En
Mésopotamie, les axes économiques de l’âge du fer ne recouvrent pas exactement ceux des deux millénaires précédents : l’
Euphrate perd son rôle qui s’était déjà amoindri au
IIe millénaire. Aucune ville importante ne prospère plus dans la boucle du fleuve. Par contre l’axe est-ouest qui longe le piémont du Taurus ne cesse de prendre de l’importance et joue un rôle essentiel comme en témoigne l’intérêt que lui accordent en permanence les
Assyriens. Ce transfert ne vient pas du fait que les activités agricoles ou pastorales ont périclité en
Babylonie ou dans l’ancien pays de
Sumer, mais que les relations commerciales avec les pays du golfe Arabo-Persique et l’océan Indien connaissent pour quelques siècles un réel déclin. Le centre d’équilibre se trouve maintenant au nord, à la rencontre entre la plaine et de la montagne, qui fournit le fer
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