cependant, ce résultat, presque inverse du résultat national du scrutin, était en sensible baisse sur leréférendum de 1992 sur le traité de Maastricht, où le oui avait obtenu 62,8 % des voix et une majorité de 96 601 suffrages.

Lors du deuxième tour de l’élection présidentielle du, avec 87,46 % de participation et supérieure à la moyenne nationale de 3,5 %, le département a voté à 52,39 % pourSégolène Royal et à 47,61 % pourNicolas Sarkozy soit 26 677 voix d’écart. Au premier tour,François Bayrou est arrivé en troisième position 23,81 % des suffrages exprimés. À l’occasion deslégislatives de juin 2007, quatre dessept députés du département sont de gauche (trois candidats officiels du parti socialiste et un candidat apparenté, s’étant présenté contre l’avis de la direction nationale du parti).

Économie

[modifier |modifier le code]
Laplace du Champ-Jacquet à Rennes.

Pour l’aménagement du territoire, le département est couvert par sept bassins d’activité appelés « pays » :

Le fort développement très centralisé de l’agglomération de Rennes, renforcé par une excellente desserte routière, ferroviaire, voire aérienne, et l’attractivité de la zone en termes d’enseignement et d’emplois a conduit à une concentration rapide de population dans son bassin, mais répartie aussi dans une vaste zone périphérique, nécessitant des trajets transversaux. Aussi l’agglomération a développé un système de transport en commun visant à déconcentrer le centre-ville de Rennes et faciliter et accélérer les échanges. Le succès de ce mode de transport, complété par une excellente desserte des lignes trans-départementales a conduit l’agglomération à redéfinir les lignes de bus urbains. Aussi Rennes dispose de deuxmétros souterrains avec les technologiesVAL etNeoval.

Pour contrecarrer cette attractivité de Rennes, le département a développé des échanges efficaces dans les autres pays, et renforcé le rôle des communautés de communes afin de reconvertir l’industrie et les zones agricoles en zones de développement tertiaire (de service ou touristique). Aussi le développement démographique du département a su rester positif même dans les zones d’anciennes industries en déclin (Fougères) ou peu facilitées par leurs situations excentrées (Redon).

Démographie

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Démographie d’Ille-et-Vilaine.

Entre 1990 et 1999, la croissance de la population a été très soutenue (+ 69 100 hab.) avec un taux annuel moyen de variation de la population de+ 0,97 % soit la septième position française. Il y a un équilibre entre lesolde naturel (+ 34 874 hab.) et lesolde migratoire (+ 33 941 hab.). La progression, stimulée par le dynamisme économique, continue encore à l’heure actuelle. Depuis les années 2000, l'Ille-et-Vilaine gagne entre 10 000 et 12 000 nouveaux habitants par an, il est ainsi l'un des départements des plus dynamiques de France.

En 2022, le département comptait 1 109 232 habitants[Note 1], en évolution de +5,46 % par rapport à 2016 (France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179118011806182118261831183618411846
-488 846508 192533 207553 453547 052547 249549 217562 958
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185118561861186618721876188118861891
574 618580 898584 930592 609589 532602 712615 480621 384626 875
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
189619011906191119211926193119361946
622 039613 567611 805608 021558 574561 688562 558565 766578 246
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
195419621968197519821990199920062011
586 812614 268652 722702 199749 764798 718867 533945 851996 439
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201620212022------
1 051 7791 098 3251 109 232------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[13] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[14] puis population municipale à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Communes les plus peuplées

[modifier |modifier le code]
Liste des quinze communes les plus peuplées du département
NomCode
Insee
IntercommunalitéSuperficie
(km2)
Population
(dernièrepop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Rennes35238Rennes Métropole50,39227 830(2022)4 521modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Malo35288CA Saint-Malo Agglomération36,5847 255(2022)1 292modifier les donnéesmodifier les données
Fougères35115CA Fougères Agglomération10,4620 602(2022)1 970modifier les donnéesmodifier les données
Bruz35047Rennes Métropole29,9519 667(2022)657modifier les donnéesmodifier les données
Vitré35360CA Vitré Communauté37,0318 892(2022)510modifier les donnéesmodifier les données
Cesson-Sévigné35051Rennes Métropole32,1418 076(2022)562modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Jacques-de-la-Lande35281Rennes Métropole11,8313 593(2022)1 149modifier les donnéesmodifier les données
Betton35024Rennes Métropole26,7312 775(2022)478modifier les donnéesmodifier les données
Pacé35210Rennes Métropole34,9411 815(2022)338modifier les donnéesmodifier les données
Châteaugiron35069CC Pays de Châteaugiron Communauté23,5210 688(2022)454modifier les donnéesmodifier les données
Dinard35093CC Côte d'Émeraude7,8410 407(2022)1 327modifier les donnéesmodifier les données
Chantepie35055Rennes Métropole11,9810 378(2022)866modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Grégoire35278Rennes Métropole17,309 992(2022)578modifier les donnéesmodifier les données
Le Rheu35240Rennes Métropole18,899 823(2022)520modifier les donnéesmodifier les données
Redon35236CA Redon Agglomération15,099 336(2022)619modifier les donnéesmodifier les données

