Ses idéesnationalistes, articulées autour d'unnationalisme culturel, du développement matériel du peuple géorgien, ainsi que d'une économie et d'une éducation gérées par l'État, influencent de nombreux successeursmenchéviques. Lors d'une visite àTbilissi, il rencontreJoseph Staline, qui le considère avec une admiration de jeunesse[1],[2].
Ilia Tchavtchavadzé naît en 1837 àKvareli (Géorgie de l'Est). En 1857, il est diplômé du1erGymnasium classique de Tbilissi (études secondaires). En 1861, Ilia Tchavtchavadzé obtient son diplôme de la faculté de droit de l'université de Saint-Pétersbourg (Russie).
Il est l'auteur d'un nombre important d'œuvres de littérature géorgienne (L'Ermite,Le Fantôme,Est-ce que l'Humain est un Homme ?!,La Veuve d'Otarashvili,Kako le Voleur, etc.) et d'importants articles de presse. À partir de 1863, Ilia Tchavtchavadzé devient le fondateur et le rédacteur en chef des périodiques public et politiqueSakartvélos Moambé (1863-1877) etIvéria (1877-1905).
En plus de ses œuvres décrites ci-avant, il est aussi le fondateur et dirigeant de plusieurs organisations publiques, de culture et d'éducation (Société pour la diffusion de la littérature parmi les Géorgiens, Banc de la noblesse, Société d'art dramatique, Société historico-ethnographique de Géorgie, etc). Il est aussi un traducteur de littérature britannique. Ses œuvres littéraires principales ont été traduites et publiées enfrançais,anglais,allemand,polonais,ukrainien,biélorusse,russe et d'autres langues. Entre 1906 et 1907, il est membre du Conseil d'État (Gosudarstvennaya Duma) de l'Empire russe. Son grand éclectisme l'amène aussi à devenir membre du Comité caucasien de la Société géographique de Russie, de la Société d'ethnographie et d'anthropologie de l'université de Moscou, de la Société des orientalistes de Russie, de la Société littéraire anglo-russe (Londres), etc.
↑van Ree, Erik. 2002.The political thought of Joseph Stalin: a study in twentieth-century revolutionary patriotism. London and New York: RoutledgeCurzon.