Le film met en scène dessoldats américains qui, dans la confusion du début de labataille de Normandie, ont pour mission de retrouver un soldat dont tous les frères sont morts au combat. La reconstitution très réaliste dudébarquement de Normandie est l'un des points forts du film.
Le film a reçu des critiques élogieuses et remporté plusieurs prix ; il a également été un succès commercial et rapporté 481,8 millions dedollars à travers le monde, ce qui en fait le deuxième film le plus rentable de l'année 1998. L'Academy of Motion Picture Arts and Sciences a nommé le film pour onzeOscars et il en a reçu cinq, dont un secondOscar du meilleur réalisateur pour Steven Spielberg. L'édition en vidéo, sortie en, engrange44 millions de dollars de recettes.
Au matin du,premier jour de labataille de Normandie lors dudébarquementallié en Europe. Sur la plage d'Omaha Beach, d'où débarquent les soldats américains dans le secteur « Dog Green », lecapitaine John H. Miller, commandant d'une compagnie deRangers, dirige ses hommes et lutte pour sortir en vie de la plage. Malgré le mitraillage de l'armée allemande du haut de leurblockhaus au sommet de la colline, les soldats américains se fraient un chemin et, après de durs combats, parviennent à créer une brèche dans lesfortifications allemandes puis nettoient les positions défensives ennemies.
Parallèlement, on apprend que trois hommes, tous dénommés Ryan et appartenant à la même fratrie de quatre, sont morts au combat[N 1] : Sean Ryan est mort sur la plage d'Omaha Beach, Peter Ryan àUtah Beach ; enfin, Daniel Ryan est mort enNouvelle-Guinée durant lacampagne du Pacifique. Le dernier frère survivant, le soldat James Francis Ryan, fait partie de la101e division aéroportée américaine,parachutée sur leCotentin en plein territoire ennemi et dont on est sans nouvelles. Les lettres annonçant la mort de trois des quatre fils Ryan vont parvenir à leur mère en même temps.
Informé de ces événements, le généralGeorge C. Marshall, lechef d'état-major de l'US Army basé àWashington, décide de monter une expédition de sauvetage. La mission est confiée au capitaine Miller. À la tête d'une escouade de sept hommes (le sergent Horvath, les soldats Reiben, Caparzo, Mellish et Jackson, l'infirmier Wade et le caporal Upham, un traducteur du quartier général), Miller a pour mission de retrouver Ryan et, s'il est encore en vie, de le ramener sain et sauf afin de le faire rapatrier en Amérique.
L'expédition de secours part alors à la recherche de Ryan à travers lebocage normand, au hasard de combats contre les troupes allemandes qui tentent de résister coûte que coûte à l'avancée alliée. Au fil de leur quête, et après avoir perdu successivement deux camarades (Caparzo, puis Wade) durant l'accomplissement de leur mission, certaines questions se posent à Miller et à ses hommes, qui deviennent amers et désillusionnés : arriveront-ils à retrouver ce Ryan en vie parmi le carnage qui sévit autour d'eux ? Sauver la vie de Ryan vaut-elle de risquer la leur ?
Dans un premier temps, après avoir localisé un soldat nommé « James Ryan » àNeuville, l'escouade s'aperçoit qu'il s'agit d'un homonyme. Par la suite, après avoir recueilli des informations grâce à des soldats de passage qui connaissent Ryan, le capitaine Miller apprend que celui-ci se trouve au village de Ramelle. Arrivés non loin du village, Miller et ses hommes retrouvent Ryan par hasard, après avoir détruit un blindé allemand dans une embuscade à laquelle participait le groupe de Ryan. Retournant à Ramelle avec Miller et ses hommes, James Ryan refuse de quitter son poste, malgré l'ordre du capitaine Miller de le ramener avec eux. Finalement, Miller décide de rester à Ramelle avec ses hommes afin d'aider à la défense du pont, les troupes allemandes étant sur le point d'arriver et menaçant de reprendre cet objectif stratégique.
Les soldats américains se préparent alors à défendre le pont de Ramelle face aux troupes allemandes, composées d'éléments de la2e division Panzer SS avec deux charsTigre et deux chasseurs de charsMarder plus une cinquantaine d'hommes d'infanterie, selon le rapport du soldat Jackson qui observe l'ennemi depuis son poste, au sommet du clocher de l'église du village.