Densité de population dans le département

[modifier |modifier le code]

La densité de population de l'Ille-et-Vilaine est de 162,1 habitants au Kilomètre carré en 2021[16]

Densité de population d'Ille et Vilaine en 2024

Gentilé

[modifier |modifier le code]

Bretillien (/bʁe.ti.ljɛ̃/) est ungentilé créé pour désigner les habitants d'Ille-et-Vilaine qui en étaient dépourvus jusqu'alors. Il est choisi le par le Conseil général du département qui achète et dépose le nom à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI). Le terme est construit sur les noms « Breton » et « Illien » (d'après le nom de la rivièreIlle). L'orthographe (sans accent) du mot ne correspond pas à la prononciation retenue[1].

L'adoption du gentilé a suscité la polémique auprès de la population, une partie n'en étant pas satisfaite et critiquant l'absence de consultation populaire[17].

Culture

[modifier |modifier le code]
LaCathédrale Saint-Samson de Dol-de-Bretagne.

Une bonne partie des équipements culturels sont concentrés sur la préfecture de Rennes à rayonnement départemental, régional voire davantage. Voici la liste des principaux équipements.

Formation

[modifier |modifier le code]

Outre les nombreuses grandes écoles, les universités ou l’antenne universitaire de Saint-Malo, le département compte beaucoup de lycées ouverts sur des filières BTS, ou des centres de formation en lien avec la chambre des métiers ou le rectorat.

Théâtres, cinéma, salles de spectacle et de concert

[modifier |modifier le code]

Musées et lieux d’exposition

[modifier |modifier le code]

Médias

[modifier |modifier le code]

Ouest-France,1er journal quotidien de France, a son siège à Chantepie, près de Rennes ;France 3 Bretagne a son siège à Rennes. L'Ille-et-Vilaine est l’un des premiers à bénéficier de latélévision numérique terrestre (TNT) grâce à l’émetteur deSaint-Pern àBécherel.

L'Ille-et-Vilaine dispose d’une chaîne locale :TVR ainsi que de plusieurs journaux d'information locale :Le Pays malouin,Le Journal de Vitré,La Chronique républicaine,Les Infos du Pays de Redon,Le Mensuel de Rennes.

Festivals et évènements

[modifier |modifier le code]

De nombreux festivals se déroulent à Rennes chaque année, comme lesRencontres trans musicales (musique), le festivalMettre en scène (théâtre et danse),Les Tombées de la nuit (spectacles de rue), leTravelling (cinéma), le festival de la paroleMythos, le festivalRock'n Solex (concerts et courses de solex), l’Un Des Sens (festival multiculturel), ainsi que lefestival Marmaille (spectacles jeunes et tout public).

Il y a également à Saint-MaloLa Route du Rock,Étonnants Voyageurs (festival du livre), laRoute du Rhum (course de voiliers),Quai des Bulles (2e festival de bande dessinée en France, après Angoulême) ou même les Folklores du monde (concerts, danses, spectacles…) et beaucoup d'autres…

LePays de Redon accueille chaque année depuis 1975 laBogue d'or, festival de chant, de conte et de musique traditionnels (festival inscrit àl'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France).

Langues

[modifier |modifier le code]

Historique

[modifier |modifier le code]

Legallo, langue d'origine romane était la langue « traditionnelle » du territoire d’Ille-et-Vilaine, elle était surtout parlée dans la limite occidentale du département, ce qui coupe plusieurs « pays » en deux :Poudouvre,Porhoët,Redonetc. En 2001-2002, on dénombrait 1 761 élèves (écoles, collèges, lycées) étudiant la langue gallèse en Bretagne.

AuXe siècle, on peut retrouver la limite breton-roman par l'opposition des noms dérivant de-acum qui se différencient en -ac du côté bretonnant et en -ée ou -é du côté roman. D'autres oppositions (-euc...-oc; gu...v). On estime que la limite linguistique de la zone bretonnante se situe sur une ligne allant dePlouha àRhuys. Dans l’ancienévêché de Saint-Malo, dont une partie a été rattachée à l'Ille-et-Vilaine pendant la Révolution française, on parla breton jusqu’auXIIe siècle ; dans certaines poches, son usage s’est perpétué jusqu’auXVe siècle. AuXIe siècle, on signale une communauté bretonnante importante à Châteaugiron[18].

En 1835,Abel Hugo indique que :« L'idiome en usage chez les cultivateurs de l'Ille-et-Vilaine est un vieux français qui a peu varié depuis plusieurs siècles. Dans les cantons du sud particulièrement, les paysans parlent comme au temps deJoinville ; mais avec une prononciation gutturale et sifflante, que notre alphabet figurerait difficilement. Sur les côtes, leur langage est aussi mêlé de quelques mots armoricains ou bretons. »[19]

Langue gallèse

[modifier |modifier le code]

D'après l'Enquête sociolinguistique sur les Langues de Bretagne de TMO Régions pour la Région Bretagne de 2018, 9,8 % de la population de l'Ille-et-Vilaine, âgée de15 ans et plus, parlent le gallo, soit environ 83 350 locuteurs. 17,2 % de la population de l'Ille-et-Vilaine comprennent le gallo, soit environ 146 300 personnes. Sur 100 personnes parlant le gallo, 43,2 % sont en Ille-et-Vilaine. Sur 100 personnes comprenant le gallo en Ille-et-Vilaine, 55 % sont locuteurs et 45 % locuteurs passifs. 19 % de la population de l'Ille-et-Vilaine entendent parler gallo autour d'eux au moins une fois par mois. Sur100 personnes originaires de l'Ille-et-Vilaine, 14 % sont locuteurs du gallo[20].

Langue bretonne

[modifier |modifier le code]

Selon les effectifs pondérés que fournit l’enquêteÉtude de l’histoire familiale[21] menée par l’INSEE en 1999, plus de 8 500 bretonnants de plus de18 ans résident en Ille-et-Vilaine. À cela, il faut ajouter les effectifs desécoles bilingues Diwan qui se montent à plus de 1 200 à la rentrée 2013, ou encore les élèves suivant des cours de breton dans les établissements publics du secondaire (plus de 200 en 2002/2003).

Plusieurs communes mènent une politique en faveur des langues régionales, notamment l’affichage bilingue. Quelques entreprises et communes sont signataires de la charteYa d'ar brezhoneg.

Par rapport au trois autres départements de la Bretagne administrative, le breton reste très peu parlé puisque originellement non dans la zone bretonnante.Le breton est enseigné en maternelle et primaire à Rennes, Bruz, Fougères, Redon, Saint-Malo. Des écoles Diwan existent à Rennes, Guipel et Fougères.

Transports

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Transports en Ille-et-Vilaine.
Lemétro de Rennes.

Rennes Métropole organise également son propre réseau de transports sur le territoire de ses 43 communes, leSTAR, qui comporte plus de cinquante lignes de bus ainsi que lemétro.

D’autres communautés comme cellesde Saint-Malo (16 lignes),Fougères etVitré gèrent également leur propre réseau de transport en commun.

Jusqu'au et l'application de laloi NOTRe, le conseil départemental assurait les transports en commun non urbains sur son périmètre, et ce à travers le réseauIllenoo. Depuis 2017, c'est larégion Bretagne qui assure cette compétence, à travers le réseauBreizhGo.

Tourisme

[modifier |modifier le code]
LeParc botanique de Haute-Bretagne près de Fougères.
L'Aquarium de Saint-Malo.

En Ille-et-Vilaine, le tourisme est l’un des moteurs du développement économique. Le Conseil général participe à la promotion, au développement et à la diversification des activités touristiques en partenariat avec le Comité départemental du tourisme. Il soutient les investissements relatifs aux projets de loisirs ou aux projets culturels à vocation touristique et contribue au développement de l’offre d'hébergement. Il accompagne aussi le développement du tourisme rural et aide les professionnels à diversifier leurs activités touristiques en basse saison grâce au tourisme d'affaires.

L'Ille-et-Vilaine est riche en monuments historiques ou religieux, cités médiévales remarquables, musées et patrimoine naturel. Voici les principaux monuments ou équipements visités (> 50 000 visiteurs - chiffres 2014 du comité départemental du Tourisme[22]) :

Au, la capacité d’accueil touristique est de 220 645 lits touristiques, dont 68 445 lits marchands classés :

et 30 440 résidences secondaires pour 152 200 lits (R.G.P. 2010).

En 2014, la fréquentation touristique atteint 11 670 542 nuitées extra-départementales et encore davantage si l’on ajoute les Bretiliens qui séjournent dans leur propre département. Le nombre de nuitées est de 2 709 479 dans les hôtels, de 988 650 dans les campings.

En 2005, environ5 millions d’excursions ont été réalisées (c’est-à-dire les déplacements en journée). La dépense moyenne par jour et par personne est de 31,70 € et la durée moyenne du séjour est de8,2 jours (source : enquête de fréquentation hôtelière/Direction du Tourisme/DR INSEE/Réseau MORGOAT module Hôtellerie).