Malgré un combat acharné pour défendre le pont, au cours duquel les soldats américains infligent de lourdes pertes aux troupes allemandes (mettant notamment hors de combat l'un des deux chars Tigre, qu'ils immobilisent avec des « bombes magnétiques »[N 2]), les défenseurs de Ramelle sont finalement submergés par le nombre ; les soldats Jackson et Mellish sont tués, ainsi que le sergent Horvath. Le caporal Upham, immobilisé par la peur, évite les combats et se cache.
À court de solutions, le capitaine Miller tente en dernier recours de faire sauter le pont, mais il se fait tirer dessus par un soldat allemand, celui-là même que Miller et ses hommes avaient auparavant capturé pour ensuite le relâcher[N 3], et qui a depuis rejoint une unité de combat allemande. Après avoir essayé de récupérer le détonateur des explosifs du pont, Miller aperçoit le deuxième char Tigre arriver dans sa direction. Incapable de bouger à cause de sa blessure, il tire en désespoir de cause sur le char avec son pistolet, tandis que le tank atteint le pont. Mais soudainement, le char explose ; Miller aperçoit alors un chasseurP-51Mustang qui, survolant la zone, vient de détruire le char. Peu de temps après, des unités blindées et des soldats américains arrivent en renfort et mettent en déroute les troupes allemandes restantes. Tandis que les Allemands battent en retraite, Upham sort de sa cachette et abat le soldat qu'il a vu tirer sur Miller, mais permet à ses camarades de fuir.
Les soldats Ryan et Reiben, seuls autres rescapés des troupes américaines de Ramelle, font face au capitaine Miller qui gît mourant, au sol sur le pont. Tandis que Reiben part en urgence à la recherche d'un médecin, Ryan s'agenouille pour écouter Miller prononcer ses derniers mots à son oreille, le capitaine lui disant« James... mérite-ça. Mérite-le »[N 4], avant que celui-ci ne succombe à ses blessures.
Alors que Ryan se tient au-dessus du corps sans vie du capitaine Miller, les années commencent à s'ajouter à son visage et il redevient le vétéran âgé, debout à côté de la tombe du capitaine Miller au cimetière de Colleville-sur-Mer. James Ryan demande alors à son épouse s'il a été digne d'un tel sacrifice, s'il a été« un homme bien ». Comprenant ce qu'il veut dire après avoir regardé la tombe, celle-ci lui répond qu'il l'est. Ryan salue ensuite la tombe du capitaine Miller.
La dernière séquence montre le drapeau des États-Unis flottant dans le ciel, comme au tout début du film.
Sauf indication contraire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données cinématographiquesIMDb et Allociné, présentes dans la section« Liens externes ».
Le film est inspiré de l'histoire réelle desfrères Niland, une fratrie de soldats américains tués pendant la Seconde Guerre mondiale, même si le scénario du film est en grande partie de lafiction. Le rapatriement est inspiré de l'histoire des cinqfrères Sullivan et de lapolitique du seul survivant[15].
Par ailleurs, lalettre d'Abraham Lincoln à Madame Bixby, lue par le généralGeorge C. Marshall vers le début du film, et qui sert de justification à l'envoi d'un commando deGI pour retrouver Ryan, est authentique. À la fin du film, une voix off lit la lettre que le général Marshall adresse à madame Ryan pour lui annoncer que James est vivant et va être rapatrié. Elle reprend certains des passages de la lettre de Lincoln.
Steven Spielberg engageaVin Diesel après l'avoir vu[16] dans le court-métrageMulti-Facial ainsi dans le filmStrays (1997), que Diesel réalisa tout en y interprétant le personnage principal.
Spielberg souhaitait également engager[16]Michael Madsen,Quentin Tarantino ouBilly Bob Thornton pour le rôle de Michael Horvath, avant de le confier àTom Sizemore, remarqué dansTrue Romance etTueurs nés. Par ailleurs, Tarantino dut refuser car il s'apprêtait à réaliserJackie Brown. Billy Bob Thornton était lui phobique à l'eau. Pour pouvoir tourner dans le film de Spielberg, Tom Sizemore se désengagea[16] du tournage du filmLa Ligne rouge, l'autre grand film de guerre de 1997.
La scène sur le débarquement à « Omaha Beach », très réaliste, voire choquante pour certains par sa brutalité crue, constitue l'un des points forts du film, en exposant le contexte humain du sacrifice, de la souffrance et de la solidarité des hommes au combat. Steven Spielberg a déclaré s'être inspiré de la série de photographiesJour J réalisée parRobert Capa le jour du débarquement de Normandie[17].
Le film a reçu de très bonnes critiques sur le réalisme des scènes de combat[18]. Plusieurs des acteurs principaux du film dontEdward Burns,Barry Pepper,Vin Diesel,Giovanni Ribisi etTom Hanks ont dû suivre, pour se préparer à leurs rôles, un entraînement militaire de plusieurs jours, reproduisant les conditions rencontrées par les soldats américains lors de labataille de Normandie[19]. La séquence reproduisant le débarquement à Omaha Beach fut élue « meilleure scène de bataille de tous les temps » par le magazine anglaisEmpire[réf. souhaitée].
Vingt à trente personnes amputées furent figurantes pour jouer les soldats grièvement blessés lors de ce débarquement. Des caméras sous-marines furent utilisées pour montrer les soldats, sous l'eau : on estime que plus d'un quart des pertes américaines à Omaha sont dues aux noyades, les soldats tombés à l'eau avec leur lourd paquetage ne pouvant y évoluer que très difficilement (malgré leurs système de double bouée gonflable). Environ 2 500 soldats desForces de Défense irlandaises ont été mis à disposition pour le tournage du film[20][réf. non conforme]. Certaines associations américaines, notamment religieuses, ont voulu couper les premières scènes du film parce que jugées trop violentes.[réf. souhaitée]
Le village de Ramelle a été créé pour le film ; il n'existe pas de village de ce nom dans la région. En revanche, une partie des lieux cités dans le film sont bien authentiques : outreOmaha Beach,Neuville-au-Plain,Valognes etVierville sont de véritables lieux enBasse-Normandie.
Il faut sauver le soldat Ryan a été salué par la critique et le public ; une grande partie des éloges a été faite pour la réalisation de Spielberg, les scènes de combat réalistes[26], le jeu des acteurs[27], la partition deJohn Williams, la direction de la photo, le montage et le scénario.
Sur le site agrégateur de critiquesRotten Tomatoes, le film obtient un score de 93 % d'avis favorables, sur la base de 142 critiques collectées et une note moyenne de 8,60/10 ; le consensus du site indique :« Ancré par une autre performance gagnante de Tom Hanks, le film de guerre stoïquement réaliste de Steven Spielberg redéfinit pratiquement le genre »[28]. SurMetacritic, le film obtient une note moyenne pondérée de 91 sur 100, sur la base de 35 critiques collectées ; le commentaire du site indique « Acclamation générale » (Universal acclaim)[29].
Le film est aussi salué en France, le siteAllociné lui attribuant une note moyenne de 4,3/5 de la part des spectateurs et de 3/5 de la part des critiques de presse[30].
Le film comporte diverses erreurs. Certaines, selonSteven Spielberg[34], sont volontaires pour renforcer l'aspect dramatique de certains moments du film ; d'autres, comme pour les blindés allemands ont des raisons techniques ; enfin, certaines seraient dues au conseillerDale Dye, dont l'expérience est postérieure à la Seconde Guerre mondiale (Viêt Nam etLiban)[35] :
au début du film, un vieil homme (on comprend qu’il s’agit du soldat Ryan) s’agenouille devant une tombe du cimetière de Colleville-sur-Mer et se remémore le Débarquement du 6 juin sur le secteur « Dog Green » d’Omaha Beach. Or, c’est un épisode qu’il n’a pas vécu, puisque, en tant que parachutiste, il a été largué sur le Corentin la nuit précédente, en même temps que ses camarades;
les fortifications dumur de l'Atlantique présentes dans le film ne ressemblent pas aux fortifications originales ; les plus importantescasemates du secteur « Dog Green » (WN71 et WN72) couvraient la plage par un tir de flanc (en diagonale)[36] ;
certains obstacles de plage constitués de troncs d'arbres, fichés de biais dans le sol et reposant sur un poteau, ont été placés à l'envers : la partie inclinée de l'ouvrage aurait dû faire face à la mer[37] pour que les barges de débarquement alliées glissent dessus et fassent exploser lamine placée au sommet[38]. Le général allemandErwin Rommel avait conçu ces ouvrages en supposant que les Alliés chercheraient à débarquer àmarée haute, pour se mettre rapidement à couvert au pied du cordon dunaire. Àmarée basse, ces dispositifs ne jouaient plus aucun rôle ;
au sujet des soldats tués par les rafales allemandes sous l'eau : en réalité il est impossible d'être abattu par une balle de fusil lorsque l'on se trouve sous l'eau, ainsi qu'on le voit dans le film[39] ;
Scènes de recherche du soldat Ryan :
au cours de la mort de Caparzo, une voiture civile immatriculée « 241 BG 50 » est montrée dans le village de Neuville en ruines, alors même que ce système deplaque d'immatriculation n'a été instauré qu'à partir du[40], et donc le numéro « 50 » n'a été attribué au département de laManche qu'à cette même date. Durant la guerre, le système d'immatriculation (instauré en 1928) prévoyait 3 chiffres + 2 lettres (« KF », « KG » ou « KH » pour la Manche) + 1 chiffre ; cette voiture est en outre uneOpel Olympia, voiture allemande qu'il est improbable de trouver dans le parc automobile français pendant l'Occupation[N 8],[40],[41].
lebrigadier général Amend, supposé avoir été tué lors du crash de sonplaneur est fictif. L'histoire s'inspire cependant de la mort du généralDon Pratt, tué lors d'un accident de planeur leJour J[42] ; le planeur (CG-4) n'emmenait que 13 hommes (22 dans le film) ;
à un moment, un soldat américain (Caparzo) ramasse despommes et les croque, chose impossible au mois dejuin, lespommiers à cette période étant à peine défleuris[réf. souhaitée].
quand le soldat Jackson se trouve dans le clocher de l'église de Ramelle, il tire huit coups d'affilée sans recharger son fusilSpringfield M1903, dont lemagasin ne peut contenir que cinq cartouches[réf. souhaitée].
lechar de combat allemandTigre I, que l'on voit dans le village de Ramelle, est monté sur unchâssis de char russeT-34[43] en raison de l'impossibilité de disposer d'un authentique Tigre I en état de marche. En outre, un soldat américain parvient à tirer à l'intérieur en plaçant samitraillette Thompson devant la meurtrière du conducteur, chose impossible car cette ouverture disposait d'une protection à l'épreuve des balles ;
faire figurer desTigres I face à des soldats américains en Normandie est une erreur. Au moment où se déroule l'action du film, la première unité équipée de Tigres présente en Normandie, le101e bataillon SS Panzer est engagée contre les Britanniques autour deVillers-Bocage[40]. Les chars du film portent l'emblème de cette unité, alors qu'on peut lire « Das Reich » sur le bras gauche de certains soldats, ou du chef de char à la tourelle du char Tigre. La divisionDas Reich ne fut engagée en Normandie qu'à la fin, certes face aux troupes américaines mais bien après l'action du film. En fait, à cette période, la divisionDas Reich se signale bien plus au sud, dans les massacres deTulle et d'Oradour-sur-Glane, les 9 et[44] ;
dans le village de Ramelle en ruines, on peut voir une grande peinture murale publicitaire ; celle-ci comporte une faute de français : « SUZE - L'amie de l’estomach » (de l’anglais « stomach » pour « estomac »)[46] ;
l'attaque salvatrice de l'avionP-51Mustang est invraisemblable, et ce pour deux raisons[réf. souhaitée] : D'abord en 1944, leMustang, meilleur chasseur allié, était utilisé en altitude pour lasupériorité aérienne ou pour les escortes debombardiers. À basse altitude, en appui au sol, l'United States Army Air Force préférait l'utilisation duRepublic P-47Thunderbolt, étant capable d'embarquer plus de charge militaire (bombes etroquettes) et plus résistant aux tirs anti-aériens, grâce à sonmoteur en étoile. Ensuite, dans le film cet avion d'attaque improvisé est en configuration « lisse » (sans bombes ni roquettes sous les ailes). C'est donc uniquement avec ses six mitrailleuses decalibre 12.7 mm qu'il détruit le charTigre, ce qui est impossible. À la même époque, même lecanon de 75 desM4Sherman ne parvenait pas à percer le blindage d'unTigre ;
leside-car noir aux couleurs de l'Allemagne nazie, sur lequel est adossé le capitaine Miller à la fin du film, est en réalité un modèle de la marqueOural de 1963[47];
à la fin du film, dans la version française, la voix qui lit la lettre adressée par la général Marshall à Madame Ryan parle du « soldat de deuxième classe James Ryan ». Or, on voit distinctement sur la manche de son blouson de parachutiste un galon de pfc (soldat de première classe).
Divers :
dans le film, la coupe des cheveux des soldats allemands est, par défaut, un crâne rasé. Or, la coupe de cheveux réglementaire des soldats allemands était dégagée sur les tempes et la nuque afin de permettre un ajustement idéal du casque, avec une longueur variable sur le dessus, qu'elle soit soignée ou hirsute. La coupe rasée était elle réservée aux recrues lors de leur phase d’incorporation et de formation initiale, ou encore aux prisonniers et déportés, pour des raisons d’hygiène en contexte de promiscuité extrême[48].
Lapresse française a repris et détourné le titre français du film pour l'utiliser dans un certain nombre d'articles relatifs à des personnes ou des entités : « Comment sauver le soldatBouygues Telecom »[61], « Ils n'ont pas voulu sauver le soldatPancrate »[62], ou encore « Il faut sauver le soldatAlstom »[63].
DansLes Nouvelles Aventures de Lucky Luke, lors de l'épisode 31[64], la mère du capitaine du fort dit qu'elle doit aller sauver le soldat Ryan quand elle se déguise en soldat pour sortir du camp.
Sudden Strike (2000) : Une des missions additionnelles du jeu met en scène le débarquement en Normandie surOmaha beach, l'objectif est de secourir un dénommé Ryan.
Conker's Bad Fur Day (2001) : la scène du débarquement est partiellement reproduite (des écureuils débarquant sous le feu d'ours en peluche), notamment le passage où un soldat hagard ayant perdu son bras le récupère et marche sans chercher à s'abriter. La scène est également présente dans le remake de ce jeu,Conker: Live and Reloaded.
Commandos 2: Men of Courage (2001) : la huitième mission (Il faut sauver le soldat Smith) comporte beaucoup de similitudes avec le film.
Medal of Honor : Débarquement allié (2001): la troisième mission du jeu (le débarquement surOmaha Beach) ainsi qu'une mission qui se passe aux abords d'une tour radio reprennent la mise en scène du film.
Medal of Honor : En première ligne (2001) : la première mission du jeu (le débarquement surOmaha Beach) reprend quasi-intégralement et fidèlement la scène du film.
Call of Duty 2 (2005) : à la fin du niveau de la défense de la colline 400, le sergent Randall utilise la phrase du film dite par le capitaine Miller à propos des avionsP-51 Mustang :« Ce sont nos anges gardiens ».
Call of Duty: World at War (2008) : le joueur peut incarner un soldat américain se nommant John Miller. Durant le premier niveau, un soldat nommé Ryan est attaqué au corps à corps par un soldat japonais. Si le joueur sauve le soldat Ryan de son agresseur, il obtient lesuccès/trophéeSemper Fi.
Forgotten Hope 2 (2007) : Une carte du jeu porte sur le combat, quoique fictif, de Ramelle-Neuville montré dans le film, comprenant des modèles 3D devant répliquer les décors de la scène.
↑Dans le film, un subordonné du général Marshall indique que les quatre frères Ryan ont été séparés après la mort d'une autre fratrie (lesfrères Sullivan) sur le bâtiment américainUSS Juneau.
↑La « bombe magnétique » est une trouvaille du capitaine Miller : c'est unengin explosif improvisé composé d'unechaussette remplie de « mélange B » (un explosif de l'US Army) avec un détonateur à mèche, recouvert de graisse àessieux pour coller sur la cible.
↑Le soldat allemand « Steamboat Willie », le seul survivant après l'attaque par Miller et ses hommes d'une station radio en pleine campagne, au cours de laquelle l'infirmier Wade trouva la mort.
↑En version originale :« James... earn this. Earn it. »
↑Classification États-Unis :« Classé R pour ses séquences graphiques intenses et prolongées de violence de guerre, ainsi que pour son langage. »
↑Classification - Avertissement sur CNC :« autorisation pour tous publics assortie de l'avertissement suivant : "le caractère très réaliste et la cruauté de certaines images de guerre sont de nature à heurter la sensibilité du public, et notamment les jeunes spectateurs". »
↑Pour ses diffusions télévisées, le long-métrage est « déconseillé aux moins de 12 ans ».