Les résidences secondaires

[modifier |modifier le code]

Selon le recensement général de la population du, 6,6 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

Ce tableau indique les communes d’Ille-et-Vilaine dont lesrésidences secondaires et occasionnelles dépassent 20 % des logements totaux en 2012 :

CommunePopulation SDCNombre de logementsRésidences secondaires% résidences secondaires
Saint-Briac-sur-Mer1 9512 7101 64460,66 %
Saint-Lunaire2 3012 6881 54058,33 %
Dinard10 14111 0954 96344,73 %
Cancale5 2314 3281 61337,27 %
Cherrueix1 13182029836,34 %
Saint-Coulomb2 5541 55143928,3 %
Roz-sur-Couesnon1 02069118626,92 %
Le Tronchet1 10861315825,77 %
Saint-Suliac97559814624,41 %
Le Minihic-sur-Rance1 42183420124,1 %
Saint-Malo44 62032 3377 74423,95 %
La Chapelle-de-Brain97073816121,81 %
Hirel1 36380617321,46 %
Saint-Marcan4702886020,83 %

Sources :

Galerie photos

[modifier |modifier le code]
Vue deSaint-Malo intra-muros.

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Références

[modifier |modifier le code]
  1. a etbSylvaine Salliou, « Les habitants d'Ille et Vilaine s'appelleront les Bretilliens », surfrance3-regions.francetvinfo.fr, France 3 Bretagne,(consulté le).
  2. Prononciation enfrançais de Francefrançais standard retranscrite phonémiquement selon lanorme API.
  3. « Carte géologique harmonisée du département de l’Ille-et-Vilaine. Notice technique », surbrgm.fr,.
  4. Louis Diard,Atlas floristique de Bretagne. La flore d'Ille-et-Vilaine, éditions Siloe,, 670 p.
  5. Institut du Galo, « "La bone arive su l'emplla de l'Institut du Galo" »
  6. « Traduction de Il-ha-Gwilen en français, dictionnaire breton - français », surfr.glosbe.com(consulté le).
  7. Jacques-Olivier Boudon,Les Bonaparte : regards sur la France impériale. La Documentation photographique, dossier 8073, janvier-février 2010,p. 11 (carte deGilles Pécout).
  8. Catherine Durfort, « Une nouvelle jeunesse pour le logo du Département »,Nous Vous Ille,no 83, juillet-août-septembre 2008,(ISSN 0764-3926),p. 14.
  9. DiviKervella etMikaelBodlore-Penlaez,Guide des drapeaux bretons et celtes, Fouenant, Yoran Embanner,, 192 p.(ISBN 978-2-916579-12-2),p. 50.
  10. Jean El Gammal,Politique et poids du passé dans la France “fin de siècle”, presses universitaires de Limoges,, 789 p.(ISBN 978-2-84287-121-5,lire en ligne),p. 25.
  11. « La vie politique en Bretagne depuis la Seconde Guerre mondiale (3/5) (par Étienne Mathieu et Sklaerenn Scuiller) », surina.fr(consulté le).
  12. http://www.ille-et-vilaine.gouv.fr/content/download/22411/155322/file/ETRELLES%20-%20ZAC%20de%20la%20Plesse%20-%20Rapport%20CE.pdf
  13. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France -Fiche historique du département
  14. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  15. Fiches Insee - Populations de référence du département pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022
  16. « Comparateur de territoires − Département d'Ille-et-Vilaine (35) | Insee », surwww.insee.fr(consulté le)
  17. Jérôme Gicquel, « Un gentilé pas très apprécié »,20 Minutes,‎(ISSN 1771-1142,lire en ligne, consulté le).
  18. Paul Banéat,Le Département d’Ille-et-Vilaine.
  19. Abel Hugo,France pittoresque ou description pittoresque, topographique et statistique des départements et colonies de la France, Paris, Delloye,
  20. Langues de Bretagne. Enquête sociolinguistique. 6 oct 2018. TMO Régions / Région Bretagne
  21. Alexandra Filhon, Cécile Lefevre et François Heran,Étude de l’histoire familiale,INED, 2005(ISBN 2-7332-0156-5).
  22. Travaux de l'Observatoire du Tourisme sur le site du Comité départemental du tourisme

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Région
Bretagne
Départements
Préfectures
Gwenn ha du

Blason des Ducs de Bretagne
Bretagne
historique
Villes de plus
de 20 000 hab.
(ville / aire d'attraction)
Diocèses
(dont ceux supprimés)
Culture
bretonne
Langues
Culture traditionnelle
Culture moderne
Mythologie bretonne
Gastronomie bretonne
Festivals bretons
v ·m
Départementsfrançais etcollectivités territoriales exerçant les compétences d'un département
Métropole
(93 départements)
Outre-mer
Statut particulier
Disparus
v ·m
Linguistique
Géographie
Personnalités
Associations
Manifestations
Musique
Autres
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ille-et-Vilaine&oldid=230446123 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp